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Chapitre 13


Adam

Dans l'ombre de ma chambre, je reste quelques minutes, allongé dans le lit, le regard dans le vague. Au creux
de mes bras, Lucy dort encore profondément et je me gorge de sa présence. Les premières lueurs de l'aube commencent à percer les volets de ma chambre plongée encore dans la pénombre qui a secrètement abritée nos intimes moments.

Lorsque mes lèvres ont écrasé les siennes sur la plage, on ne s'est plus quitté. Nous étions dans notre monde. J'ai assuré aux côtés des clients, bien entendu, et Lucy est restée avec moi, accompagnée de Kristen, pendant que Jay faisait la conversation à une Jessy boudeuse. Je ne m'en étais pas plus inquiété que ça, n'ayant d'yeux que pour mon ange. La journée était passée tranquillement et nous avions fermé boutique vers 19h. Lucy et moi avons profité d'un moment seul pour nous retrouver et nous excuser l'un l'autre. Elle savait combien je haïssais mon père et je reconnaissais qu'elle n'était en rien responsable. Et comme à chaque fois, l'amour que nous éprouvons l'un pour l'autre, triomphait de tout.

Une sonnerie de téléphone me ramène au moment présent. J'étire mon bras afin de le saisir, posé sur ma table de chevet, et réponds à Colin :

— Ouais !
— Hey ! Il faut qu'on s'voit dans une heure ! J'ai une idée pour faire décoller not' groupe !
— Colin ... il est à peine 8h et je suis avec Lucy dans mon lit .. alors ça peut pas attendre plus tard ?
— Désolé d'te déranger en pleine intimité mon pote mais c'est important et il est 11h.
— Hein ?

Un rire me répond alors que j'éloigne mon portable afin de vérifier ses dires.

— Je ne me suis pas rendu compte de l'heure !
— Allez bouge- toi ! J'arrive dans une heure ...

Et il raccroche aussitôt sans me laisser le temps de lui répondre. Mon intrépide ami me surprend de jour en jour : il ne lésine en rien lorsqu'il s'agit du groupe. Si notre style a évolué dans le bon sens, il nous reste quelques progrès à faire et il se charge de nous motiver, Doris et moi. Il s'impose en leader et cela nous convient tout à fait : il a le charisme et les idées qui vont dans ce sens.
Je penche la tête vers Lucy, encore endormie et dépose un baiser sur son épaule.

— Mon ange ...., je murmure contre sa peau, Colin arrive dans une heure...
— Hum..., répond-elle sans bouger, pourquoi ?
— Je ne sais pas... je pense qu'il veut me parler du groupe, réponds-je en plongeant mon nez dans son cou.

Elle se blottit dans mes bras et je dépose un baiser dans son cou.

— On est vraiment obligés ? , ronchonne-t-elle.
— Non ... mais il n'hésitera pas à monter jusque dans ma chambre pour venir me chercher et me tirer du lit.

Elle tourne la tête vers moi et m'adresse une moue boudeuse à laquelle j'ai peine à résister.

— Je te promets que demain ce ne sera rien que pour nous deux. Juste toi et moi, dis-je en déposant des baisers dans son cou.

Un sourire se dessine sur ses lèvres et, apaisée, elle soupire d'aise avant de relever la tête pour embrasser mes lèvres tout en murmurant :

— J'ai plutôt hâte d'être à demain..
— Coquine...

Alors qu'elle fait un mouvement pour se lever, j'attrape son poignet et l'attire contre moi. Elle ne résiste pas longtemps et se laisse embrasser. Mes lèvres parcourent le long de son cou jusqu'à lui arracher un rire.

— Arrête ! Tu me chatouilles !
— Hum... c'est toi qui a commencé... , murmurè-je contre sa peau.

Essayant de fuir, elle finit par capituler et laisser mes lèvres parcourir tendrement son corps. La passion nous emporte, étreignant nos corps l'un contre l'autre, brûlant de désir.

