CHAPITRE 39
Salut tout le monde !
Hé oui, c'est déjà moi hahaha !
Donc, comme promis voici le prochain chapitre.
Il faut savoir que j'étais trèèèèèès stréssée avant d'écrire ce chapitre, j'avais peur qu'il ne rende pas comme je voulais. Visiblement, j'ai réussi à faire quelque chose de pas trop mal. JE SUIS TRES FIERE.
Bon, je vous laisse avec mes bêtas et vous souhaite une bonne lecture !
AAAAAAAAAAAAAAAH ! C'EST TROP BIEEEEEEEEEEEEEEEEEEN !!! VIVE MARIE ELLE ÉCRIT TROP BIEN CE CHAPITRE EST MERVEILLEUX HIIIIIIII !!!
Excusez moi. Je me reprends.
Hello tout le monde, Camomille la meilleure à votre service pour commencer les notes du chapitre de la semaine. Vous l'avez peut-être vu, mais j'ai beaucoup aimé ce chapitre. Et on rencontre quelqu'un. Quelqu'un que j'attends DEPUIS LE DÉBUT MOUAHAHAHAHAHAHAHAHA ! Je vais pas bien moi aujourd'hui. Bref, je vais vous laisser avec Lin et je vais essayer de me calmer ! XD
Je préviens d'avance : cette note risque de ne pas être claire pour des raisons de stupéfaction.
Hello ! Lina à l'appareil ! Je suis subjuguée par la capacité de Marie à écrire des scènes rapides, de combat. Vraiment. Et à autre chose aussi, mais je ne peux pas vous le dire. Vous verrez à la fin du chapitre ;) Bonne lecture ^^
"Le choc des pierres les plus dures donne des éclats de feu"
Vango
Timothée de Fombelle
Chapitre 39 : L'affrontement
Le crépitement s'était arrêté, et avec lui, le sort de confusion.
Nous pouvions voir nos ennemis à présent. Ils se tenaient là, juste en face de nous, une dizaine de personnages en tenues de combats. De longues capes se baladaient sur leurs dos, tandis que la plupart de leurs corps était... en bois ? Mya - ou du moins ce qu'il restait d'elle - était retenue par trois d'entre eux, et un quatrième se tenait à coté reluquant une marque profonde et ensanglantée de morsure sur sa main.
J'eus un petit sourire... C'était tellement Mya. Les sorciers avaient dû oublier qu'elle s'y donnait à coeur joie, quand il s'agissait de distribuer coup de pieds, de poings, de griffes ou de dents, à la moldue. La jeune brune gémit en tentant d'ouvrir son oeil droit, déjà bleuté et gonflé, rendu moite et collant par le sang qui dégoulinait de son arcade sourcilière et de sa pommette.
Mais le tableau ne s'arrêtait pas là. Au centre, étrangement en pleine lumière, le personnage le plus important triomphait en maitre sur ce petit monde de ténèbres.
-Franchement, Potter, tu m'épates ! Je suis à deux doigts de penser que tu as peut être quelque chose derrière tes beaux yeux et ton sourire arrogant... Je divague, c'est vrai, c'est impossible. Le plus que tu puisses y avoir, c'est une image de ta petite chérie, Cassiopeia Lestrange. Comme on se retrouve, ma belle...
Je tressaillis à mon prénom. C'était lui. Le fameux maître de la scène était mon agresseur du couloir. Sa voix, sa carrure, son ton, l'aura étrangement calme et dangereuse qui s'échappait de son attitude, de ses gestes, de ses silences, de sa présence toute entière... tout collait.
Je fus parcourue d'un frisson. Merlin, il ne m'avait pas manqué celui-là.
-Tu ne sais plus parler ? Tu te souviens de moi, n'est-ce pas ? ; il ricana. Evidemment qu'elle se souvient ; comment m'oublier ?
