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Pretty woman

L'heure du déjeuner sonna lorsque l'estomac de Jake se manifesta dans la limousine qui nous ramenait à l'hôtel.

Alexander demanda immédiatement au chauffeur de nous déposer prés d'une église sur Lexington Avenue.

« Viens tu verras c'est un endroit que j'aime beaucoup. Ca va te plaire j'en suis sûr, me dit-il en m'entourant de ses bras. »

Il ne se trompait pas. L'église St Barts possédait une terrasse aménagée en petit café très accueillant entouré de verdure qui faisait presque oublier que nous étions en plein centre ville. On nous installa très rapidement, personne ne fit attention à nous. Alexander semblait serein, détendu. J'aimai le voir ainsi.

- Si tu le permets, je choisis pour toi, me proposa-t-il avec douceur.

- Oui mais fais attention à ne pas te tromper, le défiai-je en me rapprochant de lui.

Il soupira et me sourit avant de me répondre

- Je ferais de mon mieux mais j'ai ma petite idée.

Son choix fut judicieux et il se délecta de sa victoire. Jake avala son cheeseburger à une vitesse incroyable.

- J'aimerais t'emmener faire du shopping cet après midi qu'en dis-tu ? Nous avons les plus beaux magasins du monde à quelques rues d'ici, me lança-t-il soudain.

- Et bien pourquoi pas en effet mais quelles sont tes intentions au juste ? demandai-je perplexe.

L'idée de me faire entretenir ne me plaisait guère mais en même temps j'éprouvai une sensation douce et flatteuse de me laisser faire. Je revoyais la scène entre Richard Gere et Julia Roberts

Il tira ma chaise vers lui, je crus tomber.

- Et bien... ,plaida-t-il , je pensai que nous pourrions renouveler ta garde robe un tout petit peu.

Je ne pus que m'incliner, son regard faisant sauter toutes mes réticences. Notre tête à tête fut interrompu par une femme qui interpella Alexander très ouvertement. Il lui sourit gentiment, un peu embarrassé par la situation car cette dernière ne me prêta aucune attention, me toisant délibérément. J'observai la scène. Elle, si parfaitement bien habillée, les chaussures assorties au sac, tous les accessoires nécessaires à sa garde robe. Je compris ce qu'Alexander espérait en me menant faire les boutiques. C'est alors que je vis le visage de Jake qui commençait à se dandiner sur sa chaise et à faire des grimaces dans le dos de Miss Reinedushopping. Je ne pus m'empêcher de pouffer de rire ce qui me valut un regard furibond de Madame Jaitouslesaccessoiresquilfautetjesaislesassortircommeilsedoit.

Je lui rendis un regard étonné comme une enfant qui clame sereinement son innocence. Elle reprit sa conversation et Jake reprit ses grimaces. Je ne voulais pas le regarder mais il était hilarant. Alexander, ayant compris le manège de son fils, se décala discrètement pour lui faire les gros yeux, il s'arrêta immédiatement. Elle finit enfin par partir glissant dans le creux de l'oreille d'Alexander, de mon côté bien sur, un « je pense que tu as conservé mon numéro, appelle moi » langoureux qui ne prêtait aucune équivoque. Je ne pus m'empêcher de lever les yeux au ciel.

J'attendais la réaction d'Alexander, je me délectais de ce moment dans lequel il allait se justifier, il mit du temps à croiser mon regard ne sachant pas par où commencer.

- C'est donc à ça que tu veux que je ressemble, lui dis je sur un ton sarcastique.

- Quoi ? Non bien sur, me dit-il surpris par ma question. C'est tout ce qui t'a préoccupé pendant cette conversation ?

- Pourquoi aurais-je du être préoccupée par autre chose ? m'amusais-je.

- Je ne sais pas... n'importe quelle femme m'aurait incendié ou posé un million de question ? Toi tu es seulement ennuyée par son apparence, souffla-t-il complètement désarçonné. Tu es vraiment étonnante, tu ne réagis jamais comme je l'attends.

- Je ne sais vraiment pas quoi te répondre, ce n'est pas dans mes habitudes d'être trop curieuse. Peut être bien, aussi, que je n'ai pas forcément envie d'entendre certaines choses.

Il me dévisageait intensément, cherchant désespérément des réponses à ses questions.

- Il n'y a qu'une question que je t'ai posé et à laquelle tu n'as pas répondu, lançai-je.

- Ah ? Oui je t'écoute, dit-il satisfait de pouvoir enfin se rendre utile.

