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Chapitre 21

Naby

Dieu faite que ma femme s'en sorte, cela va faire deux heures que je patiente sans nouvelles je vais craquer si je ne reçois pas d'informations sur son état. La question qui me trotte l'esprit est comment elle a fait pour rater les escaliers, je sais que Toulaye est du genre prudent quand elle monte les escaliers. Je réglerai cette question plus tard pour l'heure seul sa santé m'importe. Abdou vient vers moi et je me lève précipitamment de ma chaise.

Moi : elle va bien, je peux la voir Abdou questionnais-je sans prendre la peine de l'écouter.

Lui : calme toi et suis-moi dans mon bureau.

Je l'accompagne en imageant en tous les scénarios possibles dans ma tête. Je m'assois en attendant que Abdou prenne place. Il a visage qui me fait vraiment peur, vous voyez le genre de visage que prenne les docteurs quand ils vont nous annoncer une mauvaise nouvelle.

Lui : Toulaye va bien. Elle a juste quelques égratignures et contusions mais...

Moi : mais quoi ??? stp ne m'annonce pas de mauvaises nouvelles.

Lui : je suis désolé de t'annoncer qu'elle a fait une fausse couche me dit-il. Fausse couche, je traite l'information et je peine à comprendre vraiment.

Moi : tu parles de quelle fausse couche ? Toulaye n'était pas enceinte sinon elle me l'aurait dit affirmais-je.

Lui : si elle l'était de quatre semaines mais avec la chute elle a perdu les bébés.

Moi : ''les bébés'' nous attendions des jumeaux mon dieu... je comprends mieux maintenant, elle m'avait dit tout à l'heure qu'elle ne se sentais pas bien et moi idiot que je suis ...dis-je en me tenant la tête.

Lui : calme-toi. C'était un accident.

Moi : est-elle au courant demandais-je en essayant au mieux de ne pas me laisser atteindre par la perte de nos bébés.

Lui : non elle est toujours inconsciente et j'ai pensé que c'était à toi de le lui annoncer.

Moi : tu as bien fait, je peux la voir maintenant.

Lui : oui tu peux la voir. Tu devras la soutenir, ce n'est jamais facile de perdre un bébé surtout dans votre cas c'est deux. Bon nombre de couples ne tiennent pas le coup après une telle épreuve. Je vais te donner le numéro d'un ami psychothérapeute, appelle-le pour une thérapie de couple.

Moi : d'accord ne t'inquiète pas je en peinant à croire que nous ayons perdu nos bébés.

Je le suivis avant de le remercier, j'ouvre doucement la porte de la chambre. Elle dort si paisiblement. Même avec un bandage sur la tête et des égratignures sur le visage elle est belle.

Je me demande comment va-t-elle prendre la nouvelle, nous venons de perdre nos bébés, des bébés dont nous n'étions même pas au courant. Je m'allonge à ses côtés et ferme les yeux, j'ai besoin de réfléchir sur la situation. J'espère avoir la force nécessaire de lui annoncer la nouvelle et qu'ensemble nous surmonterons cette difficulté. Je lui caresse les cheveux tout réfléchissant à notre avenir à tous les deux, depuis que l'on s'est marié, nous n'avons pas eu la paix. C'est des problèmes au quotidien, si ce n'est pas ma mère qui parle mal à Toulaye, c'est soit Diama qui me tourne autour ou c'est Souleymane et Cheikh Omar qui harcèlent ma femme. Sérieusement je pense à quitter le pays pour avoir la paix et vivre heureux avec ma femme.

Elle : Naby...c'est toi me demanda Toulaye en se ouvrant les yeux.

Moi : bébé mine tu es enfin réveillée, tu m'as fait tellement peur, ne me refais plus ce genre de frayeur.

Elle : doucement mon amour, je vais bien et c'est l'essentiel humm me répondis-t-elle en souriant légèrement.

Moi : c'est l'essentiel murmurais-je en lui caressant les cheveux.

Elle : Naby tu me caches quelque chose et je veux savoir me demanda-t-elle. Comment fait-elle pour lire en moi. Moi qui pensais avoir le temps de me préparer, je me rends compte que non.

Moi : je ne te cache rien puce ; d'où tu sors une idée pareille.

Elle : prend-moi pour une idiote. Dit-moi la vérité.

Moi : bébé mine quand tu es tombée des escaliers... je me gratte le crâne pour me donner du courage. Voilà tu as fait une fausse couche et les bébés sont...

