CHAPITRE 12
Chapitre 12: Champ-de-cochon
BONJOUR !! HAHA C'EST MOI LA PREMIERE !! Je suis trop contente parce que en plus on est en appel toutes les trois donc hi je suis HAPPY. (Ouiiii !!! C'est trop drôle !!!) So, j'ai même pas encore lu le chapitre donc j'y vais et je reviens. Hehe, comme moi j'ai déjà lu, je fais la faire ma note (c'est moi la première !!) Bonjour donc, et bienvenue pour un nouveau chapitre de QA (question d'alchimie pour les ignorants). Bref, aujourd'hui une petite sortie à Pré-Au-Lard qui réchauffe les cœur durant cet hivers glacé. Bon, J'ai dit ce que j'avais à dire, je vais laissez la parole à Lina :
Hey !! C'est re-moi (Lina si vous savez pas) !! J'ai du français à faire donc je ne vais pas vous embêter très longtemps (ATTENTION ! Ceci est un message d'alerte ! Lina pense que vous croirez qu'elle y prend du plaisir et elle est tellement talentueuse que c'est fort probable. Alors, sachez désormais, qu'elle déteste faire son français et que ce n'est pas à cause de la matière mais bien de sa professeur. Cordialement, une Lina sauvage apparue et qui va disparaître dans 3, 2,1).
Bref, je voulais juste vous souhaiter une bonne lecture !! Aujourd'hui, on se retrouve pour un point de vue de Mya aka la Transplaneuse, comme on les aime. Tschüss !
PDV MYA DELAWARE
La première sortie à Pré-Au-Lard approchait à grands pas, pour cause, c'était aujourd'hui. Et avec ça, l'achat de mon premier balai. Je m'étais renseignée, je pensais prendre une Comète, moins chère et rapide mais maniable et suffisante pour mon rôle de Gardienne. Malgré le coût que représentai l'achat d'un balai, j'étais on-ne-peut-plus pressée. J'étais, je l'avoue, également on-ne-peut-plus-stressée. Le vent froid me rendait la vie dure. Je mis une cape sur mes vêtements chauds et partis dans la cour, retrouver Flynn, Vanina et après Cassiopeia, Merry, James et Louis.
Le soleil de novembre réchauffait à peine la cour dans la douceur du matin. Ni Flynn, ni James, ni Louis n'avaient l'air réveillé. Et le concierge John Kelers n'avait non plus pas l'air heureux d'être levé à 8 heures pour une bande de strangulots en uniforme. Je pris la direction de Pré-Au-Lard sans trop parler. Je crois que je suis stressée. Refaisant dans ma tête ma 'liste de course', je me fis un pari. Idiot, certes, mais un pari. Ne pas partir sans avoir fait l'intégralité des choses à faire à Pré-Au-Lard.
Je me décidai d'aller tout d'abord chez Madame Guipure. Tandis que je commandais une robe de Quidditch aux couleurs de Serpentard à Madame Guipure, un garçon d'environ un an de plus que moi, portant une écharpe jaune et noire entra dans la boutique.
_C'est pas vrai ? Dougal Fräser ? Toi, ici ?
Le concerné rit aux éclats. Dougal n'avait pas changé depuis ma belle ville natale de Londres. Ses cheveux bruns toujours impeccablement coiffés, et ses yeux gris rieurs brillaient au soleil que laissait passer la baie vitrée de la boutique.
_Mais alors, tu es un sorcier ?
_Sans blague ! J'ai cru entendre parler de toi, "la Transplaneuse"
Je rougis. Dougal Fräser habitait Londres depuis deux ans et on étaient devenus bons amis. Disons qu'être voisins de palier à Londres aidait à faire connaissance, surtout les soirs où ma mère était chez Cedric et que Dougal passait la soirée chez moi.
_Tu dois te sentir chez toi ici ! m'exclamai-je
_En effet, l'Ecosse, mon merveilleux pays vous accueille, dit-il en accentuant son accent écossais. Mais après tout, Poudlard est la maison de tout le monde ! Et Champ-de-Cochon est une vraie merveille !
Je me mis à réfléchir. D'un coup je ris aux éclats.
_Champ-de-Cochon ? Tu veux dire Pré-Au-Lard ?
_Champ-de-Cochon, Pré-au-Lard, c'est la même chose. Vous les anglais, avez toujours des millions de façons de dire une même chose.
