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.Dimanche 13 juillet.

Musiques d'inspiration : 

Guaranteed - Eddie Vedder
Waves - Dean Lewis
In my bones - Ray Dalton 

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Rien n'est plus beau qu'une personne en renaissance. 
(Anna Magnani.)

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Sortant doucement d'un rêve quelconque, le silence calme et apaisant de la chambre se manifeste tranquillement autour de lui, en même temps que la sensation confortable du matelas supportant agréablement son corps. 
Le crâne dans son oreiller, les muscles détendus et la respiration lente, il ouvre les yeux en inspirant profondément, sentant l'oxygène réveiller son visage ensommeillé. 

Parfaitement reposé, alors qu'il n'avait pas aussi bien dormi depuis ce qui lui semble une éternité, il étire paresseusement ses jambes en recrachant l'air, tournant la tête dans le noir quand un poids contre son abdomen lui rappelle qu'il n'a pas passé la nuit tout seul.

Précautionneusement, veillant à ne pas faire de bruit, il tend un bras inquisiteur vers sa table de nuit, tâtonnant à la recherche de son portable posé quelque part par là. 
Touchant l'écran du bout des doigts, manquant de faire basculer l'appareil dans le vide, il le rattrape de justesse avant de presser le bouton de déverrouillage, faisant jaillir la lumière criarde près de son visage en plissant les sourcils. 

Puis, une fois ses pupilles suffisamment accoutumées à l'éclairage, il se surprend en constatant que l'horloge numérique affiche tout juste cinq heures trente, étonné d'être réveillé si tôt et d'être aussi bien reposé quand même. 

_ T'es réveillé Katchan ? 

Rabaissant soudain le téléphone pour le poser, toujours allumé, sur son torse, il dévie son regard pour chercher soucieusement le visage d'Izuku tout près de son épaule.

_ Ouais.
 
La joue écrasée sur son avant bras, les yeux à moitié ouverts et les cheveux étendus telle une crinière folle, Deku gigote un peu dans le draps, frottant éhontément ses paupières engourdies sur la peau de Katsuki comme si elle lui appartenait.
Sa petite voix endormie trahissant un éveil encore tout à fait récent, il baille bruyamment avant de se tourner lentement sur le dos, posant sa nuque sur le bras déplié de son gardien. 

_ J'ai bien dormi ! Toi aussi ? 

A travers la faible lumière du téléphone, Katsuki sourit malicieusement en détaillant la tronche réjouie de Deku, le voyant prendre ses aises sans aucune gêne. 
Etouffant dans sa gorge un vague rire taquin et moqueur, il roule des yeux en secouant doucement la tête, trouvant presque un peu trop naturelle cette connexion qui semble les relier. 

_ Ouais. 

_ Oui, je m'en doutais. 

_ Ah ?! Comment ça tu t'en doutais ? 

Etirant graduellement un sourire absolument insolent à son visage, Izuku se redresse légèrement sur son coude, faisant trembler son poignet en voulant s'appuyer dessus. 
Puis, décidant finalement de ne pas forcer sur les muscles encore trop fragiles de ses bras, il abandonne l'idée en laissant sa joue retomber simplement sur le torse de Katsuki. 
Soupirant sur sa peau, se tortillant comme un asticot, il échappe un rire sincère en cachant son visage dans son pectoral comme un enfant qui s'apprête à dire quelque chose de honteux. 

_ T'as ronflé Katchan. 

_ Hein ?! 

Semblant tout à coup monté sur ressort, Katsuki redresse brusquement son corps, s'asseyant dans le lit et emportant Izuku avec lui. 
Manquant de se faire mal dans le mouvement imprévu, Deku se rattrape plus ou moins de justesse contre ses cuisses, plantant son coude près de son genou pour garder à peu près l'équilibre. 

A la limite de l'affolement, peut-être accessoirement vexé également, Katsuki croise ses bras sous sa poitrine en tournant la tête vers la droite, pinçant ses lèvres en relevant le menton.
Evitant le regard mesquin d'Izuku, qui se redresse machinalement et comme il peut, il renifle par formalité avant de claquer bruyamment sa langue à son palais. 

_ N'importe quoi, j'te crois pas. 

_ Je t'assure que c'est vrai. Je t'ai entendu. 

Occupé à se moquer ouvertement lui, son rire indiscret trahissant sa gorge, Izuku n'a pas le temps de voir venir la main de Katsuki, venue lui pousser doucement la tête dans une invitation à se la fermer. 
Pourtant, sans s'arrêter de ricaner pour autant, il laisse le mouvement lui faire tourner légèrement le cou avant de lui attraper le bras, souriant de ses trente deux dents pour mieux le provoquer. 

