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Les Créations (session 4)


« Je voudrais parler ici de la professeur la plus attentive à ses élèves que j'aie connu...

Cette personne, une professeur de physique en classe préparatoire, faisait énormément attention à nous, veillant à ce que les plus fragiles soient soutenus.

C'est aussi la première personne à avoir compris, et à m'avoir fait comprendre quelle incidence avait ma Mamy dans ma vie. En effet, alors que je n'en avais même pas conscience, elle m'avait dit que j'avais relâché mes efforts au second semestre. Cela n'a pas sauvé mon travail, loin de là 😂. Mais cela m'a aidée plus tard à comprendre quel impact avait eu la maladie de ma grand-mère sur moi et mes études.

Je sais que c'est un peu grandiloquent, mais peut-être que sans elle, je n'aurais pas eu la même analyse sur la situation, et que je ne serais jamais revenue à l'informatique.

Cette professeur s'est également débrouillée pour proposer des kholles à ses élèves pendant le confinement, avec au moins une de ses collègues, alors que les heures de kholles n'étaient plus rémunérées. »

DanielleLikhana (@DanielleLikhana)


« Un salut spécial à mademoiselle G. Mon institutrice de CP, qui a vu, bien avant mes parents, que je ne voyais pas le tableau. Grâce à elle j'ai pu bénéficier de l'équipement adéquat et apprendre à lire et écrire sans problème. J'espère que le paradis existe et qu'à l'aide de ses petites ailes et son sourire bienveillant, elle dispense son enseignement à tous les petits angelots de là-haut.

Je vous salut bien bas, Mademoiselle G. »

Alaefelin (@Alaefelin)


« Assise à son bureau, dans cette même pièce que le soir précédent, Maïa écrivait. Quelques heures plus tôt, durant sa vadrouille des cafés huppés, elle était passée devant son ancien collège. Une foule de gens dont des policiers et des pompiers étaient massés autour de son ancienne enseignante de lettre ancienne, madame Melikov comme elle aimait se faire appeler. La dame était effondrée au sol, et son corps inanimé. La voir ainsi écrasée sur le sol de la cour avait fait rejaillir de nombreux souvenirs en Maïa, et la jeune journaliste avait décidé d'écrire un article à propos de cet événement, sans l'accord de son supérieur. Elle s'était arrêtée, et avait discuté avec des élèves aux alentours. Sa plume d'oie encrée à la main, la jeune fille réfléchissait à la manière de présenter les choses la plus adaptée. Instinctivement, sa plume s'abaissa, et les mots se déroulèrent et coulèrent sur le papier avec fluidité, sans accrocs:

« 28 novembre 2056,

Moscou,

Aujourd'hui, dans le collège Lomonossov, l'institut français, Wilma Melikov a été percutée par le scooter d'un élève. Cette dame d'une septantaine d'années était une professeure exceptionnelle nous disent ses élèves. Elle enseignait les lettres anciennes à l'origine du russe et du français à des enfants de dix à seize ans. « C'était une professeure à l'écoute, et toujours la pour ses élèves » nous confie l'un d'entre eux, étudiant en dernière année de collège. « Madame Melikov avait le cœur sur la main. Plus d'une fois, elle a pris de son temps libre pour aider ses élèves dans d'autres matières, car elle excellait en tout. Une fois, je suis entrée dans son cours avec un cours de biologie à la main. Ma meilleure amie essayait de m'expliquer, mais n'y arrivait pas. Lorsque madame Melikov m'a vue, elle m'a dit de venir le midi, et là, elle m'a tout expliqué. » nous explique une jeune collégienne. Le motif de sa mort nous est encore inconnu, mais ses capacités et son grand cœur ne le sont plus.

Maïa, 29 ans »

Ayellesunell (@Ayellesunell)


« J'ai toujours eu une relation compliquée avec l'école. Pourtant je me rappelle d'un enseignant en particulier. Un prof d'économie en seconde qui avait pris conscience de la nécessité de nous éveiller. Le lycée était moderne et laissait place à l'innovation. ( années 80). Si le chahut était trop fort, il ne hurlait pas. Il sortait un livre et attendait. Nous forçant à prendre conscience que nous ne travaillons pas pour lui mais pour nous. Il n'hésitait pas à se mêler à nous au foyer où les discussions étaient moins formelles et où il a, à de nombreuses reprises, détecté chez certains des soucis qui méritaient de l'aide. »

Mayou82 (@mayou82)


