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Les préparatifs

Quand le sensei entra dans le bâtiment et fut repéré par l'un des clones qui montaient la garde, cela faisait déjà plus de trois heures que la fratrie travaillait dans la salle d'entraînement. Ils commençaient tout doucement à fatiguer, surtout Sasuke qui, des trois, avait le moins d'endurance, même si Hitomi n'était pas très loin devant lui. Ils avaient surtout travaillé sur leur kenjutsu, profitant largement du fait que la jeune Yûhi trimbalait leurs épées d'entraînement à l'intérieur d'un sceau où qu'elle aille. Ils s'étaient bien vite faits à cette petite excentricité : ce n'était pas la chose la plus étonnante qu'elle cachait dans les sceaux inscrits un peu partout à l'intérieur de ses poches, sous ses bandages, contre sa peau même parfois quand elle manquait de place.

— Ah, il est temps de remonter en classe !

Sans commenter, Hitomi et Sasuke suivirent l'injonction de Naruto, et elle rangea les armes dans l'autre dimension d'une simple étincelle de chakra. Quand le sensei passa la porte de la classe, ils étaient assis sur l'une des rangées de bancs et partageaient un casse-croûte que Sasuke avait pensé à emporter. Hitomi, elle n'avait eu à fournir que des rations de survie, ce qui n'était jamais exactement plaisant à manger, même quand, comme elle, on avait accès à celles concoctées par les Nara et les Akimichi.

— Ma première impression de vous est... meilleure que ce que j'aurais craint de prime abord en lisant vos dossiers. Rendez-vous sur le toit dans cinq minutes.

Cinq minutes, c'était vraiment court pour une telle distance – l'Académie comportait sept étages – mais, eh, ils étaient des ninjas. Une telle vitesse n'était pas exactement hors de leur portée, juste un peu agaçante quand elle leur était imposée par l'homme qui se pointait là où on l'attendait avec cinq heures de retard.

Quand ils arrivèrent, Kakashi les attendait, assis sur le bord du toit. Le vent jouait dans ses cheveux argentés et, bon sang, ils défiaient vraiment la gravité. Hitomi n'avait jamais rencontré cet homme, mais elle savait que sa mère et lui étaient en quelque sorte amis. Malgré cela, il était le seul des Jônin-sensei à ne jamais avoir mis les pieds chez les Yûhi. Même Gai, Hitomi l'avait croisé une ou deux fois – oui, il était vraiment excentrique et dynamique, un rien l'emportant dans des tirades enthousiastes sur le feu de la jeunesse. Absolument adorable.

— Nous allons commencer par faire le tour des présentations. Les choses les plus importantes : votre nom, ce que vous aimez ou non, vos loisirs, vos buts dans la vie. Gamine, tu commences.

— Hum... Vous ne voulez pas y aller d'abord ?

— Ah... Très bien. Je m'appelle Kakashi Hatake. Je n'ai pas vraiment envie de vous parler de mes goûts ou de mes loisirs, et mes rêves... Hm, non, vous êtes encore trop innocents, désolé. Allez, à toi.

— D'accord. Je m'appelle Hitomi Yûhi. J'aime ma famille, mon shishou, lire et apprendre. Je n'aime pas les gens qui abusent de leur force ou de leur pouvoir, la trahison et le wasabi. Mes loisirs sont l'entraînement, la lecture, les expérimentations et le fûinjutsu. Mon rêve... Mon rêve est d'obtenir le titre de Maîtresse des Sceaux.

— Eh bien, gamine, voilà une aspiration bien ambitieuse. Ce titre n'a plus été porté depuis...

— La mort du Quatrième. Je sais. Ce n'est pas pour ça que c'est impossible.

— Aah, qui vivra verra comme on dit. Toi, le Uchiha. À toi.

— Je m'appelle Sasuke Uchiha. J'aime m'entraîner et ma famille. Il y a beaucoup de choses que je déteste. Je n'ai pas d'autre loisir que l'entraînement, ni de rêve, seulement un but : tuer un certain homme.. Pour l'empêcher de détruire ce que j'aime et ce en quoi je crois.

