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La caravane

Après cet incident, l'entraînement concernant ses méridiens fut suspendu le temps qu'Hitomi se reconstruise des réserves convenables. Les enfants aussi jeunes n'étaient pas censés pouvoir malaxer du chakra, lui expliqua Ensui, et surtout pas au point de s'épuiser. Il écouta très attentivement les explications qu'elle lui donna concernant sa Bibliothèque, puis se contenta de soupirer en secouant la tête, marmonnant quelque chose à propos des Yamanaka qui allaient l'accuser d'avoir offert des secrets claniques à une gamine. Comme si elle allait avoir la stupidité d'offrir ses secrets aux membres d'un clan pratiquement télépathe.

Il était temps pour Hitomi de faire ses premières expériences chimiques. Au bout de quelques essais supervisés par son maître, elle parvint à produire une explosion de belle taille, qui secoua le sol et fit s'envoler des dizaines d'oiseaux dans un concert de battements d'ailes et de piaillements affolés. Le soir, elle consultait le carnet où Ensui notait toutes les formules et procédures qu'il utilisait pour ses créations. Le carnet était verrouillé de façon à ne s'ouvrir que pour son chakra, un procédé que l'enfant trouva absolument fascinant.

Elle était loin de comprendre tout ce qui était expliqué sur ces pages, mais il lui restait encore énormément de choses à apprendre dans ce domaine. Les réactions à retardement, dosages, projections... Les possibilités lui faisaient tourner la tête. Cependant, elle était capable de réciter par cœur la moindre procédure, la moindre formule, dans les détails les plus précis, comme les erreurs de typographie et pages cornées. Ensui s'en assura avant de refermer le carnet de manière définitive.

— Tu ne m'auras pas toujours sous la main, disait-il, quand tu voudras fabriquer un fumigène ou un somnifère. Comme ça, tu auras déjà ce dont tu as besoin dans ta tête, et tu n'auras plus qu'à trouver les composants dont tu auras besoin.

Une semaine plus tard, ils laissaient définitivement l'auberge derrière eux et reprenaient la route. Bien qu'ils avancent lentement vers le désert de Suna, il faisait de plus en plus froid. La première nuit qu'ils durent passer dehors fut particulièrement difficile pour Hitomi, qui n'était pas du tout habituée à ce genre de températures. À Konoha, le froid n'était jamais aussi mordant, sauf peut-être au coeur de l'hiver.

— La première chose que tu dois apprendre en extérieur, c'est à chasser. Tu ne peux pas t'attendre à ce que la nourriture te tombe tout cuit dans le bec. Prends tes shuriken et tes kunai, et suis-moi.

Autant la chasse ne posait pas trop de problème à Hitomi, autant la préparation des proies à la consommation fut plus compliquée. La petite fille ne pouvait empêcher ses mains de trembler quand elle devait étriper ou dépecer un lapin. Il lui fallut nettoyer des dizaines de proies pour pouvoir le faire sans hésitation. Chacune des vies qu'elle prenait, fût-elle celle d'un animal, lui endurcissait un peu plus le cœur.

Et il lui fallait être honnête : elle en avait bien besoin. C'était une chose de planifier des actes de violence et des combats dans le secret de sa Bibliothèque ; c'en était une autre, tout à fait une autre, de devoir faire couler le sang en situation réelle, de voir la douleur et la crainte sur le visage d'un adversaire qui, parfois, tout comme elle, ne serait qu'un enfant.

Dans ces moments-là, Ensui ne montrait pas de pitié. Il la forçait à attaquer encore et encore, à se montrer impitoyable, même si elle ne pouvait lui faire de mal ; c'était l'esprit qui comptait. Et, la nuit, dans la grotte qu'il ne manquait jamais de trouver pour les abriter des pluies occasionnelles, il la serrait dans ses bras jusqu'à ce qu'elle cesse de pleurer et s'endorme, la réveillant immanquablement de ses cauchemars.

Au bout de quelques mois, elle avait totalement maîtrisé les katas de base du style de combat auquel il l'entraînait. Pour fêter cela, il lui offrit une première tenue qui convenait véritablement à un ninja, toute de vert sombre et de tissu renforcé. À la ceinture du pantalon, il lui montra comment accrocher exactement à l'endroit où tombait sa main une bourse remplie d'armes de jet.

Il l'affûtait, comme on affûte une lame, et l'idée plaisait à Hitomi. Il ne la ménageait pas, n'avait pas peur de la pousser dans ses retranchements, et chaque matin, elle s'éveillait plus forte, plus dure, plus prête à affronter les adversaires qu'elle traînerait sur sa route par les cheveux s'il le fallait. S'ils avaient l'audace de faire le mal, après tout, ils ne devaient pas s'attendre à ce qu'on les ménage.