Une heure plus tard, nous avons pris notre douche et dévalons les escaliers prêt à accueillir Colin. Ponctuel comme à son habitude, il attend devant le garage de mes parents. Chargé d'un sac sur le dos, il se rapproche en nous apercevant, nous salue rapidement avant de nous montrer ce qu'il transporte.

— J'ai récupéré la caméra à mes vieux.... mon idée est simple. On va s'filmer pendant qu'on répète et on balance ça sur YouTube. Tout le monde tombera dessus et on se fera connaître.

A ses mots, il sort une caméra de son sac et la pose sur la petite table. Surpris, nous regardons l'objet, Lucy et moi.

— C'est une bonne idée mais qui est ce qui va nous filmer ?, demandè-je.

Le regard de Colin s'anime d'une lueur machiavélique avant de se poser sur Lucy. Je tourne le regard vers elle dont la main serre fortement la mienne.

— Tu veux que ce soit Lucy qui nous filme ?
— Yep!

L'idée n'est pas mauvaise mais elle ne semble pas l'accueillir de le même façon. Inquiète, elle nous regarde tour à tour avant de répondre :

— Je ne sais pas si c'est une bonne idée...
— Tu seras parfaite mon ange, sois-en sûre, lui dis-je en lui adressant un regard rempli d'amour.

Peu convaincue, Lucy me répond par un sourire figé et lève les yeux vers un Colin confiant qui s'avance déjà vers elle pour lui expliquer le fonctionnement de la caméra.

— Je te montre comment ça marche, c'est pas compliqué, tu verras. Après, pour ce qui est de le balancer sur le net, c'est dans mes cordes. Toi, t'as juste à filmer la scène. On n'a pas besoin d'un professionnel. C'que j'veux c'est des like et qu'un prod nous repère.
— Et tu penses que ça peut marcher ?
— On a le choix entre se produire dans un bar et s'en tenir au miracle ou alors provoquer les choses. En mon sens, les miracles n'existent que dans les fables.

Colin et sa légendaire délicatesse. Une chose est sûre, il ne risque pas de s'encombrer de mots superflues et va droit à l'essentiel. Néanmoins ses idées visent à élargir notre horizon et à évoluer dans le domaine de la musique, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Au bout d'une bonne demi-heure, la porte du garage s'ouvre. Doris apparait, balayant notre assemblée d'un mouvement de mains en guise de salutation, et s'installe devant sa basse qu'elle commence à accorder. Après une petite rétrospective de Colin destinée à notre retardataire, les répétitions débutent. Assise sur un tabouret devant nous, Lucy tient la caméra et attend le signal.

Certains réajustements ont été nécessaires avant d'immortaliser notre musique. Étant un incorrigible insatisfait, Colin analyse les moindres fausses notes ou faux accords de sorte que tout soit parfait. Les arrangements terminés, il donne enfin le signal à Lucy et nous répétons, cette fois-ci, devant la caméra.

Fier de notre prestation, nous nous félicitations les uns les autres convaincu que cela pourra nous ouvrir d'autres perspectives. Récupérant les tout, Colin nous garantit de l'envoyer rapidement sur le net puis quitte les lieux accompagnés de Doris. Connaissant mon meilleur ami, je ne serais pas surpris de voir notre vidéo postée sur YouTube dès ce soir.

Comme à chaque fin de répétition, je me sens libre. La musique est un plaisir cathartique. Il apaise de tout ce qui m'oppresse et que je choisis de mettre sous silence. Bien que Lucy soit ma confidente, j'essaye du mieux possible de la préserver de mes tourments et de mes litanies.
Malgré un dîner ennuyeux aux côtés de mon paternel, je parviens à garder une certaine sérénité et à accorder toute mon attention à celle que j'aime. La journée du lendemain, nous l'avons passé au lit, lovés l'un contre l'autre. Notre intimité n'est pas uniquement le moment de nos câlins, c'est aussi celui de nos plus profondes confidences.  Un moment qui n'appartient qu'à nous et sur nous gardons jalousement pour nous seuls.