- Est- ce vraiment à elle que tu veux que je ressemble ?

- Tu crois que je veux te changer ? C'est vraiment ce que tu crois ? répondit-il fâché.

Son regard s'était durci. La situation se retournait contre moi.

- Tu penses que mon idée de te mener faire du shopping est de te transformer en une autre. C'est vraiment comme ça que tu me vois ? pesta -t-il contre moi.

- Et bien je ne sais pas... je ne corresponds tellement pas à toutes celles que j'ai pu rencontrer, répondis-je doucement.

Il se passa la main dans les cheveux.

- Non tu ne sais rien, souffla-t-il.

Il s'arrêta. Le regard dans le vide fronçant les sourcils. Il prit son verre et bu une gorgée. Jake m'envoya un rictus pour me faire comprendre que ça chauffait mais qu'il compatissait .

Alexander se pencha vers moi, ses yeux émeraudes brillaient, sa main prit la mienne il la colla contre son cœur. Frissons.

- Tu n'as rien à voir avec toutes ces femmes là Elizabeth. Je crois que tu te rends pas compte à quel point tu peux être une femme séduisante.

Je buvais ses paroles, douces, tendres.

- Qu'est-ce que tu racontes ?demandai-je en esquissant un sourire.

- Si tu savais les commentaires, les regards que tu suscites. On ne se méfie pas de moi ne sachant pas ce qui se passe entre nous. Mais j'écoute, j'observe, je constate et je jalouse, continua-t-il.

Il marqua une pause et poussa un soupir.

- Je jalouse tous ces regards ouverts que je ne peux t'accorder, je jalouse tous ces gestes retenus que pourtant tu mérites, je jalouse ces étreintes qui doivent rester secrètes et qui ne devraient pas l'être. Je jalouse cette liberté que nous n'avons pas. Je ne te veux différente Elisabeth, je veux te donner le meilleur de ce que je peux t'offrir en ce moment. Je t'en supplie n'y vois pas une autre raison. Tu es parfaite à mes yeux. Ne le vois-tu pas ? m'implora-t-il dans un énième soupir.

Je me détournai de lui, baissai la tête. Que pouvais-je lui répondre ? Jamais je ne n'aurais pu imaginer qu'il puisse souffrir à ce point de notre situation.

J'arrangeai une mèche de mes cheveux que je replaçais derrière mon oreille.

- J'ai toujours entendu dire que les boutiques de la 5ème Avenue sont vraiment incroyables, dis-je sans lever la tête vers lui.

Je devinais son visage s'illuminer et son sourire se dessiner. Il passa quelques coups de fils et dans les minutes qui suivirent la limousine était là avec à son bord ce cher William assis à côté du chauffeur.

- Tout est prêt William ? demanda Alexander.

- Oui aucun problème. Tout est réglé, répondit William sans se retourner.

- Alors allons chez Saks, ajouta Alexander satisfait. Jake .. tu pourras aller avec William, il te mènera au rayon des jouets.

- Yes !! Cria Jake

Les heures qui suivirent me parurent surréalistes. Les portes de cet immense magasins ne s'ouvrirent que pour nous et nous fûmes escorter jusqu'au rayon femme ou plusieurs vendeuses dévouées se mirent à notre service.

Comme d'habitude, cet afflux d'attention me dérangea. Alexander, attentif s'en rendit compte. Il s'approcha de moi, me prit par la taille et glissa au creux de mon oreille :

« Laisse toi faire, laisse toi porter. S'il te plait. »

Il me sourit et m'embrassa sur le front. Un baiser à la fois tendre et fort qui m'apaisa. Il souhaitait me faire plaisir et je cédai à son caprice de façon indécente, me pliant au moindre essayage, revenant sur des tenues, limite capricieuse.
"Julia Roberts sort ce corps 😂"

Alexander, lui, attendait, se délectant de ce petit jeu auquel je jouai pour lui. Il s'amusait de me regarder virevolter devant les miroirs, faire une moue boudeuse lorsqu'un modèle ne me plaisait pas ou juste histoire de contrarier l'avis hypocrite d'une vendeuse un peu trop zélée à mon goût.

Je fus impressionnée de la patience de tout ce personnel, soucieux du détail, proposant à Alexander, café et lecture mais il su leur faire comprendre qu'il n'était pas là pour lire, il était là pour se divertir du spectacle que je lui offrais, plutôt comique au demeurant.

Mon manque de confiance me poussait quelques fois à ne pas sortir de la cabine. Il venait alors me chercher, me tirait par le bras pour m'obliger à affronter mon reflet.