Mon agresseur, de face, était encore plus effrayant. Il avait une grande carrure, était paré d'une cape d'un vert profond, au dessus d'un ensemble noir effroyablement seyant. Ses cheveux étaient tous bien cachés sous un masque en ébène, parcouru de rainures plus claires, ouvert en deux fentes assez larges, révèlant deux yeux aussi noirs que la nuit. Ils étaient tellement sombres que les pupilles ne se détachaient guère des iris. Un instant - une vie entière - j'en eu le souffle coupé.
-Cassiopeia, l'héritière déchue des Lestrange, la princesse sans couronne de la haute société. Que fais-tu si loin de ton royaume ? Comment oses-tu t'aventurer dans cette forêt, sur mon territoire, et y ramener tes toutous de compagnie ?
Ellen, visiblement mécontente de son attribut de "toutou de Cassiopeia Lestrange", fut la première à réagir. Elle dégagea vivement sa baguette et s'exclama :
-Hé! Face de tronc ! Qui es-tu ? Qu'est-ce que tu fiches ici ?
-Tais toi Snyde ! Ce n'est pas encore à ton tour ! s'écria le garçon.
-Réponds-moi ! cria Ellen.
-J'ai dis TAIS TOI ! hurla-t-il.
Un trait de lumière rouge fusa de la baguette du garçon, et avant même qu'Ellen ne fasse quoique ce soit, son corps gisait dans la boue, telle un tas de loques informes, stupéfixiée.
-Ellen ! hurla James.
-C'est fou ce que je déteste ceux qui veulent toujours plus briller que les autres ! ricana le garçon. Pas vrai, Potter ?
James s'immobilisa tout à coup. Nos regards se croisèrent, et nous sûmes tout deux que nous pensions au mystérieux maléfice vert nuit qui aurait pu le faire partir en cendres.
Au moindre faux pas, c'était la fin.
-Alors, où en étais-je déjà ? Ahhhh oui. Ma petite Cassiopeia. Ou peut-être devrais-je dire Cassia ?
Je blêmis. Si tous mes amis m'appelaient Cassie ou Cass, ou que certains avaient préféré des plus originaux comme Peia pour James ou simplement C pour Flynn, mes parents n'avaient jamais utilisé ceux-ci. Ma mère, en particulier, m'appelait Cassia.
-Qui es-tu ? demandai-je.
-Ohh, mais c'est que la petite sait parler ! s'exclama le garçon.
Je repris, avec plus d'entrain :
-Qui es-tu ?
-Tu n'as qu'à m'appeler Orion. Je suis le fils de la beauté et de la violence. Il va de soit que certaines personnes connaissent plus certaines facettes de moi. Dommage pour vous.
-Qu'est-ce qu'il se passe ici ? demandai-je. Où est l'arbre ?
-L'arbre ?
Orion ricana.
-Ma pauvre Cassia. Tu n'as toujours pas compris, pas vrai ? Ah, j'adore en savoir plus que les intellos ! Ca m'a toujours procuré un plaisir immense !
-Où est l'arbre ? demanda James.
-Tais-toi, Potter, où tu vas finir comme ta très chère Snyde. Si je suis gentil...
Orion ricana à nouveau.
Un de ses sbires, un petit gars rondelet, légèremment pataud, s'approcha de lui :
-Maître, elle arrive.
Orion se retourna vers nous avec un étrange sourire.
-Dernière chance, ma petite Cassia. Une idée ?
Une idée, si seulement j'en avais... Mais mon cerveau tournait à vide, il n'y avait pas une once d'idée dans les tourbillons brumeux de ma réflexion. L'arbre... où pouvait bien se situer ce fichu arbre ?
-Le plus rigolo, c'est de penser que tu connais la réponse. Tu l'as déjà trouvée, mais tu ne veux pas l'admettre. Toutes les pièces de l'énigme se trouvent dans ta petite tête... Tu n'as plus qu'à former le puzzle.
