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CHAPITRE VII

06 Avril 1852

C'est la fin , je suis seule maintenant. Plus personnes pour me conseiller , pour me sermonner. Pour m'aimer .. Je suis toute seule . Ces hommes blanc m'ont pris un père, une mère et un frère ; pourquoi je vivrais  encore  s'il ne sont plus ? Je me sens si seule et désemparée, je n'ai plus de repaire, plus rien à quoi m'accrocher. Je ne veux plus vivre ! C'en est finit de moi, je n'ai plus d'avenir . Quand je pense à vous , vous qui avez été ma famille , vous qui avez  supporter mes caprices pendant fort longtemps , même l'air que je respire , rends ma vie insupportable .
Maman , toi qui est morte sur ce bateau , je t'en serais toujours reconnaissante. Tu m'as montrer tellement de chose , nous avons vécu tant de ...

Elle marqua une pose et et ferma les yeux . Réprimant ses larmes , refusant qu'une seule ne s'échappe de ses yeux .

Il n'y a que
les  faibles
et
les lâches
pour pleurer .

Les mots de cet homme qu'elle considérait comme son père résonnait comme un tambour au fond d'une clairière.

Pleurer n'est pas un signe de faiblesse , mais plutôt le signe d'une force ayant trop éprouver. Si tu pleure , ne t'en veux pas , on a tous besoin de reprendre des force . Le faible , lui par contre , se dit que la défense est la meilleure force ; mais , qui donc n'ayant jamais connu la douleur ou la tristesse peut prétendre à la force , la résistance ?

Les paroles du patriarche Dalcompte se muait en elle. Alors , devrait-elle pleurer ou au contraire garder la tête haute et  refouler  ses pulsions ?

Assise sur  le rebord  de sa fenêtre , son fils dans les bras elle ne cessait de pleurer .

Je vais les tuer ... ils m'ont prit ma famille , ce que j'avais de plus chère , alors je ferais de même avec eux .

Elle savait que la vengeance , était un désir dont les conséquences seraient dévastatrices. La population noire pouvait en subir les représailles, et elle ne voulait nullement cela. Ils lui fallait des personnes , des Hommes de confiance , son frère en avait, des Hommes de confiance noir et prêt à tous pour leur peuple . Étant donné que son frère était décédé il y'a à peine 3 jours , il est sur que la tête du partie syndical noir reviendra à Seidou , mais il ne le mérite pas .

Je vais succéder mon frère, quoi qu'il en coûte.

Elle sait que aucune femme n'a jamais effleurer , la tête de ce syndicat , mais elle ... Elle le devait , pour rendre l'honneur à sa famille et au peuple noir .

*

-Seidou , laisse moi , à la tête du syndicat . Tu pourras être mon bras droit , mais j'ai besoin de cette place !

-qu'est-ce-qu'une femme , avec un nourisson ... viendrait  faire à cette place ?

Ils étaient dans une case , en terre cuite , le sol était humide et l'air frais . Il y avait un énorme trou dans la case qui  semblait être l'entrée  .

-Toute  ma  famille  est morte cause de ces Hommes blancs ! Je veux me venger pour eux et aussi pour toutes les souffrances qu'ils ont causer au peuples noir ! Je veux qu'ils souffrent tous comme ...

Il se leva et lui dit :

-Tu ne pense qu'à te venger ! Sors d'ici , et ne reviens pas me voir pour des sottises pareilles .

-Et toi , tu ne veux pas te venger , pour tout ce qu'ils ont infligés aux noir ? Tu préfère que leurs crimes restent impunis !?

-je ne suis pas barbare , comme eux . Je ne veux pas être comme ça !

Il sortit de la case .

Des barbares ... barbare ... serais-je  devenue  une  barbare ?

Elle sortit à son tour de la case , le territoire des noirs libre était silencieux. Il n'y avait que les éclats de voix des hommes qui fusaient hors du petit bar .
Personnes ne se doutait de ce qui allait se passer , personne .

*

Le soir venu dans le quartier des noirs libre  ,  chacun  était chez soi . Tous comme Amina ou Marthe , tous dépendait de qui l'appelait. Elle était dans la petite  maison de son grand frère, avec Amara, la sage-femme , qui lui racontait quelques anecdotes. Lorsque Marthe avait trouvé le corps de son frère gisant dans une mare de sans à la cuisine, elle n'avait pas prit la peine de chercher Amara qu'elle avait laissé dans la maison . Celle-ci c'était cacher sous le plancher .

-Tu connais la ville ? y a des choses mignonnes là-bas . Dit Amara.

-comme ?

Marthe n'avait jamais entendu le mot ville .

-en ville , il y'a plein de gens très riche . Il y'a même des voitures, j'en avais vu une qui brillait, elle avait un feux de chaque côté qui s'allume quand on appuie sur un bouton.

