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CHAPITRE 38

MESDAMES, MESSIEURS ET PERSONNES NON-BINAIRES, MON GRAND RETOUR EST ARRIVÉ !
Après 4 semaines de suspense intense, d'épreuves, de stress, et de manque de sommeil, j'ai ENFIN fini.

Plus sérieusement, j'espère que vous allez bien, et je viens tâcher de mettre un peu de réconfort dans votre vie avec ce chapitre qui n'est... PAS DU TOUT un chapitre réconfortant MOUAHAHAHA

J'espère vraiment qu'il va vous plaire, perso, j'ai adoré l'écrire. Merci à tous et à toutes d'être encore là.

Bisous les gens <3

Hellooooo ! Camomille here pour vous annoncer que Marie continue sa lancée de chapitre incroyable pour nous servir "le crépitement" Oh, et je remercie le fait que Marie est une génie parce que ça donne des trucs super intelligent. Voilà, maintenant je retourne harceler Marie de message xD VOUS ALLEZ ADORER !

Salut ! Lina à l'appareil ! Aujourd'hui je suis de bonne humeur parce qu'en ce moment je suis de bonne humeur assez souvent ! Sachez que j'ai adoré ce chapitre, tout est très bien expliqué et on est à fond tout du long. Vraiment, TOUT DU LONG. Du premier au dernier mot. Bref vous avez capté. (mon t-shirt est transparent c'est assez gênant mais il fait chaud). Bonne lecture ^^

BONNE LECTURE !
(j'attends votre debrief à la fin, genre vraiment vraiment, je veux des paragraphes argumentés)

Chapitre 38 : Le crépitement

James avançait devant, tandis qu'Ellen et moi le suivions de près. Je scrutai la droite, et Ellen passait le côté gauche à la baguette fine. Le crépitement se faisait de plus en plus ressentir, froid, troublant, terriblement effrayant. Rien n'avait plus vraiment de sens, nous étions tous trois obnubilés par cette sensation : un frisson qui nous parcourait, précieux, terrible.
Nous marchâmes bon gré, mal gré dans la semi-obscurité sur près d'un demi-mile, huit cent longs mètres à essayer de ne pas faire craquer de branches, à faire attention à nos arrières, à s'écraser les poumons pour retenir notre souffle dès qu'un bruit nous parvenait. Pendant ce trop court laps de temps, tout me paraissait à peu près normal. Jusqu'à ce que...

Là, devant nous, se tenait l'arbre. Et derrière, le chemin. Plus loin, nos amis.
Nous avions rebroussé chemin, sans même nous en apercevoir.

-Ca va ? nous demanda Merry en accourant. Qu'est-ce que vous avez vu ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

Pour une commère telle que la jeune blonde, cela devait avoir été une torture insoutenable de nous laisser aller espionner sans elle. Je m'en rendis tout à coup compte, ainsi que la force de caractère que mon amie devait avoir pour avoir sû empêcher les autres de partir à notre suite alors même qu'elle en avait tellement envie.

-Un sortilège de confusion, nous lança Ellen. Et un particulièrement puissant.

-Exactement ! s'exclama Alfred en se cognant la tête du plat de la main. C'est ça ! Ce crépitement, cette sensation de mal-être, ce rejet, cette peur de l'endroit. On dirait un sortilège de repousse-moldu. Mais... 

Il me scruta un instant.

-Mais c'est de la Magie Noire. Donc, c'est bien plus complexe qu'un simple sortilège de repousse-moldu. poursuivis-je en hochant la tête.

-Mais je croyais que la Magie Noire, c'était un trajet facile vers la puissance ? Comment cela peut être "complexe" ? demanda Louis.

Flynn acquiesça.