Je sortis en souriant de la boutique, Dougal sur mes talons, après avoir payé 1 Gallion ma nouvelle robe, que je passerai chercher tout à l'heure avant de rentrer à Poudlard.
_Tu es seul ? demandai-je à mon ami, tandis qu'il hochai la tête.
Sans même nous concerter, nous avions pris d'un même accord le chemin qui menait à "Faster than the Wind" le magasin de balais d'Alicia Spinnet, pour que j'aille acheter mon balai.
J'ouvris la porte de la boutique, tandis qu'Ellen Snyde en sortait.
_Mya ! Tu te décides enfin à ne plus voler sur un vieu Comète de Poudlard ! Viens je vais t'aider à choisir.
Elle rerentra illico dans le boutique, n'adressant pas un regard à Dougal.
_Je te conseille cette petite merveille : le Balétoile XXIII. Un ancien modèle le Balétoile XXI a été utilisé comme Balais officiel de l'équipe nationale des États-Unis en 2014. Et il y a 2 ans, le Balétoile XXII a été le balai officiel de l'équipe d'Irlande. Et cette année, le Balétoile XXIII sera sûrement celui de l'équipe d'Angleterre ! Tu imagines ? Avoir le même balais que les Défenseurs des Droits Olivier Dubois et Angelina Johnson !
En plus il est presque donné : 350 gallions.
Je lança un regard à Dougal. Presque donné évidemment.
_Oh évidemment après tu peux prendre des choses plus... Modestes. Un Nimbus, un Eclair de Feu pour 200 Gallions ou même une vieille Comète ou un Friselune pour 100 Gallions.
Elle avait dit cela avec tellement de dégoût que ça me mettait en rage. Mais il fallait absolument que j'arrive à avoir un bon balai. Je ravalai donc ma soif de justice lorsqu'elle se remit à parler.
_Moi j'ai le Balétoile XXII mon père ne veut pas que j'en rachète un, il dit que celui de dans 2 ans sera mieu. Moi je pense qu'il veut attendre mes BUSEs. Celui ci a d'énormes pouvoirs de vitesse par rapport au mien, qui reste un des balais les plus rapide du monde ! Il faut que tu le prenne Mya, c'est le balai le plus rapide du monde, plus encore que les voitures moldues !
Je regardais Dougal tandis que Mya continuait de s'extasier, il paraissait exactement comprendre ce que mes yeux disaient. "Je n'aurai jamais l'argent".
Cependant, si ce balai allait vraiment plus vite qu'une Bugatti Chiron super sport la voiture la plus rapide du monde... cela devait être incroyable de voler avec !
Soudain Vanina Greengrass, celle qui était devenue ma meilleure amie à Poudlard, apparut en courant : "Mya ! Attend !"
Elle devait courir depuis Poudlard, puisqu'elle n'était pas venue à la sortie, elle voulait aller voir sa mère. Mais bien sûr, en tant que très bonne sportive, elle n'était pas même rouge.
Vanina avait cette faculté de toujours être parfaite, ses cheveux métisses impeccablement coiffés, sa cape propre, son écharpe verte et argent posée avec élégance autour de son cou, son sourire éclatant. Même la préfète Ellen Snyde, avec ses longs cheveux dorés et ses yeux bleus aciers, apparaissait ordinaire à côté de la beauté exotique de Vanina.
Elle tenait dans sa main un paquet de Gallions.
_C'est pour toi ! Pour ton balais. De la part de plusieurs personnes : 40 de Louis et James, 50 de Cassie, 20 de Merry, et 40 de Flynn. Et 50 de ma part.
_Mais. Je. Je ne peux pas accepter.
_Mais si idiote. C'est un cadeau. On ne va pas vous laisser voler sur un vieu balai, toi et ton talent.
La boutique fut envahie par la lumière solaire, dorée et magnifique.
Les larmes aux yeux, je pris le paquet. Il ne servait à rien de tenter de refuser, Vanina ne me laisserait jamais.
Mon balai en poche, je sortis de la boutique de balai, Dougal et Vanina sur mes talons et nous partîmes au Trois-Balais, où j'avais promis à Cassiopeia de la retrouver.
***
PDV Cassiopeia Lestrange
Mya nous présenta son ami, Dougal, et je lui souris. Il me disait vaguement quelque chose, mais je ne pensais pas l'avoir déjà rencontré.
Flynn entra dans le pub. Flynn Wilkes. Mon ancien meilleur ami. Assez beau avec ses cheveux blonds platines et ses yeux bleus glacials. Il avait les pommettes saillants, une sans aucun défaut, très pâle, et un visage très fin.
