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Aomine x readers

Modifié, correction à venir.

Tw : Scène de sexe explicite, masturbation féminine, pénétration.


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Teïko, le collège prestigieux ayant vu naître la génération miracle était très connu, envié et nombre de jeunes souhaitaient y entrer. Pour ma part, j'étais une ancienne élève de cet établissement. J'avais également côtoyé l'équipe vedette à l'époque car j'étais une amie du capitaine mais également de Momoi Satsuki, ma meilleure amie. Je me souvenais des bons moments que nous passions ensemble jusqu'au départ de Nijimura et la prise de poste de capitaine par Seijuro Akashi.

Un adolescent charismatique, intelligent, fort, doux avec ses proches... j'étais irrémédiablement tombée sous son charme en entrant au collège. La chance m'avait souri puisque nous nous étions mis ensemble. Je m'étais rapidement rendu compte que j'étais amoureuse de lui, et, malgré le changement radical de sa personnalité, je ne pouvais pas l'abandonner. Je voulais être là pour lui, pour l'épauler et tenter de faire naître à nouveau dans son regard un peu de chaleur, en vain.

Quant aux autres, je m'entendais plutôt bien avec eux. Surtout Kuroko, Aomine et Kise. Deux lumières pour une ombre discrète mais irremplaçables dans l'équipe. Kise, joviale par nature, m'avait tout de suite adoptée, si je puis dire. Nous avions des instants idiots ensemble qui nous provoquaient souvent de grands éclats de rire. Une amitié sincère était née entre nous tout au long de nos années collège, et bien que nous ne nous voyions plus, nous avions continué d'échanger des messages de temps à autre pour prendre des nouvelles.

Kuroko lui, bien que discret, me faisait me sentir sereine, calme. Il était toujours à l'écoute lorsque le besoin s'en faisait sentir et je lui rendais l'appareil. Chaque mercredi, nous déjeunions tous deux au fast-food. D'ailleurs, il n'oubliait jamais son frappé qu'il dégustait lentement tandis que je me régalais d'une glace. J'avais suivi le bleu à Seirin à la suite de divers événements survenus lors de la dernière année de collège.

Aomine quant à lui, c'était une histoire à part entière qu'il fallait lui consacrer. Il flirtait avec moi au collège comme il le faisait avec beaucoup de filles. Je suis ensuite passé à la pote à qui il racontait toutes sortes de choses intéressantes ou pas, embarrassantes ou non. Puis, en dernière année, il est devenu un roc dans ma vie. Un soutien que je n'aurai jamais cru avoir besoin un jour, tant ma vie paraissait simple et belle avec Seijuro.

Je me souvenais parfaitement de cette horrible journée où tout avait basculé. J'attendais Seijuro devant les grilles du collège pour que l'on rentre ensemble comme à notre habitude depuis plus de deux ans mais il n'arrivait pas, alors que tous les joueurs de basket quittaient l'établissement. Lorsque je posai la question, personne ne savait ou bien ils détournaient le regard, s'excusaient puis partaient rapidement. Inquiète, je m'étais précipitée vers le gymnase de peur qu'il soit arrivé quelque chose au rose. Mais la scène que je découvris me fit tomber de mon gratte-ciel.

Devant moi, ma meilleure amie, et mon petit ami s'embrassaient. Satsuki et Seijuro m'avaient trahis de la pire des manières. Aucun scandale, aucun cri de ma part n'avait franchi mes lèvres, pourtant, un torrent de larmes avait élu domicile sur mes joues. J'avais l'impression qu'on m'arrachait le cœur pour la première fois de ma vie. J'étais simplement partie, laissant seulement un texto à Seijuro pour lui dire que tout était terminé entre nous. Ce n'était absolument pas une manière de rompre que j'aimais, mais je ne pouvais plus le voir. Pas tant que mon cœur battait encore d'amour pour lui alors qu'il souffrait par sa faute.

Dès le lendemain, j'avais entrepris de tous les éviter comme la peste. Je ne savais pas à qui je pouvais faire confiance, qui était au courant et qui ne l'était pas. J'étais perdu et ma seule façon de gérer tout cela était de me mettre à l'écart. Acte que certains n'ont pas apprécié. Si Satsuki tentait uniquement par message, faisant l'innocente, Aomine, lui, était venu jusqu'à chez moi pour avoir des explications. Me trouver en pleure recroquevillé sur moi même avait été un choc pour lui. A partir de là, il a été d'un soutien indéfectible. A sa manière, il a su me remettre d'aplomb petit à petit. La seule chose que je lui reprochais était sa façon d'agir depuis que le coach lui avait demandé de ne plus venir aux entraînements, mais de participer à tous les matchs. Froid, distant et hautain... comme toute la génération miracle, finalement.

Je n'avais plus répondu à Seijuro, ni même approchée depuis que je l'avais surpris en train de me tromper. Je savais qu'il avait énormément changé mais je n'aurais jamais imaginé qu'il commettrait un tel acte. Le collège s'était terminé rapidement après cela et j'avais suivi Kuroko à Seirin. Le seul qui n'avait finalement jamais changé durant la scolarité. Et même si l'envie de suivre Aomine était également présente en moi, à Seirin, je ne verrais jamais le visage de Satsuki.

Un ballon à la main, je sortis de mes pensées lorsque Riko m'interpella pour prendre la route vers le lycée Kaijo. Je ne souhaitais pas être manager pourtant, j'étais présente autant que possible pour soutenir cette superbe équipe. Leur manière de voir les choses, leur façon de jouer imposait le respect malgré les défauts notables. En regardant Kagami et Kuroko jouer ensemble, je ne pouvais résister à la nostalgie de Teïko. Le trajet fut mouvementé, tous étaient excités par ce match amical.

J'avais appris que lors d'un entraînement, Kise s'était présenté dans notre gymnase. Kagami avait alors défié le blond dans un face à face. Un match avait ensuite été décidé et c'est pour cela que nous faisions la route. A notre arrivée, Kise était venu à notre rencontre, sautant directement sur Kuroko, il se mit à pleurer tout en précisant qu'il n'arrêtait pas depuis que le bleuté avait refusé sa proposition.