Au bout de presque cinq mois, ils atteignirent la limite du désert, ralentis par le rythme de civile qu'Hitomi devait suivre. Là, ils se joignirent à une caravane, habituée et équipée pour voyager dans les immensités de sable. Ces gens étaient des marchands de tous les pays, et pas uniquement des Nations Élémentaires. Pour les protéger des occasionnelles attaques de bandits, ils avaient embauché une équipe de ninjas de Suna. Il ne s'agissait pas des Enfants du Sable, bien trop jeunes, mais de shinobis dont Hitomi n'avait jamais entendu parler, deux Genin, un Chûnin et un Jônin comme chef d'équipe. Manifestement, ils travaillaient ensemble depuis longtemps ; elle pouvait le voir à la manière dont ils communiquaient parfois sans un mot et ajustaient automatiquement leur position à celle de leurs coéquipiers.

— Shishou ?

— Hm ?

— Je pense que le Chûnin est un marionnettiste.

— Pitié, ne me dis pas que tu vas aller le noyer de questions. On ne peut pas risquer l'incident diplomatique.

Avec une moue boudeuse, la petite fille alla se réfugier sous l'une des bâches qui protégeaient les marchandises. Alors qu'il ne fallait que quelques jours à un ninja pour rallier Suna à partir de Konoha, ce temps était énormément rallongé pour les civils, surtout dans des convois de cette taille, qui n'avançaient qu'en début de matinée et fin d'après-midi, esquivant les heures les plus chaudes et les plus froides que le désert avait à leur opposer. Ce temps passé sans se déplacer, Ensui le consacrait à l'entraînement d'Hitomi, perfectionnant les outils qu'il lui avait offerts pour être une meilleure version d'elle-même.

Un jour, alors qu'elle méditait sous l'œil attentif d'Ensui, elle sentit quelque chose se débloquer dans son esprit, une sensation presque physique, comme le bruit d'une branche qui, longtemps courbée par la pression, se brise enfin. Et cette fois, ce ne fut pas un livre qui tomba dans la cage de cristal, mais un rayon de lumière, long comme un ruban pour les cheveux, qui se mit à flotter à mi-hauteur en ondulant doucement sous la pression d'un vent invisible.

Hitomi sortit de sa transe dans un claquement sec et s'effondra à quatre pattes, reprenant son souffle. Pour la première fois, la présence d'Ensui et de l'équipe de shinobi de Suna qui les escortait s'était un peu atténuée. Juste un peu, pas assez pour qu'elle puisse le tolérer longtemps sans ressentir de gêne, mais c'était un progrès, elle ne pouvait le nier. Rayonnante, elle redressa la tête et adressa à son maître un sourire si large qu'il creusa des petites marques de joie pure au coin de ses yeux et des fossettes sur ses joues.

— Shishou, je crois que je tiens le bon bout !

— Bravo, gamine. Tu as fait le plus difficile. Je suis fier de toi.

Hitomi se figea pendant un instant. Le rouge de son regard, intense et riche comme la robe d'un vin, se confronta au gris sombre de celui d'Ensui. Au bout de quelques secondes, elle comprit, elle comprit la portée qu'il mettait dans ces mots, la dignité, la droiture et les espoirs qu'il portait sans savoir comment les exprimer. Elle se demandait, au fond, si elle les méritait : elle se savait douée pour tromper son monde, pour manipuler et mentir avec sur les lèvres le plus doux des sourires. Mais elle n'avait rien fait de tout cela à son mentor. Elle voulait se montrer à sa hauteur.

Les progrès qu'elle avait faits ne semblaient pas définitifs, malheureusement. Quelque part au milieu de la nuit, le ruban de lumière s'échappa de sa cage et se volatilisa dans un claquement sec, réveillant Hitomi en sursaut. Ensui montait la garde, comme s'il savait que cela arriverait. Après tout, il était passé par là, lui aussi. Elle avait beau être épuisée – manifestement, dans son cas, cela demandait invariablement du chakra d'exclure les sensations venues de ses méridiens – elle savait qu'elle ne parviendrait pas à se rendormir. Enroulée avec soin dans sa couverture, elle alla s'asseoir près de son maître, penché sur un rouleau de parchemin.

— Shishou ?

Il répondit à la question qu'elle ne posait pas, se décalant légèrement sur son futon pour lui laisser la place de s'asseoir entre ses jambes, à portée de vue de sa lecture. Fascinée, Hitomi contempla les élégants traits d'encre noire sur le papier, reconnaissant le dessin d'un sceau. C'était absolument magnifique, d'une complexité à faire pâlir le plus doué des calligraphes, et ses paumes picotaient de l'envie de reproduire ce motif.