Elle : de quelle fausse couche et de quels bébés tu parles Naby, je n'étais pas enceinte sinon je l'aurais su.

Moi : j'ai eu la même réaction que toi mon amour, tu étais bien enceinte de quatre semaines et de jumeaux dis-je en la serrant dans mes bras. Elle pleure et je me sens impuissant face à sa douleur, j'ai aussi mal qu'elle ; j'aurais tant aimé être père mais Dieu a d'autres plans pour nous, nous nous devons d'être forts pour nous relever ensemble.

Moi : calme-toi mon amour ; calme-toi...nous aurons d'autres bébés bientôt inchaAllah.

Elle : je ne peux pas me calmer Naby. Je ne peux pas...elle...elle a tué nos bébés, pourquoi...pourquoi me-déteste-t-elle me demanda-t-elle en pleurant.

Moi : de qui tu parles Toulaye ?

Elle : du fait que c'est ta mère qui m'a poussé dans les escaliers et que c'est à cause d'elle si j'ai perdu nos bébés dit-elle en essuyant ses larmes.

Moi : Toulaye... ma mère ne t'aime pas certes mais cela ne fait pas d'elle la cause de tous tes malheurs.

Elle : je te dis que c'est ta mère et tu ne me crois pas. Tu penses réellement que je serai capable de l'accuser à tort ; si je n'en étais pas sure de moi, demande à Georges et aux autres.

Moi : je n'ai jamais dit ça, c'est peut-être la chute qui te fait délirer.

Elle : je n'y crois pas, sort je veux être seule.

Moi : Toulaye dis-je en essayant de la prendre dans mes bras, elle s'écarte de moi en essuyant ses larmes.

Elle : laisse-moi seule stp dit-elle en s'allongeant sur le lit.

Je sors en étant confus, je ne peux envisager que ma mère puisse faire une telle chose, elle n'en est pas capable. Non...c'est inenvisageable, c'est ma mère après tout ; elle s'est bien que tout ce qui fait souffrir Toulaye me fait souffrir également.

Je dois éclaircir cette histoire vite, je démarre ma voiture direction la maison. J'arrive une bonne trentaine de minutes, je demande à Georges, Fatou et Ndèye Khady de venir dans le salon, ils sont les seuls à pouvoir m'éclairer sur cette histoire.

Moi : vous pouvez me dire ce qui s'est passé demandais-je ne les regardant à tour de rôle.

Ils baissèrent tous la tête, non mais ma question est simple pourtant pas besoin de faire une dissertation dans leurs têtes. Ils n'ont qu'à juste de confirmer ou pas les dires de Toulaye. Georges essaie de parler mais se ravise de même que Fatou, finalement c'est la nouvelle qui va prendre la parole.

Ndèye : quand Mme Toulaye est revenue de votre bureau, elle nous a dit qu'elle ne sentait pas bien. Nous étions dans la cuisine au moment des faits, nous n'avons rien vu. Quand nous avons entendu ses cris, nous nous sommes précipités dans le salon, et c'est là que nous avons trouvé Mme Toulaye inconsciente sous les escaliers. Vous connaissez la suite monsieur me dit-elle je la regarde droit dans les yeux comme pour déceler si elle ment mais je ne décèle rien.

Moi : et ma mère ? était-elle à la maison ?

Ndèye : non, votre mère n'a pas passé la journée à la maison.

Moi : Georges et Fatou vous confirmez les dires de la demoiselle m'adressais-je à eux. Ils font oui de la tête.

Je les remercie et je reprends le chemin inverse de la maison en espérant que Toulaye ait retrouvé ses idées. Je ne veux pas me disputer pour des détails, il ne faut surtout pas qu'elle accuse ma mère sans raison valable. Ma mère n'est peut-être pas une sainte mais elle n'est pas capable de la pousser des escaliers en sachant qu'elle aurait pu y perdre la vie. J'entre dans la chambre et la trouve assise les yeux dans le vide.

Moi : ma puce, Abdou dit que nous pouvons rentrer chez nous, elle ne répond pas et quitte la chambre, je la suis. Il faut que je lui laisse digérer la nouvelle, elle doit être sous le choc et c'est compréhensible.

Une fois à la maison, elle monte directement dans la chambre et se couche sur le lit. Je prends également place à ses côtés, il faut que l'on règle cette histoire avant que cela n'empire.

Moi : Toulaye j'ai à te parler.

