À l'ombre d'un grand chêne, j'ai vu le crépuscule
Abattre ses entraves oubliant tout scrupule.
Étendant son emprise à tout être vivant,
Il manquait de franchise, venait sournoisement.

Avant que la nuit tombe, autour tout se parait
De vives couleurs d'or : elle nous fascinait.
Mais dans l'obscurité les plus seuls déchantaient
Les faibles isolés, pleins de peur se terraient.

Enfin est venue l'aube avec son voile blanc,
Lumière matinale humidifiant les bancs
Qui bientôt retiendront les passants engourdis.

La nuit lève ses chaînes emprisonnant les gens,
Ôtant la tristesse des cœurs se languissant
Mais laissant de la peur : ce n'est qu'un court répit.

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Sonnet en alexandrins avec césure et hémistiches jkfkdhksjd 🥳
N'empêche, un utilisateur m'a un jour dit que je ne faisais du vers libre que parce que j'étais incapable de faire des alexandrins... La preuve que si (et de plus, les poèmes métrés ne sont pas forcément en alexandrins...)