Journal Intime de Lucy : September 8th

Ce rêve étrange me perturbe encore. Les sensations de froid et cette humidité ne me quittent pas. Je les sens encore traverser ma peau et glacer mes eaux, jusqu'à ce que je ne puisse plus bouger. Un cauchemar étrange et qui m'interroge beaucoup.

Cet après-midi, Adam vient chez moi. Nous devons travailler sur notre exposé et rien que de penser à lui, mon cœur bondit dans ma poitrine. Plus je passe de temps avec lui et plus je sens que je suis en train de tomber amoureuse.

Ne voulant pas en faire trop non plus, je me suis préparée en conséquence ; être à mon avantage mais sans être trop sophistiquée non plus. Quand à ma chambre, je veille surtout à ce qu'elle soit rangée.

Plus l'heure avance, plus je me sens nerveuse. Je n'ai rien pu avaler au repas de midi et, pour cause, je me suis lancée dans la confection d'un gâteau chocolat banane juste pour tromper mon ennui.

Trépignant d'impatience, j'ai longtemps observé par la baie vitrée, guettant le moment où il arriverait. Et lorsque je l'ai aperçu descendre la longue allée de Chênes, mon cœur s'est mis à tressauter dans ma poitrine et un courant d'adrénaline a traversé mon corps tout entier. Les mains dans les poches de son jean noir porté avec un teeshirt gris, il s'est avancé tranquillement d'une démarche sereine. Lorsqu'il est arrivé près de la baie vitrée, j'ai presque couru pour lui ouvrir.

Un large sourire a éclairé son visage alors qu'il est entré dans la salle à manger et nos regards sont restés accrochés l'un à l'autre, empreint de complicité mais aussi d'une certaine timidité. Autant troublé que moi, il m'a détaillé discrètement, a semblé hésiter puis retire une chaussure puis l'autre avant de se diriger avec moi vers l'escalier.

Lorsqu'il est entré dans ma chambre, il l'a parcouru du regard, veillant à enregistrer chaque détail. Son regard s'est posé vraiment partout et je l'ai observé faire sa petite inspection, les mains derrière le dos et le cœur heurtant ma poitrine. Il pénètre dans mon monde et je suis ravie qu'il s'y intéresse autant.

Assis en tailleur sur mon lit, nous avons travaillé sérieusement notre exposé dont le sujet est la pollution. Notre choix est tombé sur celui-ci. Un domaine qui nous tient à cœur lui et moi. Je suis contente d'avoir un point commun supplémentaire avec lui ; il aime se battre pour les causes en lesquelles il croit. Une nouvelle qualité.

Lorsque les idées sont énoncées sur le papier et que les phrases sont organisées, je tape le tout sur l'ordinateur, puis nous avons illustré le tout avec des photos. Le tout fût bouclé en quelques heures seulement.
Durant ce travail, son beau regard est resté longuement sur moi, brûlant ma peau et traversant mon âme. A présent, j'en suis sûre, je lui plais. Il a cette manière délicate de me regarder comme s'il osait à peine poser un regard sur moi de peur que je m'enfuis. Et tout cela me rend heureuse.

Après notre exposé, il m'a interrogé longuement sur ma passion pour l'écriture et le dessin. Il s'est intéressé à la personne que je suis et que je lui ai dévoilé aujourd'hui. Ensuite il m'a parlé de sa passion pour le surf, ce qu'il aime dans ce sport et de ses projets. Et je bois chacune de ses paroles. A ses côtés, je sens que je pourrais affronter n'importe quoi.

