Chapitre 26 - Ryan
Je viens de vivre un véritable ascenseur émotive... Je crois aussi que mon foutu cœur vient de décider d'arrêter de battre dans ma poitrine. J'aurais du m'en douter pourtant que ce n'était pas pour la même putain de raison que j'espérais que le prénom d'Emma s'affichait sur mon téléphone étant donner que ma lettre doit a cette heure ci être encore au bureaux de poste et têtue comme ai la destinatrice , je suis quasiment certain que même sans ce bout de papier , jamais elle n'aurait était aussi rapide a se décider de me téléphoner. Dieu lui même en personne sait comme j'aurais foutrement préféré qu'Emma me contacte pour m'annoncer qu'elle ne voulait définitivement plus voir ma gueule plutôt que ce soit pour ce qu'elle vient a l'instant de m'expliquer en larmes...
- Où est tu arrivais-je a peine a prononcer. Je viens tout de suite te chercher.
- Je... Je ne sais pas. J'ai couru et ... Je ne sais même pas où je suis !
- Trouve une plaque , n'importe quoi ou bien demande a quelqu'un.
- Quoi?
- Une plaque Emma ! Trouve une putain de plaque de rue ordonnai-je en abandonnent la deuxième idée de peur qu'elle ne tombe de nouveau sur des connards.
Je patiente une putain d'éternité avant qu'elle me dise enfin où diable elle se trouve. Dans ce laps de temps , je l'entend renifler et tenter de reprendre a grande peine son souffle mais en vain. Je peux pratiquement entendre son poux dans mon portable comme si j'étais équiper d'un foutu stéthoscope ou un truc dans le genre. J'entend aussi nettement ses talons claquer sur le bitume et chaque pas qu'elle fait me fait m'inquiéter d'avantage. Je me rend compte que je sus même a grosse gouttes en me frottant nerveusement le front pour essayer de rester calme. Il faut croire que j'échoue moi aussi lamentablement car je ne peut pas m'empêcher d'insister. Le temps presse putain , qu'est ce qu'elle fou ?
- Gordon Street ! Je suis a un carrefour. Il ... Il y a une boutique de prêt a porter masculin juste a l'angle en face de moi.
- Bien , ne bouge pas de la sauf si ces deux fils de putes te remettent la main dessus , compris ? Économise ta batterie et ne lâche surtout pas ton portable des mains ! J'arrive tout de suite.
- Je t'en pris , viens vite m'implore Emma.
- Ecoute moi... Je te jure sur ma propre vie que je vais faire au plus vite.
Emma me donne tristement son accord tandis que je déboule dehors en direction de ma voiture sans même prendre le temps d'enfiler quoi que ce soit. Oli' dort , assommée par les médicaments pendant qu'Emma est dehors toute seule et en putain de danger. Le froid est le cadet de mes soucis en ce moment et pour ce que j'en est a foutre de choper la crève...En voiture , pieds au plancher , je n'arrête pas de me dire qu'il ne se passe pas un fichu mois sans que j'apprend une mauvaise nouvelle ou qu'une merde me tombe dessus ou sur ceux qui ont le malheur de s'approcher de moi. Je me demande même si ma vie sera paisible un de ces jours.
En chemin, j'ai le temps de me félicité d'avoir emménager dans la maison de mon paternel. Si je ne l'avais pas fait et que je logeais toujours a l'hôtel dans la ville d'a coté , il m'aurait fallu une heure pour aller chercher Emma. J'entend encore la voix du vieux Orlando me demander "Mais qu'est ce qu'un gamin comme toi est venu faire dans ce trou a rat au lieu d'être rester dans la grande ville ?" . Bon Dieu , il faudra que je lui dise a l'occasion qu'il avait eut une putain de bonne intuition sur ce coup là. Le gamin en question n'a jamais étais aussi heureux d'habiter New York.
Quand mon GPS m'indique enfin que j'approche de l'endroit où je dois me rendre , mon cœur bat plus vite que la normal et mes yeux cherchent instinctivement Emma aux alentours. Il y a bien un carrefour et une boutique de fringues ringarde pour homme dont je n'aurait jamais idée de porter mais je ne vois Emma nulle part et ça me fou les boules. Et si ces mecs l'avaient retrouver ? Putain , et s'ils l'avaient emmener quelque part pour ... Oh mon Dieu non ! J'ai un haut le cœur rien que d'y pensé. Puis soudain , je suis forcer de donner un gros coup de frein pour ne pas heurter la folle furieuse qui vient de subitement se planter devant ma caisse.
- Bordel de merde ! Mes doigts sont crispés sur le cuir de mon volant lorsque je réalise que a femme au regard injecter de sang et les cheveux en bataille est la même qui m'a appeler a l'aide. Emma... Emma putain !
