CHAPITRE 20
Hello tout le monde !
Vous avez vu, j'ai pas de retard, comme promis ! (le pire c'est que je suis vraiment fière haha)
Bon alors, aujourd'hui un nouveau chapitre que personnellement j'adore (ce qui n'est pas forcément une bonne nouvelle pour vous... xD)
Et je tiens une fois encore, une dernière, parce qu'elle est géniale, à féliciter ma très chère amie Lina (dite Linouche by Camille et Moi) d'avoir finit la partie 1 de sa fanfiction sur Les Maraudeurs. Hâte de lire son nouveau projet : Le vent tourne
(je suis vraiment pas croyable... je viens juste de réaliser le jeu de mots alors que tu sais que je sais puisque c'est quand nous en avons discuté...)
Bref, croyez moi, vu ce que donne le début, ça vaudra le détour dès qu'elle sortira !
Bon je ne vous fais pas plus patienter, et je vous laisse avec mes Bêtas :
Et hop la c'est moi la première ! Hello, Lina à l'appareil ! Je profite d'être dans la pire attente (j'en ai pour un moment) pour le self pour vous écrire ma note. Aujourd'hui un chapitre très sombre (horrible) qui me fait me sentir horriblement mal pour Peia (et après c'est moi la sadique, vraiment, je vous jure). Ce chapitre est incroyable et j'espère qu'il vous plaira autant qu'à moi ! Bonne lecture !
Hey everybody it's me ! Votre bêta préférée (j'espère xD) : Camille ! Aujourd'hui, comme l'a dit Lina, un chapitre très sombre qui me fait douter de la santé mentale de ma meilleure pote xD (Oh ! La queue du self avance ! On a fait cinq mètres depuis 10 minutes...) Bref, chapitre encore très intéressant, j'ai vraiment hâte de lire la suite parce que l'histoire commence vraiment à devenir passionnante !
Contrairement à ce qu'on pourrait penser je vais bien lol.
Sinon je pense que j'ai tout dit...
Oh au fait, devinez qui a pris de l'avance dans son recopiage de chapitres ? (un indice : elle a fait perdre son anglais à sa pote ce matin à cause de vous-savez-quoi, dans le chapitre... Vous-savez-lequel (j'aime cette ref) )
Enfin bref, tout ça pour dire que vous aurez un chapitre la semaine pro à coup sûr ! (trois semaines de post d'affilees, on va faire un record !)
Bonne lecture !
Chapitre 20 : Le coma
«Un peu de sommeil vous remet de bien des choses»
J.R.R. Tolkien, Bilbo le Hobbit
On avait fini par me trouver, quelques heures plus tard. Et peut être aurai-je préféré qu'on ne me trouve pas dans cette position de faiblesse. Surtout pas elle.
Ellen Snyde se tenait devant moi, fière et moqueuse. Cependant, j'avais perçu une lueur d'inquiétude dans son regard. Ce n'était probablement pas pour moi - elle devait sûrement se demander, et je partageais son questionnement, qui avait été assez doué, ou nombreux, pour me réduire à cet état. Néanmoins, c'était rassurant de voir qu'elle paniquait. Cela voulait dire qu'elle allait probablement me sortir de ce mauvais pas. Elle me le ferait remarquer jusqu'à la fin de mes jours, mais au moins, il y avait une petite chance pour que ce ne soit pas aujourd'hui.
Elle se tenait devant moi, avec des cheveux noir ébène coupés au carré avec sa frange rideau qui harmonisait son front légèrement trop large, ses yeux bleus, son sourire sarcastique et son arrogance qu'elle portait sur elle comme une seconde cape.
-Alors Lestrange, on a besoin d'aide ?
Elle s'attendit à ce que je réponde mais je ne pouvais toujours pas parler. C'est pourquoi elle se baissa vers moi, de plus en plus bas, jusqu'à pouvoir sentir ma respiration sur sa joue.
