Les Créations (session 1)
« Sous l'influence de la dernière nuit d'octobre, je tentai de dormir malgré un sommeil agité d'innombrables visions infernales. Dans l'une d'elles, je contemplais un ballet de diables. Les ailes fripées comme les oreilles d'un éléphant, ils volaient en décrivant des rondes au sein d'un cercle de Dante apocryphe. Puis, subitement, ils plongèrent leurs masques hideux vers les ondulations de la lave en fusion. »
Marlowe-Laidi (@Marlowe-Laidi)
« L'enfant éléphant pleure, à s'envoler,
Comme l'hippogriffe apocryphe
Rêve de plonger
Du haut du ciel, dans l'étendue immaculée
D'un nouveau monde.
Rêve de dormir au fil de l'onde,
Masque ses peines.
Triste semaine.
Octobre déroule ses jours mouillés...
Il pleut. Et Trump est covidé. »
AdrianMestre75 (@AdrianMestre75)
« En ce mois d'octobre fort pluvieux et ensoleillé (oui, chez moi, il fait beau et il fait chaud, j'aime bien vous narguer), nous est proposé un bien curieux challenge.
Un fil a été rompu, coupé, entortillé et jeté aux oubliettes, mais voici venu et bien venu, comme un éléphant dans un bal masqué, une proposition de coucher quelques mots et de nous plonger dans un exercice de style emprunté, chipé, volé à feu monsieur Raymond Queneau. Alors c'est bien avec quelques mots apocryphes que j'essaie de vous endormir suite à une fuite d'imagination, de celle qui s'étale bien grassement, comme le trop plein de punch s'échappant de la trompe de notre éléphant, celui-là même qui titube de joie, de nous voir réunis ici. Merci pour cette idée ! »
Yiigdrasil (@yiigdrasil)
« Le mois d'octobre, avec son cortège de pluie fine frigorifiante, d'arbres dépouillés et de tapis de feuilles mortes, se terminait sur la fête d'Halloween habituelle.
Lydie, un masque d'éléphant sur le visage, comptait profiter de ce moment festif, pour frapper aux portes des voisins avec ses copains et copines de CE2. Elle comptait gagner la course aux bonbons. Marianne sa sœur, préférait le confort de l'appartement familial. Déguisé, certes, mais devant la télé.. Elle pourrait plonger sa main dans le saladier de douceurs destiné aux visiteurs, en regardant le film "l'envolée sauvage"
Une soirée d'exception débutait pour les deux sœurs. »
Alaefelin (@Alaefelin)
« Voler ou nager, il fallait choisir. Le petit éléphant ne pouvait décidément pas faire les deux. Soit, il énervait le jaguar, tout pénard à dormir, et finissait par rejoindre l'automne avant même qu'octobre ne pointe le bout de son nez. Avec vu direct sur le haut du cou des girafes. Soit, il enfilait son masque, ses grandes palmes et se décidait à sauter - que dis-je : plonger ! - dans l'océan ; priant pour que les légendes apocryphes de sa famille vantent bien ses facultés. Comme un poisson dans l'eau, disait son grand-père.
Enfin. Dans les deux cas, rêver pouvait lui coûter cher. »
Anonyme (profil supprimé)
« Devant le monde qui s'incline et les masques de l'hypocrisie qui tombent, les pachydermes du pouvoir exécutif, éléphants de pacotille, déambulent en une funèbre parade dont la destination est le cimetière des Enfers.
La plongée dans les eaux du Styx, apocryphe fleuve, sera une sanction bien trop légère pour ceux qui ont osé voler sans vergogne le droit au respect des non-nantis en les désignant sous le générique : pauvres.