Amara découpait des carrotes qu'elle mit dans une marmite avec de l'eau, elle prit ensuite des pommes de terre .

-waw , une ... voiture , ça doit être vraiment beau, mais dis moi , comment fait-on pour aller en ...ville ?

-pour y aller , il  faut  être  riche . Et dans ton cas , il fait être une noir libre .

Elle réfléchit un instant .

-tu n'as pas peur d'être avec moi ? Demanda Marthe.

-mais , pourquoi  aurais-je peur ?

-je me suis échappé, j'ai fuis mon maître, et je vis clandestinement ici .

-tu sais , tu n'es pas la seule . Il y'a énormément de personnes dans le coin qui n'ont pas payé leur liberté et qui se sont échappés et puis entre noir , il faut bien être solidaire !

Elles se mirent toutes les deux à sourire , puis Marthe dit :

-parle moi encore de la ville , c'est tellement beau !

-ha petite , ne t'y perds pas , hein ? La ville n'est pas un paradis . Là-bas il y a des centaines de noirs qui se font tuer .

-mais .. comment ça ? Là-bas les noirs et les blancs sont égaux, non ?

-qui t'as raconter ces sottises , en ville ils sont bien plus discriminant qu'ici, à la campagne . Les blancs , y vivent dans le luxe , tandis que les noirs vivent en bas de l'échelle et on leur fait croire à l'égalité. Il y a des bancs pour les blancs et d'autres pour les noirs, à croire que le noirceur de notre teint les répugne . Les noirs n'ont pas le droit de s'acheter des voitures , sinon ils iront en prison . Une fois , je suis aller dans une bibliothèque, elle était divisé en deux , un côté pour les Blancs et l'autre pour les Noirs. Mon ancien maître me racontait souvent l'histoire de l'horloger , et moi j'étais tellement curieuse. Dans la bibliothèque des noirs il n'y avait pas ce livres  . Je suis alors allé dans la bibliothèque des Blancs , je venait d'arriver , je ne savait rien .

Flashback

La jeune femme se dirigea vers les grandes étagères de livres , mais elle ne trouva rien .

Peut-être que si je vais de l'autre côté, je trouverait le livre .

Elle se dirigea alors de l'autre côté de la bibliothèque, celui-ci était bien plus spacieux et propre.
Elle se dirigea alors vers une étagère en basse altitude et tendit la main pour attraper le livre .

-Voleuse ! !

Elle se retourna surprise , qui pouvait bien voler dans un tel lieu .

-Sortez d'ici ! Vous êtes pas autorisé à venir dans cette partie de la bibliothèque  ! Dit une vieille femme blanche en s'approchant d'elle. Je ne veux pas de problèmes alors sortez !

La vieille femme s'adressait à Raïs , elle répondit alors .

-mais , madame , moi non plus je ne veux pas de problèmes. Je viens juste prendre un livre que je lirais ici-même , et je vous le rendrais .

-SHÉRIF  !!! cria la femme blanche.

Ni une ni deux , la jeune noir fut éjecter dehors . Sans la moindre tendresse, limite s'il ne choutait pas un cailloux.

-mais monsieur , quelles sont ces manières ?

-p'tite négrèsse , tu m'parle pas comme ça. Suis pas ton égal ! Allé file ! J'ai pas envie de mettre une 'tite mignone en taule .

Elle n'avait pas comprise la totalité de ce que le shérif venait de dire , mais elle se doutait bien que ce n'était pas de bonnes choses .
Elle s'en alla chez son maître .

Fin du flashback

-et malgré ca , il y a encore des noirs pour croire que la ville, c'est la liberté ! S'exclama Amara .

-au moins là-bas, on vit mieux qu'ici.

-ici au moins , nous sommes en sécurité , elle s'accroupit devant Marthe et la regarda droit dans les yeux , tu aimerais aller en ville , hein ?

-bien sûr , qui ..

-ne tente surtout pas ... Tu sais Marthe , tu es une très belle jeune fille . Aller en ville ne serait pas bon pour toi , une jeune noir sans papier est rapidement repéré par de mauvaises personnes, et la plupart du temps , les femmes comme toi , deviennent des femmes de joie ou , servent toujours d'esclave. Je ne voudrais pas que .. qu'il t'arrive cela .

-merci de t'inquiéter pour moi , ça me touche beaucoup.

Elle entendit alors les pleures de son bébé, elle alla de suite dans la chambre.

Elle le prit dans ses bras , et le fit téter.

Des coups de feu retentirent au loin , les échos parvenaient jusqu'au tympans de Marthe . Des éclats de voix .

-LES BLANCS SONT LÀ, FUYEZ TOUS ! LES BLANCS SONT LÀ FUYEZ TOUS !