En entendant cela, Hitomi changea légèrement de position pour que son épaule se presse contre celle de Sasuke. Elle ne se sentait aps exactement assez à l'aise pour faire plus que cela en présence du sensei. Naruto, lui, n'hésita pas et serra Sasuke dans ses bras – c'était toujours comique, quand il faisait ça, de voir Sasuke essayer de le repousser alors que ses yeux clamaient qu'il aimait cette démonstration d'affection. La jeune Yûhi ne pouvait s'empêcher de songer à Itachi, à cet instant. Elle voulait changer son destin, mais elle était encore bien trop faible en tant que ninja pour pouvoir réellement intervenir de quelque manière que ce soit.

— Toi, le blondinet. Ton tour.

— D'accord ! Mon nom est Naruto Uzumaki et ce que je préfère dans la vie, c'est ma famille ! Juste après, ce que j'aime le plus, ce sont les ramen de chez Ichiraku ! J'aime les ramen, les épées et cuisiner ! Ce que je déteste, c'est quand quelqu'un de ma famille est triste, et l'attente quand je cuisine ! Mon rêve... C'est de surpasser tous les Hokage, comme ça le village tout entier sera obligé de reconnaître ma valeur !

Kakashi, malgré son étonnement – on lui avait dépeint Naruto d'une manière plus carricaturale que ça et il n'avait tout simplement pas pensé à demander l'avis de Kurenai – parvint à percevoir les réactions des deux autres enfants à sa déclaration. Le Jônin, en les observant, eut un bref aperçu d'un futur possible : si Naruto se montrait digne de la position et accomplissait son rêve, son frère et sa sœur adoptifs se tiendraient à ses côtés, comme conseillers et mains armées de sa volonté.

Il n'avait absolument pas été surpris de se retrouver à superviser le dernier des Uchiha. Après tout, il était le seul ninja loyal à Konoha qui possédait un Sharingan, et on attendait du jeune garçon qu'il éveille les siens. S'il le faisait, il serait marié, jeune, à une femme jugée capable de lui donner autant d'enfants que possible – sans doute une civile avec un historique de jumeaux dans la famille – dans l'espoir qu'il fasse renaître son clan de ses cendres.

Le fait qu'on lui attribue Naruto était également plutôt logique. Il était le seul élève que Minato-sensei à être encore en vie et connaissait bien les styles de combat des deux parents du gamin. S'il devait un jour éveiller les Chaînes des Uzumaki, Kakashi pourrait lui apprendre à s'en servir. Le gamin était également sous ses yeux comme un rappel... Un rappel de ce que les ennemis de Konoha pouvaient faire à ceux qu'il aimait. Kakashi avait saisi le message, et entendait bien ne pas s'attacher à ces enfants. Il accomplirait son devoir et, quand ils seraient tous devenus Chûnin, se dépêcherait de reprendre le masque du Limier et de se fondre dans l'ANBU. Sa place là-bas attendrait sagement pour son retour.

Non, c'était la gamine qui l'avait véritablement surpris. Puisqu'elle était la fille d'une des rares personnes dans ce monde que Kakashi appréciait et qui n'étaient pas Gai, il avait gardé un œil distant sur elle. Elle était intelligente, rusée, une dirigeante née qui sauterait toute sa vie d'exploit en exploit. Il était surpris qu'elle n'ait pas été raflée par le shishou dont Kurenai n'avait cessé de parler, pendant que sa fille était au loin et apprenait à transformer sa maladie en atout. Elle se serait épanouie bien plus vite si elle avait eu l'attention toute entière de quelqu'un qui se dédierait à son apprentissage sans réserve, quelqu'un pour la guider pas à pas dans son parcours vers les sommets inconcevables qu'elle visait sans honte. Kakashi ne pouvait faire ni l'un ni l'autre. Sur le plan émotionnel, il n'était plus capable d'une telle dévotion.

— Bon, des présentations intéressantes, mais ça suffit. Dès demain, nous commenceront les missions. Enfin, avant ça, nous allons faire un petit exercice, juste tous les quatre.

