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Chapitre 7

Journal Intime de Julie : Monday, Juliet 11th

Cette nuit là, je l'ai passé à pleurer. Je ne comprenais pas qu'il puisse croire que je me sois opposé à lui en acceptant  un simple poste de laborantine au sein de la société de son père. Passant une nuit blanche, j'ai appelé  Kristen aux petites lueurs de l'aube, en larme et désespérée. Je pensais  l'avoir perdu.
Celle-ci m'a promis d'en parler à Chris et m'a rapporté leur échanges en fin de journée. Elle m'a révélé qu'il était aussi malheureux que moi et pensait que je m'étais rangée du côté de son père et ses idées de consumérisme. Il pensait que je m'éloignerais de lui au fil des années et que cela nous séparerait. Il se trompait.

Malgré la tristesse qui m'envahissait, la colère commençait à grandir en moi. Je lui ai expliqué maintes fois mon point de vue et il s'obstinait à penser le contraire.

Vexée qu'il ait quitté ma maison en pleine nuit, lorsqu'il m'appela dans la journée, je n'ai pas répondu à son appel. Je voulais qu'il vienne s'excuser de vive voix car j'estimais n'avoir rien fais de moi pour subir une telle attitude de sa part.

Ainsi, j'ai accepté une journée à la plage avec Kristen. Cette après-midi entre filles me permettrait de passer le temps et de faire patienter Adam qui ne cessait de m'appeler depuis ce début d'après-midi. Je l'ai tellement dans la peau qu'il m'est difficile de faire le vide. Ajouté à cela, les souvenirs que recèlent cette plage ont envahit mon esprit : nos balades en plein nuit, nos câlins et tout le reste. A chaque fois que je posais les yeux quelque part sur cette plage, je pensais à lui. Je l'ai tellement dans la peau qu'il m'était impossible de l'oublier un instant.

En fin d'après-midi, nous avons entendu des appels un peu plus loin sur la plage et en tournant le regard en direction de celui qui nous appelait, nous vîmes très distinctement, Adam, Owen et Chris sur la jetée. Mon cœur manquait un battement à la simple vu de mon homme, loin de moi. Cela faisait une nuit et une journée que nous ne nous étions pas vu et on aurait dit que cela faisait un mois.

Mon amie m'a convaincu d'un rapprochement et bien que je reste convaincue que c'est à lui de faire le premier pas, j'obtempère. En approchant d'eux, Chris et Kristen ont décidé d'aller se promener sur la plage pendant qu'Owen s'est affairé dans son pick up à ranger les planches de surf et le matériel. De son côté, Adam s'est avancé timidement vers moi. Hésitant, il a commencé à murmurer quelques mots destinés à s'excuser puis lorsqu'il s'est aperçu que je ne l'ai pas repoussé, une lueur s'est mis à briller dans ses yeux. Juste avant de me révéler les sentiments qu'il éprouve à mon égard et combien je lui ai manqué. Il m'a beaucoup manqué également.

Seuls au bord de la plage, nous avons entamé des explications sur ce qui s'est passé et il a fini par accepter mon point de vu. Ce serait une occasion pour moi d'avoir de l'expérience pour mes études et d'avoir un salaire qui nous permettrait de prendre un appartement. Les négociations aboutirent sur un bon compromis et nous étions réconciliés.

Malgré mes arguments en bétons, Adam persistait à dire que je ne réussirais pas à faire changer d'avis des hommes comme son père qui ne pensent qu'à l'argent. Il me mettait au défi d'y parvenir.

Dans la soirée, j'étais chez Adam. Nous avons dîné avec ses parents et nous nous sommes enfermés dans sa chambre jusqu'au petit matin. Profiter l'un de l'autre devenait essentiel à nos yeux.

Journal Intime de Julie : Wednesday, Juliet 13th

Les parents d'Adam étaient absents deux jours, ce qui nous laissait là propriété pour nous seuls. Adam tenait absolument à se rendre à cette manifestation sur Washington dont lui avait parlé Owen et Derreck, une nouvelle connaissance. Il m'a présenté son nouvel ami comme un hacker hors pair et permettait d'infiltrer des données confidentielles d'une société. Cette idée ne plaît guère mais je n'en dis rien. Du moins pour l'instant. Transgresser la loi pour réparer des injustices me semblent être une mauvaise idée. J'étais donc présente aux côtés de mon homme tout d'abord parce que c'était son souhait et puis parce que je tenais à lui montrer que je m'intéressais à sa manière d'entreprendre les choses.

Installée à bord du Pick-up bleu nuit d'Owen, nous partons pour Washington. Bercée par les mouvements du véhicule, je m'assoupis peu à peu contre l'épaule d'Adam tandis que les garçons échangent au sujet de cette manifestation. En effet, le sujet principal était la pollution de l'eau au large des côtes des Océans. Une cause qui nous concerne tous et que nous ne pouvons pas ignorer. Malgré cela, je m'endormais doucement, épuisée de nos soirées tardives.

Réveillée au bout de 4 heures, nous sommes arrivés à destination. Owen a garé le pick up à l'abris du regard, dans une ruelle de la ville et nous avons rejoins le groupe de manifestants dont les éclats de bois se faisaient déjà entendre.

L'attroupement était moins pacifiste que l'autre fois. Certains lançaient des projectiles, non content d'agiter une pancarte et de hurler des slogans. Suivant le cortège qui déambulait dans les rue, les garçons discutent de leur nouveau projet : le hacking.

L'agitation de certains précipitent l'arrivée des flics. Ceux-ci arrivent avec des camionnettes et saisissent les manifestants un à un et les conduisent, menottés, dans leur véhicule. La peur de me retrouver en cellule se diffuse dans mes veines. Adam me serre contre lui et m'entraîne loin d'ici. Les garçons en font autant que nous.