« Aucune fille célibataire ne m'a rejeté, tu sais ?

- Tu pourrais arrêter de dire ce genre de trucs, s'il te plaît, rétorqua Kuroko. »


Je ris discrètement devant leur échange et suivis simplement l'équipe tout en restant en retrait. Le blond me remarqua enfin et son visage s'éclaira d'un immense sourire. Il sauta et m'attrapa les mains, les secouant avec panache tout en déblatérant mille et une paroles. J'étais ravi de le revoir et discuter avec lui jusqu'au gymnase me fit chaud au cœur. Sa joie de vivre était communicative, et je me retrouvais à rire rapidement.

Si l'entraîneur de Kaijo n'avait pas voulu que Kise joue contre notre équipe, il changea rapidement d'avis. Bien que le résultat fut le même et que Seirin gagna le match d'entraînement. Kise était toujours aussi impressionnant. Le voir jouer faisait remonter des souvenirs que je souhaitais refouler. Je félicitais les garçons, puis discutais avec Riko Et Takeuchi en attendant qu'ils se douchent.

∗∙⋅:✯:⋅∙∗

" Aomine ! Par ici ! "

D'un pas nonchalant, il me rejoignit devant l'entrée de la piscine de mon quartier. Nous ne nous étions pas vues depuis un moment alors le voir me faisait vraiment plaisir. Pour les vestiaires, nous nous étions séparés avant de se retrouver devant le bassin. D'abord tranquillement, nous discutions dans l'eau de notre nouvelle vie de Lycéen, le tournois inter-lycée de basket puis de ce que nous faisions en dehors. J'appris que Töö participait au tournois et espérais donc le voir jouer contre notre équipe.

Une bataille d'eau débuta rapidement entre nous. Mon rire éclatait tel un verre s'explosant sur le sol à contrario d'Aomine, plus discret. Je finis pourtant par boire la tasse à cause de lui, modifiant mes projets de jeu. Mon but, le voir couler.

C'est tout autre chose qui se passa. Campé sur ses appuis, il ne bougeait que pour retourner mes attaques contre moi-même. Si cela m'agaçait, sentir ses mains glisser contre ma peau et la sienne se contracter contre les miennes me faisait rougir. Le jeu avait pris une tournure différente si bien que, lorsqu'il frôlait mes fesses en attrapant mes cuisses pour me soulever, qu'il évitait ma poitrine avec de gros effort en me crochetant le torse, c'est le creux de mes reins qui s'embrasait.

Aomine finit par me coincer dans un coin du bassin, sa haute stature bloquant mon champ de vision sur le reste. Je posai une main sur son torse pour le garder à distance, tant son regard me déstabilisa. Une des siennes attrapa ma mâchoire afin de lever mon visage vers le sien. Ses lèvres frolèrent les miennes, puis il s'écarta complètement pour me tourner le dos et sortir de l'eau.

Avait-il réellement l'intention de m'embrasser ?

Je le suivis tout de même jusqu'au vestiaire pour me changer. C'était prévu qu'il passe la soirée à la maison, mes parents étant partis se faire un week-end en amoureux, j'étais seule. Arrivés, nous partîmes l'un après l'autre se doucher. Pour le dîner, nous avions commandé une pizza qu'on mangea tranquillement devant un film, posés dans le canapé du salon. Une fois terminé, il s'allongea pour poser sa tête sur mes cuisses. Instinctivement, ma main trouva ses cheveux pour jouer avec bien que le film que l'on regardait me gardait en haleine.

" Tu ne voudrais pas m'appeler Daiki ?"

Sa question eut le don de me faire décrocher de l'écran, la mine surprise pour le fixer. Il était sérieux. Son regard ancré au mien, Aomine commença à caresser mon tibia lentement tout en remontant jusqu'à mon genoux auquel il avait facilement accès. Avec un sourire, j'accepte sa demande, lui retournant la question avec mon prénom. Le bleu ne répondit pas, se contentant de lever son buste afin d'être face à face. Sa main droite se posa dans ma nuque, me faisant avancer vers lui.

" Je ne veux pas être en couple Daiki, tu le sais.

- Je sais ... Je n'ai pas dit que je voulais qu'on en soit un. Je ne suis pas quelqu'un d'assez bien pour ça."


Un éclair de compréhension m'envahit accompagné d'un doute. Si nous vivions cette aventure, allions nous continuer d'être amis ? Je n'eus pas le temps de me poser plus de question puisque mes lèvres trouvèrent celle du bleu. Timidement d'abord, elles se meuvent ensemble jusqu'à ce que nos langues se rencontrent. Mon corps fut pris de frissons, la main libre d'Aomine l'aida à se redresser complètement afin d'être en tailleur sur l'assise du canapé. Là, il me tira de manière à ce que je sois sur lui. Ses mains trouvèrent leur place au creux de mes reins et me collèrent à lui. Je pouvais sentir ce qu'il voulait, bien que ce soit légèrement effrayant de constater que son ami voulait coucher avec nous, une part de moi en avait aussi. La journée à la piscine n'avait fait que créer une tension entre nous qui s'était accru lorsque Aomine avait failli m'embrasser dans l'eau.

J'avais offert ma première fois à Seijuro l'année passée. Bien que je connaissais l'acte en lui-même, être avec un autre garçon dans cette intimité me provoquait un peu de stress. Je me promis de ne pas l'écouter, puisque je souhaitais vivre ce moment avec le bleu. Certes, perdre son amitié me faisait peur, mais... L'intensité de nos baisers ne faisait qu'augmenter cette folle décision que nous allions prendre d'ici peu. Mon bassin se mit à mimer le mouvement de l'acte, provoquant un gémissement chez Aomine, qui s'échoua dans ma bouche tandis que sa prise se fit plus ferme. Nous avions continué de nous embrasser sur le canapé tout en caressant l'autre par dessus nos vêtements, découvrant un peu le corps de l'autre. Je finis par m'écarter de lui en me mordant la lèvre inférieure.

