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Chapitre 1


Les premiers jours après que Félix ait ''rompu'' avec lui, Chan ne s'était jamais senti aussi énervé de toute sa vie. ''Rompu'' entre guillemets parce qu'il n'y avait pas d'autres mots pour décrire ce qu'il se passait entre eux, mais on ne rompt pas quand il n'y a pas eu de relation en premier lieu. Aucune chance pour qu'il soit en couple avec un gars. Félix ou pas.

Que le petit blond ose le laisser tomber comme ça lui tapait sur les nerfs. Il se doutait que le garçon ne pensait pas ce qu'il disait ; ils se supportaient depuis qu'ils avaient sept ans, Félix était amoureux de lui. Il finirait par revenir vers lui.

Sauf qu'il avait beau attendre, rien ne changeait. Le premier week-end, Daniel Kang avait organisé une autre de ses soirées arrosée où il invitait la quasi-totalité de leur lycée. Il y était allé, espérant que l'ambiance le détendrait un peu, danser, rouler des pelles à la belle JiHyo, boire. Beaucoup, boire. Après son troisième vodka-redbull, les regards que leur hôte lançait à sa meuf lui parurent plus qu'agaçants. En un instant, son poing avait fini dans la mâchoire de Kang et l'instant d'après il s'était retrouvé dehors. JiHyo était partie de son côté en boudant alors il n'avait même plus de taxi pour rentrer.

Il était énervé. La mâchoire crispée, les mains au fond de ses poches, il shootait dans tous les cailloux qui croisaient son passage, où du moins il essayait : avec la dose d'alcool qu'il avait dans le sang, ce n'était pas la chose la plus facile à faire. Il n'arrivait même pas à rester positif et se dire que la soirée était belle. Il connaissait le quartier comme sa poche, pourtant il lui fallut plusieurs minutes pour se rendre compte d'où ses pas l'avaient porté.

Les volets bleus et le mini moulin à vent planté dans le pot de fleur de la fenêtre. Depuis aussi loin qu'il s'en souvienne, Félix avait toujours habité là, et ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvait sur le pas de cette porte à trois heures du matin.

Il se baissa pour attraper quelques graviers sur le trottoir. Heureusement pour lui, il visait mieux avec ses mains qu'avec ses pieds alors même si ça lui prit un certain temps il réussit à taper le carreau qui donnait dans la chambre de son cadet quelques fois.

Comme d'habitude la fenêtre ne tarda pas à s'ouvrir, dévoilant un Félix aux cheveux désordonnés et encore endormi.

D'habitude leurs discussions se faisaient là, dans la rue. Félix demandait à son aîné de se casser et Chan essayait de le convaincre de le pardonner pour la énième connerie qu'il avait faite, essayant de ne pas parler trop fort pour ne pas réveiller tout le monde. Et comme le plus jeune était faible face à lui, il finissait toujours par le laisser entrer. Souvent il baisaient et Chan se laissait aller l'espace d'un instant, oubliant le reste du monde, jusqu'à ce que Félix dise ou fasse quelques chose d'un peu trop pédé à son goût, et qu'il se re-crispe, s'écartant le plus loin possible pour culpabiliser tranquille.

Cette fois-ci l'autre australien posa ses yeux sur lui et son visage afficha une froideur qu'il n'y avait jamais vu. Aussitôt, le garçon détourna les yeux et tendit le bras et ferma ses volets sans un mot de plus.

Chan sentit un poids s'installer sur ses épaules.

-Félix ?

Il resta seul dans la nuit.

Hi¤iH

Après ça il se rendit compte que son meilleur ami ne lui adressait plus le moindre mot : il ne répondait plus à ses messages ni à ses appels, et il l'évitait au lycée. Quand il insistait c'était toujours Lee MinHo qui finissait par lui répondre, l'expression amère et le ton tranchant. Ce connard ne savait se défendre qu'avec ses mots, il le savait pour l'avoir déjà frappé quelques fois, mais il maniait la parole comme un rasoir, tapant toujours le point sensible en remuant le couteau dans la plaie jusqu'à ce que le jeux ne l'amuse plus et qu'il se désintéresse de sa victime.

Chan lui aurait bien fait bouffer ses dents à ce Lee MinHo, ou le balancer dans la benne à ordure de derrière le self, mais il n'était pas capable de faire ça quand les petits doigts de Félix agrippaient le poignet du garçon comme il le faisait. Alors il serrait les poings, la mâchoire -tout ce qu'il pouvait contracter- et faisait marche arrière, attendant d'être hors de leur champ de vision pour défoncer un casier ou une poubelle.

Il dormait mal, ses phalanges étaient défoncées et sa colère devenait peu à peu de la peur.

Une nuit, vers trois heures du matin, il envoya un message à Félix. Il reçut une notification comme quoi son message ne pouvait pas être délivré.

Il s'était fait bloquer, et lire ce message lui donna l'impression qu'il venait de recevoir un coup de masse derrière la tête.

Félix était la personne avec laquelle il échangeait le plus de messages, sérieux ou non, autant en coréen qu'en anglais : ils n'avaient même pas le même groupe d'amis alors c'était leur moyen de communication numéro un. Félix c'était son meilleur ami putain... et aujourd'hui, il s'agissait d'un numéro au quel il ne pouvait plus envoyer de message.

Il avait fait la connerie qui ne fallait pas, il avait fait souffrir son meilleur ami une fois de trop, et cette fois-ci il ne le laisserait plus revenir vers lui.

Il venait de perdre Félix.

Et au fond de la nuit, Chan commença à paniquer, parce que, à part Félix, qui était important dans sa vie ? Il n'avait pas la moitié des numéros des gars de son équipe, il savait qu'il ne garderait contact avec aucune des personnes qu'il côtoyait dans l'établissement, même sa meuf n'était qu'une distraction pour passer le temps, et il savait qu'à la tournure que prenaient leur relation, il devait rompre vite avant que ça ne soit elle qui le fasse.

Peut-être que son père comptait un peu pour lui, et encore, il n'arrivait pas à savoir si il comptait vraiment ou si il voulait qu'il compte. Parce que d'habitude les gens aiment leur parents, et peut être aussi qu'il ne voulait pas culpabiliser : cet homme payait quand même sa bouffe.

Il n'avait personne en dehors de Félix. Et il venait de le perdre.

Il avait tout perdu.

Il préféra dormir que de laisser l'émotion s'emparer de lui, mais il se retrouva à fixer le plafond, les yeux brûlants et la gorge serrée jusqu'à ce que le soleil se lève.

Hi¤iH

Au point où il en était, Chan ne savait plus si il était possible que Félix lui pardonne ses conneries une fois de plus : il savait très biens qu'il n'était pas près de changer, il n'était pas prêt pour regarder la vérité en face. Il n'allait pas arrêter de cracher sur les pédé parce que Félix en était un, ce dernier le savait parfaitement et lui avait fait comprendre qu'il en avait marre d'encaisser les coups.

Mais malgré tout, Chan voulait essayer une dernière fois, qu'ils parlent sincèrement, que Félix puisse lui pourrir la gueule si il en avait envie, mais qu'ils fassent table rase avant de partir chacun de son côté.

La foule d'élèves qui occupait les couloirs aurait pu lui compliquer la tâche pour trouver son meilleur ami, mais malgré le monde autour d'eux, leur regard se croisa, comme attiré l'un par l'autre.

Le petit blond détourna instantanément les yeux, son expression précédemment joyeuse fondant comme neige au soleil.

Chan entreprit de traverser la foule pour espérer le rejoindre, mais il s'arrêta en voyant son cadet attraper le bras de Lee MinHo, pas seulement l'attraper mais le serrer à s'en faire blanchir les phalanges, se cachant derrière le brun qui le regardait à présent avec inquiétude.

Est-ce que Félix essayait vraiment de se cacher de lui ?

À quel moment de leur relation était-il devenu toxique pour le jeune australien au point au point où il en vienne à le craindre ? Il y a quelques semaines, sa présence rendait son ami heureux, lui tirant de grands sourires et faisant disparaître son regard derrière ses paupières en demi-lune. Aujourd'hui, croiser son regard avait arraché ce magnifique sourire de son visage.

MinHo sembla lui poser une question avant de lever la tête, cherchant la foule de son regard froid et fermé, soudainement tendu. Quand ses yeux tombèrent sur lui, il soupira, agacé.

Chan les vis échanger quelques phrases encore, et d'un coup MinHo attrapa la nuque de Félix et son cœur s'arrêta de battre dans sa poitrine Ses yeux s'écarquillèrent.

Ce dégénéré n'avait pas le droit de toucher son meilleur ami de cette façon, sous les yeux de tout le monde comme si c'était quelque chose de normal ! Félix allait forcément le repousser, se défaire des mains, des lèvres de ce gars. Il allait le faire, il devait le faire. Il ne devait pas se redresser sur la pointe des pieds et répondre à se baiser comme si la personne qu'il embrassait n'était pas la mauvaise personne. Une seule personne avait le droit d'embrasser Félix et cette personne n'était pas Lee MinHo. Félix n'était pas amoureux de cette pédale.

Non, Félix était amoureux de lui. Il devait être le seul à pouvoir poser ses mains sur lui, l'embrasser, le chérir, l'aim-

Chan fit volte-face, essayant de ne pas courir tout en étant le plus rapide possible. Ses yeux lui brûlaient et son ventre lui faisait mal, mais il se força à attendre d'être enfermé dans une cabine des WC pour éclater.

Il se retrouva assis sur les toilettes, les jambes ramenées contre son torse pour les serrer contre lui, à pleurer comme jamais il n'avait pleuré de sa vie.

Parce qu'en plus d'avoir perdu son petit ami, il venait de perdre son meilleur ami. La seule personne qui n'ait jamais vraiment compté.

Et tout, absolument tout était de sa faute.

Hi¤iH

À la cinquième fois où son téléphone sonna en une demi-heure, Chan dénia au moins le sortir de sa poche Ses yeux étaient irrités au possible et il devait avoir une tête de zombie. Il serait bien resté enfermé dans les toilettes pour le reste de la journée : il avait déjà séché trois heures de cours, il n'était plus à ça près.

Seulement il avait un match ce soir, et son coach l'avait déjà appelé cinq fois.

-... Allô ?

-YAH ! T'es où petit con ?! Ton équipe est au complet et qui il manque ?! Le capitaine ! Ramène ton cul sur le terrain avant que ton titre de quarterback je le refile a un mec qui arrive à l'heure !!

Il raccrocha.

Leur coach était toujours comme ça : un ours bourru et mal léché qui leur faisait intégrer leur exercices à grand coup de hurlements.

Chan soupira avant de se déplier lentement, ses pieds retrouvant le sol. Si les os pouvaient grincer ils l'auraient fait quand il se leva.

Découvrir sa tête dans le miroir en sortant des toilettes lui mit un coup au moral de plus : ça se voyait comme le nez au milieu de la figure qu'il avait chialé.

En tentative d'arranger les choses, il se passa un coup d'eau sur le visage, mais si la fraîcheur l'aida à sortir de sa torpeur, elle ne fit pas grand-chose pour son physique. Avec son stade de fatigue, si le moindre de ses joueurs lui faisait une remarque, il allait lui mettre une droite.

Heureusement pour lui -et son équipe- ses gars le connaissaient assez bien pour se rendre rapidement compte qu'il était extrêmement tendu (et puis avec la gueule de déterré qu'il se tapait, fallait vraiment être con pour s'apercevoir de rien).

Ironiquement, comme les soirs où il se sentait le plus mal étaient les soirs où son équipe l'écoutait le mieux par crainte de répercussions musclées, c'était aussi des soir où ils atteignaient des records. Ce soir-là, c'était eux qui accueillaient l'équipe adverse, leur donnant la connaissance du terrain comme avantage de plus.

Ils eurent droit à une victoire écrasante, du genre qui n'arrivait qu'une fois dans une saison.

Après avoir dépensé autant d'énergie, Chan se sentait plus calme, mais aussi plus triste.

Assis sur son banc de vestiaire, il se changeait le plus vite possible dans le but de s'éclipser avant que qui que ce soit aie le temps de lui proposer une soirée de célébration. Tout ce dont il avait envie c'était d'une bonne couverture et de la vieille bouteille d'eau de vie que son père gardait dans le cabinet à whisky.

Une grande tape dans le dos le sortit de sa bulle.

-Ça faisait longtemps qu'on t'avais pas vu comme ça ! S'exclama Lucas, un grand type de deuxième année. En vrai je comprends. On m'as dit que ton pote à été vu en train de rouler des pelles à ce pédé de Lee MinHo. Ça doit pas être facile d'apprendre que ton meilleur pote est une tafiole. Chan venait d'attraper le banc dans ses mains, le serrant à s'en faire mal. J'ai une idée ! S'écria alors son équipier avec un air ravis. Lundi pour fêter la victoire c'est lui qu'on balance dans la benne à ordure.

À cet instant, le quarterback sentit son cœur s'arrêter, la peur et l'horreur s'immisçant dans toutes les veines de son corps.

Il était incapable de faire ça. Pas alors que la simple idée d'insulter ou de faire du mal à Félix d'une quelconque manière lui retournait l'estomac.

Heureusement quelqu'un les interrompis avant qu'il n'aie à sortir un ''Pourquoi pas.'' désintéressé ou quelque chose de pire : un petit ''Excusez-moi'' diligent se fit entendre et quand Lucas se retourna, Chan put reconnaître le quarterback de l'équipe adverse, un certain Seo Chang... Min ? Bin ? Qui affichait le sourire le plus faux qu'il n'ai jamais vu.

-Est-ce que vous pourriez éviter ce genre de propos ? Vous savez le ''Tafiole'' ou le ''Pédé'' et tout le reste de ce que vous venez de dire. Il avait l'air énervé même en souriant.

-Oh ça va, nous fait pas chier. Lâcha Lucas en prévoyant de reporter son attention sur son capitaine, mais il fut coupé dans son élan par une poigne ferme.

-Non je suis très sérieux. Reprit Seo, toujours en souriant. Si votre conversation ne change pas de direction, je peux aussi appeler les flics pour propos homophobes.

Chan sentait l'irritation monter en lui, mais il savait que Lucas pouvait être encore plus sanguin que lui, alors il se leva, prenant le relais en faisant signe au plus jeune de reculer.

-C'est quoi le problème ? Demanda-t-il à sourire-faux-cul. Toi aussi t'es une pédale ou quoi ?

Sauf qu'avant qu'il n'ait le temps d'ajouter quoi que ce soit, le sourire de Seo retomba.

-Très exactement.

Le silence tomba dans le vestiaire.

L'espace d'une seconde, Chan resta muet face à la confiance de se mec. Quoi ? Un gars d'un mètre vingt qui assume être pédé au milieu d'un vestiaire remplis d'homme ? Ça sonnait comme une mauvaise blague. Le pire c'est que quand il leva les yeux pour scanner la réaction des autres, il fut forcé de constater que l'équipe adverse, bien qu'elle ai les yeux sur eux, ne semblait pas surprise...

Ils savaient et ils avaient quand même fait de ce type leur quarterback ??

Chan sentit sa mâchoire se crisper dans un sentiment qu'il avait beaucoup de mal à identifier, couplé avec de la colère.

Il savait qu'il était temps qu'il arrête ce genre de truc, pourtant l'instinct et l'habitude reprirent le dessus : il croisa les bras, une moue dégoûtée déformant ses traits. Un rire amer lui échappa.

-Et t'as pas honte en plus. Cracha-t-il malgré la bile qui lui remontait dans l'œsophage. En vrai je comprends mieux pourquoi tu jouais aussi mal. T'es quel genre de pute, hmm ?

Son estomac était sans dessus dessous. Si Félix l'entendait dire un truc pareil, il serait tellement déçu. Lui-même était déçu de sa façon de réagir, mais la colère était tellement forte qu'il n'arrivait pas à s'arrêter.

Dans le vestiaire, l'équipe adverse était en train de se rapprocher. Un jeune venait de remonter ses manches avec détermination, marmonnant un ''J'le jure j'vais l'décapiter ce connard.'' alors qu'il avançait à grands pas.

Seo l'arrêta avant qu'il ne puisse le dépasser.

-JongHo, calme. C'est entre lui et moi.

Ces simples mots parurent le calmer, et ce certain JongHo se rangea derrière lui, les muscles gonflés et les poings serrés.

Chan n'arrivait pas à croire que tous ces types étaient prêts à se battre pour leur capitaine alors qu'il était.... ça.

Le capitaine en question fit un pas de plus vers lui. Toujours l'air calme malgré les insultes.

-Je vais demander gentiment : est-ce que tu pourrais t'excuser s'il te plaît ?

La colère bouillonnait dans le ventre de l'australien, ainsi que la peur, peur de ce qu'il allait faire ensuite.

-Plutôt mourir.

Seo hocha la tête, comme si il comprenait.

-Ok. Donc, comme t'as quand même mit un grand coup dans mon égo, si tu ne veux pas t'excuser pour une fois ou va dire que ça ne me dérange pas de la faire à la mâle alpha : c'est sûrement le seul moyen de te faire fermer ta gueule, et il va bien falloir que je lave mon honneur d'une façon ou d'une autre pas vrais ? Demanda-t-il, son sourire faux-cul de retour sur ses lèvres.

Du coin de l'œil, Chan vis un gars avec une tête de hamster s'adresser à un des types de son équipe.

-Heu... va falloir que vous lui mettiez une laisse à votre quarterback, parce que si ils en viennent aux poings, Binnie-Hyung il va lui refaire la tronche, mais façon Picasso.

L'australien pouffa.

-J'espère que tu te bas pas comme tu joue, pédale.

Et sur ces mots il balança une première droite.

Ce qu'il n'avait pas anticipé, c'est que peut-être toute les pédales ne se battaient pas comme Lee MinHo ou Lee DaeHwi : ChangBin évita son poing avec une facilité déconcertante, se baissant sur ses appuis pour prendre de l'élan de la façon la plus efficace possible malgré leur proximité.

Quand il lui rentra dedans de plein fouet, Chan n'était en aucun cas près à recevoir un tel choc : il fut projeté au sol avant même d'avoir pu réagir.

Son souffle se coupa douloureusement quand son dos percuta le sol, et avant que la silhouette de ChangBin ne lui cache la vue, il pu apercevoir la grimace sur le visage de ce gars aux grosses joues qui râlait un ''Je vous l'avais dis.''

La seconde suivante, il avait pris deux coups au visage et un goût métallique se répandait dans sa bouche.

L'humiliation.

ChangBin se redressa, posa ses mains sur ses hanches.

-Quelqu'un d'autre ? Personne ne broncha, et son sourire revint s'installer sur ses lèvres, amer. Et c'est moi qu'on traite de pédale...

D'un geste énervé, il attrapa son sac et quitta les vestiaires.

Au sol, Chan peinait à respirer à cause de la douleur dans son dos et du sang qui coulait de son nez. Pourtant c'était peut être la première fois qu'il se sentait aussi calme depuis le début de cette semaine d'enfer.

La douleur physique amoindrissait la douleur mentale.

Et de toute façon il ne récoltait que ce qu'il méritait.

Il se sentait soulagé.

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