Boudant légèrement, passablement mal à l'aise même s'il ne le dira pas, Katsuki hausse les épaules, feintant l'indifférence quand bien même cette information le contrarie très sincèrement. 
Malgré tout, sa réaction ne s'étale pas au delà de quelques secondes, rendant rapidement sa place à son caractère habituel alors qu'il oriente à nouveau son regard vers Izuku, le dévisageant à la lumière de son téléphone posé sur le lit. 

_ Ton infirmière s'ra pas là avant une heure et d'mi. Tu veux t'lever quand même ? 

Hochant la tête, Izuku pince discrètement ses lèvres, semblant tout à coup changer d'humeur pour se plonger dans une courte -mais intense- réflexion. 
Baladant ses yeux à travers la pièce durant un court instant, il soupire discrètement mais longuement avant d'avaler sa salive, terminant par murmurer presque entre ses dents. 

_ J'aimerais .. Prendre ma douche. Tout seul. Maintenant. 

_ Euh- ah .. 

Sans doute que le léger malaise qui vient tout à coup de leur tomber dessus rend l'air un peu plus épais, mais il semble à Katsuki que sa respiration se fait plus complexe. 
Nerveux et tendu, il serre les dents en bougeant légèrement des épaules, se sentant subitement mal installé, courbaturé et très inconfortable. 

Laisser Izuku tout seul dans la salle de bain ne lui parait même pas envisageable une demi seconde, listant déjà dans sa tête tout ce qui pourrait mal tourner, le mettre en danger ou le blesser. 
C'est vrai, il pourrait tomber, se faire mal avec à peu près tout et n'importe quoi, avoir une crise d'angoisse, enfermé tout seul derrière la porte, ou ne pas réussir à se relever de son assise murale. 
Et, à vrai dire, Katsuki se voit assez mal superviser la douche, pas plus que de le voir complètement à poil dans la cabine. 

_ T'es sûr de-

_ Oui. S'il te plait. Je peux me débrouiller, je veux essayer. 

Venant frotter sa main sur son visage, Katsuki ferme les yeux en soufflant contre sa paume, massant ensuite ses paupières closes en pesant le pour et le contre. 
Pour accumuler finalement beaucoup de contres. 

_ Ouais, mais si t'as un problème ou- 

_ Tu seras pas loin, si jamais ... 

_ Ouais, enfin ... 

Puis, lui coupant quelque peu la parole, Izuku se redresse subitement pour s'asseoir complètement dans le lit, secouant les draps dans ses mouvements pour mieux le supplier du regard. 
L'espoir et la détermination imprimés à ses iris, il ne semble visiblement pas prêt à changer d'avis et, désappointé, Katsuki se voit obligé d'envisager sa proposition. 

Alors, baissant les yeux, il énumère quelques hypothèses, s'auto suggérant des solutions pour pouvoir l'autoriser à se doucher tout seul. 
En soi, Katsuki peut tout à fait se tenir tout près de lui sans nécessairement le voir, il devrait pouvoir être en mesure de le guider sans le toucher, de veiller sur lui tout en restant de l'autre côté du rideau de la cabine. 
L'idée n'est pas complètement folle, bien que quelque peu insolite et, finissant par capituler, il se prépare à sortir du lit en soupirant. 

_ Ok Deku. Dépêche toi avant qu'je change d'avis. 

Se redressant sur ses jambes en embarquant son téléphone avec lui pour le garder dans la poche de son jogging, il prend le temps d'aider Izuku à s'extirper à son tour du matelas, le remettant debout avant de l'accompagner dans ses pas à travers la chambre. 
Puis, sur un accord commun, ils s'engagent ensemble dans le couloir sans le fauteuil roulant, choisissant de faire le trajet en marchant. 

S'avançant jusqu'à la salle de bain, décidant de procéder par étapes sans se presser, ils viennent dans un premier temps s'arrêter près de la vasque pour y trouver un appui le temps d'une escale. 
Etablissant ce que l'on pourrait qualifier de plan d'attaque, Katsuki réfléchit durant plusieurs secondes, observant machinalement le décor autour de lui en cherchant la meilleure configuration. 
Risquer de faire quelque chose de dangereux ou maladroit l'inquiète plus qu'il ne voudrait bien l'admettre, mais il ne peut plus vraiment faire machine arrière maintenant, pas alors que Deku se réjouit comme un gosse à côté de lui. 

