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Chapitre 1 - Emma et Ryan ✓

Média : Voyez vous même.

Musique de fond : Zayn Malik - Befour.

EMMA :

Je ne sais pas quoi faire. Hier a été la journée la plus longue et la plus horrible de toute ma vie. Ma nuit n'était pas plus glorieuse songeai-je en me regardant dans le miroir de la salle de bains. Elle était pour ainsi dire identique. Comment aurai-je pu trouver le sommeil avec ce que je venais de vivre ? Je venais d'entendre une version d'une histoire qui n'étais pas la mienne mais dont je tenais tant à me mêler et tout ça pourquoi ? Pour me faire violemment rejeter par la seule et unique personne que je voulais aider. Tout ça , ma petite fugue , le rendez vous secret , l'écoute , je voulais le faire pour Ryan. Sans que je comprenne pourquoi ni comment , tout m'ait retombé dessus comme une traîner de poudre.

En regardant Ryan s'enfuir hier , la première chose que j'ai réussie à faire était de rallumer mon téléphone pour prévenir Olivia. Je lui ai expliqué brièvement ce qui s'était passé et elle m'a instantanément conseillé de me calmer , qu'elle irait directement à la rencontre de Ryan pour le raisonner et c'est ce qu'elle a fait à peine avait-elle raccroché. Tout est allé très vite. Charles ne cessé de parler mais de mon coté , j'étais trop occupé à lire trop tard les avertissements d'Olivia qui me disait que Ryan était furieux , qu'il l'avait pratiquement obligé à lui faire tout avouer de notre plan secret et que - comble de l'horreur - Je n'allais pas tarder à le voir déboulé.

Je me suis excusé ensuite auprès de Charles et me suis éclipsé en courant aussi vite que je le pouvais. Même aussi vite que Ryan l'avait fait. Je me suis aussitôt ruée vers chez lui mais lorsque je suis arrivée , j'ai compris ce qu'avez du ressentir Ryan lui-même quand il a débarquer au midi dans ma chambre et vu que je n'y étais pas. J'ai du appeler aux moins cinquante fois sur leurs portables et tout autant de fois laissée de messages sur leurs répondeurs , si bien que celui de Ryan a très vite été saturé. Olivia m'a répondu dans la nuit pour me prévenir que Ryan aller mal. Très mal et que ce n'était pas gagner. Je me suis encore écroulé de chagrin jusqu'à ce que la fatigue ait raison de moi.

Toujours devant ce même miroir depuis dix bonnes minutes , je me dis que ce n'ait pas étonnant de me découvrir ce matin plus livide qu'un zombie. Je suis tiraillé. J'ai tellement envie d'avoir au moins de leurs nouvelles que je suis presque sur le point d'arpenter les rues à leur recherche, mais où irai-je ? Que ferai-je ? Je n'ai pas d'autre choix que d'attendre ici à me consumer lentement de l'intérieur à chaque nouvelle seconde. Seulement, c'est un supplice pour moi. Une torture sans nom qui - j'ai l'impression - ne s'arrêtera jamais.  

Mon Dieu, mes cheveux sont dans un état épouvantable ! Je ne ressemble strictement à rien. Même le fard à joues et le mascara ne sont pas venus à bout de ma laideur actuelle. Je n'ai pas le souvenir de n'avoir jamais été aussi mal en point aussi bien physiquement que mentalement. J'ai le teint blafard. Si je ne me tenais pas debout, je jurerais que mon cœur se serait arrêté de battre depuis longtemps. Un cadavre ambulant. Voilà ce à quoi à quoi je ressemble vraiment. Si ma mère était la , elle me ferait sans l'ombre d'un doute un sermon remarquable quand à ma manière de me laisser aller. À son avis, une fille - sa fille - se doit toujours d'être tiré à quatre épingles. Mais là tout de suite , comment expliquer convenablement à quel point je me fous de mon apparence ? Comme dirait Ryan : Je n'en ai rien à foutre , putain !  

- Pourvu qu'ils ne leur est rien arrivés priai-je en laissent échapper une larme qui vient s'écraser sur la photo d'accueil de mon téléphone.

 C'est une photo de Ryan prise à la dérobée le week-end dernier chez ma mère. Dessus, il arbore un sourire radieux  à des années lumière de la grimace d'horreur qu'il portait hier - en direction de ma mère qui ne cessait de l'ennuyer avec un milliard de questions. C'était d'ailleurs des questions auxquelles il ne tenait absolument pas à répondre, mais il répondait du mieux qu'il pouvait. Pour moi sans doute. Seigneur , Ryan, a toujours fait en sorte de se plier à mes quatre volontés et moi ... Je ferme les yeux. J'ai mal aux cœur. Il se forçait, je le sais... mais ce sourire-là, pour moi , il m'irradiait...  

