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Chapitre 13 : Monsieur Magira


Ma prochaine mission fut clair : un yakuza de Seoul a été aperçu au sein de la ville et nous devions l'attraper pour le questionner... Sous torture si nécessaire.

Et au bout de plusieurs rondes, assimilé à deux autres hommes, nous avions pu retrouver cet homme. Il avait une trentaine d'année, cheveux noirs en coupe au bol et une vilaine cicatrice sur la joue gauche.

Avec les deux autres, nous l'avions emmené dans un entrepôt abandonné du port de la ville. Il faisait nuit et la température fut froide. Nous l'avions également ligoté contre un poteau afin qu'il reste immobile.

Les types avec qui j'étais semblaient être des plus mauvaises graines de l'organisation. Baraqué, beaucoup plus tatoué que moi et du genre à vite perdre leur sang froid. Monsieur Takahi a précisé que si il m'avait mit en équipe avec eux, c'est pour ma neutralité pure dans les situations.

Pendant que le "colosse" passa un appel pour recevoir les prochaines directives, le plus petit et moi restions avec le coréen. Ce dernier était sous la panique, s'agitant dans tout les sens malgré son étreinte.

"S'il vous plaît ! Laissez-moi partir ! Promis, je ne reviendrai plus au Japon !" fit-il en pleurant presque.

-Tu vas la fermer ta grande bouche ? Répliqua mon collègue. Tu nous bassines les oreilles !

Mon silence était comblé par les menaces de mon collègue. Je ne voyais aucune raison pour parler.

Le colosse revenait vers nous, téléphone à la main et le sourire aux lèvres.

"Le boss veut des infos sur Uragiri." fit-il en rangeant son téléphone dans la poche de son pantalon. "On a carte blanche, mais on ne le tue pas."

-Quoi ? L-le patron ?! Je... Je peux rien dire ! Je peux pas !

Mais à peine il prononça ses mots, le coréen reçu un coup de point sur la figure. Il en perdit à la fois du sang et une sang qui tomba par terre.

J'étais en arrière, mes mains dans le dos à regarder la scène violente digne d'un film américain. Le type colossal commença à tabasser la victime sans même le laisser parler. Très vite il se calma, laissant le coréen avec le visage ensanglanté et défiguré.

"Tu veux toujours rien dire ?" demanda mon collègue de petite taille en restant insensible à la situation.

Le type attaché cracha du sang par terre. Sa respiration montrait une certaine douleur dont il subissait. Il releva ensuite sa tête, le visage violet et un œil rouge suite au coquart.

"J-je..." arrivait il à prononcer difficilement. "Si je balance quoi que ce soit, il me tuera..."

-Mais si tu ne dis rien, c'est notre patron qui te tuera. Quelle idée de se promener tout seul en ville aussi.

Pendant la conversation, je voyais le colosse s'éloigner dans la grande salle pour revenir avec ce qui semblait une batte de baseball en main. Cet objet attira mon attention car il avait des clous sur le bois de bois.

"Et si on s'amusait un peu ?" disait ce dernier en laissant un sourire malsain.

-Quoi ? Non ! Pitié !

A la vue de l'arme, le coréen agita ses jambes tout en remuant sa tête. Par delà le sang, je vis une peur sur son visage.

Mais ce n'était pas le but de notre mission. Donc, j'ai stoppé le colosse calmement d'une main.

"Arrêtes. Si tu le défigure il ne pourras plus parler." fut ma parole neutre.

-Le boss a dit "carte blanche", répliqua le colosse d'un ton agressif, jeune fille ! Reste à ta place !

-Tu veux vraiment prendre le risque de le défigurer au point qu'il ne puisse plus parler ?

-Elle a raison mec, ajouta l'homme petit, tu vas atteindre la limite.

Le colosse fit ensuite une grimace avant de jeter sa batte sur le coté et de s'éloigner en ronchonnant. Ce type avait la réputation d'aimer un peu trop le sang.

A la suite, le coréen avait trop peur pour garder son secret. Il finissait par tout balancer après que je lui file un coup dans le ventre.

Paf !

"Ok ok !" cria-t-il d'un ton paniqué. "Je vais tout dire. Par pitié, arrêtez..."

-Alors balance.

-N-Notre patron est en ce moment à Busan, pas à Seoul. Il utilisait vos armes pour les revendre encore plus chers au pays et faisait croire qu'elles venaient des États-Unis. Il a caché à notre organisation qu'il a travaillé chez vous avant de tuer et de prendre la place de notre ancien boss. Ce type est un vrai démon. Il ne se salit jamais les mains et envoie les autres au casse-pipe.

-Et pour le guet-apens ? A propos de la dernière livraison ?

-Il... Il a vraiment donné l'ordre de vous descendre car vous aviez augmenté les prix de vos armes...

On avait toutes les infos que voulait monsieur Takahi. Uragiri était bien à l'origine du piège fait par les coréens.

