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Chapitre 21 : une proposition en or

Lynn et Chat sortent de l'immeuble, et la milliardaire est surprise de voir qu'il a loué une voiture.

"On oublie la clause de ne pas laisser de traces ?

— Ce n'est plus la peine maintenant. Les clones sont sur le coup.

— Et toi ? Tu vas avoir des ennuis ? Je vais témoigner en ta faveur, tu sais.

— Merci, mais normalement ça ira.

— Tu ne m'as pas encore donné tes coordonnées. Pour l'argent. Tu préfères du liquide ?

Il sourit. L'argent... Il n'a pas eu le temps d'en manquer, c'est peut-être pour ça que ça le préoccupe peu. Ou peut-être est-ce une habitude de sa vie de clone. Est-ce que les clones payent quoi que ce soit ? Est-ce qu'ils ont des salaires ? A partir de quel âge ?

— Ne t'en fait pas. Je vais avoir besoin d'un peu de temps pour régler les choses de mon coté. Dès que je serai posé, je te donnerais mon numéro de compte et tu n'auras plus qu'à faire le virement.

— Très bien.

Silence. Lynn s'est installée à l'arrière de la voiture, spontanément, et Chat a l'impression d'être un chauffeur à qui sa passagère a tenté de faire la conversation avant de se retrouver à court d'idées. Pourquoi pas, après tout il doit penser à beaucoup de choses de son côté. Il est surpris quand elle reprend :

— Je suis désolée sur ce que j'ai pu te dire. Tu sais. Sur les mensonges.

— Ah bon ?

— Je continue à penser que c'est important de dire la vérité si tu veux établir une vraie relation avec les personnes. Crois-moi, dans mon milieu, un homme de parole ça n'a pas de prix.

— En même temps, c'est rare qu'un homme qui a un prix soit un homme de parole.

— Sans doute. Mais je n'aurais pas dû être aussi dure avec toi. Tu essayais de me rassurer.

— En même temps, je t'ai littéralement kidnappée et séquestrée en refusant de prévenir la police. Ce n'est pas grave si tu n'as pas fait un syndrome de Stockolm complet, c'est même plutôt sain.

Elle rit.

— Et pourtant, j'étais à deux doigts de te proposer de revenir me voir plus tard. Comme quoi j'ai fini par m'attacher quand même.

— Non, tu es surtout soulagée que ce soit fini.

— Je ne t'ai jamais demandé, mais pourquoi tu as fait tout ça ? Comment tu as finis dans ce milieu ?

Il lui sourit dans le rétroviseur.

— Ce n'est pas un peu tard pour essayer de me sauver ?

— Je devrais changer cette vilaine manie, hein ? Après tout ça ne m'a attiré que des ennuis.

— Non. Crois-moi. Les gens méchants sont les plus faciles à manipuler.

— Je me fie à ton expertise là-dessus... Est-ce que tu peux au moins me dire ton vrai nom ?

— Chat.

— Ce n'est pas un nom, ça !

— C'est comme ça qu'on m'appelle. Je n'aime pas vraiment mon nom de naissance.

Il n'aime pas surtout ce qui va avec. Crimian, c'est un nom stupide pour un futur policier, mais surtout ça veut dire clone C. Altran n'est pas rentré dans les détails, mais ça ne lui plait pas du tout, comme si son rang était inscrit dans son nom. Chat est un surnom qui semble aux antipodes d'une organisation bien réglé, et il aime bien l'idée. L'animal aux neuf vies qui n'en fait qu'à sa tête. Altran avait l'air habitué à lui courir après.

Lynn a l'air de son avis :

— C'est vrai que ça te va bien.

Elle rit.

— Tu n'as pas été cherché ton faux nom bien loin. Félix le chat...

— Les classiques, il n'y a que ça de vrai.

— Sinon, qu'est-ce qu'on fait là ?

— J'ai une course à faire. J'en ai pour cinq minutes.