— Uh ? s'exclama Naruto. Un exercice ? Quel genre ?

— Une épreuve de survie.

— Ah, comme à l'Académie !

— Oui... Enfin, pas exactement. Qui sait, peut-être que cette expérience va vous aider. Cette épreuve n'aura rien d'ordinaire. Votre adversaire, ce sera moi.

— Hein ?

— Oh, et ce n'est pas fini. Ah là là, vos têtes quand vous allez apprendre les enjeux de cette épreuve...

— Quels enjeux ? intervint Sasuke d'un ton dur.

— Sur vingt-sept élèves diplômés de cette année, seuls neuf garderont leur sensei. Cette épreuve en décidera. Autrement dit... Il s'agit d'une épreuve hyper-sélective dont le taux d'échec est supérieur à soixante-six pourcents !

Hitomi put sentir ses frères adoptifs se tendre à ses côtés et, en effet, leur expression devait être plutôt drôle à voir. Quant à elle, elle avait pris soin d'arborer une expression légèrement tendue, mais elle n'avait pas peur. Elle avait un plan. Son espoir n'était pas de battre Kakashi, mais ce n'était pas cela qu'il voulait et elle le savait parfaitement bien.

— Mais c'est débile ! s'emporta Naruto. Pourquoi on a passé six ans de nos vies à l'Académie ? Le diplôme ne sert à rien ?

— Ah, oui, ce diplôme... Une sorte de présélection, pour faire le tri entre les futurs Genin et les autres, c'est tout. Cela dit, vous n'êtes pas obligés de retourner à l'école si vous ratez cette épreuve. Vous pouvez intégrer les Forces Générales, commencer une formation dans la police ou à l'hôpital, ou encore vous trouver un shishou qui accepterait de vous former... Mais rester dans une équipe est le moyen le plus sûr d'être promu un jour. Enfin, trêve de bavardage. Je jugerai demain si, oui ou non, vous méritez mon enseignement. Apportez vos équipements, et, surtout, venez à jeun si vous ne voulez pas vomir vos petit-déjeuners.

Encore une fois, Hitomi feignit la frayeur, même si intérieurement, elle roulait des yeux. Kakashi était manifestement friand de manipulation et faire peur à des enfants n'était pas trop vil pour lui. Si elle n'avait pas eu son précieux savoir du futur, elle aurait été terriblement anxieuse à l'idée d'échouer à une telle épreuve.

— Enfin, vous trouverez plus d'informations sur ces papiers. Arrivez à l'heure !

Sur ce, Kakashi disparut dans un nuage de fumée. Hitomi se redressa avec un grogneme de dépit et secoua légèrement la tête. Ça commençait bien... Elle étira minutieusement ses muscles les uns après les autres sous les regards perplexes de ses frères.

— Ca ne sert à rien de nous inquiéter. On ne fera pas des progrès fulgurants d'ici à demain. Rentrons. Maman est avec l'équipe 8 aujourd'hui, et c'est au tour de Naruto de s'occuper de la cuisine. Ensuite, on discutera stratégie.

Le lendemain, l'équipe arriva avec deux heures d'avance sur le terrain d'entraînement. Tous les trois avaient peu dormi mais les exercices de survie de l'Académie les avait habitués aux effets de la fatigue, et ils étaient capables de les contourner avec une efficacité plutôt surprenante pour des enfants de leur âge. Le terrain d'entraînement numéro trois était encore plongé dans l'obscurité – Kakashi-sensei leur avait donné rendez-vous à cinq heures du matin, et la nuit était encore plus profonde quand ils arrivèrent.

Hitomi n'avait pas dû insister longtemps pour que ses frères acceptent d'emmener un petit-déjeuner. Kurenai n'avait rien pu leur dire concernant l'épreuve, mais elle avait écouté leurs préparatifs avec un sourire fier sur les lèvres. Sa fille connaissait ses responsabilités en tant que cheffe implicite de cette unité pour la mission à venir et planifiait en conséquence. Kakashi ne savait vraiment pas dans quel guêpier le Troisième l'avait fourré, le pauvre.