« Il était prof de français mais il nous enseigna la vie. Il nous appris à orthographier l'entraide et la bienveillance. À conjuguer l'amour. À parler le bonheur. il planta en nous, ou du moins en moi, les premières graines de la réflexion philosophique et de l'indignation qui continuent à pousser aujourd'hui. Les élèves les plus réticents appréciaient son cours. Parce qu'ils se sentaient légitimes. Parce qu'on avait notre mot à dire et qu'il était pris en compte. Mes premiers écrits virent le jour dans sa salle. Encouragée, je continuais. Loin du conformisme il ne s'arrêtait pas à une note, à un contrôle. Sa vrai motivation était de nous apprendre à mieux nous connaître et ainsi à mieux vivre en harmonie avec nous-mêmes. Ça sonne un peu utopiste mais il était comme ça. Rêveur et poète. Fou de méditation et de yoga. Un peu artiste, complètement altruiste. Il était prof de français, mais il nous enseignait la vie. »

Joli_Motme (@Joli_Motme)


« J'ai toujours aimé apprendre et découvrir. J'étais un très bon élève, de ceux que les professeurs félicitent à chaque trimestre. Sauf que l'école, je n'aimais pas vraiment ça. Trop de personnes, trop de bruit, trop de violence et d'insultes, trop de modes et références que je ne saisissais pas.

J'étais là sans y être réellement, présent et attentif, parfois perdu dans mes pensées, mais invisible aux yeux des autres. Incapable de me faire de véritables amis, la solitude me suivait dans les longs couloirs de l'établissement.

Je ne garde pas de bons souvenirs de cette période. Pourtant, avec le recul, je ne serais jamais suffisamment reconnaissant envers tous ces professeurs qui m'ont construit, élevé, compris et soutenu.

Merci à ma professeur de français de seconde, qui a compris ma vision des textes étudiés, loin des plans imposés, et qui a respecté mon imagination débordante, ne cessant de m'encourager.

Merci à ma prof de latin qui a accepté ma façon de penser et de me comporter, et dont le dynamisme et la bonne humeur me donnèrent de la force.

Merci à ma prof d'espagnol de troisième qui m'a poussé à me dépasser, à repousser mes limites, à m'ouvrir aux autres et à parler en public malgré mes angoisses, comprenant que ce n'était pas simple pour moi. Mais elle a persévéré, ne cessant de m'encourager. Elle croyait en moi.

Merci à tous mes profs d'histoire-géographie, dont je n'oublierais jamais le calme, l'humour et le perfectionnisme. Ils m'ont transmis leur passion, leur esprit critique et leur exigence. Grâce à eux, je sais -presque- ce que je veux faire de ma vie, et ils n'ont cessé de me supporter vers cette voie la.

Merci à tous ces professeurs qui d'une manière ou d'une autre m'ont soutenu et aidé.

Merci à tous ces professeurs passionnés qui nous transmettent leur enthousiasme vis-à-vis de leur matière.

Merci à tous les professeurs de faire ce qu'ils font malgré les difficultés.

Merci à tous les professeurs d'avoir construit ceux que nous sommes aujourd'hui. »

Brick_by_Brick_ (@Brick_by_Brick_)


« Joël, professeur d'Aïkido.

Avant chaque séance, on s'asseyait les uns à côtés des autres dans nos kimonos ou joggings pour ceux qui venaient de commencer.

Joël se mettait face à nous et il se taisait en fermant les yeux.

On ne savait pas quelle position adopter. Fallait-il se mettre sur les genoux ? Garder le dos droit ? Penser à notre respiration ?

Joël ne nous l'a jamais dit. Il le faisait, c'était tout.

Les premières fois, nous chuchotions. Certains rigolaient parce que le silence de Joël devenait long. Nous n'avions pas nos montres et ces instants semblaient durer des heures. Mais à force, même les plus récalcitrants fermaient les yeux, et aucun rire ni chuchotement ne se faisaient plus entendre.

Nous respirions dans cette grande salle, et l'odeur des tatamis, la musique d'un cours de danse à côté, ainsi que le froid de la fin d'année nous ancraient profondément dans le présent.

La fac est une période stressante (toutes les périodes le sont plus ou moins, de toute façon), mais ces interludes surréalistes de silence mental m'ont beaucoup aidé au cours de ces années et m'accompagnent encore aujourd'hui.

Merci Joël, cette respiration, je te la dédie. »

MotPas (@MotPas)


« Vous avez été pour moi une deuxième mère. Ne m'entendant pas avec la mienne, vous l'avez remplacée dans mon cœur et ce sans nous procurer de gêne.

Vous avez été une conseillère, une personne importante dans ma vie que je n'oublierait jamais.

Vous m'avez aidé à trouver ma voie, à me transformer en quelqu'un de plus apte à vivre dans un monde qu'il ne comprenait pas, qui la faisait se renfermer sur elle même.