Nous irons alors dormir en espérant qu'octobre ne nous emprisonne dans ses filets traîtres. »
Calicef (@Calicef)
« Avec octobre coule les derniers pleurs de la saison : on irrigue le temps sans les masques de l'époque douce. Des sourires acariâtres mangent de leurs salaisons les trémas qui se vident, les oeillades de miel apocryhe cessent leurs assauts vains. La galerie ose dévoiler les vies de leur trépas, dans leurs cocons insécurisés. Ah, plus de corps à l'étalage ! Juste des humeurs éteintes, où la vigueur de la contemplation déteinte. On ne cherche plus le vin des hiéroglyphes : seuls les costumes de joies silencieuses ont plongés dans l'âcre monotonie des jours. Mon temps est compté, les réserves se saignent, et ainsi je vole loin des faces grisées, barbouillées au graphite. Comme un mauvais visionnaire romantique, je vois reculer les dorures enivrantes, le faste de la Rome Antique, les paquets chargés du fantasme délicieux des perles de l'Orient, que de mauvais films irriguaient à dos d'éléphants... Tiens, je crois bien que je leur préfère encore mon ciel morne et extasié : au moins lui n'est-il pas hypocrite. On dort mieux dans la fraîcheur des tombeaux. »
(@NP05_42)
« Octobre s'annonçait moite au cœur de la jungle. Mowgli s'endormait dans les anneaux de Kaa. Il n'entendait pas Le roi Louis, chanter masqué et dansé en espérant un jour décrypté les secrets apocryphes du feu. Le chef des éléphants, colonel Hati paradait près d'une cascatelle où Shere kan venait de plonger, sans remarquer les vautours voler au-dessus de lui. Tous savaient cependant que Baloo disait vrai quand il chantait : il en faut peu pour être heureux... »
Alaefelin (@Alaefelin)
« Un sombre soir d'octobre tardif
L'éléphant signe ses apocryphes
-Ramassis amphigouriques bergamasques-
Le trouble est jeté de neuf à onze masques.
Plus qu'à voler quelques heures de sommeil,
Y plonger jusqu'au lever du soleil ;
L'éléphant est triste d'avoir su se définir,
Et va se consolant se coucher pour dormir. »
Swannarchie (@Swannarchie)
« Les masques voleront bien après octobre, et nous dormirons tant qu'une cour d'éléphants nous plongera dans cette vie apocryphe. »
DjangosMum (@DjangosMum)
« En ce mois d'octobre pluvieux, un éléphant banni du clan s'orna d'un masque de girafe et s'enfuit de l'enclos des pachydermes. Il vola entre les gouttes, tourbillonnant dans les airs et tout à coup, plongea dans le zoo pour rejoindre ces étranges bestioles au long cou. Mais il ne fut pas accueilli comme il l'aurait espéré :
- Tu n'es pas le bienvenu, vilain apocryphe ! Va plutôt dans l'enclos des éléphants et dormir parmi les tiens !
D'un battement d'oreilles, l'éléphant rejeté quitta le sol détrempé et s'envola vers le soleil et la liberté.
Morale de l'histoire ? »
VALEM77 (@VALEM77)
« Gotham, 3 heure du matin.
Batman brave la froidure d'une nuit d'octobre, suivant les indications d'une note apocryphe du Sphinx. La vie d'un éléphant albinos est peut être jeu et c'est son devoir de vérifier ce qu'il en est vraiment. Le chevalier noir aurait pu se blottir bien au chaud dans sa bat-couette, mais non ! Car le crime lui ne dort pas et du coup, Batman fait des insomnies.
Dissimulé derrière son masque, Bruce à une tête de déterré. Mais Batman en revanche a la classe, Batman n'a pas de tête de déterré, Batman vole à travers les ténèbres de la nuit avec la vigueur de la panthère, la vélocité du faucon et la discrétion du guerrier Sioux. Le héros plonge dans le vide à l'aide de son bat-grappin sans peur et presque sans reproche.
C'est donc une soirée habituelle à Gotham. Cependant, ce que le chevalier noir ne soupsonne pas en cette nuit glaciale pareille à tant d'autres, c'est qu'il se dirige tout droit vers un piège... Mortel. »
Albagemma (@Albagemma)
« Les laids faons d'or mirent, massent queues et moquent tôt brebis et veaux ; l'épée longe et l'appeau crie feu... »
DelEauquipique (@DelEauquipique)
« Un tire d'une incroyable vélocité,
Un coup fatal a percuté.
Puis une rafale de balles a charcuté,
La belle bête à la peau parasitée.
Et frayeur naquit dans ses yeux exorbités.
En ce lieu, dépourvu de brise,
Au milieu d'afrique, s'effondra la masse grise.
En grand fracas, sous lequel tout se brise.
La géante créature agonise.
Dans une agitation houleuse,
Des lames s'abattirent sur ses plaies pernicieuses,
Arrachant à son âme batailleuse,
Un dernier barrissement déplorant cette destinée miteuse.
