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Chapitre 14 : Le passé de Suji

...

"Qu'est-ce que tu fais, mon chéri ? Tu ne viens pas te coucher ?"

-J'essaie de contacter Ueda, mais elle ne répond pas.

-Huh ? Pourquoi tu cherches à l'appeler ?

-Je viens de me souvenir qu'à l'époque où elle bossait avec nous, elle avait eu affaire à la mafia Coréenne. Elle se souvient peut-être de certaines informations.

-Mais Zero, tu as vu l'heure ? Je te rappelle qu'à son état, elle doit se reposer ! Elle est enceinte, je te rappelle.

-Oui raaaah, c'est bon ! Attends, je vais appeler son mari.

-Mais t'es incroyable, toi...

...

Être yakuza, ça payait bien. Très bien, même. Néanmoins, ça restait un métier très dangereux.

Pas plus tard que l'après-midi qui précède ma soirée, j'étais chargée de faire le tour des entreprises de notre quartier afin de réclamer la "taxe". Les yakuzas autorisaient les entreprises de s'installer dans le quartier, à condition qu'ils donnent une "pension" mensuelle. Et c'était mon tour de réclamer cet argent, avec un autre collègue.

Tantôt certains nous donnaient l'argent sans broncher, tantôt certains... jouaient sur la corde sensible.

Le marchandage...

Le supplice...

Les menaces...

La violence....

Voilà le fonctionnement. On a même du tabasser une personne âgée car il n'avait pas l'argent.

Et bien que j'étais parfaitement impassible sur le moment, insensible à bousculer un pauvre vieil homme à et le menacer avec une arme.

Les regrets restaient enfouie et prêt à être éjecté une fois à la maison.

A la fin du tour, mon collègue a insisté pour m'emmener boire un coup dans un bar. Mais je ne touchais pas à l'alcool, donc j'ai du le regarder se bourrer la gueule comme un vrai pochtron avec du thé glacé en main. Il beuglait de manière amusé, on entendait que lui.

Mais au moment où il a voulu forcer une fille à nous rejoindre à table, j'ai du intervenir en le paralysant avec une de mes techniques de neutralisation. Ce dernier tomba par terre, sous les regards surpris des clients.

"Hé ben. Il est beau le yakuza." lâchais-je en regardant mon partenaire au sol. "Si le patron apprenait que tu salis notre nom de cette manière, il te couperait la langue."

Par la suite, je payais l'addition et je m'excusais auprès du gérant de l'établissement, avant de quitter les lieux en portant mon partenaire sur le dos. Ce dernier puait vraiment l'alcool, c'était infernal.

"J'suis pas... J'suis pas bourré ! J'suis pas bourré j'te dis ! Pourquoi tu me portes, tigresse ? Ooouuuh... J'me sens pas bien..."

-La ferme.

Je fis ensuite signe de main au bord de la route pour appeler un taxis. Je déposais mon collègue à l'arrière avant de payer le chauffeur et de donner l'adresse de mon collègue pour qu'il le dépose en sécurité.

Le soleil n'était pas encore couché, mais notre mission était terminée. Je partis déposer l'argent au casino avant de rentrer chez moi.

...

Avec mon dernier salaire, j'ai enfin pu donner mes loyers en retard à ma propriétaire. Et en réalité, j'avais assez d'argent pour chercher un appartement légèrement plus confortable. Il faut dire que même si mon petit studio me suffisait, je ne dirais pas non à avoir une véritable salle de bain. Ma baignoire était une petite bassine, où j'étais obligée de plier mes jambes quand je suis dedans.

Mais au moins, je pouvais quand même me détendre et soulager mes muscles.

La situation avait bien changé depuis la mort de mes parents. Quand ils sont décédés dans cet immeuble en feu, ma sœur réussissait à devenir mon tuteur alors qu'elle n'avait que seize ans. Ma grand-mère paternelle, notre seule famille, nous a longuement aidé financièrement.

