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Chapitre 13 - Emma ✓

- Tu es bien silencieuse remarque maman lorsque nous nous retrouvons seules toutes les deux, Oli' nous ayant laissé le temps de répondre à un appel. Quelque chose ne va pas .

- Tout va bien. C'est juste que tu avais l'air de bien t'entendre avec mon amie. Je ne voulais pas vous interrompre. Je lui souris chaudement pour ne pas avoir à l'inquiéter inutilement. L'appartement te plait ?

- Hum, disons que c'est toujours mieux qu'un studio mais que ce n'ait pas encore le luxe dont tu mérites. Et je ne dis pas non plus que je ne t'en veux plus énormément d'avoir stupidement laissé tomber la fac mais ... Je suis contente que tu ne sois pas seule dans une de ces immondes chambres de bonne. Olivia m'a certifié qu'elle t'aiderait à te trouver un vrai travaille sans quoi tu passerais un sale quart d'heure de ma part jeune fille. J'ai confiance en elle. 

Je glousse de l'image qui me vient à l'esprit. M'imaginer Olivia en bonne maman surprotectrice me fait rire car nous ne sommes pas loin de la réalité en fin de compte. Quand je l'ai rencontré, j'ai cru qu'elle et Ryan étaient ensemble tant elle le protégeait et le défendait à tout bout de champ. Au gré du temps qui a passé, Olivia a commencé à agir de la même manière avec moi. J'adore sa maturité et j'espère un jour pouvoir lui ressemblait sur ce point comme tant d'autres. 

- Maman, tu sais que je ne vais pas mal tourner. Tu me connais non . N'ai-je pas toujours été une fille sérieuse ? 

- Si, bien sure que si ! Sa main se pose sur la mienne. Mais tu ne peux pas me blâmer de m'en faire pour toi.  

Je hoche la tête, toujours souriante au même moment où Oli' sort de sa chambre. Elle s'excuse poliment avant de nous rejoindre et de proposer une nouvelle tournée de café. Je décline son offre. Quant à ma mère, elle consulte sa belle montrée de chez Swarovski et refuse également en nous annoncent qu'il est l'heure pour elle de partir. C'est vrai que je n'ai pas non plus l'heure passer. Ce qui est étonnant quand ma mère est dans les parages. Je remercie le ciel qu'Olivia est était là pour me seconder aujourd'hui. 

Elle a elle-même tenu la discussion à ma place et m'a évité certainement une longue conversation sur ma bêtise d'avoir plaqué mes études. Elle a vraiment géré à vrai dire. Je crois qu'en retour , pour la remercier, ce sera plutôt à moi de préparer le dîner de ce soir. Au diable notre pari, je dois à Olivia une fière chandelle. Après dix bonnes minutes à nous dire toutes les trois au revoir , maman finit par quitter l'appartement cent fois plus souriante qu'a son arrivé et sa bonne humeur allège la mienne. En referme la porte à clef, je passe un long moment à remercier mon petit ange gardien qu'est Oli'.

- Vraiment dis-je pour énième fois, je suis hyper contente que tu aies été là ! Je ne sais pas ce qui se serait passer si ça n'avait pas été le cas.

- Oh oui rigole-t-elle. Dit moi encore comme je suis géniale. Nous rions toutes les deux à présent puis elle reprend. Je ne comprends pas pourquoi est-ce que tu flippais autant de sa venue.

- Je ne flippais pas !

- Mais si ! Tu crois que je n'ai pas remarqué ton comportement . Tu étais aussi raide qu'un piquet !

- Et le tien alors ? Je t'ai rarement vu aussi enthousiaste et bavarde. 

- J'aime beaucoup ta mère figurer toi. Et puis ... Son visage perd son éclat et je l'observe devenir hésitante. Ça faisait une baille que je n'avais pas eu une conversation avec une maman. je veux dire ... Une femme de son âge si je peux dire ça comme ça.  

Olivia n'a pas besoin d'ajouter davantage que je comprends déjà où elle veut en venir. Je comprends aussi pourquoi elle semblait tant aimer ma mère. C'est pour la bonne et unique raison que maman devait lui rappeler la sienne. Je ne sais rien d'elle mais une mère reste une mère. Olivia doit probablement ressentir le manque de celle qui l'a mise au monde et c'est aussi pour ça que parler à maman lui a fait du bien. Qui sait, peut-être que la mère d'Oli' ressemblait sur quelques points à la mienne ? En tout cas , je ne peux même pas m'imaginer ce que ça doit être pour elle de vivre au quotidien sans aucun parent à ses côtés. Si bien que je ne sais pas quoi dire pour la réconforter. Je n'y connais rien sur le sujet. J'ai grandi sans mon père mais vu ce que je sais de lui, ça ne m'a jamais gêné et je ne le serais jamais alors c'est différent j'imagine. 

