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Arrivée

 Chers lecteurs, vous allez entrer dans l'univers de mes personnages et dans cette aventure chère à mon cœur . J'espère que vous aimerez Elizabeth et Alexander autant que moi . Vous trouverez souvent des liens musicaux, ils sont là pour accompagner l'histoire et marquent une ambiance, un état d'esprit. Je vous conseille de lire en écoutant ...

    A l'aéroport, ce n'était pas lui qui était venu me chercher, il avait envoyé son chauffeur. Celui-ci avait une description tellement précise de moi qu'il n'avait pas eu besoin de ce fameux petit écriteau avec mon nom écrit dessus, ce que je redoutais plus que tout.

Avais-je une particularité physique que je ne soupçonnais pas ?

Il m'avait salué et indiqué de la main la direction à prendre pour me diriger vers la voiture.

Peut être avait-il pensé que je n'allais pas le comprendre.

Pas un mot pendant le trajet, seul le bruit de la pluie permettait au silence de ne pas devenir pesant.

         1. https://youtu.be/SkRl5dKC2xA

J'avais toutes les raisons d'être heureuse, je quittais un travail qui à la longue était devenu trop routinier pour une ville que j'adorais plus que tout. Raison première pour laquelle j'avais laissé ma province du Sud de la France que je n'avais quasiment jamais quitté. Et puis il y a avait l'autre raison, celle qui me faisait fuir, celle qui me faisait prendre mes jambes à mon cou. L'autre...

La Jaguar noire, me sembla-t-il, roulait à vive allure sur l'autoroute, prenant la direction du sud.

Londres. L'occasion d'y travailler et d'y vivre était une trop belle opportunité. J'aurais pu refuser sachant que j'allai fréquenter  un univers qui ne me ressemblait pas mais un avide besoin de recommencer, de me reconstruire me submergeait et Londres me paraissait l'endroit idéal pour m'y atteler.
  Cette ville dans laquelle je me sentais respirer, ce manque et ce vide en moi lorsque je la quittais, ce besoin infini d'y retourner. Pourtant je ne pouvais pas dire avoir été malheureuse dans mon pays. Mon enfance et mes repères y étaient ancrés, mélanges de douceur, de tendresse et d'amour. Des parents toujours présents même dans ces moments, ceux que j'aurai aimé oublier et dont Londres allait se charger de faire. J'attendais beaucoup, c'est vrai. N'espérais-je pas trop de cette nouvelle vie ? 

Le chauffeur me demanda si je voyais un inconvénient à ce qu'il mette la radio je répondis que non, espérant un peu de musique. Malheureusement, son choix se porta sur une station d'information routière.

Il finit par quitter l'autoroute. La pluie continuait de tomber, fine mais persistante. Les ronds points s'enchaînaient les uns aux autres, le dernier  indiquait Wimbledon Commom puis un chemin sur la droite se profila, un panneau signala un quartier résidentiel: Clockhouse Close . Aucune habitation. Mon estomac se noua.

« Tu verras, c'est quelqu'un de bien et il est vraiment resté simple » d'après  mon père qui eût l'occasion de le côtoyer . Ses arguments furent tellement convaincants que ma réponse ne fût pas longue à venir. Une star de cinéma. Jamais je ne l'aurais cru. Cela m'aurait fait rire. Et pourtant.

Je me souvins de la réaction des mes amies telles des groupies hystériques ne comprenant pas mon air placide, presque blasé.

- Mais tu ne te rends pas compte enfin, avait dit l'une.

- Il faut croire que non, avais-je répondu en levant les yeux au ciel.

De vraies gamines. La discussion avait pris une tournure qui m'amusait et qui me replongeait dans mon adolescence, à mes premiers émois pour un acteur américain que l'on se disputait avec Sarah, mon amie de toujours. C'était la moins exubérante de toutes à ce sujet. Elle partageait mon amour pour Londres et avait déjà réfléchi au moment où elle pourrait venir me rejoindre. Elle me manquerait c'était certain et je savais que j'allais lui manquer aussi.

- Tu me promets de te connecter tous les soirs.

Elle avait souri en disant cela mais je savais que son sourire masquait sa tristesse.

- Ne t'inquiète pas. Tu sais bien que je ne peux pas me passer de toi, lui répondis-je en la serrant dans mes bras.

Au bout du chemin, de la lumière. Nous arrivâmes dans une propriété de style Victorien, sur la droite des garages, 3 portes, 3 voitures. Simplicité. Hum... pas tant que ça finalement. Je me penchai pour essayer de voir les environs, il semblait y avoir un parc ou un bois mais il faisait trop sombre. La voiture s'arrêta devant l'entrée, quelqu'un sortit avec un parapluie, un majordome, grand, mince en costume, s'approcha de ma portière et l'ouvrit.

- Bonsoir Miss Lacoste, dit-il avec un accent britannique des plus typiques, "je vous en prie" ajouta-t-il en me montrant de la main la porte d'entrée.

Je me retournai et vit le chauffeur sortir mes bagages, sa casquette l'abritait un peu de la pluie qui n'avait pas l'air de le déranger.