RYAN :

D'instinct , je fixe mon téléphone. Mes yeux ne cessent de livrer bataille à savoir ce que je préfère regarder. L'icône qui m'indique que j'ai trente-deux appels en absence ou bien l'horloge? Celle-ci m'informe qu'Oli' doit être rentré chez elle maintenant. A-t-elle déjà porter le coup fatal ou bien cherche t-elle encore un moyen de le faire. Je fronce les sourcils. Mes instructions étaient claires me rappelai-je. "Tu rentres chez toi. Tu lui dis. Je me fous de savoir si tu la consoleras ou non, mais une fois que ce sera fait , tu iras te coucher et tu ne t'en feras pas pour moi ! Jure-le-moi Oli'...". Je serre mon téléphone dans ma main en me remémorant la promesse de ma meilleure amie qui avait les joues inondées de larmes et les yeux barbouillés de maquillage dégoulinant.  

 Elle devrait l'avoir fait maintenant. Elle doit avoir dit à Emma qu'elle ne me reverra pas. Que cette fac de merde est désormais derrière moi ainsi que cette putain de ville qui ne m'a apporté que des emmerdes. C'est terminer , je quitte tout. Je n'en peux plus. Ma décision était prise au moment même où je franchissais le portail du campus. Je crois que je n'ai jamais étais aussi vite pour emballer mon merdier et le fourrer dans ma bagnole. Je suis reparti aussitôt et j'ai décroché mon téléphone à la seule personne sur terre à qui je voulais encore parler. Olivia. Elle était hystérique et j'avais du mal à la comprendre quand elle me hurlait de lui dire l'endroit exact où je me réfugiais.  

Elle n'a rien trouvé à redire quand je lui ai demander de me rejoindre dans un bar a la sortie de la ville. J'ai tout de même payé le taxi qui me la amenait dans la soirée. Elle allait une fois de plus devoir encaisser mes conneries. Je lui devais bien cela... Elle m'a écouté chialer pendant des heures. Elle a parlé quand il le fallait et c'est abstenu de le faire quand je déversais ma rage sur toutes les personnes responsables de mon malheur. Non , sur toutes les personnes de la terre en faite. J'ai dégueulé ma haine sur mon paternelle, insultée Emma de tout les noms en expulsant ma rancœur , j'ai incendié ma défunte mère qui en faite ne l'était pas et pour finir , j'ai prié n'importe quelle force sur terre pour que cette petite bite d'Eddy ne soit pas mon putain de frère.  

Une nouvelle nausée me plie en deux tandis que je chasse ce mec de ma tête. Non, mais quel hypocrite je fais putain... Comme si ce bâtard était la seule chose - personne - que je voudrais extirper de ma vie. À vrai dire , je voudrais tout effacer. De ma conception a aujourd'hui. J'aimerai ne jamais avoir existé. À présent , je ne suis plus rien. Je ne suis plus qu'un mec de plus sur cette putain de terre à qui la vie ne se résume qu'à la souffrance. Une coquille vide. Et peut-être que c'est cela mon destin. N'être rien. L'étai-je au moins à un moment ou a un autre ? Bordel, je n'en sais foutrement rien. Ma mère , mon père , Olivia , Emma... Soit ils m'ont trahis , soit je leur ai causé du tort.  

Je suis dans ma voiture , le moteur couper et la seule chose à laquelle je pense et de me décider si tant qu'à faire , je ne ferais pas mieux d'achever le travaille du destin et me foutre en l'air. Liquider cette bouteille d'alcool a en tituber. Rouler comme un fou furieux et aller en acheter une autre si aucune voiture ne m'ait encore rentré dedans pendant le trajet. Je pourrai tout aussi bien me bourrer la gueule jusqu'à ne plus rien ressentir. Ce serait tellement plus facile. Avoir la tête lourde et en même temps se sentir léger. Flotter dans l'atmosphère comme sur un nuage.  

Ne plus penser , ne plus réfléchir. C'est là le vrai remède qu'il me faut. J'ai envie de me laisser envahir par l'ivresse. Tomber dans le plus paisible des sommeille et si possible ne jamais en sortir. Comme il y a un an. Sauf que cette fois-là, je ne l'avais pas fait exprès. J'avais juste pris la cuite de ma vie en faisant le bilan de celle-ci. Résultat , j'ai fait un comma éthylique et suis resté dans ce monde parallèle pendant presque trois semaines. Je rigole nerveusement. Me voici à nouvel aujourd'hui au même point. Cette même putain de case départ. Rien n'a changé. Rien n'est plus glorieux ne serait-ce qu'un petit peu. Mon téléphone vibre. Le nom d'Emma s'affiche comme un signal d'alarme. J'ouvre ma bouteille et la porte à mes lèvres en ignorant mon portable qui gît sur le siège à côté de moi.  

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