Dans notre fuite, nous nous sommes retrouvés dans une rue adjacente, sombre et crasseuse où règne une ambiance inquiétante. Le cœur battant, nous avons  fais  un mouvement pour rebrousser chemin mais  le bruit des sirènes de voitures de flic nous ont convaincu de continuer. Nous y étions forcés. La panique se lit dans le regard de mon petit ami et mon cœur ne cesse de cogner lourdement dans ma poitrine, menaçant d'exploser.

En s'enfonçant dans la ruelle, trois hommes surgissent de nulle part et nous barrent la route : l'un tatoué sur presque tout le corps, un balafré et un gorille d'au moins 2 mètres. Me cachant derrière Adam, je ressens son cœur battre de manière inquiétante à mesure que je réalise que nous ne ferons pas le poids.

Par précaution, Adam me cache derrière lui et recule de quelques pas en m'indiquant de fuir prévenir du monde. Impuissante, j'obéis et cours à perdre haleine jusqu'au bout de la ruelle. Le cœur tambourinant de manière désordonnée, je peine à reprendre mon souffle. Cherchant de tous côtés, j'aperçois un groupe de mecs et les interpelle. Je leur explique rapidement les faits et indique la ruelle en leur demandant de me suivre.

La peur s'est infiltrée vicieusement dans mes veines au point de me paralyser. Des larmes ont roule le long de ma joue et ma vision s'est troublé un instant. Juste le temps de réaliser que je devais reprendre le dessus.

Les quatre garçons se sont dirigés à l'endroit où se trouvait Adam pendant que je reprenais mon calme et tentais de joindre Owen par téléphone. Ce dernier devait l'avoir en mains car il m'a répondu au bout de la deuxième sonnerie. Je ne perds pas de temps en discussion et lui demande de rappliquer au plus vite. Ce qu'il fit.

Et sans attendre, la gorge nouée et complètement perdue, je me suis élancée vers la ruelle où attendait Adam entouré de ces trois vauriens.
Les quatre hommes ont désarçonné avec succès les trois délinquants avec succès. Ralentissant ma course, je repris  peu à peu mon souffle, mon calme revint et mes idées s'éclaircissent, lentement. Il est là, sain et sauf. Blessé à la tempe, à la mâchoire et à l'épaule, mais vivant. Et c'est ce qui a suffit à m'apaiser. Remerciant les 4 hommes, un nombre incalculable de fois, le regard voilé par des larmes de bonheur, je me jette au cou de mon petit ami.

Alors qu'il s'abandonne dos au mur, haletant, les activistes lui proposent de nous escorter un peu plus loin, jusqu'au point de rendez vous fixé par Owen. Adam serre ma main dans la sienne tandis que je le serre dans mes bras mais fuit mon regard. Il dépose un baiser au dessus de mon crâne mais ne dit mot ou sinon pour remercier les hommes qui lui sont venus en aide. Ils nous quittèrent dès l'arrivée du pick up bleu nuit de notre ami.

Le teeshirt taché de sang, le visage tuméfié et le regard distrait, Adam reste silencieux pendant tout le trajet. Inquiète, je n'ose perturber son trouble, son mal être. Je sais pertinemment qu'il me confiera ses lourdes pensées lorsque nous serons réduit à notre douce intimité.

Cette nuit-là, loin de tous les regards et sous la confidence d'Owen et Derreck, j'ai longuement pansé ses plaies tant morale que physique. Il se disait être inutile parce qu'il n'a pas pu me défendre lui seul contre tous. Ses amis ont eu beau le rassurer, rien n'y a fais.

A leur départ, seule avec lui dans la grande propriété familiale, j'ai réparé ce mal par des paroles tendres et des câlins dont moi seule j'ai le secret. Doucement, ses mains ont encadré mon visage, puis sont descendues le long de mon corps. Plaquée contre le mur, j'ai savouré chaque instant, en silence. Le contact de ses mains sur mon corps agitent une nuée de papillons au creux de mon ventre. Il m'a soulevé sous les fesses, malgré sa blessure, et a plongé sa tête dans mon cou pour le parsemer de baisers. Lentement, je me suis consumée, basculant la tête en arrière, afin de lui offrir un meilleur accès.

Ses lèvres ont longé mon cou, déposant une multitude de baisers. Un doux frisson a traversé mon corps et continué sa course jusqu'au creux de mes reins. Là où une ribambelle de papillons s'ébattent joyeusement et se perdent.

Je le voulais tout de suite. Et doucement, je l'ai invité à aller plus loin, encore. S'exécuter encore et plonger au creux de mon intimité. Il le faisait avec tellement de passion et de légèreté qu'une intense vague de plaisir me submergeait aussitôt. Prise d'assaut, je levais la tête afin de croiser son regard et m'emparais de ses lèvres. La passion m'enveloppait toute entière et me dévorait lentement. Il continuait, encore et encore, m'exaltant un peu plus à chaque fois. De petits gémissements s'échappaient de ma bouche, encore plaquée contre la sienne.

Nos corps ondulants l'un contre l'autre sous l'épaisse chaleur qui suintait et laissant un voile humide sur notre peau. Un intense courant d'adrénaline me traversait, si intense et si électrique. Euphorique, je me suis figée, capturée par une vague de plaisir si intense qu'elle englobait tout mon être. Les lèvres d'Adam parcouraient  mon épaule et grognant tout près de mon oreille, il murmure un « Je t'aime ». Sa voix n'était plus qu'un murmure mais suffisamment puissant pour déclencher en moi un léger frisson.

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