14-La vie est belle
XIV- La vie est belle
_Calum_
J'étais avec les garçons dans la salle de musique du lycée. J'avais trouvé la chanson que je voulais chanter au concert Mars bleu à la fin du mois. Je dépliais la partition lentement pour laisser durer le suspense. Michael n'en revenait pas que j'acceptais enfin de chanter. J'haussai les épaules alors qu'il exprimait encore sa joie de me voir prochainement à l'œuvre :
« Je suis vraiment contente que tu acceptes enfin de chanter !
-Autant que ma voix serve enfin à quelque chose !
-C'est super ça ! Notre popularité sera encore plus grande, dit Luke enthousiaste.
-Je ne fais pas ça pour être connu mais pour Emilie. »
Luke fronça les sourcils. Je suis le seul du groupe qui ne désire pas faire le tour du monde pour donner des concerts et être envahi de fans. Je voulais rester moi-même et vivre comme maintenant. Je n'avais pas besoin de tout ça, j'étais assez entouré : ma famille, mes amis et ma copine.
« Quelle chanson as-tu choisi, me demanda Ashton le seul sérieux du groupe.
-La vie est belle d'Indochine.
-Tu es sérieux frère ? Tu as pris une chanson de merde de lover pour décrire le cancer, se moqua Luke
-Lis les paroles, imbécile, crachai-je durement à l'attention de Luke.
-C'est quoi ton problème Calum, répondit le blondinet avec le même ton.
-Si tu n'es pas content tu fermes ta gueule et tu ne chantes pas. Pour une fois, tu ne me casseras pas les oreilles.
-Ah parce que je chante mal peut-être.
-Ouais. »
Ma voix était glaciale et mauvaise. Luke esquissa un sourire méchant et déclara :
« En attendant, ma voix a séduit de la gonzesse et ce n'est pas moi qui suis encore puceau.
-Le rapport entre ma virginité et ta voix gros con ?
-Ce n'est pas avec une cancéreuse que tu pourras espérer la perdre.
-Arrête Luke, tu vas trop loin, dit Michael en attrapant son bras. »
Je serrai les poings furieusement. Comment ose-t 'il me provoquer en parlant très mal de ma petite amie ? Je ne pus retenir mon poing qu'il se prit une claque dans la joue. Il décolla d'un mètre se retrouvant assis à terre surpris. J'hurlai :
« Espèce de sale pédale ! Tu es vraiment un connard de parler d'elle comme ça. Tu peux crever pour que je t'accompagne dans ta tournée merdique dans le pays.
-On est un groupe Calum, dit Michael calmement en s'approchant de moi.
-Plus maintenant. Je quitte le groupe. »
Ashton et Michael se figèrent et Luke en profita pour se relever et me sauter dessus pour me rendre la droite que je venais de lui flanquer. J'attrapai son poing et le serrai fortement.
« Lâche-moi Calum, hurlait ce dernier avec une grimace dû à la forte pression sur son poignet.
-Tu as tenté de me frapper crétin. »
Je le poussai plus loin, prenant mon sac et ma partition. Je m'arrêtais quelques secondes à la porte, disant :
« Je la chanterai seule, démerdez-vous pour trouver une chanson.
-Et notre groupe, quémanda Ashton inquiet.
-Il n'y a plus de groupe Ashton, je suis désolé. Je ne veux pas être populaire, je m'en fiche de la musique en réalité. »
Je sortis sans un mot de plus. Je claquai la porte et baissai légèrement la tête. Je sortis mon smartphone et composa le numéro d'Emilie. Elle répondit à la dernière sonnerie :
« Calum ?
-Salut...je ne te dérange pas ?
-Non, je dormais un peu pourquoi ?
-Est-ce que je peux passer ?
-Oui bien sûr, tu n'es pas avec ton groupe ? Ça va ?
-Ca va mais ne me pose pas de questions s'il te plaît, change-moi juste les idées. »
Ma voix était cassante et enrouée. Je raccrochais et quittai le lycée. Je marchais durant quelques minutes jusqu'à la maison d'Emilie. Sa mère m'ouvrit et m'accueillit chaleureusement, contente que je me déplace tous les jours pour prendre des nouvelles de sa fille. Je fis un léger sourire et lui fit la bise avant d'aller au salon pour saluer son père. Emilie a vraiment des parents géniaux. Je suis sûre que nos familles s'entendraient à merveille. Je montais dans sa chambre et entrai sans frapper. Ma petite Emilie était dans son lit, emmitouflée dans ses couvertures. Je trouvais ça tellement adorable. Je la rejoignis à ses côtés et posa un baiser sur son front avant de la prendre dans mes bras. Elle dormait. Je chuchotais à son oreille :
« Quand je vois ton visage, il n'y a pas une seule chose que je changerai, parce que tu es tout simplement extraordinaire ma chérie. »
Elle décocha un sourire et se tourna vers moi en plantant un bisou sur mes lèvres.