Plus tard, en fin d'après-midi , après avoir pris une douche, nous sommes allés prendre un petit casse-croûte que nous avons mangé sur la terrasse au bord de la piscine. Puis Lucy a reçu un appel de ses parents qui l'ont imploré de rentrer ce soir afin de partager des moments avec elle. Ne pouvant pas refuser, elle a accepté.

Avide de sa présence, j'accueille la nouvelle avec tristesse et me résous à la raccompagner chez elle. Serrant son corps contre le mien, je l'embrasse tendrement faisant retarder le moment où elle devra s'éloigner de moi. Lorsque nous nous mettons en route, c'est le cœur lourd que je marche à ses côtés. Évidemment, elle finit par s'en rendre compte et m'entoure de son amour. Ses paroles tendres peinent à calmer une angoisse latente qui grandit en même temps s'obscurcit le ciel.

Devant son portail, au moment de séparer nos chemins, mon cœur se serre et j'éprouve le besoin de l'étreindre contre moi une nouvelle fois, l'embrassant à perdre haleine. Plaquant mon front contre le sien, je finis par murmurer d'une rauque :

— Je t'aime ...tu vas me manquer.

Ne lui laissant formuler aucune réponse, je pars à l'assaut de ses lèvres qui vont cruellement me manquer, embrassant doucement sa carotide, discrètement à l'ombre d'un large chêne. Me gorgeant de son odeur, de sa présence et de son étreinte, je recharge mon cœur avant que le manque ne me blesse. Posant ses doigts fins et délicats sur mes épaules solides, elle bascule la tête en arrière, offrant son cou à mes lèvres brûlantes. Voyant le moment où mes gestes risquent de devenir inconvenants, je romps cet intense moment, gagné par une angoisse intense. Le bassin collé au sien, il m'est insupportable de devoir m'écarter du fruit de mes désirs. Luttant contre une tension assez intense plus au sud, je pose mon front contre le sien et reprends mon souffle avant  de lui murmurer :

— As-tu conscience dans l'état que tu me mets ?
— ... c'était moins une ...
— Si je continue, je ne réponds plus de rien, mon ange... et ça risque de faire désordre dans le quartier. Tu me rends fou ...
— J'ai hâte que l'on se revoit ...
— Quand ?
— Tout dépend de mon travail ... si je rentre tôt, je pourrais t'accompagner à la salle de sport, sinon, il faudra attendre le week-end.
— Je pourrais pas attendre le week-end...
— Il faudra bien ... je t'aime Adam ...
— Je suis fou de toi ..., murmurai-je près de ses lèvres en lui volant un baiser.

Ma voix se perd dans un murmure alors que je l'embrasse sur les lèvres puis le long de la mâchoire. Un léger gémissement s'échappe de ses lèvres avant qu'elle ne se détache de moi créant un vide immense.
Un sourire à la fois tendre et triste se dessine sur ses lèvres puis elle descend le chemin qui à son domicile. Plongé dans l'obscurité, je ne distingue bientôt plus que son ombre contrastant avec les lumières des fenêtres de leur demeure et mon cœur se serre lorsqu'elle disparaît.

Faisant le chemin inverse, mon angoisse est semblable que la noirceur de la nuit et oppresse davantage mon cœur. Je n'éprouve pas l'envie de demeurer à table à côté de mon père qui va m'assassiner de questions et de reproches.

En arrivant chez moi, je monte dans ma chambre récupérer mes affaires de sport, informe ma mère de mon absence au dîner de ce soir et pars vers la salle de sport. La clé face ce problème est de me dépenser pour éviter de cogiter et canaliser mes émotions qui inondent déjà mon esprit de questions.

Le complexe sportif est ouvert jusqu'à 22h et cela me le temps de m'entraîner correctement. Montant les marches qui me conduisent à la salle d'entraînement, je remarque que le lieu est désert. Les clips vidéos diffusés sur plusieurs écrans suspendus au plafond, continuent d'animer les lieux. Ce calme est oppressant.