Vous m'apportiez de l'aide sans être là physiquement, vous m'aidiez à me relever sous les coups, même si je croyais pourtant ne jamais pouvoir m'en sortir. Vous étiez une personne inconsciente de votre présence auprès de moi, mais la justesse de vos paroles dans mes souvenirs m'ont tout donné.

Même si je ne vous l'ai jamais dit - et même si je ne vous le dirais probablement jamais, je vous aimais. Et je vous aimes encore. »

FandeShola (@FandeShola)


« Vous m'avez toujours écoutée.

Vous m'avez accompagnée, comprise, soutenue, entendue.

J'ai aimé l'école grâce à vous. J'ai aimé observer, apprendre. Et ça m'a porté tout au long de mes études.

Vous avez su capter notre attention, éveiller notre curiosité face aux mystères qui nous entouraient.

Vous avez été le ciment qui a rassemblé toutes ces petites briques qui m'ont construites.

Merci. Merci infiniment.

Apprendre, c'est prendre avec soi. Vous êtes resté dans ma tête et dans mon coeur. »

VALEM77 (@VALEM77)


« Il y en as des tas des professeurs qui m'ont marqué, et avec qui, moi, bonne élève, j'ai eu une relation d'amitié et de respect. Et c'est vous que j'ai choisi, pourquoi vous plus qu'un autre, je ne sais pas et je doute qu'en première j'aurais pu deviner écrire quelques lignes sur vous un jour. Et pourtant, c'est de vous dont j'ai envie de me souvenir. Votre costume marron éternel, été comme hiver, votre apparence vieille école et votre vouvoiement toujours effectif n'étaient pas nécessairement l'image que je me faisais du professeur preferé, moi l'élève douée mais joyeusement chahuteuse. Mais aujourd'hui, je me souviens surtout de votre respect à toute épreuve, de votre dévouement, votre implication pour les élèves, vos élèves. Votre regard toujours juste et empreint de bienveillance, vos encouragement pour aller plus loin, faire mieux encore, gagner quelques points de moyenne, se concentrer un poil davantage et pour viser haut. Vous m'avez entendue, comprise, supportée (dans tous les sens du terme) et encouragée. Malgré le bazar que je pouvais mettre dans vos cours, à discuter, rigoler, à avoir des fous rires à n'en plus finir et à vous exaspérer en vous répondant "oui monsieur" avce un sourire sincèrement désolé à chaque fois que vous me demandiez le silence; vous m'avez toujours regardé avec bienveillance, pour ne pas dire avec amour. Vous m'avez appris qu'être juste n'a pas de prix, qu'un professeur doit respecter ses élèves autant que l'inverse doit etre vrai, et que, contre toute attente, l'économie, ca pouvait etre vachement sympa ;) Merci beaucoup, je garde votre souvenir précieusement dans un coin de ma petite caboche ! »

Omilaaa (@Omilaaa)


« M. C. professeur de français en seconde.

Cette classe est maintenant bien, loin derrière et pourtant je garde un souvenir impérissable de ce professeur. Il n'était ni pédagogue, ni ponctuel. Affublait régulièrement les élèves de sobriquets plus ou moins affectueux. La diplomatie ? Un concept étranger pour lui. A commencé son premier cours par lire à haute voix et commenter chacune des fiches de présentations des élèves. Et malgré ça, je garde un excellent souvenir de ses cours.

Le reproche qui est fait souvent aux professeurs est d'être ennuyant et de ne pas apprendre grand choses aux élèves (reproche qui est surtout dans les matières littéraires, après c'est peut-être parce que j'étais entourée de scientifiques qui détestait ce genre de matière). Ce genre de critique ne peut absolument pas lui être fait. Je n'ai jamais autant amélioré ma culture qu'avec lui et j'ai appris à apprécier de nombreux auteurs qui me barbaient. Il savait varier les sujets, alternant romans, pièces de théâtres, films, anecdotes historiques... Le tout avec un ton de grand conférencier et des répliques cinglantes à ceux qui perturbaient inutilement les cours. On sentait qu'il s'amusait quand il venait nous voir (bon, parfois à nos dépend mais c'est un autre sujet...). C'était un spectacle vivant à chaque cours.

Grand admirateur de Jean d'Ormesson, je ne peux pas passer devant « l'histoire de la littérature » dont il nous a rabâchés les oreilles toute l'année, sans penser à lui. J'ai beaucoup gagné en confiance en moi avec ses cours, j'avais l'impression (et ce n'était pas qu'une impression) d'apprendre et de travailler pour quelque chose.

C'était un phénomène, ce genre de prof qu'on ne rencontre qu'une fois dans une scolarité. A ce professeur, merci. »

Albagemma (@Albagemma)

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