" Attends, tu es sûre de toi ? me demanda Daiki.

- Oui. "


Je me levai pour le tirer avec moi jusque dans ma chambre. Mes parents étaient au courant de la perte de ma virginité, c'est par précaution qu'ils m'avaient acheter des contraceptifs en plus de m'avoir fait mettre un implant. J'avais de la chance d'avoir des parents assez ouverts d'esprit pour pouvoir parler de ce genre de chose, et je me sentais plus sereine également.

Déjà venu chez moi à l'époque du collège lorsqu'on se regroupait tous, Aomine ne laissa traîner son regard sur ma chambre qu'un instant. Ses lèvres retrouvèrent rapidement les miennes, même si nous nous déplacions jusqu'à mon lit. A reculons, je montai à genoux sur ce dernier, permettant au bleu d'être moins penché pour m'embrasser. La différence de taille n'aidait pas son dos. Entre deux baisers, nos hauts finirent au sol. Sa bouche dévia sur ma mâchoire puis dans mon cou. J'en profitais pour caresser son torse nu, glisser mes doigts sur ses abdominaux qui se contractaient à mon passage pour finalement finir ma course sur la ceinture de son jogging. Après un accord du bleu, je baissai ce dernier, le laissant en boxer.

Ses mains se perdirent sur ma poitrine une fois mon sous-vêtements retiré. Les mains fraîche d'Aomine me provoqua de nouveau frisson tandis que mes tétons durcissaient à leur contact. Je n'étais pas vraiment réceptive dans cette zone, mais sentir sa langue en humidifier un, ses dents le mordiller avant que ses lèvres ne l'attrape me firent soupirer de bien être. Mon short et ma culotte suivirent le chemin de leurs comparse, me laissant nue et intimidé sous l'intensité du regard de mon ami, si je pouvais le considérer toujours comme tel.

Aomine monta à son tour sur le lit et me coucha sur le dos. Sa bouche retrouva la mienne pendant que nos mains découvraient les tours et les contours du corps de l'autre. Nos souffles se faisaient plus saccadés, la chaleur de la pièce était étouffante mais pour rien au monde je ne me serais levée pour ouvrir une fenêtre. Son bassin ondulait contre le mien malgré la barrière que créait son boxer,tandis qu'il embrassait ma poitrine et nous excitait davantage.

Nombreuses sont les personnes qui parlent beaucoup pour finalement être incapable d'agir au moment voulu, mais ce n'était pas son cas. Pervers assumé, il aimait parler de sexe et regarder les idoles à grosse poitrine, dénudé mais il était aussi à l'aise dans l'intimité avec une fille. Je ne doutais pas qu'il avait déjà expérimenté tout ça.

Ses doigts finirent par se nicher dans mon intimité , me provoquant un gémissement sonore. Le mouvement de ses doigts en moi me tordait l'estomac. C'était à la fois bon et déroutant. Je n'arrivais pas à aligner correctement mes pensées. Mes parois commencèrent à se contracter, j'ondulais mes hanches souhaitant ardemment ressentir plus de choses. Je voulais libérer la boule invisible qui s'était formée. Jouir me provoqua un léger cri de plaisir. Mon corps, pris de spasme, tremblait légèrement. Aomine avait réussi à me donner un orgasme. Il accompagna ce dernier par ses mouvements, me laissant profiter un maximum de cette sensation libératrice.

Ma respiration était difficile, mais je trouvai la force de me redresser un minimum afin d'attraper un préservatif dans ma table de nuit. Aomine me le prit des mains et le posa à côté de nos corps. M'embrassant à nouveau, il me poussa doucement pour que je me recouche sur le dos. Son corps remua au-dessus de moi, signe qu'il retirait son sous-vêtement. Afin de mettre la protection, il se mit sur ses genoux. J'eu le loisir d'admirer son corps et d'en rougir. Je n'avais pas vraiment fait attention à la piscine qu'il était aussi musclé. Il n'était pas bodybuildé, mais sa masse musculaire était visible. Finement sculpté, il n'avait rien à envié aux autres. Sa verge dressée me fit rougir.

Mon dieu. Mais qu'est-ce que nous étions en train de faire ? Mes mains s'étaient mise à trembler et je remarquais que c'était également son cas lorsqu'il eut finit d'enfiler la protection.

" Toujours sûre ? Me demanda-t-il.

- Et toi ? Contrais-je alors que nous étions dans le même état."


Pour réponse, il déposa ses lèvres contre les miennes. Je l'en remerciais intérieurement. Si le stress nous dévorait, nous embrasser aiderait à le calmer légèrement. La sensation de pénétration me fit hoqueter. Je n'avais plus l'habitude, l'intrusion m'avait surprise. Avec des gestes confiant, Aomine débuta ses mouvements nous menant, petit à petit, à la jouissance. Cette nuit- là, l'amitié qui nous avait lié avait été dépassée. Nous avions couché ensemble pour la première fois.

∗∙⋅:✯:⋅∙∗


Coucher avec Aomine avait été une erreur. Si ce soir-là, j'avais écouté mon stress, que je ne l'avais pas embrassé ou que j'avais stoppé notre bêtise, nous n'en serions pas là. Cela faisait plus de deux semaines que je n'avais plus de ses nouvelles. Tôt le matin, après notre nuit à deux, il était parti avec un sourire en coin sur le pas de la porte d'entrée, comme d'habitude, pour ne pas croiser mes parents. Mais depuis, mes messages restaient sans réponse malgré les "Vu" ce qui m'agaçait au plus haut point. J'étais de mauvaise humeur tout le temps si bien que je n'arrivais pas à réellement apprécier la victoire de Seirin contre l'équipe de Shutoku.

Même si, revoir Midorima m'avait fait plaisir et qu'il avait pris sur lui pour tenir une conversation avec moi malgré sa timidité, mes sourires restaient faux. Kuroko et Kagami passaient du temps avec moi en dehors des entraînements, créant des liens d'amitié avec le rouge.