— On va commencer avec les pièges. Naruto, un clone s'il te plaît. Bien... L'original, tu vas avec Sasuke, le clone, tu viens avec moi. On va transformer cet endroit en enfer miniature.

Dans l'équipe, Naruto était le spécialiste incontesté des pièges improbables et complexes. Hitomi s'orientait plutôt vers la logistique, ce qui était déjà intéressant en soi, mais Naruto ? Naruto avait une affection toute particulière pour les réactions en chaîne et les déclencheurs invraisemblables. Il n'y avait qu'un seul piège dont Hitomi voulait s'occuper personnellement, parce que le but direct de ce dispositif en particulier ne serait pas de gêner ou blesser leur professeur, mais de fortifier celle de ses compétences qui aurait le plus de chances de venir à bout de l'objectif qui leur serait donné.

Sur le coup de cinq heures, alors que l'horizon arborait ses premières touches d'orange et de rouge, les trois enfants se retrouvèrent dans la clairière qui marquait le centre du terrain d'entraînement. Chacun d'eux assis contre l'un des trois piquets dressés là, ils partagèrent un petit-déjeuner paisible. Rien ne les aurait plus inquiétés que de ne pas se sentir préparés à ce qui les attendait, et Hitomi était disposée à les laisser, pour l'instant, se bercer dans l'illusion qu'ils pouvaient vaincre un Jônin. Elle avait passé suffisamment de temps auprès d'Ensui pour savoir que c'était impossible.

Mais encore une fois, le but ici n'était pas de vaincre leur sensei, ce que ses frères ignoraient encore. Heureusement, leur véritable objectif était facile à atteindre. Cette promotion avait eu une chance insolente d'être la première que l'Académie préparait au travail en équipe, et Hitomi ne pouvait que tenter de deviner quelle chaîne de causes et de conséquences avaient conduit à un tel changement – les choses ne s'étaient certainement pas passées comme cela dans le canon.

Puisque leur sensei n'arrivait pas, après avoir fini leur petit-déjeuner, les trois Genin commençèrent à s'échauffer et s'étirer en prévision des efforts qu'ils auraient à fournir. Naruto avait décidé de concentrer ses entraînements les plus récents sur son taijutsu et son kenjutsu, et ça se voyait : lentement, ses épaules s'élargissaient, ses bras se renforçaient. Pour Sasuke, c'était l'inverse qui se produisait. S'il travaillait également énormément sa technique à l'épée, il avait décidé de se focaliser sur sa vitesse plutôt que sa force. Désormais, Hitomi avait du mal à vaincre l'un ou l'autre lors des combats où seuls l'épée et le taijutsu étaient autorisés. Elle compensait cette faiblesse quand le ninjutsu était autorisé – Sasuke avait toujours l'air tellement offensé quand elle le contraignait à du corps à corps, où ses techniques Katon étaient inutiles !

Quand Kakashi daigna arriver, Naruto venait de projeter Hitomi au sol d'une bourrade et elle initiait un mouvement pour se relever, tentant d'empêcher Sasuke de lui immobiliser les pieds. Quand ils se battaient au dernier debout, les deux garçons avaient pris l'habitude de s'allier pour la sortir le plus vite possible du combat, bien conscient que s'ils ne s'occupaient pas d'elle très rapidement, ils risquaient de se retrouver avec un gros problème sur les bras ; contrairement à eux, elle ne se battait jamais à la loyale, ses petits coups du bout des doigts ou du plat de la paume frappant toujours où il le fallait pour envoyer dans leurs membres décharges de douleur et sensations d'engourdissement.

— Yo ! salua-t-il en apparaissant contre le piquet central. En forme ?

— Vous êtes en retard ! se plaignit Naruto.

— Maa, maa, Naruto, tu t'attendais vraiment à autre chose ? On dit dans le village que notre sensei est l'homme le moins ponctuel des Nations Élémentaires toutes entières ! Je suis même surprise qu'il se soit souvenu de venir...

— Ah, tu es tellement méchante, Hitomi-chan. Ton pauvre sensei a de la peine maintenant.

