Chapitre 14 - Ryan
Média : Harry Styles ( Ryan )
Je m'écarte de ma meilleure amie, soudainement mal à l'aise. Je ne sais pas comment lui dire que sa coloc et moi avions eu une minuscule altercation. Vraiment minime . Elle m'a juste collé sa main dans la gueule et je l'ai juste foutu sous la flotte gelée de leurs douches. Rien de bien grave après tout.
J'essaie de me convaincre comme je le peux mais je sais d'avance que la douce Oli' qui a sa tête posée sur mon épaule risque de se transformer en vraie furie si je lui explique notre dispute.
- Euuuh Oli' ? Lançai-je hésitant.
- Hum ?
- Tu m'adores n'est ce pas. Tu ne ferais rien que tu pourrais regretter plus tard hein ? Je demande en choisissant le ton de la plaisanterie.
Olivia se redresse et plante son regard dans le mien. Son regard est assassin. Je suis dans la merde jusqu'au coup. Mais j'en ai soit trop dit, soit pas assez. Il est maintenant trop tard pour faire machine arrière. Je n'ai plus qu'à terminer ce que j'ai commencé.
Courage Ryan. Ce n'est qu'une fille. Une fille qui pèse certainement la moitié de mon poids.
- Qu'est-ce que tu as fait encore fait Ryan ? Me demande-t-elle en articulent particulièrement sur les deux syllabes de mon prénom.
- Euuh... Dis-je en me levant du lit. Je sais que tu m'as préalablement dit de ne pas te causer d'ennuis avec ta nouvelle coloc mais...
- Continue. M'incite Oli'.
- Mais ne disons qu'elle ... Enfin, disons plutôt qu'ont à eux une petite, minuscule, microscopique dispute.
Ma meilleure amie et peut-être future meurtrière se lèvent à son tour pour se planter devant moi. Je crains la crise de nerfs si je continue de parler. Sa poitrine se gonfle et se dégonfle à une vitesse anormale. Je ne connais que trop bien ce signe. Elle est à deux doigts de se mettre à hurler. Elle se contient.
- Rien de bien méchant. Je réponds. On discutait. Je dirai même que je plaisantai avec elle mais on dirait qu'une de mes plaisanteries ne l'a pas fait rire. Tu sais ce qu'elle a fait ? Dis-je plus fort . Elle m'a giflé! Putain, une nana de la taille d'un nain de jardin m'a collé sa putain de main dans la figure. T'y crois à ça .
- Tu rigole ? Me demande Olivia visiblement choquée.
- Je te jure !
Pourquoi diable irai-je inventer que je me suis fait frapper par une fille ? Déjà que cette Emma à su toucher mon ego de mec alors avouer qu'une demi-portion à vraiment voulu me casser la gueule à voix haute... Ça me coûte.
Voyant que mon amie est resté sans voix après ma promesse, je décide de poursuivre.
- Et je te jure aussi que je n'ai rien dit de méchant. Elle sait juste foutue en rogne et m'a collé un pain. J'y croyais pas mes yeux Oli.
- Mais enfin ! S'exclame-t-elle. Elle n'a pas pu s'énerver sans raison. Tu à forcement du lui dire quelque chose d'inconvenable.
Je hausse les épaules. C'est vrai, je n'ai rien fait de mal. En tout cas, pas volontairement.
- C'est tout ? Elle t'a juste giflé et tu es revenu ici .
- Quoi ? Non ! dis-je indigner. Tu ne crois pas que j'allais la laisser s'en sortir comme ça ?
Immédiatement, Oli fronce les sourcils en se passe la main sur le front.
- Donc, qu'es-ce que tu as fait ? Elle fait soudainement les cent pas. Bon sang,dit moi que tu ne l'as pas frappé-toi aussi !
Moi, frapper une nana ? Jamais de la vie. Jamais de la vie même si elle aurait bien mérité une bonne fessée pour son comportement de merde.
-Pour qui est-ce que tu me prends Oli' ? Je suis peut-être un sale connard mais jamais je ne lèverais la main sur une fille et tu le sais. Je serre les poings. Je suis déçu que tu puisses en douter...
Le visage de ma blonde préférée s'adoucit. La petite ride d'expression qui c'était creuser quelques secondes plutôt disparaît.
Elle est bien plus jolie comme ça. Avec ses cheveux blonds en cascade, je n'ai jamais pu m'empêcher de la comparer à un ange. Mon ange gardien.