Un soir, Kagami et moi étions sur le chemin du gymnase de Seirin à discuter et, comme souvent, je vérifiais mon téléphone, espérant avoir une notification de ce stupide basketteur de Töö. Je finis par écrire un message à ce dernier, mais la question du rouge me surpris tellement, que mon pousse cliqua sur envoyer avant même que je ne puisse me relire.

" Alors, ça avance Kuroko et toi ?

- Pardon ? m'exclamais-je. De quoi tu parles ?

- Tu n'es pas amoureuse de lui, toi aussi ?

- Non ! Nous sommes simplement amis, pourquoi tu penses ça ? Pourquoi " moi aussi " d'ailleurs ?

- Ça me rassure, une certaine Momoi est venue à l'entraînement que l'on a fait à la piscine en affirmant qu'elle était amoureuse de lui. Alors... Je me demandais comment ça allait se passer pour toi du coup.

- Je vois. Eh bien ça ne changera rien à ma vie, disais-je simplement. "


Entendre le nom de cette fille me fit me renfrogner. Déjà énervée à cause d'Aomine, savoir que mademoiselle parfaite venait au lycée pendant les entraînements ne m'enchantait guère. Me rappelant de mon portable en voyant Kagami utiliser le sien, je coulais un regard sur l'écran avant de soupirer en relisant le message. Je n'allais jamais arranger les choses en m'énervant de la sorte, mais je devais avouer que je sentais poindre une légère satisfaction de l'avoir envoyé paître.

" A Daiki : Sale con. Je m'étais fait la remarque, ce soir-là, que notre amitié en prendrait un coup. Naïvement, je m'étais dit qu'on serait simplement gênés face à face mais qu'on resterait de bon potes ! Mais non, tu m'as pris pour ton vide couille tout simplement. Tu sais quoi ? Je me fous de ton silence, j'ai passé plus de deux semaines à t'attendre, c'est terminé. Va te faire foutre, Aomine."

Assise sur le banc à côté de Riko, j'observais l'entraînement. Dehors, le déluge de pluie était fracassant. Les gouttes rebondissaient sur les vitres dans un bruit assourdissant. J'espérais que cela serait fini lorsque nous devrions rentrer chez nous. Les portes qui s'ouvraient, suivi d'un sanglot criant le prénom de Kuroko stoppa toute activité. La désagréable voix familière qui avait retenti me crispa, j'en fronçais les sourcils. Momoi Satsuki était ici, pleurant contre Kuroko. Le bleu me lança un regard avant de lui demander ce qu'il lui arrivait. Un membre de l'équipe lui donna une serviette pour qu'elle se sèche pendant qu'elle racontait ses malheurs. Un rictus satisfait naquit sur mes lèvres malgré moi en entendant qu'Aomine s'était énervé contre elle après avoir éclaté son téléphone au sol un peu plus tôt.

" Jamais il n'avait eu une telle réaction envers moi, je ne comprends pas ! En plus, il est parti et je ne sais pas où il est maintenant.

- Tu es sûre d'être amoureuse de Kuroko ? demanda Kagami.

- Comment ça ?

- Et bien, tu affirmes l'aimer, mais tu viens te plaindre d'un autre mec..."

Merci Kagami. Je mordis ma lèvre pour ne pas répliquer en sa faveur et continuais d'écouter leur discussion. Une fois cette dernière terminée, Kuroko me fit un signe de main pour me saluer. Ce n'est qu'à ce moment-là que la rose se tourna vers moi avant d'écarquiller les yeux, surprise et de rougir en tentant un sourire. La seule réaction qu'elle obtena de moi, fut un regard noir. L'amorçage d'un pas de sa part dans ma direction me fit me lever d'un coup. Après un au revoir vocal de ma part, je sortis rapidement, faisant abstraction de mon nom sortant de la bouche de cette traîtresse.

Les grilles du lycée abritaient une grande silhouette à la peau matte. Voilà qui ravira Momoi, son preux chevalier, était venu se faire pardonner. Décidée à ne pas m'en préoccuper, je passai devant lui sans un regard, mais une poigne saisit mon poignet.

" Attends, je... écoute, commença-t-il.

- Ne te fatigue pas Aomine. On a été clair, pas de couple. Mais je ne pensais vraiment pas que tu me zapperai une fois que tu aurais eu ce que tu voulais. Les gens tels qu'Akashi et toi me dégoûtent.

- Je croyais qu'on s'appelait par nos prénoms ? Et ne me compare pas à lui, grogna-t-il.

- Ouais, je pensais qu'on était assez amis pour ça, je me suis trompé. Momoi est dans le gymnase, tu peux la rejoindre, elle pleure ta perte.

- Je me contre fou de Satsuki ! C'est mon amie d'enfance c'est tout ! Je voulais pas juste tirer un coup comme ça je...

- Savais pas comment réagir avec moi ? Comme toujours, soupirais-je. Je ne te demandais rien de plus que de continuer à être mon ami.

- Je te ramène ? soupira-t-il à son tour."

Je haussai les épaules avant d'avancer. Je ne savais pas comment réagir non plus face à lui, mais en aucun cas j'ai voulu garder le silence. Le trajet est silencieux, rendant l'atmosphère pesante. Ni l'un ni l'autre n'arrivaient à trouver un sujet de conversation, nous contentant de soupirer. La délivrance arriva lorsque la façade de ma maison entra dans notre champ de vision. Je fis un signe de main à Aomine en le remerciant puis accéléra le pas.

" Attends ! On se voit, ce week-end ?"

Un sourire fleurit sur mon visage, je me tournai vers le bleu, acceptant avec joie sa demande. L'esquisse en coin qu'il m'offrait toujours naquit, puis, nous partîmes chacun de notre côté.

Peut-être que tout n'était pas perdu.


