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Chapitre 2 : L'ennemie des gangs


Je m'appelle Suji. Taino Suji.

Je suis une fille qui n'a pas beaucoup d'amis. Je n'ai plus de parents depuis longtemps, j'ai été abandonnée par ma sœur récemment, et j'en suis à ma quatrième expulsion scolaire. Kôtôgakkô high school est ma dernière chance en terme d'avenir.

Et j'étais une ancienne membre du gang Kurai Torai.

C'est un gang de rue parmi d'autre à Nagoya. Un groupe de jeunes, faisant leur loi. J'y suis restée quelques temps avant d'y partir. Disons que les autres me trouvaient... trop dangereuse.

En plus d'avoir une bonne force musculaire et une pratique des arts martiaux, il m'arrivait de mettre mes émotions en pause. Cela m'aide à me concentrer.

Et en fin janvier 2024, mon histoire commença réellement et a changé mon existence.

Les choses ont prit de l'ampleur quand j'ai empêché deux abrutis d'abuser d'une première année. A ce moment-là, j'ignorais que j'étais observée.

Après cet incident, j'étais partie sur le toit de l'école. Une zone pourtant interdite. Mais au moins, je pouvais y sécher les cours en paix.

Il faisait assez frais, j'appréciais les températures froides. Je faisais ma meilleure sieste sous ce ciel nuageux mais lumineux.

Mais le bruit de la porte solide qui s'ouvre m'alertait de la suite l'évènement suivant :

"Taino ? Es-tu là ?"

Cette voix masculine et peu sûre d'elle que je connaissais. Elle appartenait à la seule personne de mon âge qui arrivait à me parler sans baisser les yeux... Enfin, temporairement.

J'étais allongée au sol, les bras derrière ma tête. La porte claqua, puis des pas se rapprochaient. Et quand j'ouvris les yeux, je tombais sur un visage au corps debout et légèrement penché sur moi.

Il s'appelait Kaikeishi Dayhio. C'était le délégué de ma classe. Il était en charge de me surveiller et de me guider suite à la méfiance du proviseur. Je ne savais pas ce qui m'énervait le plus chez lui : Son air de gentil, ses cheveux bouclés rouges, son corps de phasme, ou sa tentative de me tenir tête qui était des plus ridicules.

"Je... Désolé de te réveiller lors de ta sieste, mais..." marmonnait-il d'un ton bas. "tu es entrain de rater le cours..."

Je me relevais dans le silence, avec aucune pensée. Je me retournais ensuite vers le délégué d'un mouvement de pied et je m'approchais de lui d'un pas lourd.

Sous la surprise, il recula jusqu'à taper son dos contre le mur. Il se racla la gorge en me fixant, la confiance aussitôt perdu.

"E-euh... Taino...?"

Je posais agressivement ma main gauche sur le mur à proximité de sa tête. Et ma réponse fut d'un ton dur :

"Combien de fois je t'ai dit de ne pas m'emmerder avec les cours. T'as vraiment envie que je m'énerve ?"

Dayhio secoua sa tête en signe négatif, alors que je le fixais dans les yeux.

"Non ! C'est que... Non non !" dit-il en secouant également ses mains. "C'est que... enfin..."

J'ai fini par reculer et de quitter les lieux en claquant la porte. Je n'ai pu m'empêcher de soupirer.

Ce type était un pur boulet. Je n'avais pas d'autre mot pour l'identifier. Il faisait son malin car il était délégué, qu'il avait de bonne note et venait d'une bonne famille.

...

Arrivée au soir, je quittais l'école comme habituel. Sans parler à personne et sous des regards inquiétant. J'ai prit l'habitude de rentrer chez moi à pied, car mon appartement n'était pas très loin.

Mais ce soir-là... J'avais l'impression d'être suivi.

Habituellement, j'ignorais mon environnement et je restais dans mes pensées les plus neutres. Mais ce soir-là, j'avais comme l'impression que des regards étaient sur moi. Je m'arrêtais une première fois avant de me retourner, mais je ne vis personne derrière.

Quand je repris ma marche, j'empruntais une ruelle qui est un raccourci plus rapide pour rentrer chez moi. Chose que je n'aurai pas du faire.

Car à peine j'étais enfoncé dans cette rue serrée, mon intuition me donnait raison. Une présence sortit d'une cachette.

"Tiens tiens tiens... Mais c'est c'est l'ex membre des Kurai Torai !" furent la voix.