Le quartier n'est pas à proprement parler mal famé, mais il n'est pas luxueux et les drones policiers patrouillent régulièrement dans les rues. A présent qu'ils n'ont plus à avoir peur de la moindre caméra, ça n'a plus d'importance, et Chat va ouvertement dans le magasin pour acheter sa marchandise. Ce n'est pas celui où il a acheté le crypteur il y a quelque jours, mais ce n'est pas grave. On pourrait se demander comment il connaît autant d'adresse pour acheter de la contrebande s'il est flic, en tous cas ce n'était visiblement pas pour arrêter les propriétaires, qui semblent ne l'avoir jamais vu. Découvrir son passé a généré bien plus de questions que de réponses. Quel genre de flic était-il ? Altran a parlé d'infiltrer les criminels. Qu'est-ce qu'il a fait, au juste, pour être pris au sérieux ? Et qu'est-ce que ses coéquipiers savent réellement sur lui ?

Pour l'instant, il doit se concentrer sur le plan. Au moins il trouve sans mal ce qu'il cherchait et revient à la voiture largement dans le délai imparti.

— Qu'est-ce que c'est ? demande Lynn, curieuse, tandis qu'il déballe la première boîte.

Il écrase une capsule entre ses doigts et lui fait signe de se rapprocher.

— Des menottes bioniques, explique-t-il tout en les refermant sur les poignets de Lynn. Tu vas peut-être te sentir un peu nauséeuse, c'est normal. Basiquement, ça va sédater certaines de tes fonctions, comme la parole et l'envie de fuir, mais tu devrais être capable de marcher normalement.

Il la regarde dans les yeux. Son regard est vitreux, les drogues altèrent déjà sa conscience. Il sait qu'elle se souviendra après coup d'une partie de ce qu'elle va voir ou entendre, mais pas de façon assez fiable pour témoigner dans un tribunal. Ce n'est pas pour rien que c'est l'outil préféré des kidnappeurs. Au cas où, il lui dit :

— Je suis désolé, Lynn."


Chat roule jusqu'à un recoin discret de la zone industrielle. Ash et tous les troupes d'Amélia doivent être sur ses traces à présent, mais il n'a pas de temps à perdre, et surtout il faut qu'il fasse preuve de bonne volonté pour que le premier réflexe des hommes de main ne soit pas de lui tirer dessus.

Pour les contacter, il a le choix entre le numéro de Yann, le médecin de la première équipe d'enlèvement de Lynn, et le numéro officiel du bureau d'Amélia. Son penchant pour la provocation le pousse à choisir le deuxième, même s'il doit passer par une armée de standards et de secrétaires avant d'entendre enfin sa voix :

"Thurnstone, j'écoute.

— Bonjour Amélia ! Ça faisait longtemps !

— Vous...

Chat entend le bref cliqueti électronique indiquant qu'on l'a changé de ligne. Lorsqu'elle le reprend, Amélia cache assez bien son énervement et lui demande de son ton suave habituel :

— Félix, quel plaisir de vous retrouver ! Je peux savoir pourquoi vous êtes passé par la ligne de mon bureau ?

— Et bien, vous êtes une femme publique, j'ai utilisé votre numéro public... Pourquoi, il ne faut pas ?

— Qu'est-ce que vous voulez, Félix ?

— Exactement ce que j'ai dit à Ash : un job.

— Comment est-ce que vous avez échappé aux clones ?

— Je suis un homme plein de talents.

— Vous nous avez vendus.

Ce n'est pas une question, mais une certitude amère. Chat répond joyeusement :

— Voyons, est-ce que vous êtes en prison ? Ou même interrogée ? Non, ne vous en faites pas, je n'ai rien dit.

— Vous n'êtes pas précisément le genre de personne que je vais croire sur parole, Félix.

— C'est un tort. Enfin peu importe. Je sais que ça a très mal démarré entre nous, Amélia.

Il l'entend presque grincer des dents lorsqu'il lui parle si familièrement. Parfait. Il continue :

— Mais on sait tous les deux que si Lynn est libérée avant ce soir, vous perdez Hailcourt et vous vous retrouvez avec une enquête des surinspecteurs. Je suis sûr que vous êtes en ce moment même en train de planquer tout ce qui est douteux sous le tapis le plus proche, mais il vaudrait mieux carrément éviter d'avoir à gérer ces fouineurs intempestifs, non ?