Puis, sa voix s'éteint dans une souffrance silencieuse.
Cédant place aux dernières convulsions tumultueuses.
Elle comprit qu'elle allait périr,
Et sentit son essence tarir,
L'éclaboussement de son sang la faisant flétrir.
Enfin, c'était appaisant de dormir,
Un dernier somme pour mourir,
Et son existance ne sera que souvenir.
Une larme d'adieu coule,
La mort s'en découle,
Une vie s'écroule.
Quand l'éléphant renifle son dernier souffle.
Adieu, sa volonté défieuse,
Adieu sa force ravageuse,
Adieu sa vie glorieuse.
Toute la savane est en deuil.
Elle qui fera son cercueil,
Et verra grandir son éléphanteau,
Protégé par les membres de son troupeau.
En ce triste jour, du mois d'octobre,
L'atmosphère funèbre
Rappelle d'autres scènes macabres.
Du mois passé, septembre.
La nature crie au crime !
Devant le carnage d'escrimes,
Et accuse celui qui crie à l'humanisme
Et n'arrête de voler et turer en vantant son barbarisme.
Tous les regards se fixent sur l'homme.
Exterminateur, on le surnomme !
Celui dont la mission ultime,
Est et sera de plonger la terre dans l'abime.
Ceci n'est pas un apocryphe.
Et viendra un jour purgeatif,
Quand terre criera du plus profond de sa nif,
Et fera payé au monstrueux son tarif. »
Delilahmood (@Delilahmood)
« Ton masque t'empeche désespérement de dormir. Ok tu es dans un hopital, mais comment veulent-ils que tu t'endormes si tu peux à peine respirer. Tu les déteste, tu detestes tous ces médecins, ces pilules à bouffer, leurs conneries et ces textes apocryphes sur ta table de chevet, "comment vivre le cancer dans la foi du Christ". Qu'est-ce qu'ils en savent eux ? Ce n'est pas eux qui ont une boule de la taille d'un éléphant dans le sein droit. Le comble de l'histoire, c'est d'être diagnostiquée un 19 octobre, c'est pas censé etre le mois contre le cancer du sein ? Quelle blague. Quand tu penses à tout ce que tu t'es toujours refusé de faire depuis des années parce que c'était trop dangereux, que ca te faisait trop peur, que c'était pas bon pour la santé. Si t'avais sur, t'aurais surement plonger en apnée, voler en deltaplane, escalader le Mont-Blanc, j'en sais rien moi, toutes ces choses auxquelles on ne pense pas une seule fois dans le train train quotidien mais qui revêtent un tout autre intérêt quand on risque d'en être privés. Un peu comme le cassoulet quoi. C'est dégueulasse, ca pue, mais si on te dit que tu n'as plus le droit d'en manger pour ton choléstérol, bim, tu vas rever tous les jours de te faire un bon cassoulet. Et merde, putain de cassoulet. »
Omilaaa (@Omilaaa)
« Octobre, mois où le ciel pleure des larmes ! Sous nos masques, nous, pauvres résidents de nos douleurs, ne faisons que dormir. Esprits mêlés. Idées voilées. Où est la mémoire éléphant ? Sans doute enfouie sous terre, au moins à l'abri. Cette mémoire a été plongée dans l'océan du doute puis volée aux hommes encore vaillants. Maintenant que la population se targue de vivre libre, nous sommes dans le déni ! Ô apocryphe civilisation !
Que nous puissions nous réveiller de ce songe douteux où l'épidémie et la fatigue se tiennent la main !
Vivement une ère meilleure, vivement l'humanité.
Éléphant, éléphant, apporte ton écho ! »
Heltrym (@heltrym)
« Octobre arriva au même moment que les éléphants,
dans un cortège de trompes et de chapeaux hallucinants.
Avec nos masques, nous passâmes à côté d'eux,
volant à la tire la dernière lueur de sagesse qui brillait dans leurs yeux.
Puis, nous dûmes plonger.
Les mots formaient un océan dans un livre apocryphe,
les mensonges et les pleurs qui nous furent racontés,
nous poussant un peu plus à la dérive,
dormir sur des eaux que seule la pluie pouvait essorer. »
MotPas (@MotPas)
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