-L'idée, si tu suis bien, c'est que ce n'est pas de la Magie Noire pure. C'est un enchevêtrement de sortilèges blancs et noirs, qui crée un sort complexe, qui a pour base le repousse-moldu, tout en ayant pour but de repousser des sorciers, s'exlama Deotille. Et puis, la Magie Noire, ce n'est pas facile, c'est juste que tu as moins besoin de la contrôler. Ton but, quand tu l'utilises, c'est de faire mal, pas vrai ? Donc plus tu te laisses submerger par la Magie et par ta haine, moins tu te contrôles, et plus tu es puissant. Autrement dit, les faibles d'esprits sont plus puissants que ceux qui ont un vague contrôle d'eux-mêmes. Evidemment, les vrais Mages Noirs se contrôlent parfaitement, ce qui explique qu'en plus d'être puissants, ils sont précis. Et c'est ce qui a manqué à... Vous-Savez-Qui, la deuxième fois. Il avait perdu son contrôle de lui-même et de ses émotions. Il était ravagé par la folie.

Flynn la regarda, impressionné.

-Comment tu sais ça toi ? Je croyais que t'étais nulle avec ta baguette. fit-il

-Je... Ina est très douée, elle. répondit Deotille dans un demi-sourire.

Le groupe se tut un instant.
-Dîtes, vous pensez vraiment que c'est une bonne idée qu'on reste là à poireauter ? demanda tout à coup Vanina.

Cela faisait un petit moment qu'elle ne parlait pas, aussi, le petit groupe s'arrêta un instant, comme hébété.

-Je veux dire, je sais qu'on est plus efficace par petits groupes, alors ne vaut-il pas mieux que certains d'entres nous restent à Poudlard, pour couvrir les autres, reprit-elle. Je ne veux pas me vanter, mais tous ici, on est très... populaires, en ce moment. Ce n'est pas un peu dangereux de disparaître comme ça ?

-C'est pas faux, répondit James. Mais tout le monde voulait venir.

-Oui. reprit la métisse. Sauf que maintenant, je commence un peu à me dire que ce n'était pas une bonne idée. Il y a quelqu'un ici qui ne veut visiblement vraiment pas qu'on vienne toucher à cet arbre, et il est très, très puissant.

Mya prit la parole :
-Mais il faut quand même qu'on aille voir. Alors je ramène Vanina, Flynn et Merry. Et ?

Elle s'arrêta, posant un regard interrogatif sur Louis, Alfred et Deotille.
Ellen s'approcha de sa meilleure amie, et la prit un instant dans ses bras. Personne n'entendit trop ce qu'elle lui dit, mais Deotille releva la tête avec les yeux embués, et déclara qu'elle rentrerait aussi.

-Moi je reste, mes connaissances peuvent vous servir. s'exclama Alfred, résolu.

Ellen et moi échangeâmes un regard : nous n'avions pas osé lui imposer, mais il était vrai que nous avions besoin de lui.

-Moi aussi, reprit Louis.

-Non.

Le groupe se retourna brusquement sur James.
-Non, Louis, il faut que tu rentres. Je sais pas ce qui nous attend, mais en cas de problème, Mya n'arrivera pas à faire transplaner 5 personnes en plus d'elle même hors de la zone de répulsion. Une fois qu'on y est entré, on est presque prisonnier. C'est trop dangereux d'y aller avec autant de monde.

-Mais... James. Je serais aussi utile que n'importe qui. s'exclama Louis.

James se rapprocha de Louis et lui souffla :
-Non, mon vieu. Tu es malade, tu te souviens ? Je sais que tu détestes être mis à l'écart, mais j'ai besoin que tu sois avec Merry... au cas où.
-Dis plutôt que tu penses que je ne suis pas à la hauteur. De toute manière, ça a toujours été toi, le sauveur pas vrai ? LE farceur de Poudlard, James Sirius Potter, le fils de l'Elu.
-Non mon pote. Ca a toujours été nous trois. Tu le sais. J'ai juste peur que... - il souffla, ému - de te perdre.

Ceux qui rentraient à Poudlard - Merry, Flynn, Vanina et Deotille - attendaient patiemment près de Mya, pour qu'elle les emmène devant l'école. Même elle n'avait pas assez de talent pour tous les faire rentrer en même temps. Ils feraient le reste du voyage à pieds, pendant que Mya nous rejoindra.

Louis ne savait pas trop quoi dire. Il oscillait entre colère et émotion ; mais il prit finalement la main de Mya, en soufflant :

-Prends soin d'elles, l'Elu. Je m'occupe de Merry.