Elle enleva mon sort de mutisme, et aussitôt un cri strident s'éleva dans le couloir. C'est alors que je m'aperçus que j'hurlai de douleur, que c'était insoutenable. J'étais dans cette langueur cottoneuse et angoissante qui se trouve entre la conscience et l'evanouissement. Même hurler me paraissait dépenser trop d'énergie, les coins de ma vision étaient estompés et parfois même complètement noirs. Un étau me compressait le crâne et j'entendais difficilement. Cependant, ne pas hurler revenait à comprimer la douleur en mois, et interioriser me donnait l'impression que j'allai exploser d'une minute à l'autre.
Mon cri, cependant, parut effrayer Ellen, qui me prit dans ses bras. Elle ne tenta même pas de me soulever par magie, elle avait sans doute peur de ne pas assez bien maîtriser le sortilège. Ce qui montrait que mon état l'effrayait complètement, pour qu'elle se remette en question. J'étais grande, à peine plus petite qu'elle, mais j'étais très fine et ses entraînements de Quidditch lui permettait de supporter presque aisément mon poids.
Quant à moi, j'hurlai encore et toujours. J'avais l'impression qu'on me brisait les côtes avec une masse.
Nous arrivâmes bientôt à l'infirmerie, presque trois à quatres heures après que je sois partie de la Salle Commune de Gryffondor.
Louis, affalé dans son lit, se redressa brusquement en entendant mes cris, ainsi que deux autres Poufsouffle qui semblaient s'être blessé à leur entraînement de Quidditch. Il fronça un instant les sourcils en voyant Snyde entrer, puis s'aperçut qu'elle commençait à peiner sous mon poids, et vint tout de suite me prendre dans ses bras - ce qui arracha un soupir soulagé à Ellen, ainsi qu'un gémissement de douleur pour ma part.
Il grimaça - je devais avoir une mine horrible - et me posa, maladroitement sur un matelas.
Madame Londubas accourut :
-Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Où as-tu mal ?
-Côtes... Soufflai-je.
Hannah Londubas me fit boire une potion et je m'évanouis.
Je fis un rêve long et étrange dans lequel un arbre blanc se mêlait à un garçon à capuche et Louis me lisait des livres moldus. L'un parlait d'aventure, de gangs et de mission secrète. Je ne me souvenais pas des autres.
Je me réveillai par moment mais durant de très courts moments où on me faisait boire des potions en grands nombres, puis je ressombrai dans un sommeil sans rêve, ou presque.
J'eus conscience, à un moment que James était à mon chevet. Qu'il me promettait que tout irait bien, qu'il ne s'énerverait jamais plus contre moi. Qu'il m'aimerait pour toujours, de la manière dont je voulais bien le lui permettre.
Je n'eus pas la force de lui faire comprendre que je l'entendais.
Je pleurais parfois, assez souvent en fait. C'était une chose étrange de pleurer. C'était le seul moment où j'avais l'impression de sortir de ma torpeur. J'avais des crises de larmes, où je ressentais chacune d'entre elles, chaudes, un peu salées, couler contre mes joues. Mon cœur se contractait et ça me faisait mal. Et je me sentais faible. Tant psychologiquement que physiquement. Pleurer me prenait beaucoup d'énergie.
Je savais que ma santé ne se rétablissait pas aussi vite que ce que Madame Londubas aurait aimé. D'après ce que j'avais pu comprendre dans la brume de mon cerveau, le sort qu'avait utilisé le garçon pour m'entailler le ventre drainait la magie. Elle l'empêchait de guérir la blessure, ce qui demandait donc beaucoup d'énergie, comme pour les blessures moldues. Le pire, c'est que j'avais utilisé tellement d'énergie pour rester consciente avant qu'Ellen n'arrive que cela m'avait complètement vidée.
Le pire, c'est que c'était peut être de la magie noire.
Je l'avais senti quand le sort m'avait touché. La magie n'avait pas la même sensation. Elle n'était pas chaude, et ne donnait ps cette sensation de brûlure, mais plutôt, au contraire, une sensation de froid polaire mêle à un courant électrique. Quelque chose de sombre.