Durant la conversation, il m'a invité à venir le voir la prochaine fois qu'il surfe et m'a proposé même de m'apprendre à surfer. Venant de Los Angeles, j'ai eu la surprise de lui apprendre que je n'ai jamais surfé de ma vie. Notre discussion a vite tourné à la plaisanterie et je lui ai découvert un humour un peu mordant mais terriblement sympathique. Puis la conversation a glissé soudain vers la répétition d'hier après-midi et il m'a confié avoir été content de ma présence et que je serais la bienvenue en toute circonstance. Il m'a informé aussi que ces deux amis sont taciturnes mais qu'ils ne sont pas méchants et s'habitueront à ma présence. Ses révélations m'ont réchauffée le cœur. A mesure que la journée s'est avancée, j'ai découvert un garçon sensible au caractère bien trempé et qui sait ce qu'il veut. Au fil de nos échanges, nous n'avons pas pris garde que le ciel s'obscurcissait.

Après son départ, je suis restée sur un petit nuage duquel j'ai eu beaucoup de mal à redescendre. Même durant la nuit, je n'arrêtais pas de me poser des questions à son encontre :
Qu'écoute-t-il comme musique ? Que fait-il en ce moment ?

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Journal Intime de Lucy : September 12th

Durant le semaine, Adam et moi avons été presque inséparables, partageant notre repas et suivant les cours l'un à côté de l'autre. Durant la pause, il m'a fais découvrir son univers musical : ACDC, en passant par Gun'n roses.

J'ai fais ainsi la connaissance de Chris, un ami d'enfance à lui. Ils se connaissent depuis les petites classes et partagent cet amour du surf. Les cheveux châtains, décoiffés, portant un jean troué et des vans, je me suis aperçu qu'ils n'ont pas que le surf en commun mais aussi le même style vestimentaire.

Tous les soirs, Adam et moi avons fais le chemin ensemble jusqu'à notre domicile. Kristen et Chris nous ont tenus compagnie mais pas longtemps car leurs maisons sont situées avant les nôtres. Et comme chaque soir, adam m'a raccompagnée jusqu'à mon portail puis à disparu par le long chemin qui mène chez lui.

Après le dîner, Adam m'a envoyée un message pour me proposer d'être mon professeur particulier en surf. Le sourire aux lèvres, je suis touchée par sa proposition et me suis empressée d'accepter.
Lorsque je suis avec lui, c'est comme si on se connaissait depuis toujours. Une grande complicité est née entre nous et nos échanges sont fluides et faciles.
Je suis ravie de cette proposition et il me tarde d'être déjà à demain.

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September 13th

Ce matin, je me suis réveillée de bonne heure. Comme je ne tenais déjà plus en place, je me suis préparé assez tôt et suis prête aux alentours de 7 heures, organisant le reste de mes affaires consciencieusement. En réalité, j'avais la crainte que mon père refuse.
L'affaire la plus compliquée était de le convaincre de me laisser aller à la plage avec un ami de classe : le même garçon que l'autre fois.

Sachant mon père très protecteur envers moi, j'espérais juste qu'il dise oui.
Afin de mettre toutes mes chances de mon côté, j'ai laissé Trudy, notre femme de ménage, s'occuper des autres tâches ménagères, pour préparer le petit déjeuner à sa place. Mon père a saisit aussitôt que j'avais quelque chose à lui demander car ce n'est pas dans mon habitude de faire le service. De fil en aiguille, il a laissé tombé les barrières, me confiant qu'il aimait bien Adam et qu'il travaille plus ou moins avec son père. De son côté, ma mère n'a pas été réticente à cela, elle a juste souhaité que je sois prudente.

Après avoir subi un interrogatoire en bonne et due forme qui dura une demi-heure, mon père m'a laissé enfin partir avec Adam. Et lorsque ce dernier est arrivé à la maison, c'est avec grand sourire qu'il fût accueilli.

En montant l'allée en sa compagnie, mon cœur s'est serré et tous mes espoirs sont tombés à l'eau. J'ai aperçu un autre garçon devant mon portail et je suis un peu déçue qu'il soit là mais je n'en ai rien montré. J'imaginais passer la journée seule avec lui et voilà que mon rêve s'est fissuré en peu de temps.