« Regarde-toi Elizabeth, me dit-il tout bas tantôt me serrant dans ses bras, tantôt par la main, regarde comme tu es magnifique.

- C'est la tenue, me justifiai-je

- Non. Ce n'est pas seulement ça, tu as cette aura qui te magnifie quelque soit la tenue que tu portes. Tu es mon astre Elizabeth, ne le vois-tu pas ? Tu illumines ma vie et mon existence.

Je lui répondis par un doux baiser. Je ne trouvai pas les mots pour lui répondre, ses propos me semblaient disproportionnés. Je retournai à mes essayages jetant de temps à autre un œil vers Alexander dont le regard amusé devenait plutôt admiratif et plein d'envie.

Au dernier essayage, il entra dans la cabine sans prévenir.

« Penses-tu faire un saut au rayon lingerie ? demanda-t-il espiègle.

Je passai mes mains autour de sa nuque et lui répondis entre deux baisers :

- Est-ce vraiment nécessaire ?

- Non, me souffla-t-il, je prends les paquets, rhabille toi vite, on s'en va.

Il sortit de la cabine aussi vite qu'il en fut entré et en moins d'une demie heure, nous avions rempli le coffre de la limousine, fait le trajet jusqu'à l'hôtel, confié Jake à Domenic et rejoins notre suite jusqu'à la fin de l'après midi.

Alexander déposa un baiser sur mon front, me souffla à l'oreille qu'il devait récupérer Jake et me demanda de descendre dès que je serai prête. Je le vis s'éloigner et sortir de la chambre sans un bruit.

Devant la fenêtre, j'admirai la vue sur le Chrysler building. Malgré tout ce que je pouvais avoir ici, malgré toutes les magnifiques choses que j'avais pu voir, Londres me manquait, la maison me manquait, Harold me manquait. Je me sentis finalement plus enfermée dans cette ville qu'à Londres malgré la pression médiatique. Je regardai tous mes paquets aux noms de grands couturiers. J'eus du mal à me retrouver tout à coup moi qui aimait tant traîner sur le marché de Portobello, tout ceci n'était que du folklore mais je m'y résolvais pour lui. Et deux heures et une Versace sur le dos après je descendis à la réception. Domenic vint à ma rencontre.

https://youtu.be/GAPS5kZ3XeU

- Vous êtes très belle, je dis très parce que je ne suis pas autorisé à dire plus que cela, me dit-il en me faisant un clin d'œil, venez je vous conduis.

Il me tendit son bras et je m'y accrochai. Nous traversions le hall vers la salle à manger. Domenic s'arrêta en haut des escaliers et me fit signe de continuer droit devant moi. Je n'entendais que la musique, un piano plus exactement et puis je reconnus, oui, c'était bien ça, la mélodie que Jake avait essayé de jouer tout seul. Je vis le piano, je vis les pianistes. Jake et Alexander jouaient ensemble ce morceau à quatre mains. Ils se mirent à sourire en même temps en me voyant arriver. Alexander eu dans le regard, une flamme qu'évidemment Jake n'avait pas à mon égard. La robe de chez Versace avait fait son effet.

Jake s'appliquait du mieux qu'il pouvait tirant la langue de temps selon les notes. Alexander, lui, adaptait son rythme à celui de son fils. Ce morceau était incroyablement gai et les notes s'enchaînaient telle une danse effrénée. Cette mélodie semblait mélanger nos deux personnalités, à la fois pleines de vies, remuantes mais aussi posées et réfléchies, remplies d'un amour l'un pour l'autre.

Je perçus la fierté de Jake de me montrer ses progrès et la fierté d'un père pour son fils. Jamais je ne me sentis aussi proche d'eux que ce soir là. Et la soirée qui suivit confirma ce sentiment. Trois. Nous étions trois et j'ai aimé ce que nous vivions. Après notre dîner, Jake exténué s'écroula sur son lit. Je le bordai pour la première fois. Je levai de son front une mèche de cheveux et déposai un baiser. Au moment de le laisser, il m'attrapa la main.

« Je t'aime beaucoup Lizzie, tu sais, me dit-il la voix pleine de sommeil.

- Je sais mon cœur, moi aussi, répondis-je doucement. Dors bien.

Je remis le drap sur ses épaules et sortis de la chambre. Alexander m'attendait à la porte, attentif, attendrit. Il ne fit aucun commentaire et me serra fort dans ses bras. A aucun moment je ne voulus les quitter ce soir là.



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