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Chapitre 1 - Emma

Média : Indiana Evans ( Emma )


«Emma Stravéliane combien de fois t'ai-je di de mettre un dessous d'assiette quand tu prends ton petit déjeuner ?

- Au moins plusieurs centaines de fois maman. Dis-je agacée.

- Alors pourquoi diable je n'en vois pas sous ton bol ?

- Peut-être par ce que je suis capable de manger proprement depuis mes ... Voyons voir ? Mes 7 ans.

Je dévisage ma mère avec une petite grimace à laquelle elle répond elle-même. Tous les matins, c'est la même chose. Ma mère me sermonne à propos de se sataner dessous d'assiette. Elle sait pourtant que cela m'exaspère et n'aide pas à améliorer mon humeur massacrante du matin mais pourtant, elle s'obstine à recommencer chaque lendemain.

- Capable ou non, met moi ça là-dessous! M'ordonne-t-elle en me tendant le petit tapis. Ton frère est réveillé au moins ?

- Oui. Je l'ai réveillé la première fois quand tu me l'a demandé. Il ne devrait plus tarder. L'informai-je en disposant le plus calmement possible le tapis sous mon bol de céréales.

- Bien.»

Elle continue à ressuyer la vaisselle parfaitement propre avant de les ranger dans les armoires. Ces gestes sont automatiques, répétitifs. Ma mère est une maniaque incurable. Elle serait capable de détecter une trace à des kilomètres à la ronde. C'est une des choses dont j'ai de plus en plus de mal à supporter.

Des pas lourds et rapides martèlent le plancher des escaliers me provoquant au passage des violents lancements dans mon crâne.

«Bon sang Will! es-tu obliger de claquer si fort tes pieds. Tu ne descendras pas plus vite parce que tu claques tes affreux boots dans ces fichus escaliers! Dis-je

- Bien le bonjour a toi chère sœur! Me lance-t-il avec une voie plus joyeuse que la mienne.

- Je suis d'accord avec ta sœur Will. Tu me feras le plaisir de descendre les marches convenablement la prochaine fois.

- Oui chef !» S'exclame mon frère.

Je termine mes céréales sans prendre la peine de laver mon bol. Je sais que si je le fais, ma mère ne pourra pas s'empêcher de le relaver derrière moi. Elle a un don pour me rendre folle. Inutile de préciser que cette maison ne possède pas de lave vaisselle.

Will, quant à lui à confondu la table de la cuisine avec un buffet libre service. Toutes les courses de la semaine sont étalées sur le bois ciré que ma mère affectionne tant.

«Et pourquoi tu ne lui dis rien à lui ? Je ne vois ni nappe ni dessous d'assiette.

- Ton frère est une cause perdue ma chérie.

- Eyh ! Merci maman.» S'exclame Will.

Je ris pour la première fois de la journée. Ça me fait du bien. Aujourd'hui est le jour de mon entrée à l'université. J'ai choisi la SUNY*. Une des plus grandes universités de New York. Grâce à la bourse que j'ai reçue, j'ai eu l'honneur de pouvoir choisir entre plusieurs d'entre elles à travers l'état.

«Chéri, tu es prêt au moins? Ta sœur et moi ne t'attendons pas si tu ne te dépêche pas. Prévient ma mère.

- Effectivement, je ne t'attendrais pas. Je partirais que tu sois prêt ou non.

- Du calme femme! J'ai promis que je vous conduirais toutes les deux là-bas. Ai-je déjà manqué à ma parole ?

Maman et moi faisions semblant de réfléchir avant de lâcher en cœur :

- OUI !»

Nous rions tous les trois et mon humeur change radicalement. J'ai beau quitter la maison pour satisfaire mon envie d'indépendance, ces-deux là vont me manquer. Je quitte la cuisine en laissent ma famille se chamailler gentiment et me dépêche d'aller me préparer. Je me suis levé très tôt ce matin, ce qui fait que je suis déjà douché et habillé. Il ne me reste plus qu'à me coiffer et me maquiller.