∗∙⋅:✯:⋅∙∗

Voir Aomine était devenu fréquent. Que ce soit pour une sortie au cinéma, au fast-food, se promener ou dormir ensemble chez l'un ou chez l'autre. Nos parents nous taquinaient d'ailleurs à ce propos, mais nous restions d'accord, nous n'étions pas un couple. Bien que nous couchions encore ensemble lorsque nous dormions tous les deux. Malheureusement, l'attachement que j'avais pour lui devenait compliqué à gérer. Tantôt, il m'agaçait et savoir que nous n'étions pas en couple me soulageait, puisque ce n'étais pas une dispute de couple tantôt, il me manquait tellement que la peur d'être amoureuse de lui me vrillait l'estomac.

Après la défaite de Seirin lors de l'inter-lycée les menant à l'élimination, les entraînements s'étaient corsés pour l'équipe. Momoi, elle, tentait par Kuroko de prendre contact avec moi, pour ma part, je l'évitais toujours. Je n'étais pas prête à écouter ses mensonges. Malgré tout ça, Riko, désireuse de faire plaisir à ses joueurs, nous avait dégoté des places pour le match de Kaijo contre Töö. Kise contre Aomine. Les gradins en hauteur permettaient d'avoir une vue sur l'entièreté du terrain. C'est, proche des barrières que nous nous étions installés juste derrière les bancs d'équipes. Ces dernières entrèrent justement sur le terrain. Notre ami blond, promena son regard dans les tribunes, puis sourit en nous faisant signe. Un pouce en l'air comme encouragement, je me dépêchais d'envoyer un message à Aomine, lui souhaitant bonne chance, et quémandant qu'il gagne fièrement ce match.

L'arbitre siffle, les joueurs s'élancent. Voir deux équipes aussi compétentes s'affronter était un beau spectacle. Kise et Aomine nous donnaient l'impression d'être les stars du terrain. Leurs déplacements, leurs techniques étaient impressionnants. Le blond se montre coriace et ne lâche rien contre le bleu, pourtant, ce dernier se mit à sourire, de cette horrible esquisse mesquine et je compris tout de suite ce qu'elle signifiait. Aomine ne jouait pas à fond et comptait montrer la différence entre eux.

La défaite de Kaijo me fait mal au coeur mais la mise peinée de Kise encore plus. La défaite de Seirin contre Töö nous avait profondément marqué alors qu'il n'avait pas joué a fond, alors je comprenait un peu ce qu'il pouvait ressentir. M'excusant auprès des autres, je me mit à courir dans les couloirs pour rejoindre les vestiaires. Hors de question que Kise se morfond et prenne toute la responsabilité de cette défaite. J'arrivais en même temps qu'eux. Stoppée devant le mannequin, il relava simplement la tête en tentant une esquisse. Mon coeur se serra.

" Ne fais pas cette tête, cette défaite n'est pas de ta faute.

- Je n'ai pas réussi à le vaincre.

- Tu es fort, impressionnant sur le terrain également. Tous ont pu constater que tu avais quand même donné du grain à moudre à Daiki. Je suis sûre que ton équipe ne t'en veux pas.

- Tu peux pas comprendre, je suis l'as de l'équipe, c'est à cause de moi, si nous perdons.

- Arrête. Le basket est un jeu d'équipe. Vous, la génération miracle, avez perdu cette notion. Retrouve là, bats toi et surpasse le.

Il allait parler mais s'arrêta en voyant l'équipe adverse passer près de nous. Je n'y fit pas attention mais un bras entoura mes épaules me fit tourner la tête vers l'intru, sous le regard surpris du blond.

« - Le seul qui puisse me battre c'est moi même. Retiens le Kise. »

Kise serre les poings tandis que le bleu me tire à sa suite, surprenant une fois de plus le blond, et moi, par la même occasion. Il n'avait jamais été tactile en public, même lorsque nous étions tous les deux. Conduite dans un vestiaire vide, Aomine ferma la porte derrière nous avant de me plaquer contre elle.

« - Qu'est-ce que tu fais ?!

- J'ai gagné, je veux ma récompense. »

Ses lèvres trouvèrent les miennes, ses mains attrapèrent mes cuisses afin de me soulever, toujours le dos plaqué contre la porte. Faire ça, dans un lieu public, était terrifiant mais très excitant. Sa bouche parti dans mon cou. Il suca la peau de celui-ci, aspira avant de se reculer, visiblement satisfait de lui.

" Vite fait ? "

Il hocha la tête à ma question et m'embrassa. D'une main, il baissa son short puis décala ma culotte sur le côté. L'intrusion de son sexe dans le miens bloqua ma respiration. Il n'attendit pas pour se mouvoir, plaquant ses lèvres sur les miennes afin de nous garder sous silence. C'était brutal, rapide, je n'avais le temps d'apprécier réellement notre union que déjà, les prémices de la jouissance pointèrent le bout de leur nez. Lorsqu'il frappa le point sensible de toutes les femmes, je ne put retenir un cri rauque de plaisir. Les doigts crochetés dans ses cheveux et sur son épaules, je l'entendis sifflé de douleurs lorsqu'ils se crispaient sous l'intensité du plaisir que je ressentais. L'orgasme me terrassa juste après le sien me laissant pantelante, les jambes tremblantes.

" Franchement, tu aurais pu attendre qu'on se voit ailleurs, chuchotais-je alors qu'il remettait son short.

- Ah ? Dis le la prochaine fois, au lieu de gémir, riait-il"

Je levais les yeux au ciel en lui donnant une tape sur le bras. Nous étions ensuite sortis, lui, rejoignit son équipe me saluant de son sourir en coin tandis que je rejoignis l'équipe Seirin en courant. En arrivant, Kuroko me fixe d'abord, puis, ses yeux se dirigèrent vers mon cou. Bien que son visage était inexpressif, je pouvais voir les rouages de son cerveau en fonctionnement.

" On a croisé Kise, il nous a prévenu qu'Aomine t'avais emmené."