Mais à son tour, elle s'est éteinte quand j'avais douze ans. Et bien que de mon coté je mettais déjà mes émotions de cotés et je n'ai pas réellement souffert de cette nouvelle perte, c'était différent pour ma grande sœur. Hoki a comme pété un plomb. Elle était devenue plus distante, plus secrète. Elle ne me prêtait plus du tout attention. J'ignorais même dans quoi elle travaillait.

Elle avait même finit par vendre la maison familiale et nous avions déménagé, c'est ce qui m'avait séparé de Aka à l'époque. Nous avions emménagé ensuite dans mon studio actuel. Mais très vite après, elle était partie en vadrouille. Elle était devenue fan d'un vieux groupe de musique qui était en tournée. Et quand ils ont quitté Nagoya, elle est partie avec eux. 

Lors de mes expulsions, il suffisait d'un appel pour qu'elle m'ordonne d'aller dans une autre école. Et pourtant, ça fait des mois que je ne l'ai pas revue.

Je ne savais pas pourquoi je repensais à tout ça quand j'étais dans mon bain. La détente et le calme remplissait mon cerveau de diverses pensées. Et c'était qu'à ces moment que je pouvais avoir le visage expressif. Car j'étais toute seule et que personne ne pouvait me voir.

Aussi loin que je m'en souvienne, j'avais une vie assez paisible avec ma famille. Ma petite enfance avait été tout à fait banale.

Jusqu'à ce jour.

Je me rappelle encore du soir où j'ai apprit la mort de mes parents.

J'étais rentrée à la maison avec ma sœur après avoir passé la journée à l'école, et nous étions pas surprises de l'absence de nos parents. Ils avaient l'habitude de rester tard au travail. Oh, et ils étaient tous les deux comptables dans la même entreprise.

Mais quand notre grand-mère est venue nous chercher en nous disant que nos parents ont subit un violent incendie, que nous arrivions à l'hôpital...

C'était trop tard. Ni ma mère et ni mon père n'ont survécu. J'étais petite à l'époque, mais je me souviens encore du médecin qui a annoncé à ma grand-mère et Hoki qu'ils ont succombé à leurs blessures.

C'est là que mon esprit c'est comme... cassé en deux. Et que mes émotions ne s'exprimaient même plus naturellement.

J'ai manqué l'école pendant une semaine. Et à mon retour, bien que mes camarades et la maitresse m'avaient fait des cartes de "bon retour"... Rien n'a changé. Ils ont vite vue mon changement radicale. De gamine toute timide mais expressive j'étais passé à une marionnette sans fil.

Dayhio était là. On était dans la même classe.

Et tout ça n'était que le début de ma descente au enfer.

"..."

Toc toc toc.

"Hm ?"

Alors que j'étais sur le point de m'endormir dans ma "baignoire", un frappement de porte me réveilla instantanément. Je n'attendais pourtant personne, à cette heure-ci.

Dans le doute je sortis de mon bain, je me séchais rapidement et j'enfilais une culotte et un tee-shirt blanc. Je n'avais pas encore eu le temps de me laver les cheveux mais je m'étais déjà retiré mes fausses tâches de rousseurs.

Alors que je sortis de la salle pour me retrouver dans l'entrée étroite, la personne derrière la porte d'entrée frappa à nouveau de la même manière. N'ayant pas de quoi apercevoir qui s'était, j'ai eu un instant d'hésitation. J'imaginais déjà des membres d'un gang de rue rival retrouver mon adresse et venir me défier. Ce serait très culotté de venir jusqu'à mon appartement.

Après avoir craqué mes doigts avec l'aide de ma paume, j'ouvris la porte de manière lente et sur mes gardes.

Mais à peine ouverte et apercevant le visage de la personne derrière, sous cette neige d'hiver au ciel nuageux et sombre... J'ai eu le cœur subitement serré.

Ses longs châtains, ses yeux fins couleur bleus ciel, cette teinte de peau parfaite...

Elle ressemblait tellement à notre mère.

 "Salut, Suji. Ca fait un moment, pas vrai ?"

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