Mon collègue passa appela notre boss et lui répéta ce que venait de dire le coréen. Notre orage était à la fois rassurée et apeuré à les évènements à venir. Pour ma part mes émotions étaient mit en pause. Je penserais à tout ça une fois seule chez moi.

"Le boss veut qu'on l'embarque." prononça l'homme petit après avoir raccroché.

-Bien reçu.

Sur l'ordre, je bandais la bouche du type avant de lui mettre un sac sur la tête. Ceux à quoi le colosse le libéra de ses cordes avant de l'attraper par l'épaule et l'immobilisant.

Nous l'avions mit dans le coffre de la voiture, et nous l'emmenions au quartier général de l'organisation Ouest : Le casino de Madame Ame.

Ca faisait partie du boulot quand on est chez les yakuza : Enlèvement, torture psychologique et physique...

Et ça me faisait ni chaud, ni froid.

Arrivée au casino, les autres collègues s'occupent d'embarquer notre otage pour l'enfermer et le garder en captivité. Par la suite, l'un d'entre eux m'a dit que le patron voulait me voir dans le bureau de Madame Takahi. Je m'y rendis toute seule.

...

??? : "Je suis vraiment content de vous revoir !"

Ame : Nous aussi ! Ca faisait longtemps en plus ! Alors ce voyage ?

??? : C'était génial ! J'ai rapporté des souvenirs !

Ame : Kyaaaaaah ! J'adooooore ! Elle est trop belle cette robe ! Merci~ !

Zero : Bon c'est fini vos retrouvailles là ?

Ame : Rho, le jaloux.

??? : T'en fais pas, Takahi. Je t'ai aussi ramené quelque chose.

Zero : C'est pas le problème. Ma dernière recrue va arriver dans quelques minutes et j'ai pas trop envie qu'elle vous voit en mode "gamin".

Ame : T'es devenu trop vieux pour copiner, mon chéri ?

Zero : J'ai... juste une réputation à tenir.

??? : Et du coup, pourquoi tu veux que je rencontre ta recrue ?

Ame : Il veut ton avis sur elle.

??? : Pourquoi cela ?

Toc toc toc !

Zero : Tu verras de ce pas. Entre, Taino !

...

"... Entre, Taino !"

Sous l'autorisation du patron, j'ouvris la porte du bureau et j'entrais. De là, dans la pièce, ce trouvait trois personnes : Monsieur Takahi, sa femme, et un autre homme. Ce dernier était habillé tout en blanc, il avait un chignon haut couleur bleu nuit et une barbe bien présente. Ses yeux étaient de même couleur que les miens. Il était plus grand que Ame, mais plus petit que le patron.

Les trois adultes se tournaient vers ma position. Je sentis leurs regards en ma direction.

"Vous m'avez demandé, boss ?" demandais-je d'une voix grave et neutre.

-Exact, répondit mon supérieur, c'est... à propos de notre otage. Tu peux juste me confirmer que les deux autres ne l'ont pas mit dans le coma ?

Je fronçais des sourcils en entendant son excuse. "Attends, c'est pour ça qu'il m'a convoqué ?" me demandais-je. En levant les yeux vers les deux autres personnes, je ne pu m'empêcher de remarquer leur regard complice silencieux.

Je finissais par lever les épaules avant de répondre :

"Le colosse voulait jouer avec lui avec une batte de baseball clouté, mais je l'ai dissuadé. Il a juste prit cher coté visage, mais peut toujours parler."

-Parfait. Les informations qu'il nous a filé va nous aider à retrouver cet enfoiré.

??? : Hum hum !

"Hum ! Taino, je te présente un de mes hommes de longue date et spécialisé dans les services de rançons : Magira Teruki. Magira, voici la fille dont je t'ai parlé. Ancienne membre de gang de rue, ceinture noir de karaté, et elle est dans le lycée Kôtôgakkô."

-Kôtôgakkô ? répéta le dénommé Teruki. Woah, que de souvenir !

-Laissez-moi deviner : vous avez aussi été dans ce lycée comme monsieur et madame Takahi ?

-Tu fais vite le lien. On était un vrai groupe d'amis à l'époque.

Monsieur Magira avait un air... étrangement amical. Pas comme Ame, c'était assez différent. Il possédait un sourire très... efféminé. C'était bizarre. Et pourquoi la patron me présentait ce type ?

"... je peux y aller ?" demandais-je froidement.

-Oui, Suji. Tu peux y aller.

Et à la réponse de madame Ame, je quittais le bureau pour rentrer chez moi, fatiguée de cette journée. Je rêvais qu'une chose : mon lit.

...

"J'ai compris pourquoi vous vouliez que je rencontre cette jeune fille."

-Ah, on est pas les seuls à le voir aussi ? C'est une des raisons pour laquelle Zero l'a embauché.

-Le même regard que Yuzuho.

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