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🟦🟧Chapitre 6 : les gens ont tendance à sous-estimer les paroles d'autrui

PDV Rin

L'adolesente blonde avait tourne sa tête vers Miku en se décalant sur le côté, tout en restant dans les bras de celle-ci, elle finit par fermer les yeux et répondit :

"Je ne sais pas... Je ne me sens pas trop. J'ai peur."

L'autre adolesente eu une expression exprimant sa compassion et sa bienveillance alors qu'elle se mis à caresser la tête de la blonde affecteusement.

"C'est normal d'avoir peur je pense."

Puis elle continua :

"Quand j'ai dis à mes parents pour nous deux, ben à la base j'en avait pas vraiment l'intention tu sais... J'voulais juste faire mon Coming out mais mon père m'a demandé pourquoi maintenant et j'ai répondu que c'était pour qu'ils ne soient pas surpris si un jour ils me voient avec toi..."

Rin lui répondit alors en souriant gentiment et se laissant caresser la tête :

"Baah, au moins tu savais déjà qu'ils avaient pas de problèmes à ce que tu sortes avec une fille.

- Oui, mais surtout c'est mes parents je les connait depuis les 16 ans que j'existe, toi tu les connais depuis quelques semaines, tes parents d'acceuil.

- Oui..."

Elle soupira et changant de position, mettant sa tête contre l'épaule de Miku et restant contre elle et assise sur ses genoux mes sur le côté, avant qu'elle ne demande :

"D'ailleurs Miku, vu qu'on en parle, comment tu as sû qu tu étais bisexuelle ?"

C'était une question qu'elle se posait, est-ce qu'un jour elle s'était réveillé et s'était rendu compte ou, comme pour elle, un élément était venu faire un délic ? Ou même autre chose ?

La lycéene à couette frémit avant de dire :

"Eh bien... depuis que je suis rentrée au collège, j'ai commencé à avoir de très légers doutes. Très léger en fait, car j'ai lut un livre où il y avait une personne bi dedans et que je me demandais ce que ça faisait d'aimer les gars et les filles en même temps, sans réaliser que c'était pareil pour moi. Mais je réalisait pas non plus ce qu'étais l'attirance, du moins jusqu'à quelques semaines avant mes 13 ans, quand j'étais en 5ème..."

Rin sentit que Miku avait arrêté de lui carresser la tête et entendit cette dernière soupirer et dit :

"Je suis alors tombée amoueuse de Gumi et me suis prise le plus gros râteau de mon existence. Je sais pas à quoi je m'attendais aussi, je ne lui avait pas beaucoup parlé en soit... mais j'étais vraiment désespérée, elle avait une fois pris ma défense... contre Sayuri..."

Rien que prononcer le nom de celle qui avait pourrit sa vie avait l'air de perturber la lycéenne.

"Et ça avait suffit à me rendre gaga d'elle. J'étais une gamine perturbée, et ma vie était plus ou moins un enfer quand j'étais à l'école... et encore, c'était juste des moqueries et de l'isolement."

La blondinette eu un élan de tristesse et de compassion pour sa petite amie et sentit que c'était elle qui avait besoin d'un câlin, changeant donc de position pour que ce soit elle qui en fasse un au lieu de se faire câliner.

"Bref, j'ai compris en réffléchissant après que j'étais attirée par les meufs comme par les mecs. Mon frère et Kyosuke ont longtemps été les seuls au courant..."

Termina la lycéenne d'un ton qui respirait juste la tristesse, avant de se laisser aller au câlin de Rin, auquel elle répondit :

"Merci Rin. Tu es adorable.

- De rien, et toi aussi tu es adorable.

- Merci aussi de m'aider comme ça... On a pas la même réactions aux traumatismes mais notre vie a été un enfer à toutes les deux donc dans un sens, on se comprend. On sait par exemple à quel point les mots peuvent être des armes de guerre destructrices...

- Oui, les gens ont tendance à sous-estimer les paroles d'autrui. Les critiques et les rabaissements m'ont clairement fait plus de mal que les giffles et les privations de repas... remarque, c'est sûrement car c'était plus fréquent..."

Répondit donc Rin en restant juste allongée contre Miku et lui faisant un câlin, toutes les deux appuyées sur la tête du lit et le coussin au passage.

"Bon... on va arrêter de repenser à ça d'accord ? Je suppose que je vais devir bientôt repartir et on se se reverra pas avant au moins une semaine je suppose... alors autant profiter.

- Effectivement..."

La blondinete eu un petit rire avant de se tourner de façon à, comme plus tôt, voir le visage de Miku qui lui souriait avec sincérité :

"De toute façon, tout ça c'est fini."

Déclara l'intéréssée, avant de rire un peut et de dire :

"Sinon, nan j'ai pas la moindre idée de quoi faire si tu te poses la question..."

Rin rit légèrement à son tour et caressa la tête de Miku en disant :

"Je te propose qu'on profite juste de pouvoir rester ensemble seules pendant un petit moment, t'en dis quoi haha~ ?

- Ohh, eh bien disons plutôt que je ne demande que ça..."

Répondit Miku d'un air affectueux, ayant alors retrouvé toute sa bonne humeur.

Les deux adolescentes restèrent dans les bras l'une de l'autre pendant encore quelques minutes, ne sachant pas spécifiquement quoi dire mais était surtout à l'aise comme ça et chacune d'entre elles étaient contente d'être juste en train de câliner sa bien-aimée et de la revoir après trois semaines.

Après ces longues minutes bien calmes, Rin reporta son regard vers le visage de Miku avant de lui demander :

"à quoi tu penses ?

- Je pense que c'est dommage que je ne puisses pas te faire des câlins tous les jours

- Ahaha, c'est vrai que moi aussi j'aimerai bien..."

Rin et miku ririrent légèrement au même moment, avant que la lycéenne de dise subitement :

"Si tu savais à quel point je t'aime...

- Mais je le sais, et moi aussi je t'aime.

- ça fait plaisir à entendre hehe !"

Changeant de position pour se retrouver sasssr sur les genoux de sa petite amie et surtout face à elle, leurs visages séparés de seulement quelques centimètres, la blondinette demanda en sentant ses joues chauffer et déduisant qu'elle prenait une teinte cramoisie :

"Vu que heum... on s'est pas revues depuis un moment, tu voudrai qu'on...

- Pas la peine de passer par quatres chemins, tu veux m'embrasser c'est ça ?

Devina Miku, cette dernière sourait jusqu'aux oreille d'un air taquin. Rin était sûre et certaine d'avoir viré pivoine quand elle lui répondit :

"Ouaaaais c'est ça haha. Tu veux bien alors ?"

La lycéenne sourit, les yeux brillants, et approcha encore plus son visage en disant :

"Bien évidemment que je le veux."

La blondinette dût reconnaître qu'elle fonça juste après cette confirmation pour poser ses lèvres sur celles de son aînée, avant que les deux filles n'entrouvrent leurs bouches pour laisser passer la langue et tout ça, pas la peine de faire un dessin pour deviner que c'était évidemment un french kiss comme dans les films et comme on aime.

Rin avait fermé les yeux et savourait le moment, les mains sur les hanches de sa petite amie et toutes les deux en position assise (et Miku avait mis ses mains sur les épaules de sa cadette), mais il fallait évidemment que quelque chose intterompte ce moment, forcément.

"Venez prendre le goûter Maman a fait des... pancakes...?"

Fit la voix d'Aiden alors qu la porte s'ouvrait aussi soudainement que les paupières des deux amoureuses prises sur le fait.

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Nombre de mots : 1205

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