C'est à ce moment précis que la dernière protagoniste arriva. Elle était là. Effroyable, magnifique, puissante. Une femme, dans une tenue de combat : un pantalon taille haute noir, un corset gris perle, une grande cape vert sapin. Et un masque. Un masque aussi noir que l'ébène, parcouru de rainures argentées qui semblaient couler, serpenter, habiter son masque, telles un ruisseau de puissance, enivrant, perturbant, envoutant, terrifiant.
Le pire, furent ses boucles. Ses boucles noires, qui volaient tout autour d'elles, folles, intenables, si semblables aux miennes.
Pendant un instant, je crus que c'était elle. Ma mère. Mais la femme que j'avais en face de moi n'était pas un fantôme, ni une chimère. Elle était bien là, en chaire et en os. Ce ne pouvait être ma mère.
-Alors Orion, qui me ramènes-tu cette fois ?
-C'est elle, Lady Blackwood. C'est Cassiopeia Lestrange. Enfin.
-Cassiopeia ! Après tout ce temps, toutes ces années à te chercher, je t'ai enfin devant moi... Toi, le démon accepté au paradis. Toi, la princesse sans couronne des repentis. Enfin... Je vais enfin pouvoir te tuer.
La femme leva sa baguette et le trait de lumière verte fusa sans un bruit. James cria, mais je l'entendis à peine. Je me contentai de voir l'impardonnable avancer vers moi, sans vouloir réagir. J'allai mourir de toute manière. Cela m'apparaissait tout à coup idiot comment l'on s'acharnait toujours à repousser la date de notre mort, aussi inévitable était-elle.
Une main me repoussa au dernier moment. Je reconnus l'éclat des yeux de James dans ma chute. Son corps heurta le mien, et nous fûmes bientôt recouverts de boue.
-Pas aujourd'hui, tu m'entends ? murmura James, son souffle se perdant quelque part sous mon oreille gauche. Pas aujourd'hui, je t'en prie Peia. Pas aujourd'hui.
Il m'aida à me relever. Autour de nous, la bataille faisait déjà rage. Alfred et Ellen, qu'il avait visiblement réveillée, se battait contre trois d'entre eux. Mya avait réussi à s'échapper, et faisait tourner en bourrique ses quatres gardes en transplanant un peu partout. J'en stupéfixiais un qui se battait aux côtés d'Orion contre James, mais lorsque je voulus relancer un sort, la cicatrice sur mon ventre s'enflamma, et je manquai de hurler, tombant à genoux. Jim ripostait bravement les maléfices d'Orion, mais il était évident qu'il ne faisait pas le poids. Nous n'étions qu'en quatrième année... Comment avais-je pu les entraîner là dedans ? C'était un véritable cauchemar.
La vue brouillée par des larmes de douleur, je tentais de me relever. La brulûre s'était légèremment calmée. C'était comme si... Comme si mon corps refusait que je pratique la magie. A chaque sortilège, chaque métamorphose, même en potion, ma cicatrice s'enflammait dès que j'utilisais ma magie. Le pire, c'est qu'en plus d'être effroyablement douloureux, cela n'était même pas efficace. J'avais perdu toutes mes capacités. Sans cela, je n'étais plus douée à rien.
-Alors, ma douce, qu'est-ce que ça fait d'être enfin devant moi ?
Je sursautai. La femme s'était glissée à mon oreille sans que je ne perçoive son mouvement.
-Qui êtes-vous ? demandai-je d'une voix ferme, quoiqu'un peu tremblotante.
-Moi ? Mais je suis la source de tous tes problèmes, Cassia.
Non. C'était impossible. Je le refusais. Ce ne pouvait être...
-Ma mère ?
-Moi ? Ta mère ?
Elle partit dans un grand éclat de rire. Ses boucles remuèrent dans son dos, et, durant un instant, j'eus l'image de ma mère au dessus de mon berceau, la mine fièvreuse, ses boucles plaquées sur son front par la sueur, mais ses yeux profondément ravis. La seule image que j'avais d'elle.
Je ne savais même pas si elle était vraie. Dans tous les cas, c'était mon seul souvenir d'elle, la pensée qui me réjouissait, qui me faisait tenir lorsque j'allai mal.
