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Chapitre 6 - Emma et Ryan ✓

Média : Indiana Evans ( Emma ) 

Musique de fond : Shakira feat Rihanna - Can't remember to forget you.


EMMA :

  En regardant l'heure, je me rend compte que ça doit faire maintenant un long moment que je suis devant ma garde-robe à chercher ce que je vais bien pouvoir porter ce soir. J'hésite énormément. Je sors un vêtement, l'examine, le met devant moi et parfois même je l'essaye mais rien de ce que je possède ici n'a l'air assez bien pour l'occasion. Il y a deux jours, pour l'anniversaire d'Oli', il m'avait juste suffi d'enfiler mais habilles ordinaire car nous ne l'avons pas fêté à mon grand étonnement . Nous sommes justes aller boire un verre elle et moi avant de rentrée a la maison nous couchés.

C'est d'ailleurs au cours de cette soirée que j'ai appris que Will et elle ne se fréquentait plus même s'ils n'étaient pas véritables en couple. Ils se contentaient juste de passer du temps ensemble et de faire semblant d'en être un quand ça les arrangeait. J'ai plissé le nez quand elle me l'a raconté et Oli' m'a demandé si je lui en voulais. C'est une question à laquelle j'ai bien entendu répondre non. Un jour je lui avais promis de ne pas me mêler de leurs affaires puisque je n'aimais pas lorsque mon frère le faisait pour moi et m'en suis toujours tenue. Elle ne m'a cependant pas expliqué pourquoi Will et elle ne se voyait plus. Elle n'a pas eu besoin de le faire puisque je l'avais très bien compris toute seule. Tout comme moi, la tête et l'esprit d'Olivia étaient trop occupés à penser à Ryan pour se consacrer à quoi que ce soit d'autre.  

 Bref, aujourd'hui c'est le jour de Noël et toute la fac a décidé de fêter cela ce soir puisque hier encore, la plupart d'entre nous ont passé le réveillon chez eux en famille. Will et moi sommes retournés chez nous et somme revenu ici dans la nuit même. J'ai proposé à Olivia de nous accompagner mais elle a refusé, prétextent n'en avoir rien à faire de cette fête à la noix. J'ai eu mal au cœur pour elle de la laisser là mais je n'ai pas insisté pour autant. Je me serais bien passé de cela moi aussi mais Will n'était visiblement pas de cet avis. Maman ne l'aurait sans doute pas été non plus de toute manière.  

- Non, pas celle-là. Elle est hideuse !

- Oli' bon Dieu, tu m'as fichu une de ces frousses hurlais-je en voyant Olivia entré comme une tornade dans la chambre avec des paquets pleins les mains. 

- Pardon glousse-t-elle. Je croyais que tu serais encore sous la douche. Pendant environ vingt secondes, je la laisse me dévisager avant de croiser pudiquement les bras devant ma poitrine. Tu ne sais pas ce que tu vas porter, pas vrai .  

Ma façon de lever les yeux au ciel lui met la puce à l'oreille. Elle sourit jusqu'aux oreilles tandis qu'elle commence déjà à fouiller dans ses sacs. A en jugé par les bruits que font ceux-là , j'en déduis qu'elle n'a sorti que pour acheter des vêtements. J'ai la satisfaction d'avoir raison alors que je l'observe exposer son butin sur son lit. Je compte mentalement pas moins de trois robes toutes de teintes différentes et deux paires d'escarpins a talons vertigineux et à mes yeux identiques.

- Tu crois que tu vas avoir assez de place le dedans demandai-je en pointer un doigt vers l'armoire de son coté de la pièce.

- Je sais, je sais j'ai craqué avoue-t-elle. Mais figure-toi qu'il y avait cette robe blanche absolument sublime et puis ... Oli' sort ladite robe de son dernier sachet puis lâche : et puis je me suis dit qu'il me fallait à moi aussi de nouvelle robe dont une pour ce soir. Joyeux Noël ma belle !

- Attend ... Quoi ? Non Oli ! Stupéfaite, je compris que son craquage était en fait dû aux cadeaux qu'elle avait l'intention de m'offrir. Tu n'aurais pas dû ! Elle ... Mon Dieu , elle a dû te coûter les yeux de la tête !  

 - On s'en fiche, c'est un cadeau de Noël donc tu n'as pas le droit de refuser !

- Merci me précipitai-je de dire en lui sautant au cou. Je l'adore ! 

- J'ai tout de suite pensé à toi quand je l'ai vu.

M'écartent d'elles mais toujours en gardant la robe précieusement contre moi, je me dépêche à mon tour de lui offrir ma propre surprise à son attention. Ce fut le même cinéma pour le coffret que pour la robe. Quand elle le découvre, des "oh" et des "waw" ainsi que des "merci" inondent la chambre juste avant que nous nous fassions de nouvelle accolade chaleureuse. Inconsciemment, Olivia et moi somme parvenu à rire de bon cœur comme des enfants devant un faux père Noël. Mon cœur poussa quelques battements de bonheur et je les accueillis avec joie. Je me rend compte alors en examinant ma nouvelle et merveilleuse robe qu'il me tarde vivement d'être à ce soir.  


RYAN :

 - Ben alors ? Tu rejoins pas ta petite blonde ce soir mon petit .

