Média - Harry Styles ( Ryan ) 

 J'ai du mal à émerger ce matin. Je sais malgré que mes yeux soient toujours fermés que je ne suis pas dans mon lit et encore moins dans celui de quelqu'un que je connais. Pour cause, l'odeur qui imprègne les draps dans lesquels je suis allongé m'est inconnu.

J'ouvre finalement un œil après avoir méticuleusement pesé le pour et le contre. Je n'ai trouvé que des pour cependant...

La pièce est baignée de lumière de sorte à ce que j'entrevoie le merdier monstre qu'ait la sois disant " chambre ". Des affaires de cours sont éparpillé un peu partout. De même que des vêtements sales. Nul doute, je suis dans la chambre d'un mec avec ...

- Salut toi. Me lance la fille étendue à coté de moi.

- Salut. Je fais à mon tour en me levant.

Tout me revient en tête. La soirée d'Eddy, l'explication avec Emma, la fête qui à suivie et les filles éméchées qui ont tentées de m'avoir pour elles.

Je suis un homme, nous savons tous comment j'aurais terminé dans ce genre de soirée. Mais je n'ai rien vu sauf mon habituelle bière. Juste une.

- Que fais tu ? Me demande la fille.

- Tu vois bien. Dis-je en remontant la fermeture éclair de mon jean. Je rentre chez moi.

- Déjà ?

- Ouais ! Tu ferais mieux de te rhabiller toi aussi. Je parie que le mec qui piaute ici ne sera pas hyper content de savoir ce qu'on a fait dans ce lit.

Comme si cette nana se souvenait subitement de l'endroit où elle se trouve, elle se relève en prenant soin de couvrir sa nudité. Comme si je ne l'avais pas vu à poil cette nuit... Ridicule.

Je ne me préoccupe pas d'elle ni de sa ne lutte avec les draps qui lui tombent sur les hanches quand elle se retourne pour remettre son soutif. Plus vite elle sera habillée, plus vite je pourrais foutre le camp.

Une fois tout habillé, je me poste devant la porte en tapent du pied pour marquer mon impatience. Toutes les gonzesses mettant quinze piges à se préparer et cette fille ne déroge pas à la règle.

- Tu n'as pas bientôt fini? Demandai-je à agacé.

- Une seconde. Répond-elle en me lançant un regard mauvais. Tu étais bien plus aimable hier soir.

Je hausse un sourcil.

- Toi aussi.

Après avoir remis sa robe et ses escarpins de la veille, enfin elle me rejoint, prête à partir. Enfin, prête à partir ... Oui et non ! Sa posture et ses yeux en forme de cœur m'informent qu'elle attend quelque chose de moi. Quelque chose qu'elle n'aura certainement pas.

- Ben... Tu ne m'embrasses pas?

- Qui ? Moi ? Je passe ma main dans les cheveux en ouvrant la porte et en passe devant. Non merci. Tu ne te serais pas encore brossé les dents alors... Tu viens?"

Pourquoi diable irais-je l'embrasser ? On a couché ensemble et après? À quelle heure lui ai-je demandé de sortir avec moi ? Cette fille savait le soir même qu'elle n'obtiendrait rien de moi mis à part du plaisir et vice-versa.

À moins qu'elle soit vraiment trop bu hier et qu'elle ne s'en souvienne pas, je ne céderais pas.

Alors qu'elle me suit toujours jusqu'a la sortie , je ne m'attarde pas à ses cotés. Je lui somme simplement de rentrer saine et sauve en ce beau dimanche matin et je prends le chemin opposé pour retrouver ma voiture.

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En rentrant dans ma chambre, je suis soulagé, rien ne semble avoir bougé. Je ne sais pas pourquoi mais je vis dans la peur perpétuelle que quelqu'un enfonce ma porte pour fouiller ou voler mes affaires. Bien que les garçons qui vivent ici savent parfaitement que si quelqu'un ose y entrer se verrais retrouver un l'hôpital avec la gueule défoncée.

Je me souviens du premier mec qui à essayé l'an dernier. Il est entré sans toquer alors que la porte n'était pas verrouillée. J'ai vu rouge et je lui ai refait le portrait. Il a par la suite changé de fraternité.

Tout ça c'était passé pendant l'époque sombre de ma vie. L'époque où l'alcool et les drogues étaient devenue mes passe-temps, où toutes ces merdes avaient eu raison de moi. Une époque où Oli' avait mis sa vie entre parenthèses pour m'en faire sortir. Dieu sait ce que je serais devenu si elle n'avait pas été là.

Mon téléphone sonne me sauvant une nouvelle fois de mes mauvais souvenirs . Je décroche après avoir reconnu le numéro de ma meilleure amie.

- Ouais ?

- Salut Ryan. Je viens de croiser Émilia. Elle rit. Qu'est-ce que tu lui as fait ?

- Comment ça ? Et putain c'est qui cette Émilia d'abord ?

Un nouveau rire me fait vibrer les tympans.

- La fille avec qui tu as visiblement passé la nuit crétin.

- Ah. Ouais, je vois qui. Je ne lui ai rien fait de spécial. On a ...

- Je parlai de ce matin, là tout de suite. Me coupe Oli'.

- Mais rien ! Je n'ai rien fait bon sang. Je souffle. Pourquoi ? Elle t'as dit quoi ?

- Juste que tu t'es comporté comme un salaud. Rien de nouveau Ajoute-t-elle

Je lève les yeux au ciel bien qu'elle ne puisse pas me voir.