Je savais que mes amis se passait le relais à mon chevet. Louis, James, Merry, Mya et même Flynn. Quant à Ellen, elle passait prendre de mes nouvelles, mais ne restait jamais longtemps, comme si, au bout d'une dizaine de minutes, elle se rendait compte qu'elle veillait celle qu'elle aimait le moins - ou presque - dans cette école, et qu'elle n'avait rien à faire là. Ou peut-être avait-elle peur qu'on y voit un signe de faiblesse ? Peut-être était-elle effrayée à l'idée que quelqu'un puisse penser qu'elle possédait un cœur ?
Mon père était venu aussi, une fois. Il s'était fait regarder de travers par la moitié de Poudlard, et je savais que ç'avait du lui mettre un coup à son orgeuil, mais il était venu. Il était là, pour moi.
Et je m'étais réveillée. Cela arriva deux semaines après mon attaque. Au plus grand soulagement de mes amis, qui déboulerent pas deux minutes plus tard, entraînés par une Mya survoltée. Personne ne semblait se rendre compte, pas même elle-même, du soulagement qu'Ellen affichait sur son visage.
Nous étions à la mi-décembre et nous allions bientôt partir pour nos vacances de Noël. Je savais que j'allais passer des vacanges angoissantes : j'allai passer le Réveillon chez les Weasley - ce qui était merveilleux - mais, par contre, un merveilleux Noël en famille se profilait. Ce qui n'était rien comparé au Nouvel-An : Scorpius avait décidé de nous inviter à son bal, ce qu'il était, évidement hors de question de refuser...
Et il y avait plus angoissant encore : il allait falloir que je discute avec mon père de ma naissance. Du mystère que constituait ma présence même sur cette terre...
Et tout ça, sans compter les imprévus qui ne manqueraient pas d'arriver.
Voilà qui annonçait de joyeuses vacances !
***
PDV OMNISCIENT
La jeune fille était en sueur. Tous ses amis étaient sortis de sa chambre quelques instants plus tôt, avec le soleil qui faiblissait, ils devaient aller se coucher et tout de suite elle s'était précipitée : elle avait saisi sa baguette et prononcer sa formule Lumos pour ne pas rester seule dans le noir.
Seulement, rien ne s'était produit. Pas une lumière, rien. Pas même une étincelle ou une vague lueur. Juste du noir. De la profonde obscurité. Des ténèbres, encore et toujours.
Elle pleurait maintenant, cachée sous les draps de l'infirmerie. Elle haïssait son père, sa famille, son passé ; elle haïssait ce jeune homme qui lui avait enlevé ses pouvoirs - de manière passagère... ou définitive - ; et, plus que tout elle se haïssait elle-même. Elle aurait dû tenter de riposter, elle aurait dû être forte. Mais elle était faible. Elle était faible et seule, ce qui était sûrement sa plus grande faiblesse.
La jeune fille pouvait faire n'importe quoi quand elle avait un public, une cause à défendre, un but précis. Cependant, elle ne savait pas repousser ses limites quand c'était dans son propre intérêt. Dans ces moments-là, elle n'était pas plus vaillante que la petite fille de sept ans qui pleurait dans la forêt sombre la mort de sa grand-mère - bien qu'elle la détestait. Pas plus vaillante qu'avant sa rencontre avec Flynn.
Tout revenait toujours à lui... Il était l'une des deux seules personnes à réussir à la convaincre qu'elle vallait le coup qu'on se batte pour elle. Elle lui avait fait prendre confiance en elle. Elle lui en était reconnaissante pour cela. Il en allait de même pour James. Mais évidemment, avec James, ce n'était pas pareil. Avec James c'était plus... profond ? Elle ne savait pas vraiment comment qualifier sa relation avec James. Mais il l'aimait, d'une manière ou d'une autre, et il se battait pour elle.
Mais, vallait-elle le coup, maintenant qu'elle n'était plus rien ? Maintenant qu'elle n'était rien de plus, ou de moins, qu'une simple moldue ?
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