Celui qui en tout cas le fait n'en a aucune raison.
Jour ? : La "surprise" annoncée par Caleb à été double. En effet un mur s'est abaissé. Pour se voir remplacé par une vitre probablement en plexiglas. Avec de l'autre côté un homme, un autre. AUCUN MOYEN DE COMMUNIQUER, ce journal étant fixé à un bureau qui se trouve dans un angle mort. Voilà pour les bonnes choses. Les mauvaises, en effet accolé à la vitre, il y a un pistolet étrange fait de sorte que n'importe qui de nous deux peut tirer sur l'autre. J'espère que l'autre sauras résister à ses pulsions. Pour sortir faut tuer l'autre, selon Caleb.
Jour ? : Je viens de réaliser un truc qui m'avait échappé hier, le pistolet double est inamovible. Ça fait peur. Encore plus qu'au départ. Ça signifie qu'on me torture, qu'on nous torture. Ça signifie que pour sortir l'un de nous doit laisser l'autre le tuer. J'ai demandé à Caleb. Oui, l'arme à une portée si ridicule que même en collant son front au canon, on a que 14% de tuer sur le coup.
Jour ? : Bandes de connards, vous êtes des salauds. Forcer des gens à tuer. Tous des fils de putes. Des enflures. Connards. Plutôt crever de faim que de commettre ce meurtre !
Jour ? : Enfoirés, salauds, ce salaud de Caleb m'a présenté le profil de mon successeur si je me suicide. Enfin, suicide. Si je me laisse mourir de faim ou de n'importe quel autre moyen que le flingue.
Jour ? : Je vous déteste, je vous maudit ! Pas de mot pour la haine que j'ai aux tripes. J'ai une famille et des gosses moi ! J'ai des amis. Ma femme, penser à toi me déchire.
Jour ? : Je sais que vous lisez ça. Caleb va te faire mettre ! Connard ! Si t'es jaloux ou triste face à ton existance torture pas les gens pour ça.
Jour ? : Ordures ! Vous êtes tous des ordures. Vous n'êtes que ça. AUCUN de nous deux ne se laissera tuer. En tout cas pas moi. JE NE SERAI PAS CELUI QUI PRESSERA LA DÉTENTE, TOUT COMME JE NE PRENDRAI PAS LA BALLE ! Je ne vais pas tuer comme je ne serai pas tué !
Jour ? : Double. Ça sera le nom du bouquin que j'écrirai sur votre expérience de taré. A double flingue double torture. Non seulement tu souffre de l'isolement mais en plus tu vois constamment le visage triste de ta victime... Ou de ton tueur.
...
Et ce long tuyau noir. Dans mes cauchemars c'est la porte de l'enfer.
Jour ? : C'est un enfer. C'est une horreur. Chaque jour qui passe j'imagine les proches de l'autre que je connais pas. Cet autre que je vais tuer, ou qui me tuera. C'est une horreur. C'est un enfer.
Jour ? : Je souffre, je culpabilise.
Jour ? : Je culpabilise par avance. Comme il doit le faire.
Jour ? : Je n'en peux plus. Je suis fatigué, épuisé. Je vais rendre les armes et le tuer.
Jour ? : Je peux pas, je peux pas le tuer. Mais lui non plus peux pas se résoudre à attraper le flingue.
Jour ? : Je n'en peux plus, je voyage au bout de l'horreur. Je sais que je l'ai déjà dit, mais c'est impossible. Je ne dors plus. Je ne fais plus rien. Je ne me parle plus. Je ne mange plus. Je ne "vis" plus. Je passe mon temps le front collé au flingue. Je vais craquer.
Jour ? : Je n'en peux plus. Chaque instant est un nouvel enfer à supporter. Chaque minute est un enfer dix, cent, mille fois plus insurmontable.
Jour ? : Je n'en peux plus.
Jour ? : Je n'en peux plus.
Jour ? : Je n'en peux plus.
Jour ? : Je n'en peux plus.
Jour ? : Je n'en peux plus.
Jour ? : Je n'en peux plus.
Jour ? : Je n'en peux plus.
Jour ? : Je n'en peux plus.
Jour ? : Je n'en peux plus.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro