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Chapitre 24 : Le plan

Le style de vie d'une lycéenne était souvent stéréotypé dans les pays occidentaux. L'école, les études, les amours, le premier petit boulot, la famille...

En aucun cas ils n'imaginaient qu'une fille de dix-sept ans fît partie d'une organisation criminelle et devînt l'ennemie de la mafia coréenne.

Le vent souffla alors que le yacht était en mouvement. Moi, me relevant des coups reçus de la part du neveu d'Uragiri, ce dernier fut calmé par son oncle. Apparemment, ils me voulaient en "un seul morceau".

Je restai assise sur les fauteuils, fusillée par les regards des gardes du corps coréens. Pour toute personne logique qui avait du sens, je ne voyais aucun moyen de fuir.

Notre bateau, laissé en arrière, explosa avec mes partenaires qui n'avaient sans doute pas survécu. Nous étions au milieu de la mer, le ciel devenant de plus en plus sombre.

Le silence laissa place au bruit des vagues contre la coque du véhicule marin. Uragiri fit des allers-retours, téléphone en main, à parler en langue étrangère. Quant à son neveu, il se calma plus loin.

J'avais encore mal au visage et au ventre. Je souffrais en silence, refusant de leur donner satisfaction.

J'ignorais combien de temps durerait le voyage, sûrement quelques heures... ? Mais il était hors de question que j'attende d'arriver à Busan pour disparaître à jamais. Les organisations ne sont pas des enfants de chœur... Depuis que je fus une yakuza, je vis des choses vraiment inimaginables.

Un souvenir me revint en tête lors de ce silence pesant. Uragiri avait confirmé que les otages, Hoki et l'ancienne yakuza, étaient isolées dans une chambre, en bas des escaliers du yacht. Les escaliers étaient en face de moi.

Je regardai cet espace en réfléchissant.

Deux gorilles, Uragi et son neveu... Ils étaient quatre. Vu l'état de l'enfoiré, je pouvais très bien le neutraliser. Quant aux trois autres... Même en étant forte en arts martiaux, je n'avais pas de chance. Surtout sans arme et moi-même blessée.

La pression, l'angoisse. Je devais faire quelque chose !

Au bout de plusieurs minutes, j'eus une idée. Elle n'était pas concrète et les chances de réussite étaient faibles. Mais grâce à cela, avec un peu de chance, je pouvais visualiser l'étage du bas et peut-être localiser les otages.

"J'ai besoin d'aller aux toilettes", prononçai-je froidement à haute voix.

Ma demande attira l'attention d'Uragiri, qui venait de raccrocher, et de son neveu.

De suite, le plus jeune s'approcha d'un air dubitatif :

"Et alors ?! Tu n'as qu'à te pisser dessus !"

-Arrête un peu, coupa son oncle d'un ton froid.

Un regard échangé entre les Coréens laissait à croire qu'une petite méfiance s'installait. Le chef prononça quelques mots en langue étrangère avant qu'un des gorilles s'approchât de moi et m'emmenât à l'étage en dessous en me tenant le bras.

Une fois à l'intérieur du bateau, un fin couloir se présenta avec diverses portes. La décoration était moderne, avec des meubles et des tableaux visiblement authentiques.

Le garde me dirigea vers une porte, située sur notre gauche. Il l'ouvrit lui-même avant de me lâcher pour que j'entre. Et en effet, c'étaient des toilettes. Une fois à l'intérieur, la porte se referma.

J'étais seule, et un peu de répit.

"Il faut que je trouve quelque chose...", marmonnai-je doucement.

Je passai plusieurs minutes à réfléchir à une éventuelle stratégie. Si j'arrivais à neutraliser ce gorille sans alerter les autres en haut, alors je pouvais récupérer son arme.

La stratégie et l'intelligence n'avaient jamais été mon fort. Autant jouer sur ma force et... beaucoup de chance.

Il ne s'agissait pas que de ma vie... Mais aussi de celle d'une femme enceinte et de ma sœur qui n'avait rien demandé.

Alors, c'est déterminée que j'ouvris subitement la porte des toilettes où le garde du corps était de dos à surveiller les alentours. Je ne lui laissai aucun répit et enroulai mon bras autour de sa gorge avant de poser ma main sur sa bouche pour limiter le bruit et de l'entraîner dans la pièce. Le type était très imposant, il essayait de se débattre si bien que j'ai failli lâcher prise. Néanmoins, ma résistance mena en bien la neutralisation : le garde perdit connaissance suite à la pression de l'étranglement. Était-il mort ? Je n'ai même pas vérifié et je n'en avais pas vraiment l'intention.

Je m'empressai de prendre ses armes, un pistolet silencieux, un cran d'arrêt et une petite mitraillette chargée, puis je sortis des toilettes et les enfermai à l'intérieur.

Fort heureusement, le peu de bruit n'avait attiré aucune attention. Avant de remonter, je décidai de tout de même fouiller les autres pièces pour bien vérifier que les otages étaient bel et bien là.

Après avoir vérifié quelques chambres, c'était la porte du fond qui contenait bel et bien celles que je cherchais.

Encore une chambre à la décoration luxueuse, où sur le lit propre étaient ligotées et bâillonnées Hoki et l'ancienne yakuza. Le soudain sursaut de la porte coulissante avait attiré l'attention des détenues. Et comment expliquer que le regard surpris et paniqué de ma sœur étaient bien plus remplis d'émotions que celui de la femme enceinte, qui se contenta de lever les yeux sans présenter une émotion. Elles ne semblaient pas spécialement blessées, aucun hématome visible à première vue.

Hoki essaya de dire quelque chose malgré le morceau d'adhésif sur la bouche, mais elle se tut quand je lui fis signe de se taire avec mon index contre mes lèvres.

Je vérifiai que personne ne descendait les escaliers avant de pénétrer dans la chambre et d'utiliser le cran d'arrêt sur la corde qui saucissonnait ma sœur.

"Je ne me suis pas encore occupée des abrutis d'en haut", prononçai-je d'une voix basse. "Alors je te laisse libérer l'autre otage, mais vous restez dans la chambre, d'accord ? Quand je serai la seule en vie, je reviendrai vous chercher."

Hoki se contenta de hocher la tête tout en gardant son regard écarquillé.

Une fois ses mains libérées, je lui donnai le cran d'arrêt. Puis, un court instant, je tournai les yeux vers la deuxième otage.

La fameuse ancienne yakuza, enceinte jusqu'au cou, me regardait d'un regard neutre derrière ses lunettes. Elle avait une coupe au carré et une frange couleur turquoise, et ses manches remontées montraient bien des tatouages de serpents rouges qui remontaient le long de ses bras. Monsieur Takahi avait les mêmes. Je ne pouvais pas décrire son ressenti, tellement elle était impassible. Cette femme était à peine plus jeune que Hoki, mais elle avait comme... un charisme imperturbable. Est-ce que les gens me voyaient de la même façon quand je ne montrais pas mes émotions ?

Dans tous les cas, je pris le pistolet doté d'un silencieux en main avant de le poser au bord du lit.

"Il paraît que vous savez vous en servir", disais-je à la dénommée "Ueda" avant de me lever. "Si ce n'est pas moi qui ouvre la porte, on ne sait jamais."

Et sur ces paroles, je repris fermement la mitraillette avant de sortir de la chambre. Je fermai bien la porte derrière moi.

C'était à moi de m'occuper des Coréens.

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