Media : Indiana Evans ( Emma )

 L'après-midi passe à une vitesse vertigineuse. J'ai passé le temps en rangeant mes affaires dans mon armoire et organisant mes cours sur le bureau. La pendule m'indique qu'il est déjà seize heures. J'ai encore du temps pour accrocher les photos de ma famille sur ma partie du mur et même d'aller faire un tout sur le campus avant d'aller prendre une douche.

Je sors les photos de ma mère et de Will et les accroches sur la tapisserie vierge. Je souris en contemplant une image où mon frère à la bouche pleine de chocolat. Une autre photo montre ma mère et moi dans la cuisine préparant méticuleusement une tarte à la myrtille. Notre gâteau favori. Encore une chose qui va me manquer.

La porte de la chambre claque dans un grand fracas et une tornade blonde se précipite sur son lit, ne prenant pas la peine de la refermer derrière elle. Il me faut quelques secondes pour me décider si oui ou non je dois me racler la gorge pour lui signaler ma présence. Finalement j'opte pour un:

« Salut.»

La jeune fille sort enfin la tête de sa tête d'oreiller avant de me reluquer de haut en bas. C'est une fille vraiment belle avec de courts cheveux plus blonds que les miens. Elle aussi semble être une adepte du brushing. Sa tignasse est aussi brillante que de l'or. Je suis presque jalouse. Ses yeux son bleus comme les miens à la différence qu'ils sont entourés d'une épaisse couche de mascara et de crayon noir.

« Eh ! Salut je m'appelle Olivia. Tu dois être ma nouvelle colocataire? Me demande-t-elle en se levant pour me serrer la main.

- Oui, je suis arrivé en début d'après-midi. Moi c'est Emma.

- Alors d'où viens-tu Emma ?

- Je vis dans les Hamptons et toi ?

-Eh ben dit donc... Il y en a qui ont de la chance. Lâche-t-elle sans vergogne. L'endroit où je vis n'a aucune importance vue l'endroit où tu crèche.

- Comment ça ?

- Les Hamptons sont bien l'endroit le plus friqué de New York non? Chez moi ça n'a rien à voir avec chez toi.

Qu'est ce qu'elle veut dire ? Suis-je censé le prendre mal ? Mon quartier est serte un endroit où la vie est aisé mais ce n'est certainement pas l'endroit le plus riche du coin. Comment peut-on avoir autant de préjugés sans même connaître les gens avec qui l'on discute. Pour ne pas me mettre dans l'embarras plus que ce n'ai déjà le cas, je choisis de ne pas relever.

J'apprends au cours d'une discussion avec Olivia qu'elle étudie la littérature tout comme moi est qu'elle veut travailler dans une maison d'édition. J'ai presque envie de lui cacher que moi je ne cherche rien d'aussi grand. Ce que je veut , moi est d'écrire des bouquins. Je veut devenir un écrivain qui en vie.

L'écriture à toujours était ma grande passion. Après avoir lu des tas d'histoire , je me suis mise à écrire mes propres fictions. Mais les début étais médiocre. Je me souviens que j'avais une cachette dans ma chambre où j'avais pour habitude de cacher les cahiers sur les qu'elle les pages étaient toutes noircies. Un jour, Will les a trouvés et les a toutes montrées à maman. J'ai cru qu'elle aller me dire d'arrêter de perdre mon temps à écrire de stupides histoires inventées et de me concentré sur un vrai métier que je pourrais faire plupart mais au lieu de ça, elle m'a toujours soutenu et m'a encourager à faire ce que je désirais plus que tout.

Ma mère est peut-être quelqu'un d'extrêmement étouffante et fatigante , mais jamais elle ne m'a laissé tomber. C'est moi qui l'ai abandonnée...

- Alors euuuh... Tu veut aller faire un tour ?

- Oui. Pourquoi pas? J'allais justement explorer l'endroit. J'imagine que si tu es là depuis un moment, tu dois connaître les lieux.