-Non, Louis, c'est..., s'écria James.

Mais Mya avait déjà transplané.

***

Nous n'étions plus que 5.
James, Alfred, Ellen, Mya et moi.

Nous avancions patiemment dans la forêt, Alfred et moi à l'avant, cette fois-ci. Nous essayions tous deux de ressentir l'intensité du crépitement, pour nous diriger vers sa source.
C'était un exercice difficile, d'autant plus que nous ne savions que trop bien que nous étions à découvert dans cette jungle. Quiconque voulait nous espionner le pouvait aisément, tout en étant presque invisible.

La complexité de la chose la rendait paradoxalement excitante. Il n'y avait rien que j'aimais plus que rechercher la Magie à travers le monde. C'était une course contre la montre : il fallait trouver l'origine du sort de confusion le plus rapidement possible. Sinon, qui sait dans quel état nous serions capable d'arriver... Les sorts de confusion pouvaient avoir de graves impacts sur le système cérébral.
Alfred le savait bien. Cela faisait longtemps qu'il l'avait compris même. Il lançait des petits coups d'oeil au groupe, se rassurant sur le fait qu'ils nous suivaient tous.
Ellen fermait la marche. C'était une bonne chose. De nous tous, c'était peut être elle, la plus dure. Elle ne se laisserait pas aller comme ça. Et puis, James était particulièrement affecté par sa dispute avec Louis.

Nous continuions de marcher tout droit. Cette fois-ci, hors de question de s'arrêter, de se retourner, de faire des détours : rebrousser chemin n'était pas une option. Nous devions arriver au bout de cette forêt. Nous devions trouver le bouleau blanc. Nous devions savoir.

-Mya, j'ai une idée. Mais ce n'est qu'une idée... s'exclama tout à coup Alfred.
-Oui ? demanda-t-elle.
-Essaie de transplaner. répondit le Serdaigle.
-Transplaner ? répliqua Mya. Pourquoi ? Où ?
-Pas loin, juste là, fit Alfred en montrant un endroit un peu plus loin. L'endroit n'a pas d'importance. Ce qui compte, c'est que tu perces ce sort.
-Quoi ? demanda Ellen. Quel sort ? Comment le percer ?
Mya ne semblait pas plus comprendre que sa camarade serpent, et même moi, je devais avouer ne pas voir où Alfred voulait en venir.
-Si tu arrives à transplaner, tu distorderas l'espace-temps. C'est le principe même du transplanage. Tu as fait de la physique chez les Moldus non ? expliqua Alfred.
Mya hocha la tête.
-C'est le même principe que les trous de ver, si tu veux. Tu tors l'espace, en forme de conique, pour aller d'un point A à un point B en quelques secondes. Mais pour ce faire, tu as besoin de beaucoup de magie. Avec un peu de chance...
-Cela fera vaciller la confusion pendant un instant. termina Mya, comprenant l'idée d'Alfred.

La jeune fille transplana.
Mais ne réapparut pas. Nous attendîmes une dizaine de secondes, haletants, persuadés d'une mauvaise blague. Ce fut le ricanement d'Alfred qui nous sorti de notre transe.
-J'aurai du m'en douter. souffla-t-il.
-Elle est où ? demanda Ellen, levant sa baguette vers le binoclard.
-Détends-toi, Snyde, reprit Alfred. Elle est pas loin.

Il eut à nouveau un petit rire, s'agenouillant sur le sol en se servant de sa baguette pour dessiner sur la terre. Du bout de sa baguette, il fit un dessin, rapide, mais effroyablement réaliste. Il s'arrêta pour attacher ses boucles rousses mi-longues en un chignon rapide, une mèche se posa négligemment sur son front, comme pour le narguer. Il souffla dessus, pour qu'elle se dégage de son verre de lunette.
Il reprit son dessin. Ses dessins en fait. C'était assez bizarre de le voir dessiner, par terre, en agitant seulement sa baguette, un sillon se créant dans la terre à chaque mouvement du poignet. Une forêt, enveloppée d'une bulle, et une autre, sans cette bulle. Dans la première, un groupe de quatres adolescents. Dans l'autre, une seule fille - Mya.