- Non. Bien sur que je le sais. Mais tu m'excuseras, avec toi, il faut parfois s'attendre au pire. Ajoute-t-elle.
- Au pire ? Oh génial. Fais-je taquin. Alors, si je te dis que j'ai juste traîné ta nouvelle copine sous la douche pour la laver de sa méchanceté, tu ne m'en voudras pas?
- Pardon ?
- Ouais... Voilà la partie la moins amusante de l'histoire. J'étais tellement furax que je l'ai jeté sous la douche et je lui ai balancé de l'eau glacée sur la gueule.
Ma meilleure amie d'enfance s'affale sur mon lit. L'air complètement dévaster. J'ai un pincement au cœur de la voir si bouleversée à l'idée qu'elle va peut-être perdre une fille qu'elle ne connaît même pas. Trois jours, est-ce assez pour s'accrocher à une personne? J'en doute.
- Aller Oli'. Dis-je en présent son épaule. Ce n'était rien. C'était une minette insupportable de toute manière. En plus, si ça se trouve, elle ne partira même pas j'ajoute agacer de l'idée. C'est toi-même qui m'as dit que c'était une coriace.
- Je n'arrive pas à croire que tu es fait ça Ryan. Réplique-t-elle le visage dans ses mains. Je t'avais pourtant dit que j'en avais marre d'être tout le temps toute seule. En plus, je l'aimais bien elle. Elle était vraiment sympa.
Merde. Visiblement, trois jours à étaient amplement suffisants pour que ma meilleure d'amie d'enfance s'attache à une minette qui n'a rien à voir avec notre classe sociale.
J'ai de la peine pour elle. Parce que si jamais cette fille se casse vraiment, Olivia se retrouvera toute seule dans sa chambre une nouvelle fois. Je sais qu'elle ne s'entend pas bien avec les autres filles de sa maison. Elle m'a dit qu'elle les trouvait vraiment gamines pour leurs âges et que leur seul sujet de conversation était cite - savoir comment elles allaient s'y prendre pour séduire le mec le plus sexy du campus. Pitoyable.
Il faut absolument que cette Emma soit aussi dure à cuire que le pensait Oli'. Je sais qu'elle sera encore déprimée si elle se barre. J'ai tellement causé de problème dans sa vie que pour une fois , je lui dois se faire quelque chose pour elle. Rien que pour son bien-être.
- Je vais aller m'excuser. Dis-je surpris par l'assurance de ma phrase.
- Ce n'est pas drôle crétin. Je vais encore devoir me farcir une fille inintéressante.
- Je ne plaisante pas. Je vais vraiment aller lui présenter mes excuses.
Soudain, Olivia redresse la tête et me regarde incrédule. Je peux voir une petite étincelle d'espoir naître dans ses yeux bleus.
- Tu es sérieux ? Demande-t-elle. Tu vas vraiment faire ça?
- Comment dois-je prendre le fait que tu ne me crois pas capable de faire ça pour toi ?
Son sourire devient rayonnant sur son visage clair. Elle semble sur le point de sauter de joie quand elle s'écroule sur moi pour m'enlacer.
- Oh merci merci !
- C'est bon ... C'est bon Oli'. Tu m'étouffes Je dis amusé.
- Désolé. Fait-elle sincèrement en s'écartant. Quand vas-tu y aller ?
- Où ?
Son visage devient tout embrouiller. C'est à mourir de rire.
- Je plaisante idiote je poufe. J'irais dès que tu m'auras expliqué pourquoi je me suis réveillé dans ton lit ce matin et non le mien. Je la regarde un peu sévèrement pour qu'elle voit où je veux en venir. Il me semble que j'avais fermé ma porte à clef hier soir en rentrent. Alors comment diable as-tu fait pour me ramener dans ta chambre de gonzesse ?
- Euh...
Elle sort une petite clef identique à la mienne en se retenant d'éclater de rire. La garce.
- Je l'ai fait faire il y a un an.
Soudain elle ne semble plus vouloir rire. Je sais à quoi elle pense. Elle a la même expression sur le visage à chaque fois que nous abordons le sujet.
Elle baisse les yeux et lance timidement :
- Je ne voulais pas prendre le risque que ça se reproduise. Lâche- t-elle.
Oh ! Effectivement. Je n'ai pas le droit de lui reprocher d'avoir fait un double de ma clef. Elle l'a fait pour moi. Comme toujours....
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