— Je n'ai rien à me reprocher.

— Menteuse, dit Chat affectueusement. Quoi, vous pensez que je suis en train d'appeler depuis le bureau des Clones, pendant qu'ils nous espionnent pour mieux vous faire tomber ? Regardez un peu ça.

Il fait tourner la caméra pour montrer Lynn, hébétée, et ses menottes bioniques.

— Les clones pensaient qu'elle ne craignait rien avec moi, donc ils m'ont gentiment laissé m'occuper d'elle. Du coup... Cadeau. Pour me faire pardonner tous ces tracas.

— C'est tout ce que vous avez ?

— Très bien, très bien... Vous savez ce que ça vaut, un clone, non ? Après tout, vous en avez un, vous devez lui verser un salaire faramineux.

Amélia ne répond pas. Elle s'est allumée une cigarette et le toise, attendant qu'il ait fini son argument.

— J'ai un autre clone à vous proposer. Eduqué pour être policier. Pas encore déclaré officiellement disparu ou traitre, même si ça ne va pas tarder. Jeune, charmant, en pleine forme et qui a envie d'un boulot à sa hauteur. Qu'est-ce que vous en dites ?

Amélia éclate de rire :

— C'est une blague ? Vous pensez vraiment que je vais tomber dans ce panneau ?

— Vous avez toujours le prototype de casque de lecture, non ? Je veux bien faire le cobaye, pour de bon cette fois, je collabore pour faire les réglages et tout et tout. Vous n'aurez qu'à regarder dans ma propre tête si c'est bien vrai.

Chat sent qu'elle mord. Il insiste l'air de rien :

— Amélia, je sais très bien qu'à cet instant, vous n'avez qu'une envie, et c'est d'enrouler mes intestins en haut d'un mat pour servir d'avertissement à tous les sales types que vous payez pour vous obéir. Vous n'êtes pas du genre à encourager l'esprit d'initiative. Mais jamais vous ne seriez assez stupide pour renoncer à un clone. L'intelligence, c'est le pouvoir, vous le savez mieux que quiconque. Après tout, c'est comme ça que vous avez tracé votre route jusqu'au sommet, non ?

Elle cède. En tous cas elle prend le temps de réfléchir, ce qui est le début d'un adversaire qui cède. Chat accentue la pommade :

— Au début, je pensais qu'il y avait quelqu'un d'autre, au-dessus de vous. Votre patron, à vous et Ash. Peut-être même que vous n'auriez pas réalisé toute l'importance de ce qu'il vous faisait faire avec le contrat Hailcourt... Mais maintenant que je vous connais mieux, je vois bien qu'il n'y a aucun patron de l'ombre à chercher. Tout ça, depuis le début, c'était vous. Le visage en pleine lumière et les mains dans l'ombre, tout le monde n'y a vu que du feu, moi le premier... Bref, j'ai merdé ma stratégie en me basant sur de mauvais présupposés. Vous n'êtes pas une sous-fifre que je devais écarter pour impressionner le patron, vous êtes le patron à impressionner. Nous sommes donc parti sur de mauvaises bases parce que vous êtes trop habile pour que je vous ai vu venir, malgré mon travail de surinspecteur. Croyez bien que ça arrache chaque parcelle de mon orgueil comme une peau qui se ferait écorcher par un couteau de cuisine rouillé, mais je n'ai pas le choix. Je vous en prie, Madame Thurnstone, pouvez-vous me laisser une chance ?

Deux voitures arrivent et s'arrêtent en double file, l'une devant, l'autre derrière la voiture de Chat. Des hommes armés en sortent et pointent leurs pistolets vers lui et Lynn. Chat ne leur pas la moindre attention. La seule qui compte, c'est Amélia.

Celle-ci tambourine rapidement des doigts sur son bureau, puis tape quelques mots. Elle dit à Chat :

— Vous avez gagné votre survie le temps nécéssaire au téléchargement. Félicitation."

Il ne résiste pas lorsque les hommes ouvrent sa portière et le traine jusqu'à leur voiture tout en lui mettant un sac sur la tête.

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