Sans couper le contacte et en laissant ma portière grande ouverte au beau milieux du carrefour , je sort en courant pour rejoindre Emma qui tremble violemment a vue d'œil. Bordel , mais qu'est ce qu'ils lui ont fait ? Je murmure son prénom quand elle se réfugie dans mes bras en éclatant en sanglot. Mon cerveau parano imagine déjà qu'elle ne m'a pas tout dit ou pire , que je suis arriver trop tard et que ces deux bâtards dont elle m'a parler l'on retrouver et ont eu le temps de la touché , de lui faire cette chose dont je n'ose même pas prononcer le mot. Je caresse ses cheveux pour la rassurer mais surtout aussi pour me rassurer moi. J'ai besoin de savoir si elle va bien , si je ne suis pas arriver trop tard. Je jure que s'ils ont oser lui faire quoi que ce soit , je ferais tout pour les retrouver. Je briserais chacun de leurs os puis leurs dents et je l'ai forcerais a les avaler les unes après les autres. Personne ne pourra m'en empêcher putain !
- Emma commençai-je, est ce qu'ils t'ont fait du mal ? Est ce qu'ils t'ont toucher ? Je la tiens a bout de bras maintenant , mes yeux planter dans les siens. Il faut que tu me le dise.
- Non... non , il ne m'ont pas... Je veut partir pleure t-elle.
- Ouais , on rentre chez moi dit-je déconcerter par son état lamentable.
Arriver chez moi , Emma s'ai endormie contre moi , sur mon épaule. Je n'ai pas eu le courage de la faire parler pour m'assurer qu'elle allait aussi bien qu'elle me l'avait affirmer avant de grimper sur le siège passager. Je n'ose même pas imaginer ce qu'elle a du ressentir toute seule et sans défense en compagnie de ces sous merdes dégueulasse. Je ne sais même pas exactement comment elle s'y est prise pour se débarrasser d'eux et pour s'en sortir mais une chose est sure , c'est que dans une situation comme celle ci et avec la peur qu'elle a du avoir , ça ne m'étonne pas qu'elle se soit endormie d'épuisement au bout de dix minutes. Je l'ai porter pour la sortir de la voiture en faisant tout mon possible pour ne pas la réveiller et j'ai presque réussi sauf qu'en la déposant dans mon lit , ses yeux se sont ouvert et me regardent maintenant avec incompréhension.
- Je ... J'ai penser que tu serait mieux dans ma chambre que sur le canapé bafouillai-je pour ma défense et putain de mal a l'aise. Oli' occupe déjà l'autre chambre et la chambre d'amis est dans un tel bordel qu'il y serait impossible d'y foutre les pieds sans se péter la gueule. J'y stock des...
- Ça va soupire t-elle. Je te crois , il n'y a pas de mal. Est ce que Oli' sait ?
- Non. Elle dormait quand tu m'a appeler et ne sais pas réveiller depuis.
- Comment est ce que tu le sait ?
- J'ai vérifier. Je lui montre le baby-phone ridicule qui trône sur la table de chevet dont les crans reste a plat. Ouais , c'était son idée a elle...
Emma glousse doucement , la tête reposer sur mon propre oreiller. Combien de fois depuis ces dernières soixante douze heures ai-je rêver la voir ainsi allonger ? Bon d'accord , dans mon idéal , Emma serait étendu nue a coté de moi et serait épanouie et pas si meurtrie. Combien donnerais-je a présent pour que ce qu'elle a subit ne soit pas la raison de sa présence ici ce soir dans mon lit ? Chère... Je donnerais chère pour ça ! Je voudrais qu'elle soit souriante et totalement détendu. C'est bizarre de la voir ainsi. Je ne sais pas trop ce que je suis censé faire pour l'apaiser. Je sais que le faible sourir dont elle me gratifie n'ai pas a cent pour cent sincère mais elle est trop polie pour me l'avouer ou tirer la gueule. J'ai plutôt envie de lui poser une foule de questions mais je doute qu'elle soit prête et disposer a y répondre alors a la place , je lui demande le plus doucement possible :
- Pourquoi est ce que tu m'a appeler ?
- Comment ça ? Je ne comprend pas , tu sait bien qu'il y avait ces deux...
- Je ne te parle pas de ça je l'interrompt. Je te demande ... Pourquoi moi ? Je veut dire , tu aurait très bien pu appeler ton ... Tu sais , ce type.
Emma se redresse très légèrement pour caler la main sous son visage. sent t-elle mon odeur sur les draps ? Se rappelle t-elle le nombre de fois où elle a sentie mon parfum et a quel point elle l'a aimer ? Ses yeux bleu toute fois assombris par de putain de stries rouge vif tout autour de ses prunelles se posent sur un point que je ne distingue pas avec exactitude et pourtant , je peux nettement voir que sous ce regard perdu se cache de l'incertitude pure et dure. Ce me rend dingue ce silence et cette attente interminable qu'elle instaure trop longtemps a mon gout. C'est comme si elle cherchait a trouver la bonne réponse a un test. Mais ça n'en est pas un. Je ne veut pas qu'elle me dise ce qu'elle croit que je veut entendre. Je veut seulement qu'elle me dise la vérité. Pourquoi moi et pas une autre personne ? Sa mère , son crétin de mec , la police , je ne sais pas moi...
- Je ne sais pas me répond t-elle enfin. Je n'ai juste... Pas réfléchie. Je t'ai appeler toi parce que je savais que tu viendrait. Et tu est venu...
- Je suis venu répétai-je comme hypnotiser par ses lèvres qui remues au gré de ses paroles.
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