Les gens à l'extérieur criait cela à tous va . Alerter Marthe regarda par la fenêtre , du feu . C'était tous ce qu'elle voyait .
Elle se précipita vers le salon , et trouva Amara assise sur le vieux canapé sale. Elle buvait sa soupe , tranquillement, lentement .

-PARTONS AMARA ! ils sont là !

-Qui ? Demanda-t-elle en la  regardant dans les yeux .

-LES BLANCS ...LES ... Elle s'écroula au sol , à genoux , blancs ... ils ..

Elle était fatigué, elle ne voulait plus fuir . De toute façon il la rattraperais un jour où l'autre. Ses membres se raidissaient , son corps se gelait , elle avait des crampes , elle tremblait.

-Dieu est avec nous ... ne crains rien ni personne . Dit Amara , les larmes aux yeux .

En pensant à son fils , Marthe était comme poussé des ailes . Elle ne voulait pas , qu'il ait cette vie , d'esclave .

-J'espère, que tu sera encore en vie dans quelques instants. Dieu ne nous aidera pas , il n'est qu'un corrompus . Lacha Marthe avant de s'en aller avec son bébé dans les bras , et les larmes aux yeux .

Amara quant  à elle,  pleurait encore .... Elle priait ... dans son cœur mais ressentit l'envie de crier haut et fort les blessures de sa race .

-Pourquoi mon Dieu ? Pourqu..oi .. serais tu toi aussi raciste ? Le peuple noir souffre ne nous entends tu pas ? N'es tu pas le Dieu des juste ? Des opprimés ? Seigneur par pitié viens nous en aide ... nous ..  nous ne valons peut-être rien à tes yeux mais ..

La porte s'ouvrit dans un grand fracas.

-c'est elle ! Dit un homme blanc , qui tenait un chien en lèsse .

Elle regarda l'homme qui venait d'entrer, c'était un chasseur . Ces chasseurs de primes qui ne voyent que l'argent , ils tuent , vendent , et repêchent des noirs en cavales et échange d'argent.
Elle se remit à prier , sentant son heure arrivé.

-Seigneur c'est donc ce que tu réserve à ton peuple ? La souffrance ? Dieu tu es un traître ! Tu es sans scrupule, pourquoi fais tu semblant de ne pas nous écoutez  ?! Espèce d'égoïste ! De ch...

Ses yeux s'équarquillèrent , tous comme sa bouche , elle venait de recevoir une balle en plein poumon . Le sang coulait à flot , elle allait mourir elle le savait , mais elle ne pouvait pas se laisser aller . Elle n'en n'avait pas finit avec Dieu . Elle s'étala de tous son long sur le plancher , l'homme blanc la regardait mourir, le sourire aux lèvres .

-De .. cha..rlatant .... à c..ause de toi .. mon... peu..ple est meurtri .. réd..uit. .. à l'état... d'es.. clave ... du sang sortait de sa bouche , ses paroles devenait incomprehensives , jes..p.... Mar ...the ... sau..ver ... li..ber..té .... li...bre ... ser..ons.. no..ir..

Dans un dernier souffle , elle a tenté de faire renaître de l'espoir en elle même et en Dieu , qui , de ce qu'elle pense aurait laisser le peuple noir à son sort . La libération, la liberté, c'est tous ce que les noirs souhaitaient. Mais , à quel prix ?
Raïs ferma les yeux doucement , le sourire aux lèvres, elle s'était convaincu.

Mon peuple sera libre .
A-t-elle eu comme dernière pensée avant de s'éteindre à jamais. Une mort de plus , jusqu'à quand seigneur nous fera tu éprouvé cette souffrance ?

*

Marthe courait toujours dans la forêt son bébé dans les bras , elle ne savait pas où aller , la liberté était sa seule direction .
Elle entendut alors des voix , chuchoter .

Elle tendit l'oreille :

-on va s'échapper, ils nous aurons pas avec leurs chiens de malheur , et..

-chuut ..

Se sont sûrement des noirs qui veulent s'echapper, Je pourrais peut-être faire le chemin avec eux s'était-elle dit .

Marthe avança de quelques pas vers le rocher , mais n'y vit personnes .

Elle se recula , et regarda autour d'elle , mais sa vision était trouble , la fumée envahissait les parages .
Elle regarda son bébé un instant , mais  le  moment  était mal  choisit ,une lame venait de se poser sur son coup . Une lame d'un couteau froid .

-tu bouge, t'es morte compris ? Lui dit une voix masculine.

Elle se contenta de secouer vivement la tête et de serrer son fils plus fort contre elle .

Seigneur , vais-je mourir ainsi ? Ici et maintenant.

Chaque noir , à cet instant, avait des pensées pour Dieu . Mais peut-être, était il devenue sourd à cet instant , car cette nuit , en ville comme à la campagne, des milliers d'Hommes noirs avait perdu la vie .

Le pire esclavage c'est de se sentir esclave de la liberté , de cette liberté que nous  avons  tant voulu .

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