« T'es mignon Calum. »
Emilie me serra dans ses bras et posa sa tête sur mon torse. Je lui caressais les cheveux silencieusement et expliqua :
« J'ai quitté le groupe, je me suis disputé avec Luke. Je ne peux plus le supporter, il a des sales manières de parler. Il a détesté la chanson que j'ai proposé.
-Oh...qu'est-ce qu'il a dit ?
-Il n'a pas aimé, c'est tout. C'était juste la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. »
J'haussai les épaules et son sourire s'effaça un peu en remarquant que je ne m'ouvrirais pas plus que ça. Emilie attrapa mon téléphone dans ma poche frôlant malencontreusement ma verge qui se mit à bander soudainement. Elle se mit à rire et pointa mon jeans malicieusement :
« Ouh, petit oiseau a pointé le bout de son bec.
-Oh ça va, c'est déjà assez embarrassant comme ça, répondis-je gêné.
-Tu veux baiser ? »
Je m'étranglai intérieurement. Que répondre à cette question ? Elle va me prendre pour un gros obsédé.
« Ouais...mais j'attendrais t'inquiète. »
Elle exerça une pression sur mon jeans, empoignant fermement ma bite me faisant échapper un soupir de surprise.
« Qu'est-ce que tu fais Emilie ?
-Une branlette ça te dit ? »
J'ouvris en grand les yeux face à cette nouvelle question cochonne.
« Je ne dis jamais non mais embrasse-moi avant. »
Emilie écarquilla les yeux et je fronçai les yeux. Elle s'esclaffa :
« Utilise ta main si tu veux te branler. »
Ma fierté en prit un sacré coup. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle me fasse un faux sous-entendu. Je bégayai :
« Euh...je ferai ça chez moi...ouais...
-Je rigole, viens là ! »
Elle approcha ses lèvres près des miennes pour m'embrasser et je m'adoucis immédiatement sous ce savoureux toucher. Elle savait me faire craquer. C'est rapidement devenu chaud entre nous, j'ai l'impression que toute la pièce était en ébullition. Je me rendis vite compte que c'était moi qui brûlait d'envie. Mon sweat fut rapidement de trop tout comme mon tee-shirt que je retirai avidement ne quittant pas ses lèvres. Emilie passait ses mains sur mon torse nu, commençant par le haut de ma poitrine pour descendre à mon nombril. Je m'agitai alors qu'elle débouclait ma ceinture pour avoir une meilleure poigne sur ma verge tendue. Je lui suppliai :
« Touche-moi »
Je n'avais jamais été aussi loin avec une fille mais j'avais confiance et je n'allai pas me défiler. J'étais prêt à me donner à quelqu'un, je m'en fichai de ma première fois. Emilie obéit et attrapa l'élastique de mon caleçon pour le baisser et dévoiler ma virilité. Elle ne prêta pas attention à sa corpulence et enroula mon pénis autour de sa petite main la caressant gentiment. Un frisson me parcourut mon corps et je poussai un long soupir. J'approchais mes lèvres près de son oreille pour mordiller son lobe. J'étais fétichiste des oreilles. J'adorais les mordiller.
« Va-y. »
J'étais en extase face à ses caresses intimes. Elle accéléra la cadence en faisant des cercles autour de mon gland avant d'agiter sa main de haut en bas me faisant soupirer de plaisir.
« Oh Emilie ! »
Elle me coupa par un baiser, de peur que ses parents nous entendent faire nos premiers préliminaires. Emilie avait du mal à aller plus vite et je la laissai aller à son rythme. Elle était parfaite. Je me sentais venir et je réclamai un mouchoir pour ne pas en mettre pas partout dans ses draps. J'étais si bien avec elle...
Je remis mon pantalon et elle observa mon torse nu. Elle avait le regard figé sur mes deux clavicules tatouées. Je lui dis :
« Je t'avais dit que je te les montrerai un jour. Ils sont là mes bébés.
-Cela signifie quelque chose pour toi ?
-Seulement un. Le second est maintenant inutile. Mais ne t'occupe pas de ça Emilie, viens juste dans mes bras. »
Je la serrai fort contre moi. Je reniflais lentement l'odeur de ses faux cheveux et restai dans cette position durant plusieurs minutes :
« Tu viens au bal de Mars bleu après le concert, lui demandai-je.
-Seulement si tu m'invites, dit-elle avec un sourire.
-Je t'invite alors. Est-ce que tu voudras danser avec moi ?
-Avec joie ! »
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