- Je t'ai déjà dit qu'Oli était une amie pestais-je contre Orlando. Et je m'appelle Ryan bordel ... Et puis putain mêles-toi de ton cul ! 

- D'accord , Ryan. Tu ne rejoins pas cette "Oli" .

- Tu n'écoutes jamais ce qu'on te dit, hein je demande à mon tour. Si, elle va à une fête ce soir. D'étudiants... Elle m'a supplié d'y venir.

- Alors pourquoi tu tires cette tronche d'enterrement ?

- Parce que je sais pertinemment que j'y croiserais mon ex copine soufflai-je et que ça, c'est une putain de mauvaise idée !  

Merde ! Depuis le peu de temps que je côtoie ce naze et son bar miteux, Orlando a pris une confiance exaspérante avec moi et je déteste ça. De plus depuis que j'ai passé la nuit chez lui , ce vieux se prend pour un putain de membre de ma famille en se fourrant sans arrêt le nez dans mes affaires. Alors d'accord il est ce qui ressemble le plus à un pote sans compter qu'il m'a probablement sauvé la mise une fois et me laisser consommer chez lui tous les jours sans me demander ma carte d'identité mais il y a des limites à ce que je peux endurer. 

C'est de ma faute aussi... Si je ne m'étais pas torché, jamais je lui aurais balancé certains éléments de ma vie privée, jamais ce débris ne se prendrait pour mon ami ou mon foutu psy. Voilà ce que je gagne à boire et rester trop longtemps au même endroit : Je m'attire tout un tas d'emmerdes.  

- Je vois lâche Orlando en astiquant le bois de chêne du comptoir. Tu n'as qu'à rester ici et ne pas y aller si tu n'en as pas envie. 

Très drôle ai-je envie de répliquer mais c'est juste impossible. Ce n'est malheureusement pas aussi simple que ça en a l'air. Pourquoi donc déjà ? Ah oui ! Suis-je con ? C'est parce que la fille emmerdeuse qui me sert de meilleure amie m'a lancer un foutu ultimatum. C'était soit je cédais et j'acceptais d'aller à cette de fête de merde, soit elle se cassait et coupait définitivement les ponts avec moi. 

Aussi crétin que ça en est l'air étant donné que c'est moi-même qui suis parti loin d'elle , la seule perspective de me retrouver officiellement seul au monde m'avait fait le même effet que si l'on me condamnait à me couper une couille. Je n'ai pas pu me résigner à lui refuser la seule faveur qu'elle me réclamait. J'ai fait la gueule serte, mais j'ai quand même accepté comme un connard. Et maintenant, qui est l'enculé qui s'est fait baiser en beauté ? Comme pour lever le doigt pour me désigner, je lève mon verre à la place que je vide d'un trait.  

 - Laisse tomber dis-je finalement. Je me taille de toute façon.

- À plus mon petit me nargua Orlando. Amuses-toi bien à cette fête?

- Tocard ronchonnai-je dans ma barbe.

Un peu plus d'une heure plus tard , j'ai réussi à me dégoter une chemise blanche - toujours sous les ordres d'Olivia - et à rejoindre cette bonne vieille fac de merde. C'est plutôt bizarre de revenir ici et d'y entrer cette fois ci-après deux mois de réclusion volontaire. Je dirais même que c'est putain de glauque. À d'écrire, c'est comme si je retournais dans la maison où j'ai grandi tout en me rappelant toute la merde qui s'y est déroulé. "Ne fais pas comme si tu n'avais que de mauvais souvenir ici" me sermonne ma conscience.

Je l'ai fait taire d'un mouvement rapide de la tête et avance jusqu'à la fraternité où j'ai logé. J'y entre sans frapper comme si c'était encore chez moi et constate qu'au salon il n'y a qu'un ou deux losers rester ici pendant les vacances. Je demande à l'un d'eux où sont les autres et l'on m'annonce que tout le monde est à l'étage pour se préparer à une sois disant soirée. Puis je demande si mon ancienne chambre est occupée. Je monte rejoindre les mecs dans la salle de bain commune en rageant que l'endroit que j'avais fait mon sanctuaire est était si vite réoccupé.  

 - Fait chié râlai-je.

- Qu'est-ce qui fait chier me demande une voix par-dessus mon épaule que je connais bien. 

- Que vous ayez refourgué ma chambre à un autre connard répondis-je en me retournant sur Max qui souris de toutes ses dents.

- OK alors ... Tu ne sers pas la main au connard qui a emménagé dans la chambre que tu n'occupes plus ? 

Après un bref sourire de circonstance et une empoignade virile, Max prend finalement de mes nouvelles. Je le compare aussitôt à une commère à sa façon de me poser quinze mille questions à la fois comme font les pétasses de ce foutu campus. Je prends aussi des siennes même si nous savons tous les deux que je m'en branle royalement de ce qu'il peut bien me raconter mais ça a l'air de lui faire plaisir alors je garde mes sarcasmes pour moi. Je croyais m'être tiré d'affaire après ça mais au moment où je ne m'y attendais pas, Max me demande si Emma sait que je suis là.

- Je n'en sais foutrement rien en fait mais franchement ... Je le regarde droit dans les yeux, Il vaudrait mieux pour elle qu'elle le sache et qu'elle ne vienne pas. Je sais que je ne répondrais plus de rien si je la vois.  

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