— Tu te souviens, le jour où nous sommes partis de Konoha ? Je t'avais dit que je t'apprendrais l'art des sceaux, le fûinjutsu. Je ne suis pas un maître comme les Sannin ou feu le Quatrième Hokage, mais j'ai un niveau correct, et c'est une compétence très prisée parmi les Jônin de tous les villages. Avec ta mémoire, tu feras merveille dans ce domaine, Hitomi-chan. Puisque tu n'as pas l'air d'avoir envie de dormir, on peut commencer immédiatement, si tu veux.

Des étoiles dans les yeux, la petite fille hocha la tête, le mouvement si vif et enthousiaste qu'il lui fit un peu mal aux cervicales. Elle s'en fichait. Depuis qu'Ensui lui en avait parlé le premier jour, l'idée du fûinjutsu l'obsédait. Du peu qu'elle savait de ce domaine, les possibilités, une fois maîtrisé, étaient infinies. L'idée d'avoir un tel as dans sa manche satisfaisait quelque chose de sombre, profondément enfoui au fond d'elle.

D'une voix basse, pour ne pas déranger les dormeurs, Ensui commença à lui expliquer les principes du fûinjutsu. Les cercles internes et externes d'un sceau étaient composés de kanjis, souvent indécelables car écrits sans lever une seule fois le pinceau qui les traçait. Le seul moyen de faire fonctionner un sceau était que ces deux cercles soient totalement fermés. Les kanjis utilisés pour tracer les deux cercles expliquaient, une fois décodés, l'effet du sceau. Ensuite, pour les relier, il fallait tracer entre deux et cent chaînes d'ornements, dont la complexité et le nombre déterminaient la puissance. Ces ornements devaient se trouver à distance égale les uns des autres, sans quoi le sceau se comporterait de manière imprévue, et souvent dangereuse. Enfin, dans les espaces laissés entre les ornements, on ajoutait des signes qui ressemblaient fort à des kanjis simplifiés, et qui servaient à définir le comportement du sceau : la quantité de chakra qui le déclenchait, le retardateur si le sceau en nécessitait un, la distance d'action... Les possibilités étaient infinies.

Par exemple, pour un sceau de stockage, il fallait tracer les cercles en répétant en boucle la phrase « je conserve et délivre à volonté », puis tracer un nombre d'ornements suffisant pour le volume qu'on désirait stocker. Pour finir, il fallait ajouter les précisions sur l'endroit où délivrer le chakra pour stocker et récupérer des objets (deux manipulations, et donc deux localisations différentes). Cela se complexifiait si on voulait que le rouleau de stockage ait une place précise de rangement et de rendu pour chaque objet, une option utile si on ne voulait pas, à chaque fois qu'on avait besoin d'un objet, devoir ranger à nouveau tout le reste du contenu du rouleau.

Le fûinjutsu était rarement une capacité innée, et même quand on était l'une de ces rares personnes, un travail de répétition et de précision était nécessaire pour maîtriser le moindre sceau. Il fallait en plus se procurer une encre spéciale, infusée de chakra, qui n'était fabriquée, au Pays du Feu, que par les moines du Temple du Feu. Les sceaux avaient un potentiel de catastrophe, si on les ratait, assez phénoménal. Heureusement, il fallait les imprégner de chakra pour les utiliser, quels qu'ils soient. Un apprenti pouvait donc s'entraîner autant qu'il le souhaitait avant de prendre le moindre risque.

Hitomi était fascinée. Sa main gauche, dominante, tressautait presque d'impatience. Tout son corps se languissait des sensations encore inconnues du pinceau sur le papier et de l'odeur entêtante de l'encre, comme s'il avait possédé un savoir inconscient et crucial auquel elle n'avait pas encore droit. S'il remarqua l'élan qui la saisissait, Ensui n'en dit rien. Était-il lui aussi fasciné par le sceau sous ses yeux, qu'il avait utilisé en exemple ? Avait-il l'impression d'instinctivement comprendre ce qui était couché sur le papier, et l'irrépressible besoin de se jeter à corps perdu dans cet art ? Si c'était le cas, il n'en dit pas un mot.