-C'est les cheveux, n'est-ce pas ? Ah, ils font la plaie de mon existence. On me rabache toute le temps que je dois être liée à cette maudite Bellatrix Lestrange, cette petite idiote à l'égo encore plus grand que la folie. Non, mon enfant, je ne suis pas ta mère, pour la simple et bonne raison que je ne suis pas morte, moi.
Blackwood me tournait autour, ses yeux perçants fixaient les miens et je percevais le sourire sadique qui devait ourler ses lèvres. Elle jouait avec une de ses boucles du bout de sa baguette, nonchalante, dans un geste qu'elle devait avoir fait des milliers de fois. Comme si cette situation - ma mort imminente - était une comédie grotesque, préparée et répétée, une pièce de théâtre dont j'étais l'héroïne. Une vraie tragédie shakespearienne.
-Je suis celle qui t'a pris tes pouvoirs, celle qui va tuer tes amis un par un sous tes yeux, celle qui va finir par prendre ta misérable vie.
-Vous avez échoué là où j'ai réussi, pas vrai ? Si je suis le démon accepté au paradis, vous êtes celui rejeté ; si je suis la princesse sans couronne des repentis, vous êtes la reine de ceux qui ne sortent jamais du mal. J'ai raison ?
-Ils t'ont acceptée. Là où moi, ils m'ont jeté dehors. Ils n'en avaient pas le droit, tu m'entends? Je voulais leur bien. Je le voulais plus encore que toi.
-Alors quoi ? Vous êtes un ange enfermé en enfer ?
-Non ma jolie, je suis le diable travesti qui attends de semer la discorde au paradis.
-Même ainsi parée, ils vous ont rejetés. Vous n'êtes rien de plus qu'une folle rancunière.
-Et bientôt je deviendrai ta meurtrière. Je tuerai la preuve de mon échec. Ils comprendront enfin que JE suis la seule et l'unique serpent chez les Gryffondor. C'est moi, ou personne.
-Mais quel âge avez-vous?
-Même si je te le disais, tu ne me croirai pas, Cassia. Maintenant, bats toi. Essaie au moins de faire semblant de protéger tes amis, pour qu'ils ne meurent pas trahis par leur héroïne.
-C'est là que vous vous trompez. Je ne suis l'héroïne de personne, Lady Blackwood. Je suis simplement leur amie. C'est une raison suffisante pour qu'ils se battent à mes côtés, tout comme je me bats au leur. Incendio ! hurlai-je.
Le sort la prit un peu par surprise, au point que sa cape s'enflamma. Ca ne sembla guère l'inquiéter pour autant, elle se contenta de la détacher, et la cape tomba au sol, s'éteignant dans une flaque de boue. Je fus assez contente que la forêt ne prenne pas feu, tout de même.
La peau blanche, à présent à découvert, de la gorge et des bras de mon adversaires me semblaient des cibles bien trop facile à atteindre, mais je m'aperçus tout à coup que la douleur sur mon ventre était insoutenable, tellement que ma main tremblait, et que des ombres commençaient à restreindre ma vision, m'empêchant de surveiller l'avancée des combats de mes amis.
Ellen était visiblement fatiguée par le maléfice d'Orion, mais Alfred et Mya avaient tous deux mis un de leurs assaillants hors d'état de nuire. Cadwallader surveillait magistralement ses arrières contre deux combattants tandis qu'Ellen et Mya se battaient contre trois autres. James et Orion continuait de se battre, mais plus le temps passait, plus il devenait évident que James n'était encore en vie que grâce à sa condition physique plus qu'excellente. Il se contentait à présent d'éviter les sorts d'Orion, ne perdant plus d'énergie à les contrer ou à attaquer. Il était temps que l'on fasse quelque chose.
L'un des sbires accula Ellen contre un arbre. Je voulais aller l'aider, mais Mya lui lança une pierre dans le dos en criant :
-Hé ho ! Groot ! Retourne dans ton putain d'univers ! Et dis bonjour à Tom Holland de ma part, au cas où !