Flynn Wilkes.
Le parfait ami. Le lâcheur : à ça, il n'avait pas bien aimé le fait que je sois à Gryffondor. C'est simple, il ne m'avait plus parlé. Pire, il m'avait détestée. On disait même qu'il refusait de manger des pommes rouges, parce que c'est la couleur de Gryffondor. Mais je pense que ce n'était que des rumeurs.
Il entrait seul dans le pub, la lumière jouant sur ses cheveux clairs. Ses yeux n'étaient plus que deux orbites rouges, pochés et sublimés par des cernes bleues d'un demi-botruc de long. Flynn Wilkes, aussi surprenant que cela pouvait être, avait pleuré. Je lançais un regard vers Louis, James, Mya, Merry, Vanina et Dougal. Aucun d'eux ne semblait me remarquer. Comme toujours, on semble s'apercevoir de l'affection que l'on a pour une personne lorsqu'on la perd, et le regard de James me suivit tandis que je m'éloignais dans la foule sans un mot.
***
Certes Flynn Wilkes m'avait fait du mal... Beaucoup de mal. Mais James et Louis, puis plus tard Merry, avaient toujours été là pour moi. Et Flynn m'apparaissait plus seul que jamais.
Or, si Flynn Wilkes n'avait pas changé (et ce genre de choses ne changeaient pas) il détestait la solitude. Contrairement à moi, qui la trouvait reposante (mais peut être était-ce parce que la compagnie de James et Louis était mouvementée), Flynn avait toujours besoin de quelqu'un pour s'appuyer et, disons-le, se mettre en valeur. Cela était, à mon humble avis, dû au fait que Flynn Wilkes n'était pas doué magiquement.
Baguette en main, Flynn Wilkes était... Catastrophique.
Une horreur. Il était excellent dans toutes les autres matières mais celles où la baguette était nécessaire.
_Flynn ?
Il se retourna. Un instant, je crus le voir, tel qu'il avait toujours été : un garçon drôle, gentil et intelligent. Un bon ami. Toujours là pour aider les autres, mais d'un orgueil étouffant.
_Cassie ? Salut... Bon sang. Ça fait longtemps. Ça fait...
_Depuis que tu m'as traitée de Traîtresse-À-Mon-Sang ?
_Quelque chose comme ça ouais... Et je le regrette chaque jour, chaque heure et chaque seconde.
Madame Rosmerta vint nous demander nos commandes, ce qui coupa la discussion.
_Un jus de citrouille et une B Bièraubeurre. Fis Flynn en me regardant.
_Non je n'aime toujours pas la Bièraubeurre. Ni quand on me donne des ordres, dis-je tandis que Rosmerta s'éloignait.
Il eut un sourire. Il y avait des choses qui ne changeaient pas et nous le savions tous deux très bien.
_Qu'est-ce qui ne va pas ? Demandai-je
_Rien. Fis Flynn.
Tandis que Madame Rosmerta nous apportait nos commandes, je lui lançais un regard plus qu'éloquent. Il ne pouvait pas me mentir. Pas à moi. Je le connaissais depuis toujours, et pouvais lire en lui comme dans un livre ouvert.
Je regardais par la fenêtre en buvant une gorgée de jus de cotrouille pour lui permettre de réfléchir à ses paroles.
_J'ai encore loupé mes sortilèges. Je n'aurai jamais mes BUSEs l'année prochaine... Lâcha-t'il.
Ah... C'était donc ça.
Dehors, le ciel s'était dégagé, il ne pleuvait plus. Dans le pub, des gens riaien, des amis se lançaient des pics, des couples s'embrassaient, à une table, un garçon tenait la chandelle en lisant un livre de Quidditch entre ses deux amis.
En face des Trois-Balais, le magasin d'astronomie de Céleste Andromede Sombrero acceuillait beaucoup de monde. C'était un des grands mystères de cette ville : le magasin d'astronomie Au Clair de Lune était toujours plein à craquer et pourtant l'atmosphère à l'intérieur était calme, tranquille et reposante. À n'importe quelle heure de lajournée, Celeste Sombrero racontait des histoires sur les étoiles, expliquait leur cycle avec une voix douce et chaude. La vieille femme, bien que ridée, était très énergique et gentille avec des yeux gris clairs, aussi étincelants que de la poussière d'étoile, et presque toujours refermés par un sourire contagieux et des pommettes rebondies. La devanture de son magasin, Au Clair de Lune était bleu foncé et parsemé d'étoiles argentées et une grosse lune trônait au-dessus de l'écriture entremêlée qui donnait le nom du magasin. Les vitres légèrement teintées ne laissaient rentrer qu'un peu de lumière tamisée à l'intérieur.