- Ouais. Je te présenterais mes potes. Enfin, si on les trouve bien sur. Me dit-elle

- Ok alors on y va ?

Je suis si contente. Je vais enfin pouvoir voir de mes propres yeux l'endroit que j'ai souvent exploré sur internet. Aujourd'hui je vais pouvoir constater de mes propres yeux.

Nous sortons et je ne sais plus ou donner de la tête. Différentes maisons sont disposées tout autour du grand bâtiment où aura lieu les cours. Les filles sont bien entendu séparer des garçons mais ce n'ai pas la première fois que j'observe des groupes mixte entrer dans différente maison.

- Les garçons ont le droit d'entrer chez les filles? Je demande.

- Normalement, non. Mais les surveillants sont cool et nous laisses tranquilles. Tout ce qu'ils demandent est de ne pas foutre le bordel et de ne pas picoler. Elle ajoute : Tu sais, pour éviter les débordements.

- Quels genre de débordement ?

- Ils ne veulent pas que les couples fricotent dans l'enceinte du campus tu voies ?

Oui je vois. Les surveillants ne veulent pas de partie de jambes en l'air. Je suis tout à fait d'accord avec ça. Ma mère me tuerait si elle apprenait que des dépravés traînent prés de moi. Je ne suis même pas sur qu'elle me laisserais m'expliquer. Elle débarquerait sûrement dans la minute pour me ramener de force à la maison.

Nous marchons encore et encore et il reste à Olivia tout une aile du campus à me faire visiter. L'endroit est si grand que si je ne savais pas où je me trouve. Je jurerais que nous somme dans un quartier résidentiel prisé de New York.

Je ne comprends pas maman. L'endroit est tout aussi beau qu'a la maison. Je ne vois aucune différence mise à part la mer qui n'ait pas à proximité.

- Il va falloir qu'on rentre. Dit Olivia.Il se fait tard et je meurs de faim.

- En parlant de ça. Comment sommes-nous censés faire pour manger ?

- Tu n'a pas reçu le formulaire d'information ? On a le choix. Reprend-elle. Soit on mange à la cafétéria pour 30 dollars par mois. Soit on mange à l'extérieur ou bien nos proches nous ramènes notre bouffe tous les jours. On a un frigo dans la chambre tu sais?

- Un frigo ? Sérieusement ?

- Oui. Il est à côté de mon lit. Glousse Olivia.Tu ne l'as pas vu ?

- Non , je n'ai rien vu. En fait, je n'ai pas fouillé dans tes affaires.

- Tu aurais pu . Je n'ai rien à cacher. Enfin bon. Que compte tu faire ?Pour ma part je mange tout le temps à droite et à gauche alors...

- Je pense que je vais faire comme toi alors. Je suppose que la nourriture de la cantine n'est pas vraiment géniale...

- OH QUE NON ! C'est immonde.

Alors que je m'apprêtais à répondre , une voix masculine résonne un peu plus loin.

- OLIVIA ! Ou tu étais ? Je t'ai cherché partout.

- Eh bien tu m'a trouvé. Répond celle-ci en souriant.

- C'est Ryan qui m'envoie. Il est dans ta chambre et il m'a dit de te dire - je cite -"Si tu ne rentres pas vite ici , je vide ton frigo et je jure de lire ton foutu journal intime»

J'observe Olivia qui souffle en faisant demi-tour. Elle me crie de la suivre. Alors je salue poliment le garçon et tourne rapidement des talons, mal à l'aise avec des inconnus. Surtout si l'inconnu en question est de sexe masculin.

Je marche à grande enjambées pour me maintenir au niveau d'Olivia. Elle a l'air énervé et pas vraiment d'humeur à discuter. J'hésite à lui demander si ce Ryan est son petit copain mais je ne peux pas reprendre mon souffle , soulager mon poing de coté et parler en même temps.