C'était un type de mon âge, très grand et baraqué, portant une chemise blanche à peine déboutonné sous une veste noir ouverte et un pantalon noir. Il avait une sale dégaine, les cheveux à moitié rasé et des cicatrices sur le corps.

Lors de mon moment de recul sous son air moqueur, je me retournais suite un bruit qui venait de derrière moi. Un second gars habillé de la même façon et presque la même tête s'approchait. Mes doutes sur quelqu'un qui me suit s'était mit en conclusion.

"On fait partie du gang Karasu !" annonça le type devant moi avec un sourire provocateur aux lèvres. "Apparemment tu as refusé le proposition de notre chef. Sache que ceux qui refusent deviennent des ennemis du gang."

Le gang Karasu était un gang de rue ennemi à celui auquel j'étais. On se disputait souvent nos zones, et très souvent par la violence.

"J'ai entendu dire que tu as été virée du clan Kurai car tu étais trop impulsive et violente." continua-t-il en sortant ses mains de ses poches. "Mais fasse à nous deux, tu n'as aucune chance ha ha."

Nul doute que c'est deux crétins voulaient me faire la peau. J'étais juste surprise qu'ils n'étaient que deux. Alors sans dire un mot, je me préparais à leur casser la figure.

A peine mit ça en tête que le garçon derrière moi m'attrapait sans crier gare. Alors aussitôt, j'utilisais une technique qui m'obligeait à me baisser et me pencher en avant pour faire retourner l'ennemi et le mettre au sol.

"Arg !" cria-t-il, dos au sol. "La garce !"

-Tu vas regretter ça, blondasse !

Sur les mots du second, je me redressais et je lançais mon pied en direction de son visage. Ce dernier me l'attrapa, bloquant mon coups, et se mit à rire.

"C'est tout ce que tu sais faire ?!"

Mais ce débile a baissé sa garde. Alors qu'il me tenait la jambe, je prit appui pour lever ma seconde jambe et de la relever pour lui fracasser le menton. Sous le choc, le type lâcha ma jambe et j'enchainais un salto arrière pour retomber sur mes jambes. Heureusement que j'avais toujours un legging sous ma jupe. C'était ça, être ancienne ceinture noir d'art martiaux.

 Le type se rattrapa et recula juste, grimaçant et se tenant la mâchoire. Au même moment, celui au sol s'était relevé et tenta un coup de poing en ma direction en criant tel un ours en rut.

Mais il n'eu le temps de m'atteindre, car ce fut moi qui mit le premier poing sur son visage déjà marqué par le temps. Un coup, de deux, et un coup de genou dans le ventre.

Alors que le ciel devenait petit à petit noir, je me redressais avant de prononcer d'un ton neutre :

"Arrêtez maintenant, ou je vous termine pour de bon. Comme je l'ai fait pour votre ancien second."

Le son d'un orage se fit entendre au loin, tandis que les premières gouttes commençaient à tomber. Le premier garçon aidait le deuxième à se relever, à moitié dans les vapes. Je reçu des regards de rage.

"Tu n'as pas fini d'entendre parler de nous, espèce de Kuudere !" furent ses derniers mots avant de partir en courant sous une pluie débordante.

Je les regardais partir, et je repris mes émotions en poussant un soupir. Je me laissais tremper par cette pluie, sentant mes cheveux et mes vêtements se prendre par l'eau.

Sauf qu'avec le bruit de la pluie et ma tête qui bourdonnait à cause du combat, je n'avais pas entendu qu'une personne derrière marchait en ma direction. Je le remarquais uniquement quand cette présence imposante plaçait un parapluie au dessus de ma tête.

Surprise, je relevais la tête, lorsqu'une voix très grave prononça :

"Mademoiselle Taino, je présume ?"

Je tombais sur un regard dur et pourtant impressionnant. Un homme, grand et musclé, me tenait le parapluie. Il me regardait dans les yeux avec une expression si sérieuse. Il était cicatrisé sur tout le visage, son œil droit semblait non fonctionnel, un piercing à l'arcade, des cheveux courts couleur cendre, il portait un costume très chic et... Il avait d'impressionnants tatouages sur ses avants bras.

"C'est vous que je cherchais." dit-il en gardant cette posture droite. "Puis-je m'entretenir avec vous ?"

Je fronçais légèrement des sourcils en ne le quittant pas des yeux.

"Qui êtes vous ?" demandais-je.

-Je vous dirais mon nom que si vous acceptez que nous discutions ailleurs, si cela vous convient.

-...

A ce moment précis... La proposition de cet homme allait donner un nouveau sens à ma vie.

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