- Je pourrais la réinviter un de ces quatre . Ou bien nous pourrions nous, lui rendre visite si tu veux . Elle adorerait je parie !

- C'est ta mère précise t-elle. On pourrait faire ça seulement si tu en as envie et si elle en a envie elle aussi.

- Tu ne veux pas en parler pas vrai . 

- Pas le moins du monde. Sa phrase est dure et catégorique et son sourire est crispé. Bon eh bien qu'est-ce que tu dirais de m'aider à préparer le dîner ?

- Oh ! Euh, non... Je m'en occupe fais-je en la rattrapant par le bras. J'ai envie de te remercier alors pour la peine, c'est moi qui vais cuisiner. Pourquoi n'irai tu pas traînasser en attendant ? Tu la bien méritais après tout.  

Je n'ai pas besoin d'insister beaucoup car en bonne petite princesse qu'elle est, Olivia accepte et il ne lui faut pas longtemps avant de s'installer dans le canapé et de caler ses pieds sur un coussin qu'elle a déjà disposé sur la table basse du salon. Je m'active donc et recherche de quoi lui préparer un petit festin . Je trouve dans le réfrigérateur des steaks surgelés. De suite l'idée d'une recette toute simple me viens à l'esprit. Je fais rissoler des oignons dans de l'huile d'olive et assaisonne le tout avant d'ajouter deux bonnes cuillères de moutarde. Pendant ce temps, les steaks hachés finissent de griller sur la grille électrique et les frites précuites se d'or la pilule au four. Le téléphone d'Olivia sonne mais je ne m'en occupe pas. Je continue ma préparation et la sonnerie retentie pour la deuxième fois en à peine deux minutes. Je ralentis mes feux et cour prévenir Olivia qui ne doit pas l'avoir entendu.

- Oli' ton té...

Je m'arrête net en la découvrant endormie, un plaide déplier sur tout le long du corps. Mince, et mon repas alors . Dois-je la réveiller ? Je trouve ma réponse en l'observant. Ses lèvres sont légèrement entre ouvertes et ses sourcils plus foncés que sa chevelure sont froncées. Elle est drôlement chou quand elle dort ! C'est décider, je vais la laisser dormir. La personne qui l'appelle n'aura qu'à appeler à des heures plus convenables ou laisser un message sur sa boîte vocale. Je ne peux même pas répondre pour elle de toute façon car le bruit sourd provient de sous l'épaisse couverture en duvet.

- Bon et bien... Il ne reste plus que vous et moi parlai-je à mon steak encore chaud et mes frites tièdes.  

J'emballe la part d'Olivia dans une boîte hermétique et la place dans le frigo après avoir mangé à la hâte. Après la journée que nous venons de passer, l'appartement et a mon gout définitivement trop calme. Les gloussements et les discutaient bruyants de ma mère et Oli' semble bien lointaine maintenant. Alors c'est dans le silence que je nettoie la cuisine et pars dans ma chambre pour me coucher. Après coup , moi aussi je me sens gagner par la fatigue. À dire vrai , je suis exténué. Mes vêtements partent rejoindre le panier à linge sale et mon pyjama tout chaud vient vite les remplacer. Je pousse un soupir de satisfaction quand le tissu frôle ma peau geler de froid. S'il ne restait plus que moi sur terre, je passerais le restant de mes jours en polaire ou en survêtement. Il n'y a rien de plus confortable d'après moi. Pourquoi diable m'embêterai-je avec de la lingerie de nuit trop fine en ce début d'année encore beaucoup trop froide pour moi. Je me couche après avoir éteint la lumière. Au bout de quelques minutes seulement, je ne capte plus aucun son ni aucune image. 

_____

Un bourdonnement me faut remuer dans mon demi-sommeil. Puis encore un autre. Je jure comme une poissonnière en agitant mon bras dans les airs. Je hais ces fichus moustiques. Le bruit ne s'arrête pas et bientôt, il me réveille complètement et pour cause : Depuis quand est-ce qu'il y a des moustiques en hiver ? En plus , je n'ai même pas de fenêtre et toutes celles des autres pièces de l'appartement sont resté fermé depuis des jours. C'est seulement une fois redresser dans mon lit qu'une faible lumière au pied de celui-ci émet une ombre contre le mur juste en face de moi. C'est mon téléphone. Je ne l'ai même pas encore atteint que déjà je m'imagine tout un tas de scénarios catastrophe. Je pense notamment à ma mère. E si elle avait eu un accident en rentre à la maison . Oh mon Dieu....  

- Oui halo me précipitai-je de dire à peine après avoir décroché sans vérifier l'écran.

- Euh... C'est... Je... Emma c'est *HUK*.

- Ryan terminai-je à la place une boule déjà formée au fin fond de mon estomac.

- Ouais c'est... C'est moi finit-il. Il faut que... Enfin désolé mais je n'avais pas d'autre *HUK*... Que de t'appeler OK . Il faut que je parle à Oli' tout de suite !  

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