Le majordome ouvrit la porte et je m'engouffrai dans la maison. Je me retins d'avoir l'air stupéfaite par ce hall magnifique, d'une blancheur purifiante. Sur la gauche, une montée d'escalier immaculée, une balustrade en fer forgé noir tranchant avec l'image de pureté de l'entrée . Je levai les yeux au ciel. Deux étages. Même si j'avais été habituée à une vie plutôt confortable tout ceci n'avait rien de réel. Je sentis d'ailleurs le sol se dérober sous mes pieds à la vue de ce plafond lointain, je fis même un pas en arrière, prise de vertige.

- Permettez-moi de me présenter. Je suis Harold et je suis à votre service. Souhaitez-vous visiter la maison ?

- Hum...Non, je vous remercie, je pense que cela attendra demain.

- Comme il vous plaira. Monsieur vous fait dire qu'il a été retenu et qu'il ne pourra vous accueillir ce soir. Il vous prie d'accepter ses excuses. Si vous désirez quoique ce soit il vous suffira de me le demander.

- Bien.... bon... Euh merci. Si vous pouviez juste me montrer ma chambre s'il vous plait, lui dis-je.

- Bien sur veuillez me suivre, me répondit-il sans un sourire. Vos bagages sont déjà dans votre suite.

Avais-je bien entendu? Avait-il prononcé le mot "suite". Cela ne se pouvait. Ou alors nous n'avions pas la même définition du terme "suite". Je le suivis donc et montai cet escalier si parfait, un premier étage, des pièces de parts et d'autres, encore des marches, un deuxième étage. J'allais me perdre ici.

Nous fîmes presque le tour lorsqu' Harold s'arrêta devant une porte, l'ouvrit et me dit:

- Je vous en prie, pour me faire entrer la première.

Je lui passai devant un peu gênée. Tout ce protocole me dérangeait beaucoup donnant trop d'importance à ma petite personne. Je m'exécutai et entrai. Ma mâchoire ne put cette fois- ci s'empêcher de se décrocher devant tant de splendeur. Je m'avançai doucement à nouveau mes jambes ne me portaient plus. Encore une pièce immaculée. Sur la droite, un immense lit légèrement surélevé sur lequel était déposé un couvre lit chocolat qui donnait envie de se molletonner . En face deux loveuses blanches avec des coussins assortis au couvre lit, disposées comme dans un salon de thé pour faire la causette et entre lesquelles se trouvait une petite table ornée d'une orchidée dont les feuilles vertes apportaient une touche de couleur. 

Je m'y sentis immédiatement bien. Mes valises étaient là au pied du lit. Je m'avançai doucement, la moquette épaisse incolore filtrait chacun de mes pas. Au fond de la pièce, une ouverture qui donnait sur un bureau complètement aménagé, un ordinateur portable flambant neuf et tout ce dont j'avais besoin pour travailler. 

  Je n'arrivai pas à réaliser ce qui me tombait dessus, la main droite sur ma bouche je ne trouvai pas de mots. Harold vint à mon secours.

- Est-ce que tout est à votre convenance Miss Lacoste? me demanda-t-il presque amusé.

- Euh... Oui... Oui bien sur. Merci, répondis-je avec un large sourire

Il faudrait être difficile.

- Puis-je vous laisser découvrir le reste seule ?

- Oui... Bien sur.

- Bonne nuit, Miss.

- Bonne nuit, Harold.

Le reste ? Que voulait- il dire par là ? Qu'y avait-il encore à découvrir ?

J'entendis la porte se refermer. Ma curiosité me poussa vers une cloison coulissante en bois, j'hésitai à l'entrouvrir, fébrile  comme avant l'ouverture d'un cadeau surprise. Je poussai la paroi et passai la tête dans la pièce qui s'offrait à mes yeux grands ouverts. La salle de bain... lumineuse... sublimissime...

Je restai bouche bée.

J'ouvrai complètement la paroi de bois, au fond en face une douche à l'italienne toute en transparence. Sur la gauche deux vasques trônaient devant un grand miroir dans lequel se reflétait une magnifique baignoire, je m'approchai, l'effleurai du bout des doigts, fragile comme de la porcelaine. De chaque côté encore des orchidées posées sur une console en bois avec des tiroirs. Cette salle de bain était immense bien trop grande pour moi.

Je retournai dans la chambre et m'assis sur le bord du lit. Je regardai autour de moi, aucun placard, aucun tiroir, aucune armoire. Y avait-il une porte dérobée dans ce lieu magique ? Telle Sherlock je fouinai les murs  à la recherche d'un signe. Je remarquai une légère démarcation, encore des coulissants . Je mis mes deux mains entre la commissure et poussait les deux parties d'un coup abrégeant l'attente. Un dressing ! A nouveau ma mâchoire se décrocha. Toute une famille aurait pu y mettre ses affaires. Au pire j'allai y occuper un dixième, je me sentis ridicule avec mes deux valises. Mes malheureuses paires de chaussures allaient s'y perdre et je m'imaginai déjà les cherchant, les appelant pour qu'elles reviennent. Je me mis à rire nerveusement. Je portai une main sur mon front et démêlai mes cheveux avec mes doigts.

Fatiguée, je m'approchai de la fenêtre située face à mon lit et essayai de voir quelle vue je pouvais bien avoir. Je pus percevoir un jardin et peut être un plan d'eau avec une fontaine mais je n'en étais pas sure. La fatigue m'envahit. Un rangement à cette heure de la nuit aurait été bien inutile et irrationnel de toute façon. J'enfilai donc mon pyjama.

 Sous les draps blancs d'une infinie douceur, je m'enveloppai de la couette et me laissai aller... 

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