— Mais vous n'êtes pas encore vraiment mon sensei, pas vrai ? Pour ça, il faut d'abord qu'on vous batte.

— Ah, oui, l'épreuve. Vous voyez ces clochettes ? Vous devez vous en emparer avant midi.

Avec un petit soupir, Hitomi regarda l'homme accrocher les trophées à sa ceinture. Il était presque dix heures. Deux heures lui semblaient un peu juste pour remplir l'objectif de l'exercice, mais c'était possible. Elle aurait juste préféré avoir plus de temps.

— Ceux qui n'auront pas réussi à me prendre une clochette d'ici-là seront privés de déjeuner. Ils seront ligotés à ces poteaux et je mangerai leur repas juste sous leur nez. C'est compris ?

Seul Naruto montra une vraie inquiétude à cette idée, mais d'eux trois, il était le plus récemment arrivé dans la fratrie, celui qui avait connu la faim, la lutte pour obtenir à manger et faire taire le vide glacé, douloureux, qui creusait le ventre comme une ombre. Il ne parvenait pas toujours à se rappeler que de la nourriture l'attendrait toujours désormais, que ce soit sur la table de Kurenai ou dans les nombreux sceaux qu'Hitomi gardait sur elle en permanence.

— Comme vous le voyez, je n'ai que deux clochettes. Cela veut dire que l'un de vous sera forcément privé de repas. De plus, ceux qui ne parviendront pas à s'emparer d'une clochette seront recalés. Il y en a donc au moins un parmi vous qui échouera. Vous êtes autorisés à utiliser vos armes. Si vous ne venez pas vers moi avec l'intention de me tuer, vous n'avez aucune chance.

Comme un seul être, les trois enfants se redressèrent et carrèrent les épaules, les mains de Sasuke et d'Hitomi égarées près des gardes de leurs sabres. Celui de Naruto était attaché sur son dos, toujours aussi titanesque, mais lui viendrait en main presque aussi rapidement.

— Vous êtes prêts ? C'est parti !

Aussitôt, les trois Genin utilisèrent un Kawaminari pour se substituer à des bûches qu'ils avaient déposées un peu partout autour de la clairière en prévision de ce genre de situations. C'était Naruto qui en avait eu l'idée, s'étant basé sur ce que Sasuke lui avait raconté sur Shunshin no Shisui, celui de ses cousins qui s'était spécialisé dans les techniques de substitution. L'idée était brillante : elle ne suffirait pas à fuir un Jônin, mais c'était une tentative au moins, et c'était ce que Kakashi voudrait voir.

Ce ne fut qu'une fois hors de portée d'ouïe qu'ils s'arrêtèrent, tous trois dissimulés dans les fourrés en bordure du terrain d'entraînement. Quand elle s'ouvrait à ses méridiens, Hitomi pouvait percevoir la présence du professeur. Il n'avait pas fait ne serait-ce qu'un pas dans leur direction et son chakra était parfaitement paisible. Sans doute était-il déjà en train de lire. Tant mieux. Le temps qu'il passait à faire autre chose que venir après eux était du temps gagné.

— Naruto, Sasuke, allez le guetter aux abords de la forêt. Je vais envoyer mes chats avec vous.

Tout en parlant, elle s'empressa d'invoquer trois de ses compagnons. Tous avaient bien grandi ces dernières semaines et semblaient bien partis pour que leurs dos atteignent ses hanches dans quelques semaines. Comprenant que la situation était sérieuse, ils se contentèrent de la saluer d'un signe de tête et s'assirent en cercle autour des humains, écoutant leurs instructions.

— Hoshihi, tu es le plus robuste, tu seras en équipe avec Naruto et Sasule. Haîro, Kurokumo, vous rabattrez Kakashi, l'homme que nous affrontons, vers le point que Sasuke vous montrera – tu t'en souviens, Sasuke ? Je vous attendrai là. Nous devons agir vite. Dispersion !

À son signal, deux jeunes garçons et trois chats apprentis guerriers la laissèrent seule, se ruant sans la moindre hésitation vers un adversaire qui les surpassait dans tous les domaines.

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