Alors, soufflant l'air de ses poumons pour se donner de l'élan, resserrant sa prise sur l'épaule d'Izuku pour l'orienter vers la cabine de douche, il l'y accompagne jusqu'à le faire rentrer dedans. 
Puis, s'assurant qu'il s'agrippe correctement à la barre de maintien, il reste planté devant lui pendant quelques secondes supplémentaires, ressentant l'angoisse soudaine de le livrer à lui même une fois qu'il ne l'aura plus dans son champs de vision. 

Izuku, debout et les deux mains accrochées à la barre, attendant d'avoir le champs libre pour se débarrasser de son boxer et s'assoir sur l'assise fixée au mur, le dévisage silencieusement sans s'impatienter. 
Sur ses deux jambes à moitié frêles, la détermination de son regard semble suffire à combler les lacunes de son corps, le poussant à rester droit malgré les difficultés de ses muscles faibles. 

Enfin, alors qu'il se décide à se reculer de plusieurs pas, tirant le rideau pour les séparer, Katsuki tente de maitriser sa respiration pour ne pas paniquer complètement. 
S'en allant appuyer son bassin contre le lavabo, il croise ses bras sous sa poitrine en évitant de croiser son reflet dans le miroir, persuadé que ses inquiétudes se peignent actuellement sur les traits de son visage. 
Le nœud de l'appréhension sous l'estomac, pétrifié à l'idée d'être en train de commettre une erreur dangereuse, il ferme les yeux quand il perçoit les bruissements d'Izuku s'attelant à se déshabiller de son unique vêtement. 

Derrière ses paupières fermées, des scénarii de catastrophe se dessinent malgré lui, l'imaginant déjà se casser une jambe ou se déboiter une épaule au hasard d'une manipulation de la pomme de douche. 

_ Ca va Deku ? 

_ Oui oui. 

A travers le rideau qui se froisse, un bras frêle vient abandonner le vêtement sur le carrelage, poussant Katsuki à se tendre comme un arc en imaginant Izuku se tenir à une seule main et risquer la catastrophe à chaque seconde. 
Puis, en entendant l'eau s'allumer, il retient malgré tout un vague sourire quand Deku se plaint de la température glaciale de celle ci sur les premières secondes. 

_ Rassure moi Deku, t'es plus d'bout là ? 

_ Euh .. Non ? 

Bien évidemment, le mécanisme dépliant du strapontin résonne immédiatement après sa remarque et, autant inquiet que contrarié, Katsuki soupire lourdement en tournant son regard vers le rideau fermé. 
A travers, il ne distingue absolument rien du tout mais, en détaillant les ondulations du tissu imperméable, il devine instinctivement les mouvements d'Izuku de l'autre côté. 
Se figurant les images, son esprit trace insidieusement les lignes de son corps totalement découvert, la courbe fine et délicate de son abdomen quand aucun vêtement ne vient le dissimuler, et les quelques tâches de rousseur sauvages qui s'aventurent jusque sur ses épaules. 

Sans s'en rendre compte peut-être, Katsuki a mémorisé l'entièreté des détails qui le composent, l'emplacement de chaque grain de beauté, l'étendu de chaque cicatrice et leur coloration. 
Il connait la cambrure de son dos, le creux de ses reins, et le galbe de ses hanches. 
De tête, en fermant les yeux, il saurait parfaitement situer la discrète tâche de naissance qui s'arrondie près de ses côtes flottantes, à droite, la fossette de sa joue gauche également, et le point de chute précis de la mèche folle qui vient souvent se promener sur sa tempe. 

Il saurait reproduire sa démarche, l'amplitude de ses gestes quand il lève les bras, et l'angle sur le quel il incline sa tête quand il réagit avec curiosité. 
La texture de ses cheveux qu'il pourrait presque ressentir dans le creux de sa main rien qu'en y pensant, tout comme leurs nuances, qu'il perçoit sans avoir besoin de vraiment y réfléchir. 
Sous ses doigts, il lui suffit de l'imaginer pour retrouver la sensation de sa peau quand il presse sa main dans son dos pour l'aider à se tenir debout, il en connait la température moyenne et les zones plus douces que les autres. 

Il reconnaitrait son parfum entre mille, avec certitude qui plus est, il ne pourrait jamais confondre les effluves franches et délicates à la fois de son odeur avec celles d'une autre personne. 

Et finalement, alors qu'il fronce les sourcils en prenant conscience de ses propres réflexions, il pince ses lèvres en fixant son regard dans le vide, repassant à sa mémoire le moment qu'ils ont partagé hier soir, quand ils sont allés se coucher. 
Katsuki sait que leur relation n'a rien de commun, et plus encore que leur relation, ce sont ses sentiments qui échappent de toute évidence à son analyse et à son contrôle. 
S'il prend le temps de s'attarder sur ses propres réactions, il est probablement en mesure d'admettre que, souvent, tout le temps, sa poitrine émet une vibration anormale quand Izuku s'adresse à lui. 