Elle : je t'écoute de toute façon je n'ai rien de mieux à faire.

Moi : j'ai parlé avec Georges, Fatou ainsi qu'à la nouvelle, ils disent que tu es tombée et qu'il n'y avait personne avec toi.

Elle : je n'y crois pas...ta salope de mère a dû les menacer.

Moi : respecte ma mère Toulaye je ne vais pas le répéter. Ma mère n'était même pas à la maison quand tu es tombée alors pourquoi tu l'accuses. C'est toi et toi toute seule qui est tombée des escaliers.

Elle : Merde Naby !!! ta meurtrière mère me déteste et tu le sais mieux que quiconque, pourquoi tu ne me crois pas. Elle est venue me trouver dans la chambre alors que je ne me sentais pas bien pour me demander des explications sur le pourquoi de la présence de Ndèye dans la maison. Comme tu ne voulais plus d'histoires entre elle et moi, je suis sortie de la chambre et en descendant les escaliers elle m'a menacé comme à son habitude avant de me rendre ma gifle et elle m'a poussé me dit-elle en pleurant.

Moi : tu arrêtes avec tes insultes Toulaye et c'est mon dernier avertissement lui dis-je en haussant le ton. Que venait faire ma mère dans notre chambre, elle n'y met jamais les pieds demandais-je.

Je peux comprendre qu'elle soit affectée par la nouvelle mais de là à prendre ma mère comme bouc-émissaire pour la fausse couche, je ne l'accepterai pas.

Elle : Putain !!! j'ai épousé un imbécile que je croyais intelligent murmura-t-elle mais je vous assure avoir bien entendu quand elle me traitait d'imbécile.

Tu as écouté ce que je venais de te dire. Je me demande si tu es idiot ou tu le fais exprès humm. Cette salope que tu appelles ta mère est une sorcière et une tueuse se bébés. À cause d'elle j'ai perdu mes bébés, rectification nos bébés compléta-t-elle hystérique comme si elle était possédée.

Là c'est trop je n'accepterai plus aucunes insultes de sa part. Je lui assénais une bonne gifle que je regrettai automatiquement. Qu'est-ce que j'ai fait ?? Elle se tint la joue choquée comme moi d'ailleurs. Je n'ai jamais été violent mais elle m'a poussé à bout, je souffle un je suis mort là.

Moi : pardonne-moi bébé mine dis-je en essayant de m'approcher d'elle.

Elle : ne t'approche surtout pas menaça-t-elle, d'abord tu me dis que je délire et ensuite tu me gifles, ce sera quoi la fin Naby Youssouf Ndiaye la mort peut-être.

Moi : ne dit pas n'importe quoi, j'ai commis une erreur.

Elle : une erreur humm rigola-t-elle sarcastique avant de poursuivre, les hommes violents avec leurs femmes disent toujours ça après les avoir frapper. C'est fini je m'en vais Naby et ne t'avise pas de me suivre dit-elle en sortant de la chambre comme une furie.

Je jette la liseuse sur la coiffeuse et le miroir se brise en morceau, qu'est-ce qui m'a pris de lever la main sur elle. Je me maudis intérieurement, merde j'ai été con et impulsif comme toujours. Je ne réfléchis jamais avant d'agir mais vous conviendrez avec moi qu'elle ne m'a pas laissé le choix. J'espère quand elle se calmera, elle me pardonnera mon geste.

Toulaye

Cette salope, cette sorcière, cette Satan 2.0 que Naby appelle sa mère est une vipère de première classe. J'ai même épuisé mon stock d'insultes à son égard. A cause d'elle j'ai perdu mes bébés. Comment elle a pu me pousser des escaliers, j'aurais pu perdre la vie mais malheureusement c'est mes bébés qui sont partis par sa faute. Je suis sûre d'une chose, elle a dû menacer Georges, Fatou et Ndèye pour qu'ils racontent du n'importe quoi à mon idiot de mari. Je ne sais pas ce qui me fait le plus mal avoir perdu mes bébés, le fait que Naby ne me croit pas ou la gifle qu'il m'a donnée. Jamais je ne m'aurai imaginé recevoir un coup de sa part, il regrettera d'avoir levé la main sur moi, oh oui il va s'en mordre les doigts, parole de Ramatoulaye Henriette Badji.

