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10- Les problèmes


X- Les problèmes

_Emilie_

Ma dernière était chimiothérapie était tout simplement trop invasive. Mon corps n'a pas bien supporté l'injection de tous ces médicaments. J'avais passé deux jours à l'hôpital car mon bilan sanguin avait démontré une anémie. J'ai donc eu une transfusion sanguine en plus de ma chimiothérapie et mon immunothérapie. J'ai passé les trois premiers jours de la semaine à dormir et vomir. J'ai pu rentrer mais le médecin ne veut pas que je sorte de la semaine. De plus, Calum semblait de plus en plus insistant. Il posait beaucoup de questions et je vais devoir lui dévoiler ma maladie dans très peu de temps...

Ses messages étaient de plus en plus longs, il pétait des plombs. Il suspectait quelque chose chez moi et je me rendis compte que je ne pouvais plus le cacher. Ma leucémie est devenue trop dur à dissimuler. Le traitement était intensif, mon corps s'affaiblissait et je n'avais toujours aucun signe d'une greffe. J'étais un peu déprimée. Carla passait à la maison après les cours et elle m'avait confié qu'aujourd'hui Calum était venu la voir en panique. Il a fini par s'énerver quand elle a refusé de lui dire ce que j'avais et il était vraiment très en colère d'être dans le silence :

« Tu n'as plus le choix, tu vas devoir lui dire la vérité, m'annonça t'elle, sinon il finira par ne plus te parler. »

Elle avait raison. Je venais de me réveiller et je n'avais pas encore répondu à ces messages !

14h30

De Calum :

Emilie ???

14h55

A Calum :

58 rue Alfred Pinay, MARCIA. Je te dirai tout...

14h56

De Calum :

Je me mets en route tout de suite.

Une grosse boule au creux de mon estomac apparut. Je stressais de tout : de son regard qui changerait pour avoir de la pitié, de sa réaction, de ses mots, de ses gestes, de tout. Je me regardai dans le miroir. Je ne me voyais plus. J'avais face à moi une perruque blonde, des yeux cernés, une peau pâle, des os qui ressortent, un cathéter en dessous de la clavicule, un sourire fané, un corps frêle et sans défense. J'avais honte de moi-même. Je retirai mon pull, me retrouvant en débardeur. J'avais perdu une trace de féminité. Je n'avais plus de poitrine, de fesses et de cheveux. Je me comparais à un déchet.

Je savais que le lycée n'était qu'à dix minutes de chez moi à pied et que Calum y répétait cet après-midi. Je ne fus donc pas étonnée d'entendre la sonnette de la porte d'entrée. Je me levais lentement alors que ma mère allait ouvrir. J'entendis une voix masculine parler à ma mère :

« Euh...bonjour madame, je suis venu voir votre fille Emilie...

-Je...Emilie se repose, je ne suis pas sûre que...

-Maman, c'est bon, laisse-le rentrer, la coupai-je au milieu des escaliers.

-Emilie ce n'est pas raisonnable, remonte te coucher.

-Laisse-le entrer je te dis, dis-je fermement, il doit savoir ! »

Ma mère laissa entrer Calum et il se figea sur place en voyant mon effroyable mine sur le visage. J'avais l'air si fatiguée. Je fis signe à Calum de monter et ma mère n'ajouta pas un mot. Ce dernier me suivit en silence dans ma chambre. Avant d'entrer, je lui dis calmement :

« J'espère que tu comprendras pourquoi je te l'ai caché. »

J'ouvris la porte de ma chambre. La moitié de la vérité s'offrit à lui sur mon état de santé : il y avait un carton de compléments alimentaires, des médicaments puissants étaient éparpillés sur mon bureau avec mes résultats de myélogrammes et numération de formule sanguine. Il y avait également plusieurs radiographies. Je proposai à Calum de s'assoir alors qu'il devenait tout pâle :

« Tu es malade c'est ça...

-Oui, je suis malade...mais est-ce que tu es sûr de vouloir savoir toute la vérité ?

-Oui...je veux vraiment savoir ce qu'il se passe. »

J'inspirai longuement et retirai mon pull. Sa bouche forma un ''o'' et il fut soudainement mal à l'aise :

« Qu'est-ce que tu fais ?

-Il faut que tu le comprennes de toi-même... »

Je retirai mon pull laissant apercevoir mon corps fragile et sans défense ainsi que ma canule. Calum hoqueta sous le choc. Je fermai les yeux et agrippai la perruque blonde pour la retirer lentement laissant apercevoir mon crâne chauve...


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