Flynn se racla la gorge, et je reportai mon attention vers lui.
_Je dois y aller. Fit-il
_Hé Flynn ? Ca ne règle rien mais... je n'ai pas cours le vendredi après-midi alors si tu veux... Envoie-moi un hibou.
Il hocha la tête et se tourna vers moi pour me prendre dans ses bras. Je baissai la tête et me plongeai dans mon jus de citrouille. J'acceptai de lui parler et de l'aider mais je ne le pardonnais pas.
_J'ai payé les boissons. Fis Flynn et il se retourna et sortit de la boutique.
Le garçon qui tenait la chandelle tout à l'heure essayait maintenant de calmer ses deux amis. le couple s'engueulait pour une raison quelconque et le garçon tentait de les apaiser à l'aide de longues tirades ponctuées par des signes de main.
Je me retournai pour rejoindre mais amis mais je restai figée. James me fusillait du regard. Ses yeux couleur d'un ciel d'été s'assombrissaient comme avant un orage, sa mâchoire se contractait et un pli apparaissait au coin gauche de sa bouche.
_Alors comme ça, c'est ton ami, maintenant ? dit-il tandis que j'arrivai à leur table, mon verre dans une main, ma montre dans l'autre et m'adossai contre une poutre en face de leur table.
_Ce n'est pas mon ami, mais un humain qui a besoin d'aide, fis-je.
_James, laisse-là, Wilkes n'allait vraiment pas bien. Même moi j'ai failli y aller, dit Louis.
Règle n°1 : Si vous voulez amadouer James essayer d'utiliser le côté Poufsouffle de Louis. Il a beaucoup d'influence sur James.
_Flynn a pourtant tellement d'amis... Comment a t'il accepté que ce soit toi, la Traîtresse-à-Ton-Sang qui vienne lui parler ? Cracha James.
Il avait dit cela avec tellement de violence que j'en recula, comme assommée par une gifle retentissante.
_James ! S'écria Merry horrifiée.
Évidemment, je ne me laissait pas démonter.
Règle n°2 : Si ça ne marche pas, tentez de le flatter.
_Ce n'est pas parce que tu fais tout pour me mériter que tu peux être le seul gars dans ma vie James ! Je ne veux pas être son amie mais je ne veux plus être son ennemie. Je n'ai pas la force de me battre indéfiniment.
_Je ne veux pas être le seul gars dans ta vie. Louis y est aussi et ça ne me dérange pas. Et puis Flynn a longtemps été ton ami et si il ne l'est plus c'est pour une bonne raison.
Règle n°3 : A UTILISER EN DERNIER RECOURS :
Si James ne faiblit pas, remballez le et faîtes lui mirroiter l'idée qu'il n'est pas intouchable. Si vous comptez vraiment pour lui, il vous suppliera de le pardonner.
_Il ne l'est plus parce qu'il m'a traitée de Traîtresse-à-Mon-Sang après des années à me dire qu'il était un ami sincère et que jamais il ne m'abandonnerait. Fis-je.
_Exactement ! Rétorqua James, victorieux.
_Chose que tu viens de faire il n'y a pas plus de 3 minutes. Mais peut-être était-ce un message subliminal pour me faire comprendre que tu ne voulais plus que je te parle James Sirius Potter ?
Ma voix tonna dans le pub et la moitié des gens se retournèrent pour voir les célèbres James Potter et Cassiopeia Lestrange s'énerver.
_Cassie ! La voix de James était descendue d'une dizaine de tons et ses yeux s'étaient faits plus doux. Il reprit :
_Je m'inquiète pour toi, je ne veux pas te ramasser une nouvelle fois à la petite cuillère.
J'avais retrouvé mon James et son sourire plein de souvenirs.
_Tu vois il est revenu, comme je te l'avais dit. Il était vraiment mon ami.
James eut un sourire peiné, comme si malgré tous mes efforts je n'arrivais pas à comprendre le monde. Il se passa la main dans ses cheveux et me caressa la joue.
_S'il t'aimait vraiment, fit il, il ne serait jamais partit.
Puis James Potter sortit, me laissant pantois, triste et seule ; mon verre de jus de citrouille dans une main et mes pensées déboussolées dans la tête.
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