Ses prunelles se verrouillèrent aux miennes, il avait l'air sûr de lui. Je hochai simplement la tête, pretextant que le bleu voulait me saluer, puisque nous ne nous étions pas vues depuis longtemps. Son sourcil se haussa légèrement tandis que son regard retourna dans mon cou. Heureusement pour moi, il n'ajouta rien. Nous nous mîmes en route derrière les autres. Le trajet fut silencieux de mon côté et ce, malgré les questions de l'équipe concernant ma disparition soudaine. Mes pensées étaient toutes tournées vers un jeune homme à la peau mate. Il me hantait. Je voulais déjà le revoir, être dans ses bras simplement sans arrière pensée.

∗∙⋅:✯:⋅∙∗


Après maintes affrontements pour Seirin, dont l'équipe d'Hanamiya qui fut très compliqué, et douloureux pour nos joueurs, ils s'étaient qualifiés pour la Winter-Cup. Aussi surprenant que cela puisse être, Aomine était dans les gradins ce jour-là. La joie qui avait éclaté pour eux avait été communicative. Je n'avais pu m'empêcher de crier avec eux. Pour autant, rien n'était fini, au contraire, le tournois ne faisait que commencer.

Quant à Aomine, me rejoindre devant notre lycée était devenu une de ses habitudes. Lorsqu'il séchaient les entraînements, il se trouvait devant les grilles à m'attendre, caché afin que les gens ne puisse pas le reconnaître. Je recevais simplement un message pour me donner un point de rendez-vous. Ce que je redoutais le plus était arrivé. J'étais irrémédiablement tombé amoureuse de lui. Bien que je ne lui avait pas avoué, j'espérais secrètement que ce soit lui, qui m'avoue de tel sentiment.

Nous nous étions d'aileurs retrouvé le jours des matchs, sur les escaliers extérieur, à l'arrière du bâtiment. Personne ne passaient ici, nous en profitions pour échanger des baisers et des étreintes. Son téléphone finit par sonner, annonçant l'arrivé d'un message. Après l'avoir lu et soupiré, il m'annonça qu'Akashi avait donné rendez-vous à la génération miracle ici même.

« Ah. On se rejoint ce soir alors. Ma mère m'a prévenu qu'elle déposerait mes affaires chez tes parents. Disais-je en me levant.

- Il a dit que tu devais rester. »

Il me fit lire le message, je fronçais les sourcils. Comment pouvait-il savoir que j'étais ici ?

«Je ne veux pas le voir, annonçais-je à brûle-pourpoint.

- Tu l'aimes encore ? Demanda-t-il.

- Bien sûr que non ! c'est de t...»

Les lèvres pincées entre elle, je me tut. Les lèvres du bleu s'entrouvirent pour parler, mais Midorima arrivant en même temps que Kise. Murasakibara arriva peu après suivis de Kuroko, qui me lança un regard interrogatif auxquels je répondis par un haussement d'épaule.

« -Il nous convoque et est en retard ! »

On sursaute lorsque Akashi parla en haut des marches. Nous nous retournions tous, mais le regard vairons croisa le mien. Un frisson me parcouru et, du coin de l'œil, j'apperçu Aomine contracter ma mâchoire. L'échange verbal fut de courte durée puisque, monsieur absolu souhaitait simplement dire bonjour.

« - Tu viens, on rejoint l'équipe, m'indiqua Kuroko. »

J'hochai la tête, ravie de pouvoir fuir le regard du rose et me levai. Je lançai simplement un signe de main au groupe mais la main ferme et pale bien trop familière à mon gout, d'Akashi, se posa sur mon épaule.

« - Va s'y Kuroko, je voudrais discuter avec elle une minute. »

Mon corps se crispa. Tout le groupe partit y compris Aomine qui me lança simplement un regard avant de s'éloigner. Je me tournai vers Akashi, qui me toisait de toute sa suffisance. Quand je pensais au jeune homme adorable qu'il avait été, je ne pouvais que regretter celui qu'il était devenu.

« - Je peux savoir ce que tu fais avec Aomine alors que tu es mienne ? »

Je m'étouffa avec ma salive en entendant cela. Comment ça, j'étais sienne ?

« - Je ne suis pas à toi. Et nous ne sommes plus ensemble depuis que tu m'as trompé avec Momoi.

- Momoi ?

- Dernière année de collège ? Vous vous êtes embrassé au gymnase le soir où je t'ai dis que c'était terminé. Je vous avais vue, Akashi.

- Tu sais, c'était juste comme ça, elle est amoureuse de Kuroko. Ce n'était pas important.

- Juste comme ça ? Juste comme ça ?! Akashi, tu te fiches de moi ? Je t'aimais, on était ensemble depuis trois ans, je me suis donné entièrement à toi. Je suis restée même quand tu as changé. Que tu embrasses quelqu'un d'autre, même juste comme ça, c'est inadmissible pour moi. Maintenant, si tu veux bien m'excuser, je dois rejoindre l'équipe de mon lycée.

- Je sais que tu m'aimes encore, les frissons qui te parcourent lorsque je pose le regard sur toi le prouve. Je suis absolu, tu ne peux pas résister.

- C'est ta connerie qui est absolue oui. Je ne t'aime plus depuis longtemps. »

Au pas de course, je rejoignis le stade. Le match allait débuter d'une minute à l'autre, je ne devais pas arriver en retard. Riko en vue, j'accellerai une dernière fois et m'assis à ses côtés dans un long soupir. Kuroko et Aomine, sur le terrain, dévient leur regard sur moi, puis se concentrèrent au coup de sifflet.

« -Désolée Riko...

- T'inquiète pas, Kuroko m'as expliqué que tu discutais avec l'ancien Capitaine. »

∗∙⋅:✯:⋅∙∗


Victoire ! Nous avions gagné ! Riko et moi nous nous étions sauté dans les bras, puis je me jetais contre Kuroko, le serrant contre moi et le félicitant de cette superbe victoire. Kagami, lui, reçu de ma part une simple frappe dans l'épaule et un sourire.

Curieuse de voir la réaction d'Aomine, je regardais l'équipe adverse. Momoi, les larmes aux yeux, se tenait contre Aomine. Mon coeur se fit douloureux à cette vision. Douleurs qui se transforma en brisure lorsque la rose embrassa le coin des lèvres du bleu. Mes yeux s'écarquillèrent de voir qu'il ne la repoussait pas. Les poings serrés, j'amorçais un pas vers eux, bien vite stoppé par le fantôme de l'équipe qui attrapa mon bras.