C'est vrai, il a remarqué la manière dont ses côtes se resserrent quand ils échangent un regard, et la façon dont sa peau frissonne quand Izuku y pose ses mains. 
Aussi, quand ses doigts se croisent entre les siens, et que le frisson remonte de son poignet jusqu'à son épaule, et qu'elle vient se jeter sur son diaphragme comme une rivière dans un fleuve. 

Alors, même s'il ne l'envisageait pas, même s'il ne pensait certainement pas en arriver là un jour, ce matin, Katsuki est obligé d'admettre la conclusion à laquelle il vient d'arriver. 

_ Katchan ? 

Sursautant littéralement sur lui-même, revenant sur terre comme s'il atterrissait d'un voyage sur une autre planète, il secoue la tête de droite à gauche en battant des cils, peinant presque à se resituer dans son environnement. 
Décollant son bassin de la vasque, il se racle bruyamment la gorge en s'avançant d'un pas maladroit, captant la situation en passant ses mains dans ses cheveux. 

_ Euh- ouais ? 

_ Non, rien. Je t'entendais plus c'est tout. 

Se ressaisissant progressivement, il s'éclaircit à nouveau la voix, tournant quelque peu en rond dans la pièce alors qu'une pulsation beaucoup trop vive pour son cœur pas du tout habitué à ce genre d'émotion lui froisse le sternum. 

_ Tu t'en sors ? 

_ Oui, oui. J'ai terminé en fait. Mais je .. enfin, non rien.

Plissant suspicieusement le front, Katsuki se tourne complètement face au rideau fermé, stoppant ses mouvements en inclinant la tête sur le côté. 
L'avantage avec Izuku, c'est que sa capacité à mentir ne vole pas bien haut et, même sans le connaitre, il reste très facile de le griller quand il ne dit pas la vérité. 

_ Qu'est-ce qui s'passe Deku ? 

L'espace d'un instant, seul le silence répond à sa question, alors que Deku cherche visiblement un moyen d'éviter la conversation en essorant ses cheveux plus que de raison. 
Pourtant, et probablement bien conscient qu'il ne pourra pas y échapper longtemps, il finit par soupirer bruyamment, trahissant son malaise en même temps que sa résignation. 

_ J'essaie juste de me relever. Ca va. 

Jurant entre ses dents, Katsuki ferme les yeux en serrant la mâchoire, craignant déjà de devoir aller le chercher, nu et trempé, et une contraction nerveuse lui entortille l'estomac rien que de l'envisager. 
Sentant ses mains devenir moites malgré lui, la salive de sa bouche se fait pâteuse quand il songe que, justement pour éviter ça, Deku se mettra en danger bien avant de l'appeler à l'aide. 

_ Putain déconne pas Deku ... T'as b'soin- 

_ Non, je t'assure, ça va. Je .. 

Derrière le rideau, Katsuki ne peut rien voir du tout, mais il lui suffit de capter l'essoufflement dans la voix d'Izuku pour savoir qu'il bataille actuellement avec ses bras et ses jambes impuissants. 
Très certainement accroché de toutes ses forces à la barre de maintien, il doit faire violence à ses coudes et ses genoux pour hisser son corps, le visage infiniment concentré et le dos tordu par la manœuvre. 

_ Dek- 

_ C'est bon ! Je .. Je suis debout. Mais je .. Je peux pas bouger de là. 

Soufflant de soulagement, Katsuki décroise enfin ses bras pour attraper, un peu plus loin, une serviette sagement pliée et qui n'attend plus qu'à être utilisée. 
La déroulant, il passe son bras à travers le rideau, tendant la serviette dans le vide en espérant qu'Izuku puisse la réceptionner. 

_ Met la sur toi. Après j'arrive. 

Patientant un petit instant, il se concentre sur les échos qui lui parviennent, s'assurant prudemment que rien de mauvais ne se produise sur les toutes dernières secondes de ce grand moment d'autonomie. 
Puis, recevant le feu vert de son protégé, il ouvre le rideau sans brusquerie, détruisant la barrière opaque qui les séparait jusqu'alors pour apercevoir Izuku de nouveau. 

Mouillé, et s'agrippant d'une seule main à la barre, celui ci utilise son autre main pour maintenir la serviette enroulée autour de ses hanches. 
Le tissu couvrant le bas de son ventre jusqu'à la moitié de ses cuisses, il sourit doucement quand Katsuki s'approche de lui, marchant pied nu sur le sol trempé de la cabine jusqu'à atteindre sa hauteur. 