Je comptais me changer les idées et croiser du monde mais c'est tout le contraire. Résigné à rester avec ma solitude, je me dirige vers les vestiaires des hommes. Il règne une moiteur écoeurante et l'atmosphère surchauffée m'indique que quelqu'un vient de partir.
Posant mon sac sur le banc, je retire mes baskets, mon jean et enfile un bas de survêtement. Je place mon sac sous le banc, glisse mon pied dans une chaussure, évite une flaque d'eau car le pied trempé c'est moins marrant puis enfile l'autre chaussure et me rejoins la salle de sport.

J'attaque mon entraînement par des séries de mouvements faisant travailler les biceps, triceps et quadriceps, encouragé par une musique rythmée qui claque dans toute la salle.
Buvant une gorgée d'eau, je me redresse et enchaîne vers la presse, quelques minutes. Les muscles commencent à chauffer et je ressens enfin l'effet escompté.

Demeurant assis un moment, je reprends mon souffle la tête levée vers les écrans d'où défilent des clips vidéos. Ce n'est clairement pas mon style de musique mais j'ai oublié mes écouteurs dans ma chambre alors je me contente de ça. En les observant, je repense à l'idée de Colin.

Ce serait vraiment génial si on avait une notoriété comme celle-là.

Mon imagination m'emporte déjà loin et me rappelle que je dois regarder les vidéos postées par mon meilleur ami.

Me sortant de mes pensées, je me redresse et enchaîne le travail des biceps et abdominaux sur une barre fixe. Suspendu par les bras, je commence à soulever mon corps plusieurs fois, croisant les pieds derrière moi. Je fais quelques séries, concentré sur mon objectif sans penser à rien. Le vide complet. J'entends partiellement une porte claquer dans le fond de la salle sans m'en préoccuper davantage.

Lorsque je sens qu'on attrape ma cheville. Je cesse aussitôt mes mouvements et tourne la tête pour voir apparaître Jay.

— Tu lâches ma cheville s'il te plaît ?
— Tu t'entraînes tard dis-donc ...
— Ouais et ça te pose un problème ?
— Non ... tu fais comme tu veux...

Juste celui que je ne veux pas voir ce soir. Il maintient sa prise sur ma cheville et même si j'ai la force de rester suspendu, mes muscles commencent à brûler et je vais bientôt lâcher. Agacé, je réitère ma demande :

— Jay ! Lâche ma cheville.
— Je croyais que tu t'entraînais ... ça te fais un autre exercice non ?
— Tu fais chier ...

Ce dernier ricane et, voyant que je commence à perdre patience, il retire ma chaussure et recule de quelques pas.
Agacé par ses dires et son geste, je lâche la barre, et je me dirige vers lui. Il a réussit, non sans peine, à réveiller la colère que je tente tant bien que mal de verrouiller en moi-même.
Tout ce travail réduit à néant en quelques minutes.

Muré dans le silence, je m'approche de lui, lance ma main pour récupérer ce qui m'appartient mais il arrête mon geste en descendant son bras derrière lui.

— Pourquoi tu es seul, ici ? , s'enquiert-il
— Ça ne te regarde pas !
— Disons que je m'interroge juste, vous êtes inséparable toi et Lucy. Alors, te voir seul ici est assez surprenant...vous vous êtes disputés ?, continue-t-il en reculant vers le reste de la salle, les yeux braqués sur moi
— Pas du tout ... , dis-je en le suivant des yeux alors que je le vois reculer.
— Tu sais qu'elle est venue se confier à moi tout le temps où vous étiez fâchés ...à voir ta tête je pense que tu l'ignorais. Au fait, je vais intégrer l'Université de Yale. Mon dossier a été accepté et mes parents en sont plutôt contents.

Ces révélations me foudroient sur place. Mon cœur se serre, ma gorge se noue et des sueurs froides longent ma colonne vertébrale. Imaginer Jay être un ami proche de Lucy est impensable pour moi, surtout, lorsque je sais qu'il est amoureux d'elle et souhaite secrètement notre rupture.
De surcroît, j'apprends qu'il sera sur le campus avec elle l'année prochaine. Autant de raison de me rendre jaloux et de m'inquiéter davantage.