« J'avais compris, ce jour-là. Mais ne fais rien ici, ça portera préjudice à l'équipe.

- Tetsu... C'est la deuxième fois ! Akashi et lui ? Et elle se dit amoureuse de toi pourtant ses actes... disais-je les yeux brillant de larmes. »

Il haussa les épaules ne sachant quoi dire, et me tira par le poignet derrière lui. Je tournai une dernière fois mon regard vers Aomine et Momo. Tous deux me regardaient énervé. Mon instinct me criait de lever les yeux sur les gradins, où je croisai le regard moqueur d'Akashi. j'allais m'arracher les cheveux avec ces mecs ! Pourquoi fallait-il que je tombe amoureuse de ce genre de mec ? Je suivais Tetsu, luttant contre mes nerfs et mes larmes. L'équipe, devant nous, discutait du match. N'étant pas utile, je me dirigeais seule vers les distributeurs de boissons.

« Hey! Félicitations pour la victoire de Seirin. Maintenant, il va falloir qu'on se retrouve en demi-finale !

- Kise-kun, c'est plus à nous de te dire ça, ton match arrive bientôt. D'ailleurs, comment vas-tu ? Ton pied te fait toujours souffrir ?

- Tu t'en ai rendu compte ... ?

- Oui, Riko et Tetsu aussi. Alors, fais attention. »

Il posa sa main sur le sommet de mon crâne et se baissa un peu afin d'être face à face. Les yeux dans les yeux, son regard d'habitude joueur se fit sérieux.

« - Toi, fais attention avec les briseurs de cœur. »

Une moue triste apparue sur mon visage, tandis qu'un raclement de gorge derrière moi nous fit nous retourner.

« - Akashi, Kuroko, Kise, tu prévois les autres aussi ?

- Pardon ? Es-tu sérieux Aomine ?

- Aomine-cchi ! Alors cette défaite ?!

- Ferme là Kise.

- Mon pauvre petit Aomine, dit il en rigolant. On se retrouve sur le parquet ma petite Seirin ! »

il s'éloigna avec un dernier signe de main. Aomine se tenait droit devant moi, les sourcils froncés.

« - Fais pas le mec en colère. J'embrasse que toi, moi.

- De quoi tu parles encore ? T'as vu comment tu es avec Kise et Tetsu ?

- Tetsu m'a tiré pour éviter de venir vous gifler toi et ta copine sur le terrain. Elle t'a a moitié embrassé et tu n'as rien fait ! Quant à Kise, il m'a juste dit de faire attention à un truc, on à discuter des matchs ensuite.

- Je n'ai embrassé personne. C'est elle et je lui ai dit de ne plus recommencer. Et puis, tu me fais quoi là une crise de jalousie ? On est pas ensemble. »

L'impression que mon cœur se déchira en deux me fit douloureusement réaliser qu'il avait raison. Nous n'étions pas un couple certes, mais nous nous comportions comme tel. Nous étions fidèle à l'autre. Alors, inconsciemment j'avais espéré. Je sentit les larmes envahir mes yeux. Pour garder la face devant lui, j'inspirai longuement, puis balaya l'air d'une main avant de lui tourner pour rejoindre les vestiaires. Il fallait que je mette un terme à ça, avant de finir complètement brisée, une seconde fois.

« - Tu as raison, on est pas ensemble. Je pense même que tout ce qu'il se passe devrait stopper. Momoi aura finalement tout gagné. Au revoir, Aomine. »

Les larmes qui débordèrent de mes yeux me brûlaient. D'un pas rapide, je rejoignis les vestiaires, toquant simplement avant d'annoncer que je rentrais chez moi pour aujourd'hui. Kyoshi, qui sortait à ce moment-là, voulu me retenir en voyant mon visage dévasté. C'est entre deux sanglots que je mit à courir, m'excusant auprès de lui. La vision rendue flou, je ne fit pas attention devant moi, créant ainsi une collision avec une autre personne, bien plus grande et musclée que moi. Des excuses marmonnées, je tentais de contourner la personne lorsqu'elle attrapa délicatement mon poignet. Réussissant à discerner les couleurs de leurs survêtements sportifs, je senti le sang quitter mon visage en constatant que j'étais rentré dans l'équipe de Rakuzan.

« - Seirin à gagner, pourquoi la manager pleure-t-elle ? Me demanda un blond aux yeux verts.

- Ce n'est rien, je vous présente mes excuses encore une fois de vous être rentrer dedans, commençais-je avant d'interrompre Akashi qui allait parler. Non, Seijuro, je n'ai pas envie de batailler aujourd'hui. S'il te plaît, lâche moi, lui dis-je en le fixant dans les yeux.

- Ne me regarde pas de haut.

- Ce n'est pas le cas, lâche moi s'il te plaît, je veux simplement rentrer, Akashi.

- Akashi, tu connais cette fille ? Demande un grand brun à la peau mate. »

Le regard du rose me provoqua des frissons le long de la colonne vertébrale. Le fait qu'il m'ait trompé me dégoûtait, mais je ne pouvais empêcher tous les bons souvenirs que j'avais avec lui faire surface lorsque je le voyais. Je lui souhaitais de retrouver son ancienne personnalité. Cependant, le fait qu'il ne m'avait toujours pas lâché m'agaçait. Dans un soupire, je dégageais de sa poigne et quitta le bâtiment sans me retourner.

