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CHAPITRE 28

Mesdames, Messieurs, Amis Non-Binaires, bien le bonjour à vous !
Voici le chapitre tant promis, le chapitre qui m'a le plus plu jusqu'à présent, et pour une fois, ce n'est pas parce qu'il y a un drama.
Je tiens quand même à préciser que "Le sentiment bleu" poème de HarryStranger est le poème qui m'a permise d'exprimer cette sensation que l'on ressent toutes les deux. Et notre adorable Lina n'a pas hésité une seconde avant de me permettre d'utiliser son expression. ->Applause :

Non non, vous ne rêvez pas, c'est bien un chapitre de Question d'Alchimie. En effet, c'est le grand retour de Marie pour un chapitre qui promets d'être très bien. Je ne l'ai pas encore lu je voulais juste faire le commentaire que Lina a récemment écris un truc sur le sentiment bleu. Et le titre m'y fait penser. (allez lire le truc, c'est dans son recueil d'histoire). Bref, je vais lire. J'ai fini. Et... Ouah  ! Qu'est-ce que vous faites à perdre du temps à me lire, allez lire ce chapitre qui est juste incroyable ! Au programme : du fangilarge et de magnifiques mots qui me font vivre de magnifiques choses. (ce chapitre est désormais mon "confort chaptre" que je lirais quand je serais triste xD)

Hello ! ici Lina ! J'avais déjà lu ce chapitre mais je viens de le relire parce que franchement, il est incroyable. Comme l'a dit Camille, j'ai récemment écrit un texte qui a (sans vouloir me vanter) un peu inspiré Marie (et ça me rend très fière). Je pourrais lire et relire les paragraphes en lien avec le titre du chapitre tellement ils me parlent, c'est fou quand même. Je ne vous retiens pas plus, bonne lecture ^^ (et maintenant je retourne me coucher)

Bonne lecture !

Chapitre 28 : La vie en bleu

  « Je lui dirai les mots bleus
Les mots qu'on dit avec les yeux  »
Les mots bleus, Christophe

« Allez vers les personnes et les lieux qui allument une étincelle dans votre âme. »
Soul, Pixar

James écarquilla un instant les yeux... avant d'approfondir le baiser. 
C'était la première fois que j'embrassais intentionnellement quelqu'un. C'était une sensation indescriptible. C'était tellement intense. Comment croire qu'un simple baiser, un simple contact, puisse créer autant d'émotions, de feu de joies dans mon être. Comment mon âme pouvait-elle trembler ainsi à cause d'un simple effleurement ? 

James souriait, ses yeux brillaient plus que les étoiles.

-Il t'en a fallu du temps... soupira-t-il

-James Sirius Potter, par Merlin, ne gâche pas tout, sinon je te plaque immédiatement et je nie tout en bloque.

-Tu pars du principe qu'on est ensemble...

Mon cœur s'arrêta. Littéralement. C'est comme si le monde s'était arrêté de tourner... Et si... mes peurs avaient-elles été justifiées ?

-Ohh parce qu'on n'est pas ensemble ? demandai-je

Jamais ma voix ne m'avait parut plus dangereuse. C'était étrangement réconfortant. 

-Pas vraiment. Pas encore... Cassiopeia Lestrange, veux-tu être ma petite amie ?

Je ne su si j'avais envie de l'étrangler ou de l'embrasser encore. Juste pour faire disparaître son petit sourire en coin, évidemment...

-Pfff... tu es vraiment un idiot James Potter.

-Evidemment. Mais un idiot dont tu es tombée amoureuse, pauvre de toi. Il fallait mieux choisir ton amoureux. soupira-t-il

-Ah ouais ? Tu aurais préféré ? demandai-je en rigolant - à moitié seulement.

-Quoi ? Non. Non, non, non, à près tout, c'est bien les idiots non ? C'est mignon les idiots... minauda James en faisant une moue d'enfant

J'eus un petit rire, qui trancha la nuit.
Un sourire émerveillé fleurit sur le visage de James, ce qui ne fit qu'accentuer mon rire.
Il fallait que je l'embrasse, définitivement.

-Qu'est-ce qu'il y a ? demanda-t-il

J'ai envie que tu m'embrasses, idiot, songeai-je en riant.

-Toi qu'est-ce qu'il y a ? Tu me regardes trop bizarrement...

-Cassiopeia Lestrange... en couple... avec moi. C'est...

-Improbable, pas vrai ?

-J'allai dire magique, mais celui-là marche aussi. 

Je pouffai :

-C'est la magie de Noël...

Et je me mis à courir, grelotante dans le froid de Noël, dévalant les dernières dunes qui nous séparaient encore de la maison de Louis. Evidemment, il ne fallut pas longtemps à James pour me rattraper. Il m'attrapa par le bras, exactement de la même manière que deux jours avant, mais cette fois-ci posa un petit baiser sur mes lèvres. Un tout petit, minuscule baiser sur mes lèvres. 
Juste de quoi attiser les cendres qui brûlaient dans le creux de mon ventre.

Puis il fit mine de s'écarter mais je le retins par la manche.