Adam m'a présenté Jay, un ami à lui, passionné de surf lui aussi. Blond, les cheveux arrivants aux épaules et légèrement ondulés, sur un teint hâlé, je l'ai trouvé assez beau gosse. Très souriant et très à l'aise, il a engagé aussitôt la conversation avec moi. Avec son charme fou, il arbore un style de surfeur et je pense qu'il ne doit pas trop forcer pour s'attirer les faveurs des filles.

Laissant volontairement son ami de côté, Jay s'est met à me faire la conversation, se renseignant d'où je venais et ce que je faisais dans l'état de New York. Il fut étonné qu'en venant de Californie je ne sache pas surfer mais je n'ai rien trouvé en réponse à cela.
En discutant avec lui, ses yeux m'ont frappé par leur étrangeté : ils ont une couleur peu commune : bleus en passant par le vert et le marron par endroit. Je n'ai jamais vu des yeux pareils. Il est carrément charmant et fascinant mais il dégage ce quelque chose de léger et d'inconstant qui me dérange. Je préfère Adam.

Ce dernier a fais volte face et est très vite revenu dans la conversation, ne voulant sûrement pas laisser son ami me draguer, car c'était ce qu'il était en train de faire, de manière détournée. Jay n'a pas manqué de taquiner son ami, faisant référence à sa timidité à mon égard. Apercevant la gêne sur le visage de mon ami, j'ai compris qu'il en pince secrètement pour moi et ce détail m'a rassuré. Je savais déjà qu'il m'appréciait mais je n'avais aucune idée du degré de sympathie.

Les premiers regards, les premiers sourires et le cœur qui bat à tout rompre, voilà où j'en étais et lui aussi, sûrement.

Si les deux amis se connaissent depuis seulement 4 ans, ils ont développé une belle amitié. Ils ont continué à se vanner à tour de rôle tout le long du chemin qui ne menait vers la plage.

Assurément, Jay a su se vanter à mort d'être le meilleur surfeur et par conséquent celui qu'il me faudrait pour prendre des cours de surf.

Jay est comme ça, il se met en avant sans craindre de se faire rabrouer. Ses trois années de plus l'aident à être sûr de lui mais pas seulement cela. Il a beaucoup de charme et je peux même aller jusqu'à dire qu'il est beau mais il n'a pas l'air très stable en amour. C'est la seule chose qui me rebute à son égard. Je préfère largement son ami, plus authentique, plus chaleureux et dont le regard émeraude trouve toujours écho en moi.

Face au petit jeu de séduction de Jay, j'ai discerné à plusieurs reprises une once de contrariété dans le regard d'Adam. En plongeant mon regard dans le sien j'ai pu y lire la peur que je préfère son ami à lui.

Malgré ses talents de dragueurs invétérés et de causeurs sans scrupules, Jay eut la délicatesse de nous laisser tous les deux et d'aller surfer avec ses amis, âgés comme lui de 18 ans.

Si j'étais motivé pour surfer, mon ventre est resté noué durant tous les préparatifs. Rien ni aucunes paroles rassurantes de mon ami, ne pouvaient me détendre.

Adam m'a entraîné au bord de l'eau et m'a appris le nom
des divers endroits d'une planche de surf :
le haut de la planche est le nose , le bas est le tale et les côtés s'appellent les rails.
Ensuite, il m'a demandé de m'allonger sur la planche, jambes serrées, regardant au loin et ramant de chaque côté. Exercice que j'ai fais sans problème et qui n'est pas bien compliqué. Ensuite, il m'a appris à poser mes pieds correctement, un pied en avant et un arrière.

Reproduisant cette figure quelques fois sur le sable, il m'a ensuite conduis au bord de l'eau où je devais reproduire la même chose sur l'eau. Et c'est tout autre chose.
Le nombre incalculable de gamelles, j'ai arrêté de les compter. Adam a rit à s'en démonter la mâchoire mais a continué à rester professionnel à mes côtés.