-Nous sommes dans un sortilège de confusion et d'illusion. Mya est là. Pas loin de nous. C'est juste qu'elle ne nous voit pas. Et nous ne la voyions pas. Parce qu'elle est dans une sorte d'autre dimension. Le seul problème, c'est que s'il lui arrive quoique ce soit... On ne pourra rien faire. On ne peut pas sortir de cette bulle sans magie, sauf si on retourne tous à l'arbre. Celui du début.

-Incendio. souffla Ellen.
-Snyde, tu fous quoi putain ? m'écriai-je. On est dans une forêt, et toi tu allumes un feu.
-Tais toi Lestrange. Fais-moi confiance, pour une fois.

Un jet d'eau apparut, éteignant le feu.

-La magie peut faire le lien entre nous. reprit Ellen en montrant les cendres de son feu.
-Ca veut dire que si quelqu'un l'attaque, on pourra l'aider. reprit James.
-C'est brillant, Ellen. fit Alfred. Brillant.

Il se remit à dessiner sur le sol. Puis, il alluma un feu tout autour de son dessin.
Quelques secondes plus tard, le feu s'éteignit. James et moi nous approchâmes d'Alfred et Ellen.
-Mya, tu es sortie de l'illusion. Ecris nous avec le sort "Diffindo". lu James à l'endroit où Alfred griffonait quelques secondes auparavant.
-Je l'ai trouvé. Le bouleau blanc. Je le vois Cassiopeia. C'est l'arbre du début. écrivit Mya.

-On se retrouve là-bas, écrivit Alfred.

-Allons-y. s'exclama James.
Et il commença à courir. Un jet de lumière vert de chrome, presque noir, se dirigea vers son dos. Personne ne put rien faire pour l'arrêter.

-Incarcerem ! hurlai-je et une cordelette sortit de ma baguette, tentant d'emprisonner James.
Le sort, pas assez puissant, ne parvint pas à emprisonner James, mais il se prit les pieds dans la corde, trébucha et tomba de tout son long dans l'herbe.
Le sort passa à quelques milimètres de ses cheveux, et alla percuter une branche d'arbre, qui se mit à se couvrir de lichen, et à sécher. Les feuilles tombèrent petit à petit, et la magie se répandit sur tout l'arbre, qui blanchit, jusqu'à mourir et tomber en cendre. C'était comme si, en dix secondes, l'arbre avait pris 500 ans.

Il y eut un instant de flottement, terrible. James, le nez dans l'herbe, releva la tête, et l'horreur de ce qui aurait pu lui arriver resta suspendu quelque part entre nos deux pupilles. Sans dire un bruit, une larme coula sur ma joue. Ça aurait pu être fini. Comme ça. En deux secondes. J'aurai pu perdre James dans cette forêt.

C'est alors que je réalisai :
-Ce n'est pas Mya qui nous écrivait. Ca ne peut pas être l'arbre du début, puisque le sort est plus puissant quand on s'approche du centre de la forêt. Ils n'auraient pas voulu protéger au maximum cet arbre ?
-A moins qu'il y ait quelque chose de pire après. souffla Ellen.
James se rapprocha de nous et passa son bras autour de mes épaules.
-Je ne pense pas. Cette forêt est assez utilisée pour la chasse aux dirico. Il y en a beaucoup par ici. C'est un spot très connu pour Thanksgiving et Noël. répondis-je.
-Thanksgiving et Noël sont passés. me répondit Ellen.
-Oui, mais tout le monde sait que Sullivan Wilkes adore les parties de chasse du dimanche avec la moitié patriarcale de notre belle société de Sang-Purs. conclua James. C'est impossible. Ce sort... On dirait qu'il a été posé juste pour nous.

Il s'arrêta un instant, et chaque membre du groupe essaya de trouver une solution à cette drôle d'éngime.

-Dîtes, vous ne trouvez pas que c'est calme tout à coup ? reprit James.
-Perspicace, Potter.

Nous nous retournâmes en sursautant. Et c'est uniquement à ce moment-là que je m'aperçus que le crépitement s'était arrêté.

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