Sans parler, Katsuki fixe son regard tout droit dans le sien, se concentrant sur ses yeux pendant qu'il s'applique à nouer à peu près la serviette sur son bassin sans frôler quoi que ce soit de compromettant. 
Ses phalanges touchant sa peau humide tout en bas de son abdomen, le rythme de plus en plus effréné de son pauvre palpitant malmené s'emballe continuellement, semblant courir vers la tachycardie. 
Aussi, une légère fièvre lui monte à la tête mais, gardant sa bouche fermée pour verrouiller sa gorge remplie de vibrations internes, il s'attarde à détailler la chute de ses cheveux imbibés. 

Privés de leurs ondulations par le poids de l'eau, les pointes s'abattent jusque dans le creux de ses reins et, alors que Katsuki ne réalisait pas complètement leur longueur astronomique, il s'éclaircit la voix sans le lâcher des yeux. 

_ On devrait p't'être les couper un peu, non ?

_ Oui, sûrement. Un peu. 

Hochant la tête, tirant un léger sourire à son visage, il se place ensuite à ses côtés pour l'aider à sortir de la douche, rejoignant le carrelage sec avant d'aller chercher prudemment une deuxième serviette.

_ Tiens toi à moi Deku. 

Ainsi, agrippant ses deux mains toujours mouillées sur les hanches nues de Katsuki, pressant ses paumes et ses doigts dans sa peau, Izuku se maintient debout grâce à son appui. 
Levant la tête, il ferme les yeux en grimaçant quand Katsuki sèche maladroitement ses cheveux, épongeant les gouttes restantes avant de frotter le tissu sur ses épaules et son torse. 

_ Tu sèch'ras l'reste dans la chambre. On y va.

Sortant alors de la pièce, après y avoir passé une bonne vingtaine de minutes, ils se dirigent ensemble vers la chambre d'Izuku, là où personne n'a dormi cette nuit. 

Là où, très certainement, plus personne ne dormira pendant un long moment. 

L'aidant à s'avancer jusqu'au bord du lit, il accompagne sa manœuvre pour s'assoir sur le matelas qui coute une blinde et qui sert, au mieux, à décorer cette pièce. 
Puis, jetant un boxer propre à côté de lui avant de le laisser seul un instant, il se terre dans le couloir pour laisser à Izuku l'intimité dont il a besoin pour se couvrir un minimum. 

Patientant tranquillement ici, il baisse les yeux quand une vibration secoue la poche de son jogging et, plongeant sa main dedans pour en ressortir son portable, il avise rapidement l'heure sur l'écran en soupirant quand une seconde notification arrive en même temps. 

Curieux de savoir qui peut bien lui écrire à six heures du matin, il arque un sourcil en pressant son empreinte digitale à l'arrière de l'appareil, ouvrant ensuite son application de messagerie. 

De : Eijiro. 

• Shoto et moi on bosse pas aujourd'hui. On peut passer vous voir ? 

• Merde, il est six heures. J'espère que je t'ai pas réveillé ! J'étais trop pressé de te demander ! 

Etouffant un rire moqueur, imaginant d'ici l'affolement de Kirishima en se rendant compte après coup d'avoir envoyé un message aussi tôt, il roule des yeux avant de composer une brève réponse affirmative. 
Pas que ça l'enchante outre mesure de voir Todoroki se pointer chez lui, mais la compagnie d'Eijiro lui fait souvent plaisir et, s'il ne pense pas qu'à lui, il se souvient que la présence de Shoto apportait toujours beaucoup de joie à Izuku. 

Alors, mettant ses pseudos brouilles personnelles de côté, il peut bien tolérer sa visite, compte tenu également des bons conseils qu'il a su lui donner, pour apporter à Deku une journée un peu plus distrayante qu'à l'accoutumée. 

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Hey ! 

Il sort un peu tard ce chapitre, mais le voilà ! 

J'espère qu'il vous a plu, personnellement je l'aime bien. 
Normalement, s'il n'y a pas de changement de dernière minute, on devrait avancer dans le temps à partir du prochain chapitre, et les choses s'accélèrent vraiment de tous les côtés. 
J'ai du mal à estimer la longueur de QASM, mais en me fiant à ce que je veux encore écrire sur cette histoire, la fin approche mine de rien ! 

Je ferai un point sur ce projet assez lourd que je me suis donné quand on arrivera à la fin de l'histoire. D'ici là, j'espère qu'elle continue de vous plaire ! 

Mille et un bisous sur vos joues 😘

Prenez soin de vous ❤






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