-C'est pas juste ! me plaignis-je

-Quoi?

-Tu es trop grand !

-Pourquoi faire ? demanda James avec une petite moue moqueuse.

J'eus envie de l'embrasser juste pour la faire disparaître.

-Baahh tu sais pour... enfin tu vois quoi. C'est plus facile pour toi.

-Allons donc, ma petite Gryffondor aurait-elle peur d'un simple mot ? 9 lettres ne vont pas te tuer Cassie.

-E. M. B. R. A. S. S. E. R. Tu es content ?

-Très. 

Il se pencha vers moi, lentement, et son sourire taquin s'agrandit lorsqu'il se stoppa à quelques millimètres de mes lèvres. Me levant sur la pointe des pieds, je tentais de l'embrasser. J'avais ce besoin irrépressible de l'embrasser. De ressentir cette preuve d'amour si tangible, cette farandole de papillons qui se mettaient à danser en moi lorsque nos lèvres se touchaient, que nos corps s'effleuraient. C'était tellement puissant. Comment avais-je pu douter aussi longtemps de cette évidence ? À cause de stupides peurs. De simples écho de mon mal-être, des ombres de mon pessimisme qui s'abattaient sur le monde et le floutaient, le rendant différent.
Des fantômes qui me suivaient comme un voile de cendres qui obscurcissait ma vie.

-Par Merlin, tu dois être gelée, s'exclama-t-il tout à coup. Rentrons.

Je l'attrapai par la capuche de son sweet-shirt, et l'attirait à moi. Avec un petit rire, il finit, enfin, par m'embrasser. Ce fût le baiser le plus incroyable de mon existence. Encore des années plus tard je me souviendrai - presque en gloussant - de son petit rire, de la douceur de ses lèvres, de la chaleur de son corps, de ses mains - Merlin, ses mains - qui serraient ma taille. Ses yeux à demi-clos, son sourire, ses petites tâches de rousseurs qui lui venaient de sa mère... Morgane qu'il était beau. Et la manière qu'il avait d'embrasser. C'était à la fois brutal et tendre, rien, auparavant, ne m'avait paru aussi... vrai. Vivant.

-Aller viens, il faut vraiment qu'on rentre. Sinon Louis va finir par croire qu'on s'est entretués. 

-Ou embrassés, soufflai-je

-Quelle idée incongrue, rigola James. 

-Attends James, tu ne veux pas qu'on s'assoie quelques minutes ? 

Il se cala alors au creux d'une dune, je m'assis à côté de lui. Je ne savais pas trop, où me mettre, à quelle distance. Avec un petit rire, il se rapprocha de moi, et pris ma main. 

-C'est beau. Murmurai-je en regardant les étoiles. 

-Moins que toi. 

-Tu es adorable. Mais ce n'est pas pareil. Je veux dire, regarde les. Regarde les étoiles. Elles sont si semblables, mais chacune est différente. Elles sont toujours là, à nous regarder, présence discrète et réconfortante. Ça ne te fait pas... Vibrer? Le monde... Cette beauté. C'est si... Magique. Il n'y a pas d'autres mots. Tout est tellement rare, magnifique, insolite. Même un caillou ou une fleur... Un grain de sable. La mer. Regarde-là, on croirait qu'elle est vivante. Elle respire. Et elle reflète le ciel. Un peu comme son âme sœur. Tu crois que le ciel et la mer sont amoureux ? Car après tout, la mer est-elle bleue parce que le ciel l'est, ou le ciel est-il bleu parce que la mer l'est ? C'est beau le bleu... J'aime le bleu. 

James me regardait comme si j'étais la personne la plus insolite qui soit. C'était merveilleux. Il me regardait, moi, et paraissait enfin comprendre ma façon de ressentir chaque chose. 

-Je ne ressens pas tout ce que tu décris. Mais, je crois... Que je vois de quoi tu parles. Ça me l'a fait une fois. Cette impression que tout est beau, et que la vie est merveilleuse. 

-Quand ça ? 

-Quand je suis tombé amoureux de toi. Répondit-il en posant un baiser sur mon front

J'eus un peu de peine pour la beauté. Une amie m'avait dit ça un jour. Les gens ne l'appréciaient pas comme nous et, parfois, cela la rendait un peu triste. C'était étrange de réfléchir et ressentir la vie et le monde aussi différemment que les autres. 
Mais j'étais fière de lui avoir fait ressentir cette émotion si particulière. 
D'être sa mer, et qu'il soit mon ciel. 
De lui avoir fait voir la vie sous un autre jour. La vie en bleu. 

-Je t'aime, Cassiopeia. souffla-t-il

Je ne répondis pas. Mais le regard que je lui lançais était plus parlant que tous les mots de la terre. Il murmurait les mots bleus. Ceux que l'on ressent plus que l'on ne peut exprimer. Ceux qui n'existent pas encore pour décrire le sentiment incroyable que ressent tout être passionné. Ceux qui servent à vivre et à ressentir, sans explications, sans problèmes, sans même notion d'identité ou de culture. Les mots universels de la passion.
Les mots bleus.




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