La colère, que je parvenais à retenir, me gagne, tandis que Jay m'observe, les yeux animés d'une lueur de défi.
Le seul regard que je lui adresse est chargé de la haine la plus profonde. Je me hisse sur un pied, arrache ma chaussure de ses mains et fonce vers les vestiaires sans lui répondre. J'en ai assez entendu.

Je me retrouve dans une impasse, prisonnier entre ma colère et mon amour pour Lucy. Je pousse la porte des vestiaires, prends une douche chaude destinée à détendre une tension qui a déjà pris trop d'ampleur. Après m'être séché, j'enfile des vêtements propres et range promptement mes affaires sales dans mon sac de sport. Je glisse un pied dans une chaussure puis l'autre avant de quitter les lieux. Mon lacet s'échappe de ma chaussure et fouette le bitume à un rythme régulier. Mon esprit navigue entre la réalité et la fiction. Je me sens perdu.

En arrivant chez moi, c'est un hall plongé dans la pénombre que je trouve et cela m'arrange plutôt bien. Je laisse tomber mon sac au sol, retire mes chaussures afin que personne ne m'entende et me dirige vers le canapé du salon plongé dans l'ombre.
A l'abris de l'obscurité, l'émotivité que j'ai su retenir jusque là, peut enfin s'exprimer. Les larmes roulent le long de ma joue sans que je puisse les réprimer.

— Adam c'est toi ?

Assis dans le canapé, je bascule la tête sur le côté lorsque me parvient la voix de ma mère et perçois sa silhouette fine et menue. Elle se rapproche de moi, passe une main sur ma joue et saisit une de mes mains qu'elle serre fortement dans la sienne.

— Ça ne va pas ? Que se passe-t-il ?

La gorge douloureuse, je secoue la tête, incapable de dire quoi que ce soit. Les mots ne sortent pas.

— Cesse de te faire du mal pour rien, mon bébé. Et si tu me disais ce qui ne va pas ...
— Lucy se rapproche de Jay.... pendant que nous étions fâchés à cause de papa, elle ... elle a trouvé du réconfort auprès de lui... je me sens trahis, maman.
— Non, il ne faut pas. Tu connais sa grandeur d'âme et jamais elle ne ferait une chose pareille. Elle t'aime, Adam.
— Je tiens à elle plus tout au monde, maman. Je l'aime comme un fou mais je sens ... qu'elle m'échappe.

Ma voix se brise en un sanglot que je ne parviens plus  à contenir. Ma gorge se serre jusqu'à étrangler mes chairs et de fines aiguilles semblent pénétrer ma peau. Les bras de ma mère m'entourent, me serrant contre son coeur. Et c'est dans la douce odeur de mon enfance, qui chatouille mes narines, que je trouve du réconfort. Aimante, elle me rassure par des mots dont elle seule a le secret. Pleurant à chaudes larmes, je lui fais promettre de garder la confidence.

Cette nuit-là, je n'ai pas réussi à trouver le sommeil. Réveillé un nombre incalculable de fois, j'imagine Jay courtiser Lucy et celle-ci, succomber à ses avances. C'est le sommeil entrecoupé que je parviens à dormir quelques heures. Malheureusement, cela ne sera pas suffisant face à la journée difficile qui m'attend, demain. Seul avec Mike et James, je devrai assurer les cours de surf ainsi que les commandes et les ventes. C'est plutôt une bonne nouvelle car je n'ai pas le courage de croiser quelqu'un et surtout pas mon hypocrite d'amis, mais je n'aurais pas la force de supporter davantage. Je vais devoir m'armer de courage.

James a pris la décision avec ses deux associés, de répartir nos jours de travail de sorte que l'on ne soit que deux vendeurs avec deux gérants sur trois, ce qui nous laisse beaucoup de liberté dans les prises de décision mais aussi beaucoup de travail.

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