Arriver dans les couloirs de la maison , j'ose enfin reprendre la parole.

- Qui est ce Ryan ?

Elle me regarde du coin de l'œil avant de me répondre.

- Ryan est mon meilleur ami. C'est aussi un crétin fini. Elle rit.

- Pourquoi ?

- Tu es si curieuse ... C'est juste qu'il tente par tous les moyens de me rendre folle. Je ne sais pas comment il fait mais son plan fonctionne à merveille.

Moi curieuse? D'accord, je lui accorde au moins ça. Je n'y peux rien, la curiosité à toujours étais dans ma nature. Je suppose que ce trait de mon caractère est aussi une des raisons pour laquelle je n'ai jamais eu beaucoup d'amis.

Nous arrivons enfin dans notre chambre et je suis étonné de découvrir la porte grand ouverte. Il me faut contenir ma rage pour ne pas insulter le garçons à allure de dépravé qui à oser s'installer sur mon lit, ses chaussures pleines de boue. Pour qui il se prend lui !?

-''Cher journal. Aujourd'hui , rien de spécial dans ma vie. A demain.''Sérieusement Oli' ? Tu n'as rien d'autre à écrire comme merde sur ton journal ?

- Va te faire voir Ryan. Rage Olivia. D'où revient tu pour que tes pompes soit aussi dégueulasse ?

- Figure-toi qu'un crétin a décidé de transformer le jardin en piscine la nuit dernière.

Je décide d'intervenir à ce moment-là. Je ne peux pas détourner les yeux de mon couvre lit pourtant propre une heure auparavant devenu complètement taché.

- Excuse moi ? Pourrais-tu s'il te plaît enlever tes chaussures de ma couverture ?

Les yeux du garçon passent de moi à Olivia. Il a un petit sourire en coins que je n'aime pas. Nul doute que lui et moi ne pourrons jamais nous entendre. Je n'aime pas particulièrement juger les gens sur la première impression mais lui ne fait rien pour améliorer son image.

- La nouvelle c'est ça ? Dit moi... Est-ce qu'Olivia t'a déjà briffé sur moi ? Non parce que je ne sais pas si tu sais à qui tu t'adresses.

Voila donc mon premier futur ennemie juré. Génial... Je ne suis pas franchement du genre à être malpolie mais il semblerais que ce mec ne me laissera pas le choix.

- Est-ce que par ta question tu entendais : Est-ce qu'Olivia t'a informer sur le genre de crétin tu es ?

Son visage mesquin se transforme instantanément en une expression de fureur. Je constate donc que je l'ai toucher . Bien. Peut-être qu'a l'avenir, ça lui apprendra de savoir qu'il est incorrect de laver ses affreuses chaussures sur le lit d'inconnus.

- Oh on dirait que tu t'aies trouvé une adversaire à ta taille Stella. Rigole ma colocataire.

- La ferme Oli'. Elle me tiens tête uniquement parce qu'elle ne sait pas encore que la dernière qui a essayé à changer de campus.

- Eh bien peut-être que celle-ci fera le poids face à toi.

- Nul doute. Réponds méchamment Ryan en me dévisagent de haut en bas.

Comment ose-t-il ? Je ne comprendrais jamais comment quelqu'un peut montrer des signes d'animosité envers quelqu'un sans la moindre raison apparente. Se moquer du physique des gens est une chose dont j'ai toujours eu fortement horreur. C'est bas et carrément dégoûtant.

- OK. J'en ai assez entendu. Dis-je furieuse en récupèrent deux serviettes de douche dans mon armoire avec un pyjama et ma trousse de toilette.Je part prendre ma douche. Quand je reviendrais tu auras intérêt à avoir décampé de mon lit pauvre type.

Sur ces paroles je sors en claquant la porte derrière moi. Pour un premier jour à la SUNY ce n'est absolument pas ce à quoi je m'attendais. Ma grande chambre à la maison me manque déjà...