Je ne comprenais pas trop ce qu'elle disait, mais visiblement, l'assaillant d'Ellen non plus, puisqu'il se retourna vers Mya, hébété, avant d'être envoyé au tapis par une Ellen à bout de souffle.
-Avada Kedavra ! hurla Blackwood.
J'esquivai son sort d'un saut sur le côté. Je contre-attaquai avec tous les sorts qui me passait par la tête. Un Diffindo lui coupa la pommette, un maléfice cuisant fit apparaître de grosses plaques rouges sur la chaire tendre et laiteuse de son aisselle droite, ce qui lui fit baisser le bras qui tenait la baguette.
J'en profitai pour courir vers James et Mya, qui combattaient à présent tous deux Orion, mais Mya ne pouvait être partout à la fois : si elle aidait James, Ellen et Alfred se retrouvaient acculés ; si elle les aidait, James n'en avait plus pour très longtemps.
-Mya, emmène nous. Emmène nous chez moi. Vite, dis-je en lançant un autre maléfice cuisant sur Blackwood.
-Je ne peux pas. On est trop nombreux Cassie, je...
-Emmène les. Il faut que tu les emmènes M-
La fin de son nom se perdit lorsque je me jetais au sol pour éviter ce qui me semblait être un Doloris.
-Non, non, je refuse ! s'exclama James. Si on part, tu es fichue.
-Je tiendrais le coup le temps qu'elle fasse l'aller retour. Si vous restez, on est tous fichus. Mya, je t'en supplie. Envoie moi un elfe s'il le faut. Envoie moi Nixy. Laisse Selly vous soignez. Surtout, ne reviens pas. Quoiqu'il arrive, ne reviens pas. Ecoute moi bien Mya - je m'arrêtai pour reprendre mon souffle, cachée derrière un arbre, je tenais à peine debout tant la douleur était immense - Mya Melinda Delaware, moi, Cassiopeia Lestrange, seule héritière de la famille, je te donne le droit d'entrer dans ma demeure, peu importe les protections qui y seront apposées, et d'y faire entrer quiconque t'accompagneras. Voilà, normalement, cela suffira pour que tu puisses y transplaner malgré la protection magique. Sinon, sonne, les elfes t'ouvriront.
Je sortis de ma cachette, et lançait un Stupefix sur Blackwood, qui était bien trop près d'Alfred à mon goût. La "lady" se retourna sur moi, et ses yeux - d'etranges yeux noirs parcourus d'étranges couleurs, inommables, extraordinaires, des yeux qui semblaient habriter des galaxies entières tant ils étaient profonds - me lancèrent des éclairs. Elle m'envoya un maléfice que je ne connaissais pas, toujours sans prononcer le moindre mot, et le duel se ré-engagea.
-Tu es sûre Cassie ? fit Mya en parant magistralement un sort bleuté.
Je ne pris pas le temps de répondre, tâchant de tenir tête à mon adversaire, qui semblait prédire mes moindres faits et gestes : elle attaquait aux endroits où j'allai esquiver, de manière à ce que je ne sois jamais assez stable pour reprendre mon souffle, ni pour envoyer le moindre sort. Elle gagnait du terrain à une vitesse mémorable, et je n'y pouvais rien. Tout ce que je pouvais faire, c'était survivre. Je ne mourrai pas aujourd'hui. Promis, Jim.
-Non ! Non ! cria James, en voyant Mya s'approcher de lui.
Sa voix étaient entre-coupée par sa respiration saccadée : il était à bout de force. Ce fut cela, plus que n'importe quoi d'autre, qui convainquit Mya. Elle attrapa James et se jeta sur Ellen, qui était à moitié affalée sur Alfred. Et ils disparurent sans un bruit.
