19-Faire l'amour
XIX- Faire l'amour
-Emilie-
Morphine, compléments alimentaires, alimentation riche en fer sont mes dernières prescriptions médicales. C'était mon traitement palliatif. Je pouvais faire ce que je voulais et j'avais décidé de continuer d'aller en cours même si mon envie première serait de voyager afin de profiter de mes derniers instants de vie. J'ai choisi de garder ce secret meurtrier. Je sortais tous les après-midis avec Carla. Je passais mes soirées au téléphone avec Calum. Le dimanche, je rendais visite à mes grands-parents, je profitais de mes fabuleux fous rires avec mes cousins Mike et Léon.
Aujourd'hui était un jour particulier. J'y pensais depuis quelques temps... J'étais seule chez moi, mes parents travaillaient tous les deux. J'ai supplié Calum de sécher avec moi. Je pense qu'il ne vous en faut pas plus pour comprendre, j'ai décidé de me donner à lui. Evidemment, je ne lui ai rien dis. Je veux garder cette surprise. Calum m'avait épuisé de questions mais je les évitais.
Je me préparais mentalement et émotionnellement à ce que je vais faire avec lui. Physiquement, j'avais épilé le peu de poils qu'il me restait, j'avais pris ma douche, je m'étais maquillée et j'avais retrouvé de la vieille lingerie en dentelle. De base, je l'avais acheté l'année passée avec Carla pour rigoler, je ne me doutais pas qu'elle me servirait aujourd'hui. Le bonnet était légèrement trop grand à cause de ma perte de poids mais ce n'était pas flagrant.
Calum se pointa en début d'après-midi, tout frais et tout beau dans son sweat gris, son skinny noir et ses Air Max noires. Ses cheveux ressemblaient à rien à cause du vent et il se fait bien de me le préciser :
« Fais pas gaffe à mes cheveux, c'est un carnage »
Il posa un baiser sur mes lèvres et entra dans le hall d'entrée. Il zieuta rapidement la maison et me dit :
« Tes parents ne sont pas là ?
-Non, ils travaillent.
-Tu ne te sens pas bien que tu me demandes de sécher, demande-t-il inquiet en se tournant vers moi.
-Si très bien même.
-Bah qu'est-ce qu'il se passe ?
-J'ai envie de toi. »
Il manqua de s'étrangler quand je lui avoue que je le désire. Il se gratta la tête, gêné et s'approcha de moi. Il bégaie :
« Tu veux que l'on couche ensemble ?
-C'est l'idée, oui. »
Un large sourire apparut sur ses lèvres et on grimpa immédiatement dans ma chambre. Il ferma la porte et me prévint :
« Je n'ai jamais fait l'amour avec quelqu'un.
-Moi non plus.
-T'es sûre, tu veux vraiment me donner ta virginité ?
-Oh mais ferme la. »
Je l'embrassai pour qu'il se taise et il se plie tout de suite au baiser m'entraînant sur le lit. Ses mains se posèrent sur les pommettes de mes joues et c'était un baiser beaucoup plus tendre et amoureux. Calum continuait de sourire et je m'allongeai sur le lit, lui au-dessus. Je le voyais qu'il hésitait à prendre les commandes et je retirai mon gilet pour lui montrer que tout allait bien et qu'il avait le feu vert pour faire ce qu'il voulait avec mon corps. Calum soupira aisément et posa fermement sa main sur un de mes seins à travers le tee-shirt. J'enroulai mes bras autour de son cou et reculai mes lèvres.
« J'ai envie de toi, susurre-t 'il en passant sa main pour mon soutien-gorge pour attraper mon sein, t'as mis de la dentelle en plus... »
Son jeans devint tout de suite plus serré et il se releva pour le retirer. Une bosse était visible à travers son boxer. Je retirai mon tee-shirt pour qu'il puisse profiter de la vue malgré mon corps maigre. Il dit avec amour :
« T'es tellement belle »
Il m'imita et retira également son tee-shirt. Je remarquai immédiatement ses deux tatouages sur le haut de son torse. Son regard s'attardait vraiment sur ma poitrine même si mes yeux louchaient souvent mon boitier. Je sais que je ne suis pas la fille de ses rêves auquel il désire de coucher.
« Je ferai de ta première fois quelque chose de magique »
Il chuchota une dernière fois avant de regagner mon lit, se glissant sous les draps. Il m'attira dans ses bras pour me serrer fort. Le néo-zélandais posa à nouveau ses mains sur ma poitrine pour me tenter à toucher son torse nu. Je le matais avec indiscrétion, il avait vraiment un beau corps. Il avait quelques muscles visibles sur l'abdomen et il avait de légers pectoraux. Je caressais ses cheveux doux avant de descendre au niveau de son torse. Il embrassait mes lèvres avant de s'attaquer à mon cou. Ses mains se déplacèrent vers l'attache de mon soutien-gorge. J'avais confiance en lui. Il galéra à retirer les agrafes et jurai :
« C'est de la merde ces bazars. »
Je ricanai et retirai avidement les agrafes le faisant jurer encore plus :
« Putain, comment t'as fait ?
-Le talent mon cher Hood.
-Tu verras ce que moi, Calum Hood, peut te faire subir. »
Mon soutien-gorge se retrouva au sol et il posa ses lèvres sur un de mes tétons, les suçant
affectueusement. Une main tenait ma hanche pendant que l'autre était sur mon
autre sein. Je lâchai un petit soupir et attrapai sa verge. Je glissai une main dans son
boxer pour caresser habilement son érection. J'étais bien...
A la fin des préliminaires, c'était le moment de passer un acte. Calum suggérai le préservatif
mais je refusai, prétextant que j'avais la pilule. Chose fausse évidemment, je voulais juste lui
procurer un maximum de sensations avant mon départ vers un autre monde. Je le savais, je
le sentais... Mon heure était bientôt venue. Ce jour-là, j'avais demande à Calum de me faire
l'amour avec tout l'amour, toute la force, toute son âme qu'il possédait et il avait exaucé
mon souhait. J'étais en paix avec moi-même...
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