Le soleil se levait quand il finit ses explications. Il n'eut pas besoin de dire à Hitomi de se lever, elle était déjà descendue du chariot dans lequel ils avaient passé la nuit pour s'abriter du vent et du sable. Les gestes lents et maîtrisés, cent fois plus élégante qu'elle ne l'avait été ne serait-ce qu'un an plus tôt, elle entama son salut au soleil, le maître à ses côtés, sous le regard amusé des rares caravaniers déjà levés, habitués à cette excentricité. L'après-midi, quand ils ne pouvaient pas encore se remettre en route à cause de la chaleur trop intense, ils s'installaient en cercle autour d'elle pendant qu'elle se battait contre Chiki, l'un des deux Genin de l'équipe d'escorte. Il avait accepté de lui servir de partenaire d'entraînement, lui permettant de pratiquer ses katas et de se tester contre un adversaire plus proche de sa taille. Plus rarement, elle affrontait Ensui ou Takano, le Jônin qui dirigeait l'équipe, mais c'était aussi futile que de tenter de briser une montagne avec un brin d'herbe. Malgré tout, elle apprenait, quel que soit son adversaire. Parfois, elle pouvait voir les ninjas étrangers, et même les civils quand elle s'intéressait à leurs affaires et leurs discussions, se tendre légèrement sous son regard curieux et avide. Comme s'ils avaient peur qu'elle vole les secrets de leurs âmes. Elle n'était pas une Yamanaka, pourtant, mais seuls les plus ouverts des ninjas de Suna comprenaient les subtilités des clans de Konoha.

Le niveau d'Hitomi en combat devenait plus que décent pour son âge. Elle s'immergeait après tout sans réserve dans l'entraînement, ne comptant ni les heures ni les courbatures. Bien des fois, c'était Ensui qui avait dû l'interrompre avant qu'elle ne s'épuise – elle en était tout à fait capable, ayant montré à quelques occasions préoccupantes aux yeux du maître une tendance à ignorer ses limites. Ce genre d'instinct était excellent en mission, quand vous deviez accomplir votre objectif et protéger vos camarades, mais quand vous ne faisiez que vous entraîner ? C'était courir après des blessures inutiles.

Les jours qui suivirent, elle continua de s'entraîner à isoler les sensations de ses méridiens. Elle y arrivait de mieux en mieux, mais ils finissaient toujours par s'échapper de la cage. Quand elle décrivit l'endroit où elle les enfermait, Ensui lui assura que ce n'était pas le problème, que le seul moyen d'arriver à un stade où ces sensations resteraient indéfiniment enfermées était de pratiquer encore et encore – il en était de même pour la quantité de sensations bloquées. Grâce à ses encouragements constants, et parce qu'il ne la concentrait jamais sur un seul sujet, elle parvenait à maintenir une motivation au beau fixe.

Et cela payait. Dans le regard de son maître, Hitomi pouvait constamment voir une paisible satisfaction, qui l'honorait plus qu'elle n'aurait su le dire. Quand il ne l'entraînait pas ou ne lui enseignait pas quelque chose, ils parlaient beaucoup de leurs vies personnelles. Il lui raconta des missions qu'il avait accomplies aux côtés de son père, lui décrivit le sensei qu'ils avaient partagé. Par respect pour elle, il n'édulcorait jamais ses récits : il savait que, comme Shikamaru, elle avait été poussée par son intellect à une maturité précoce. Jamais elle ne le détrompa sur ce point. Elle aurait sans hésitation remis sa vie entre les mains d'Ensui, mais le secret de sa réincarnation devait rester cela, un secret, pour sa propre sécurité.

Heureusement, ayant lui-même un génie à élever, et accoutumé à leur comportement singulier, Shikaku n'avait jamais mentionné le moindre soupçon la concernant. Quand Kurenai lui avait parlé de son évolution précoce, il l'avait juste emmenée faire tester son QI et d'autres paramètres obscurs qui avaient posé sur elle la même étiquette que sur son cousin favori. Il ne soupçonnait rien, se contentant de lui offrir une gratitude amusée quand elle parvenait à donner envie à Shikamaru de faire plus que le strict minimum.

Comment s'en sortait son cousin, à Konoha ? Il lui manquait, mais lui au moins était bien entouré, entre les Yamanaka, les Akimichi et son propre clan où trouver des amis. Parfois, Hitomi se sentait un peu isolée et pitoyablement jalouse du jeune garçon, elle qui n'avait pour confident et ami qu'Ensui. Il était un adulte, et elle ne le connaissait pas littéralement depuis sa naissance. Il y avait tout simplement un niveau d'intimité qu'ils ne pourraient pas atteindre avant longtemps, et qui lui manquait maintenant que Shikamaru n'était plus à ses côtés pour le lui offrir.

Le lendemain, alors qu'ils étaient repartis après leur pause de midi depuis moins d'une heure, ils arrivèrent en vue de Suna. Il leur fallut tout le reste de l'après-midi pour arriver aux portes de la ville, et encore une bonne heure pour obtenir le droit d'entrer. Hitomi avait sagement décidé de se faire discrète et d'observer. Heureusement, elle avait assez progressé avec sa perception pour l'atténuer pour plusieurs jours de suite à un niveau supportable, même au cœur d'un Village Caché. Curieuse et avide, elle eut besoin de toute sa volonté pour rester derrière Ensui, et attendre qu'il l'autorise à explorer la ville.

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