Le bruit du combat s'arrêta tout à coup, il ne resta plus que le cri de rage d'Orion quand son maléfice - le fameux trait de lumière vert de chrome, d'un vert presque aussi sombre que ses yeux - atteignit l'arbre qui se trouvait derrière James. Une seconde de plus, une seule seconde... C'en aurait été fini.
-Il ne reste plus que toi Cassie, ricana Blackwood.
Ils étaient cinq, plus Orion et Blackwood, les deux plus dangereux.
Les cinq sbires se jettèrent sur moi, j'esquivai le premier, parait le deuxième, mais ma protection m'arracha une brulûre si affreuse que je défaillis et chutait dans l'herbe. Je roulai sur le côté gauche, m'arrêtant au moment précis - et avec une chance indécente - où l'un d'entre eux visait à ma gauche, à l'endroit où j'aurai été si je ne m'étais pas stoppée.
-Elle a de l'instinct. Elle se bat bien, déclara Orion à Blackwood.
-Elle ne fait pas le poids contre moi, lui répondit Blackwood, la respiration tout de même un peu rapide, malgré son apparente désinvolture.
-Evidemment, milady, mais avec le maléfice d'absorbtion que je lui ai infligé en décembre, c'est un exploit qu'elle ne se soit pas consumée par manque de ressources.
-Il faut admettre qu'elle en a dans le ventre.
Je me mis à courir, et sautait sur une branche d'arbre. Je tâchais difficilement de grimper dessus, montant de plus en plus haut. L'arbre que j'avais choisi avait de grosses branches pas trop espacées, y grimper me rappelait les nombreuses journées où Flynn, moi et quelques autres, y jouions, enfants.
-Idée brillante ou stupide d'après toi, Orion ? reprit Blackwood.
-L'idée, en soit à peu d'importance. C'est ce qu'elle compte en faire qui importe.
Blackwood lui jeta un regard approbateur, et Orion me lança le fameux sort. J'hurlai :
-Protego !
Nixy apparut derrière les deux fous furieux. Elle compris la situation d'un regard, et désarma le sbire le plus proche de moi d'un claquement de doigts.
Nixy était une vieille elfe de maison, elle avait près de 30 ans, mais elle savait se battre. Elle s'était battue à Poudlard, contre mes parents, ce que j'avais toujours trouvé passionnant. Mon père l'avait ensuite raccueillie chez nous lorsqu'elle le lui avait demandé, et avait eu Selly avec Zolin. Ces trois là étaient une des familles les plus adorables de tout le royaume, toutes espèces confondues. Les parents avaient toujours traités Katen, notre dernier elfe comme leur deuxième fille. Ils avaient tenus à ce que Selly et Katen savent se battre, pour nous aider à défendre nos vies et le manoir Lestrange si besoin.
Orion se retourna et ricana :
-Un elfe de maison ? Vraiment ? Une vieille en plus ?
Nixy claqua des doigts et le masque d'Orion se fissura. Encore un peu, et j'aurai pu voir son visage.
Blackwood défendit son protégé en lançant un sortilège de mort sur l'elfe, mais elle transplana de nouveau pour se mettre à côté de moi, tandis que je stupefixiais un autre des sbires de Blackwood.
L'un d'entre eux cria : "Les Aurors !"
En effet, aux abords de la clairières, des sorciers et des sorcières en capes de combats apparaissaient.
-C'est moi qui les ai fait appelés, Mam'zelle Cassie. Z'auriez pas du faire ça Mam'zelle Cassie. Vot' papa, y va pas être content quand y va savoir c'qu'vous avez fait. Accrochez-vous, Mam'zelle Cassie, c'est fini maintenant. J'suis fière qu'vous soyez restée pour qu'vos amis y soient saufs, Mam'zelle Cassie.
Orion nous lança un dernier sort vert noir, mais déjà, Nixy transplanait. Blackwood transplana dans un grand éclat de rire.
Au loin, les Aurors commençaient à se battre avec les derniers sbires sur pieds.
La dernière chose que je vis fut l'éclat victorieux dans le regard d'Orion quand il vit que son sort nous suivait là où nous allions.
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