Je me lisse les cheveux en essayant toutefois de former de jolies ondulations sur mes épaules. Je me sens plutôt jolie comme ça même si maman préfère - je cite - «Que tu garde tes cheveux comme ils sont». Je choisis d'appliquer uniquement de la crème hydratante sur ma peau sensible et une petite touche de mascara et ombre à lèvres beige foncer sur mes paupières. Un simple baume à lèvres rose nude fera parfaitement l'affaire.

Je descend mes 2 valises comme une grande mais non pas sans difficulté. Mon frère jouis d'un malin plaisir à me regarder trébucher une fois en bas des escaliers.

«Bon sang Emma , est tu obligé de claquer si fort tes roulettes? Tu ne descendra pas plus vite parce que tu claques tes affreuses valises dans ses fichus escaliers tu sais ? Me réprimande Will en essayant de reproduire le timbre de ma voix

- Très drôle ! Voudrais-tu bien m'aider au lieu de te moquer de moi ? On va finir par être en retard.

- Ta sœur a raison Will ! Dépêche-toi d'aller l'aider pendant que je range tout ce vacarme» Lance ma mère en désignant le buffet garni que mon frère a installé.

Finalement, Will prend pitié, attrape mes deux valises à bout de bras et part directement les installent dans la voiture.

De l'autre côté de la pièce, plus aucun son ne se dégage de la cuisine pourtant si bruyante d'ordinaire.

«Maman ? Tu es prête ?

Elle est dos à moi, les deux mains posées sur l'évier et le torchon pendouillant sur son épaule.

- Oui. Va prendre ton mentaux, j'arrive dans deux minutes.

Je comprends à sa voix qu'elle pleure. Je m'y attendais. Combien de fois m'a-t-elle avouer que la maison ne serait plus la même sans moi et ma mauvaise humeur. Un soir , elle avait même engueulé Will parce qu'il m'avait dit qu'une fois partie , ma chambre deviendrait sa salle de jeux.Il ne me l'a plus jamais dit depuis...

- Mais maman, il fait un temps magnifique dehors. Je n'en est pas besoin. Dis-je.

- Et s'il fait du mauvais temps un jour et que tu tombe malade là-bas? Comment feras-tu ? Je ne serais pas là pour toi. Braille-t-elle en sanglotant.

J'ai tellement mal au cœur pour elle de la laisser seul avec mon frère que je cours presque vers elle pour la prendre dans mes bras. Elle aura eu beau me taper sur les nerfs à de nombreuse reprise , ma mère est ma meilleure amie. Son absence à elle m'affectera tout autant.

- Je prendrais soin de moi maman. Je te le jure.

Ma tête est enfouie dans son dos et brusquement je suis propulsé sur ses épaules. Elle m'enlace à son tour.

- Tu auras intérêt chérie.

Nous restons ainsi un moment avant que Will décide une fois de plus de nous faire part de sa bonne humeur légendaire.

- Bon les filles, on y va ou on continue à pleurer comme des madeleines en se faisant les ongles?

J'attrape le torchon de ma mère et lui lance en pleine figure. Cible atteinte.

-Très bien, je vous attends dans la bagnole alors. Grommelle Will

Je reviens vers ma mère en la tenant par les bras. Mes yeux brillant se font soudain plus sincères. Ma voix plus tremblante.

- Je m'en sortirais. Lui assurais-je. Allons-y maintenant.

- Oui, allons-y.

Nous sortons de la maison après s'être assuré que celle-ci soit bien fermée et grimpons toute les deux dans la voiture. Je souffle un grand coup, mon sac à main sur l'épaule. Ma nouvelle vie commence ici.

- On y va. Demande mon frère.

Ma mère et moi nous regardons et répondons une fois de plus toute les deux en même temps.

- Allons-y !»

(SUNY* State University of New York.)

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