Au bout de deux heures, j'ai commencé à fatiguer. Il faut bien plus qu'une bonne motivation pour faire du surf, un bel entraînement sportif est nécessaire également. Le seul souci : je ne suis pas sportive.
Ça aussi, c'était un problème.
Ne voulant pas que je m'épuise inutilement, Adam m'a raccompagné sur la plage. Je l'ai ensuite observé surfer avec Jay et il a un vraiment un bon niveau en surf.

Vers midi, nous avons mangé au snack tout proche de la plage. Seul à mes côtés, il ne m'a pas semblé timide comme tout à l'heure. Sûrement parce qu'il n'a pas à subir les plaisanteries lourdes de son ami. Nous avons plaisanté l'un l'autre, sur un muret, éloignés de tous et j'ai apprécié ce moment en sa compagnie. Tellement que lorsque la journée s'est achevée, j'en étais affectée.
Lorsque les affaires furent emballées, nous avons repris notre route. Nos échanges furent empreints de plaisanteries et, là encore, je m'apercevais qu'Adam est vraiment de bonne composition : il est toujours prêt à rire et à voir les choses du bon côté. Malgré toutes les supercheries qu'a pu lui faire Jay pour se rendre interessant face à moi, il ne lui a pas gardé rancune. En tous cas, pas devant moi.

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Point de vue Adam :

C'est en lisant avec émotion que je me rappelle précisément de cette journée. Si elle l'a vécu avec légèreté, de mon côté, j'étais tellement stressé que j'avais peur de dire des âneries à chaque fois. Et avec Jay qui n'arrêtait pas  de me vanner en permanence, ça n'arrangeait rien.

J'avais tellement peur de la réaction de Lucy car je ne savais pas ce qu'elle ressentait pour moi. Je ne voulais pas tout gâcher en lui faisant croire que c'était un rencard. Jay devait nous laisser tranquille mais il n'a pas pu s'empêcher de me ridiculiser parfois. Si j'ai pris sur moi, c'était pour éviter que Lucy me voit en colère. Cela aurait gâché toute notre journée. Et ça, il n'en était pas question.

Et lorsque j'ai trouvé ma chaussure toute mouillée, je n'ai rien dis mais j'ai bien haïs mon pote pendant de longues minutes pour avoir eu le pied trempé. A aucun moment je ne l'ai mentionné à Lucy et, d'ailleurs, elle ne s'en est pas rendu compte. L'amour fait faire des choses dont on n'a pas idée parfois. Et je tenais déjà tellement à elle.

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Journal de Lucy : December 26th

Dans l'état de New York, les hivers sont plus rudes qu'en Californie. Malgré ses couleurs chatoyantes, j'ai toujours détesté cette saison pluvieuse qu'est l'automne mais depuis cette année, elle fait partie de mes préférées. C'est en Novembre qu'Adam et moi nous nous sommes vraiment rapprochés sans que quelque chose de concret ne se produise.
Nos liens se sont consolidés de plus en plus. Adam était mon confident, celui à qui je me confiais sur tout et il en était de même pour lui. Notamment, lorsqu'il se disputait avec son père, ce qui arrivait relativement souvent. A ce moment là, je le voyais débarquer chez moi avec plaisir et nous passions le week-end chez moi. Nos pères travaillaient ensembles et le mien avait dépassé le stade de la protection ultra rapprochée. Nos parents dînaient parfois ensemble et par ce fait, nos parents ne s'inquiétaient pas de voir Adam dormir chez moi et inversement. Chacun empruntant la chambre d'amis, bien évidemment. Nous n'avions jamais dormi au même endroit à cette époque-là.