Je marche depuis une vingtaine de minutes sans destination, je décide finalement de m'assoir à l'arrêt de bus ; le même quand dame belle-mère m'a viré. Je reste là à contempler l'horizon sans savoir si je dois retourner à la maison ou aller autre part. Une voiture se gare que je reconnais, il ne manquait plus que lui.

Moi : Souleymane, stp je ne suis pas en état de parler.

Lui : tu n'as pas besoin de parler mais de m'écouter. Je t'avais déjà demandé de me pardonner et là je suis venu réitérer ma demande Rama sinon je n'aurais pas la paix.

Moi : arrête de t'excuser stp...malgré tout ce qui s'est passé entre nous je t'ai toujours aimé et considéré comme un frère, un ami avant que tu ne me traites de pute et de profiteuse évidemment. Cela n'a plus d'importance car j'ai aussi ma part de responsabilité dans ton comportement alors je te demande également pardon de t'avoir brisé le cœur.

Lui : tu n'as pas à me demander pardon Rama, si tu acceptes mes excuses lors j'accepterai les tiennes me dit-il en souriant légèrement.

Moi : j'accepte dis-je en lui tendant la main. Il la serre et c'était parti pour un fou rire incontrôlable et interminable, j'en avais les larmes aux yeux. Il m'a permis d'oublier mes soucis le temps de quelques minutes.

Lui : que fais-tu assise toute seule et avec un bandage sur la tête questionna-t-il en reprenant son sérieux et moi d'ailleurs.

Moi : trop long à expliquer, un autre jour peut-être. Raconte-moi plutôt comment tu vas demandais-je.

Lui : je vais bien comme tu vois et si tu le souhaite je peux te prêter une oreille attentive me dit-il je souris, je dois régler mes problèmes de couple toute seule comme une grande sans que je n'y implique personne surtout pas Souleymane.

Moi : merci Souleymane tu m'avais manqué lui dis-je en le prenant dans mes bras, je fonds en larmes et je n'arrive pas à me contrôler. Je pense que j'évacue le stresse que j'avais accumulé toute la journée. Il ne dit rien et je l'en remercie pour son silence, je me détache de lui en essuyant mes larmes.

Lui : Rama dis-moi quelque chose, je n'aime pas te voir pleurer.

Moi : j'ai... j'ai perdu...mes bébés dis-je en pleurant, il s'approche de moi et me sert dans ses bras. Je pleure pour mes bébés, je pleure parce que l'homme que j'aime ne croit pas, je pleure parce que mon mari a levé la main sur moi, je pleure parce que j'en ai marre de souffrir tout le temps, je pleure parce que je veux mes bébés.

Je me détache de Souleymane et il essuie mes larmes et il me fait un beau sourire. Je sursaute en voyant Naby devant nous avec un air assassin aux yeux.

Moi : que fiches-tu là lui demandais-je.

Naby : c'est tout ce que tu as à me dire. Je me faisais un sang d'encre pour toi et je te retrouve coller, serrer et encastrer dans les bras de ton ex me dit-il, sérieux il veut que je l'étrangle cet idiot. D'un mouvement souple, je me levai et le fixai d'un regard qui ne tremblait pas.

Souley : parle bien à ta femme intervenait-il.

Naby : toi tu te tais et tu restes en dehors de ça, Toulaye on rentre me dit-il en me prenant le bras.

Moi : lâche-moi dis-je en me dégageant, je n'irai nulle part avec toi.

Naby : tu veux que je te force à me suivre me demanda-t-il.

Moi : me forcer à te suivre sinon tu vas me frapper comme tu l'as fait il y'a une heure demandais-je.

Souley : Rama regarde-moi, il a osé te frapper me demanda Souleymane.

Naby : je t'ai déjà dit de rester en dehors de ça. Toulaye, tu viens tout de suite menaça-t-il.

Je ne prends même pas la peine de lui répondre et me tourne vers Souleymane.

Moi : Souley stp amène-moi chez Aicha lui demandais-je et il esquisse.

Nous montons dans sa voiture, il se tourne vers moi en me demandant si c'est ce que je veux vraiment et franchement le mieux pour moi est de m'éloigner de cette maison de fous et de Naby pour le moment.

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Salue la Wattpad sphère 😍😍😍😍😍😍 !!!

SVP NE ME TRAITEZ PAS DE TUEUSE DE BÉBÉS😉😉😉😉😉

VOS IMPRESSIONS SVP !!!

MERCI 😘😘😘😘😘😘 !!!

SEE YOU SOON LES GIRLS ET BOYS.

Deekha15

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