- Je n'ai rien à ajouter pour ma défense votre honneur. Dis-je pour plaisanter. Qu'est-ce que tu fais ?

- Je prends mon petit déjeuner à la cafétéria et toi?

Étonnant. Elle n'y met jamais les pieds sauf si c'est un mec qui l'y invite.

- Je viens juste de rentrer. Je pensais juste passer ma journée ici et faire le flemmard avant la rentrée de demain.

La réponse de ma meilleure amie ne se fait pas attendre. Comme bien souvent, cette fille est un moulin à paroles.

- Oh! Tu n'as qu'à me rejoindre. Je m'apprêtais à reprendre un autre café.

Je regarde ma montre. Il n'est que dix heures. J'ai encore un peu de temps avant que la cafet' soit rempli d'étudient avec la gueule de bois. Je peux peu être y faire un saut et passer du temps avec elle.

- Bon, c'est d'accord. J'arrive dans cinq minutes. Je l'informe.

- Cool, À tout de suite. Fait-elle avant de raccrocher son téléphone.

Tout de suite après son appel, je me remets sur pied et verrouille la porte derrière moi pour aller rejoindre Olivia. La maison est encore endormie. Tant mieux. Au moins je ne verrais pas la gueule des autres. Je suis quand même étonné de ne pas retrouver les deux cons de geek affaler dans le fauteuil, les yeux scotché à leurs écrans.

Je marche vite jusqu'à la cafette avant qu'elle soit pleine. Évidemment, je ne croise pas énormément de monde en chemin car tout profitent des dernières vraies heures de sommeil.

Ou alors parce qu'ils sont tous dans cette putain de cafétéria Dis-je à moi-même quand j'aperçois tous ses visages à travers la bais vitrée du restaurant.

Je m'engouffre dans la grande salle et cherche des yeux les cheveux blonds de ma copine. Je la trouve attablée vers le fond seule. Au moins je n'aurais pas à virer le mec avec qui elle était.

- Salut dis-je en m'affalant sur la chaise à coté de la sienne. Ça va ?

- Oui. Je suis contente que tu sois venue. Dit-elle à son tour. Je croyais vraiment que tu aller faire le mort toute la journée.

Son visage se teint de rose quand elle s'empresse d'ajouter :

- Enfin ... sans mauvais jeu de mots.

- Relax. Je peux encore passer un peu de temps avec mon insupportable meilleure amie non?

- Tu es adorable quand tu es de bonne humeur. Me fait-elle remarquer. Tu veux un café? Une tisane peut-être? Se moque Oli'.

- Un café et un cookie ne seraient pas de refus. Et je ne prendrais pas en considération ta blague merdique si tu payes ma commande.

Elle se lève en secouant la tête de gauche à droite et se dirige au comptoir. Je là suis du regard pendant qu'elle patiente sagement que ce soit son tour. Vu le monde qu'il y a ici , cela devrait prendre du temps.

Je serais prêt à parier qu'un connard pas encore tout à fait de saouler va venir l'accoster. Je me tiens prêt en cas où il s'avérerait que j'ai raison.

Au bout de 10 minutes, c'est enfin son tour et je désert enfin les mâchoires. Mais cette tentative de détendre ne dure que quelques secondes.

- Bonjour Ryan.

Je tourne les yeux verts la voix que je connais désormais assez bien. Emma se tient debout devant moi et sourit timidement.

- Je peux m'asseoir? Me demande-t-elle en désignant du doigt la chaise vide d'Olivia.

- Euuh... C'est la chaise d'Oli' en faite je parviens à dire.

- Oh ! Eh bien je peux prendre celle-ci alors? Elle pointe du doigt l'autre chaise à coté de moi. J'ai pensé que comme nous nous sommes réconciliés on aurait pu... Elle s'interrompt. Laisse tomber, je vais chercher une autre place.

Qu'on aurait pu quoi. Elle ne m'aime pas et le sentiment est partagé alors pourquoi diable voudrait-t-elle prendre son petit déjeuner avec moi ? Enfin, avec Olivia et moi techniquement...

Son visage est tout rouge et je comprends qu'elle a dû sacrément prendre sur elle pour oser m'aborder alors qu'elle sait quel genre de connard je suis et quel genre de piques je pourrais lui lancer.

J'ai un pincement au cœur quand je la regarde faire demi-tour et chercher une table de libre. Putain...

- Attends! Dis-je assez fort pour qu'elle m'entende. Tu peux t'asseoir avec nous. Oli' ne devrait pas tarder. Qu'est-ce que tu veux? Je demande.

- Quoi ? Comment ça ? Je voulais juste m'asseoir et manger un truc.

Je rigole de bon cœur. Cette fille est parfois tellement drôle alors qu'elle n'essaie même pas de l'être.

- Je parlais de boisson. Fais-je remarquer. Un café ... Un croissant?

- Oh. Fait-elle en rougissant de plus belle. Juste un café. 

Voilà cette quelle façon je me retrouve à aller commander un petit déjeuner à cette fille qui essaye tant bien que mal decrée  des liens avec moi alors qu'hier nous nous battions comme des gamins.

Sa petite mine déconfite m'a vraiment fait pitié alors parfois, il est peut-être bon pour moi de me comporter comme si j'avais un cœur et pas comme le salaud qu'a dû décrire cette Émilia à Oli' plus tôt dans la mâtiné.

- Merci ! J'entends qu'elle crie par-dessus mon épaule.

- Ouais ... de rien. Je marmonne pour moi-même en allant prendre sa commande.