J'ai eu droit à mon petit message de « joyeux noël » et cela valait tous les cadeaux du monde. Et lorsqu' il est venu me voir aujourd'hui, j'ai été aux anges. Mes parents n'étaient pas à la maison et une petite pluie fine s'était transformée en neige lorsqu'il est venu frapper à ma porte. Un présage, sûrement.
En pénétrant dans mon salon, il retire ses chaussures et me tend une petite boîte emballée. Un large sourire étiraient ses lèvres et dans ses yeux brillaient une lueur de bonheur.
Je ne pourrais pas décrire cette joie immense lorsque j'ai pris entre mes mains cette petite boîte. Je l'ai remercié mille fois et l'ai serré dans mes bras tellement j'étais contente. Durant l'ouverture, ses profonds yeux verts ne me quittaient pas une seule seconde. Lorsque j'ai ouvert la boîte, j'ai découvert un petit bracelet en argent avec un petit flocon de neige en pendentif. Ma joie était immense. Il s'était souvenu que j'adorais les flocons de neige.
Ce n'était pas tellement un bracelet, c'était le sien, celui qu'il m'avait offert avec tout son cœur. Et j'y tenais vraiment beaucoup à partir de ce moment.
Et lorsque je l'ai remercié pour la Xeme fois, ses yeux pétillaient. Nos regards en disaient longs et nous savions, l'un comme l'autre, les sentiments qui nous animaient mais on était trop timide.

Lorsque ses doigts m'ont frôlé pour l'attacher à mon poignet, ce sont d'intenses sensations qui m'ont envahis et que j'ai eu du mal à réprimer.
Cette après-midi là, nous sommes montés dans ma chambre, récupérant des gâteaux et un chocolat chaud, puis nous avons refais le monde entièrement. Son regard intense me fait frissonner lorsqu'il se pose sur moi. Il me fait virevolter très haut dans le ciel.

Nous agissons comme si nous étions connectés. Il sait précisément ce que je pense en un regard et il en est de même pour moi. C'est si intense entre nous que j'ai peur que tout s'arrête. Je ne le supporterais pas.

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Journal Intime de Lucy : March 16th

Le jour de mes 16 ans, j'ai organisé mon anniversaire entouré de nos amis. Le soir même alors que nos amis ont quitté la fête, Adam est resté. Je le sentais nerveux et inquiet. Il avait attendu toute la soirée pour m'offrir son cadeau et je trouvais ça tellement touchant. Il était à la fois gêné et heureux de mon donner une boîte un peu plus grosse que le cadeau précédent et m'a proposé que nous allions dans ma chambre. Nous nous sommes exécutés, montant les escaliers et nous asseyant sur mon lit.
J'étais moi-même si intensément pressée. Je me demandais si le moment tant attendu était arrivé. Une fois de plus son intense regard m'observe et m'entoure à la fois lorsque je découvre une chaîne en argent avec un pendentif orné d'une pierre de lune et de mon signe astral. Une de mes pierres préférées. Je l'entoure de mes bras, le cœur battant, afin de le remercier puis lorsque je me suis écartée de lui, il s'est rapproché de moi et a posé ses lèvres sur les miennes. J'ai goûté ce moment autant que lui. Nos lèvres ne sont pas écartées l'une de l'autre, comme si elles étaient scellées l'une à l'autre.

Et cette nuit, Adam a dormi chez moi et dans ma chambre. Mes parents n'en ont jamais rien su, nous avons été discret sur ce fait.
Ce fut le plus bel anniversaire.

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Pendant la première année, notre relation était devenue fusionnelle. Toutefois, je savais qu'elle et moi étions novice dans cette affaire et que nous allions apprendre petit à petit, ensemble, ce que sont les joies de l'amour. Elle était la première dont j'étais tombé amoureux et je l'aimais vraiment beaucoup. Bien qu'elle m'attire énormément, je la laissais prendre son temps. Je voulais la garder alors je ne tenais pas à être pressant.

C'est à l'aube de nos 17 ans, que nous nous sommes rapprochés et que nos corps ont enfin vibré l'un contre l'autre d'un amour inconditionnel. J'étais prêt à tout pour elle et il en était de même de son côté. Nos parents acceptèrent que nous passions nos week-ends ensembles, à condition que l'école ne soit pas négligée. Ainsi, nous étions un week-end chez moi et un week-end chez elle.

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