∗∙⋅:✯:⋅∙∗

Seirin avait réussi à vaincre l'équipe de Yosen. Ils affrontèrent ensuite l'équipe de Kaijo. Kise, avait l'air de déprimer. Son pied le faisait souffrir, il avait été sorti. Assise sur le banc près de Riko, je regardais le match sans réellement le voir. Mes yeux rouges et bouffis avaient alerté mes amis mais je n'avais rien dit. Les larmes s'arrêtaient de couler uniquement lorsque l'équipe disputait un match. Kuroko et Kagami avaient bien essayé de me sortir, me changer les idées mais c'était un échec. Chaque jour, j'appercevais la personne qui tourmentait mes pensées, accompagné de sa traîtresse d'amie. Akashi quant à lui, apparaissait sans cesse devant moi, comme si me voir était devenu vital pour lui. Rester seule en dehors de chez moi était une bataille que je ne voulais pas mener. Je restais donc scotché aux baskets de l'équipe.

Jeter un oeil à Kise avait été une erreur. Son regard peiné me troublait. Je tentai tout de même de le faire sourire, mais comme les essais de mes amis avec moi, ce fut un échec. J'essayai de me concentrer à nouveau sur le match. Il restais cinq minutes de jeu, et nous menions. Kuroko, assis près de moi, posa une main sur ma tête après s'être levé, puis regarda Riko, lui disant qu'il retournait sur le terrain. Quand j'entendis le changement de joueur pour Seirin et également pour Kaijo, je regardai Kise. Son air déterminé au visage. Il était concentré, ce n'était pas bon signe pour nous.

Quand il activa sa capacité à reproduire, et qu'il utilisa toutes les compétences de la génération miracle, je fut subjuguée. Il arrivait même à reproduire les yeux de l'empereur d'Akashi.Les points d'avance que nous avions réussi à mettre disparaissaient petit à petit. Le stress dans nos rangs se fit ressentir. J'espérais seulement que cela ne pousserait pas les garçons à faire des bêtises. Un hoquet de surprise quitta mes lèvres lorsque le blond reproduisit les passes de Kuroko. Le moral de l'équipe en avait pris un sacré coup, la défaite pointait le bout de son nez.


∗∙⋅:✯:⋅∙∗


Je n'arrivais pas à le croire... C'était... Nous avions battu Kaijo. Seirin hurlait sur le terrain tant la joie les traversait. Cependant, mon regard croisa celui de Kise, en larmes. Par instinct, je m'avançais vers lui pour poser une main sur sa joue. Je me foutais des personnes qui pouvait nous voir, tout ce qui m'importait était mon ami blessé physiquement mais également moralement.

« Kise...

- On a encore perdu...

- Ne pleure pas s'il te plaît, lui dis-je en essuyant ses larmes avec mon pouce. Ton pied ne t'as pas permis de donner tout ce que tu avais. L'an prochain, tu briseras chaque mur qui se dressera devant ton équipe. »

Kasamatsu approcha pour aider Kise au moment ou se dernier posa sa main sur ma joue, me remerçiant. Le blond s'excusa auprès de son capitaine, confiant qu'il aurait tellement voulu gagner avec eux, en équipe. Je pris conscience que pour les terminales, l'échec de ce match signifiait la fin du basket au lycée. C'était la dernière compétition. Mon prénom crié me fit tourner la tête vers Seirin.

« - Oye !, tu sais que c'est nous que tu dois féliciter ?

- Bakagamine! Kise est mon ami ! Bien sûr que je suis fier de vous, mais son état me préoccupe aussi. »

Sa mine agaçait face au surnom que je venais d'employé me fit légèrement rire. D'un même mouvement, nous nous dirigions tous vers les vestiaires.

Notre prochaine étape, était de vaincre Rakuzan.


∗∙⋅:✯:⋅∙∗


Mon téléphone n'arrêtait pas de vibrer. Discutant avec Riko, je ne voulais pas regarder ce dernier. L'insistance, pourtant, m'obligea à m'en emparer. Aomine.

« De Aomine : C'est quoi ça avec Kise ? »

« De Aomine : Quand je pense que je t'ai crû la dernière fois ! »

« De Aomine : Il y a quoi entre Kise et toi ? »

" De Aomine : Dis le moi, si c'est ton mec au moins."

« A Aomine : Bien que cela ne te regarde pas, ou plus, il ne se passe rien avec personne. Et puis, tu me fais quoi là, une crise de jalousie ? Ce n'est pas toi qui m'a affirmé, je cite : " qu'on est pas ensemble" ? »

Zéro réponse. J'en avais marre. Cette situation me faisait mal. J'aimais cette imbécile mais je n'arrivais pas à lui dire. Tout ce que je faisais, c'était me braquer contre lui. Ses bras, ses lèvres et sa voix me manquaient, son rire hantait mes rêves, je voulais l'entendre à nouveau. J'avais envie de l'embrasser devant tout le monde, afin que tous sachent qu'il était prit par quelqu'un.

« - Tu devrais lui dire.

- Hum ? De quoi tu parles Riko-chan ?

- Au garçon qui te rend triste. Je ne sais pas qui c'est mais, j'ai entendu quelques bribes de conversation de Kuroko et Kise.

- Oh ... Ne t'inquiète pas. Tout va bien.

- Non, et ça se voit. Ton moral est au plus bas. Ton esprit est ailleurs tout le temps. Je suis désolée mais ça déteint inconsciemment sur l'équipe, qui est habituée à te voir joyeuse.

- Désolée ....

- Si nous gagnons la coupe, avoue lui ?

- On verra, soupirais-je.

- Compte sur nous Riko-san ! Nous allons gagner ! S'écrient l'équipe qui était sortie des vestiaires. »

Constater qu'ils nous avaient écoutés me fit rougir. Ce soir-là, l'insomnie m'avait prise en otage. Partagée entre l'envie de victoire pour fermer le clapet d'Akashi, et l'espoir de défaite afin de ne pas assumer mes sentiments, je me sentais horrible. Mes amis donnaient tous ce qu'ils pouvaient dans ce tournoi, et mes problèmes de cœur passaient avant eux. Un long soupire s'échappa de mes lèvres. Cette histoire n'aurait jamais dû arriver jusque là, lorsqu'Aomine et moi avions commencé à nous fréquenter.


∗∙⋅:✯:⋅∙∗


« - Allez viens, je t'assure que tout va bien se passer !

- Seijuro... Je veux pas venir ! Je ne veux pas le voir !

- Tu n'as pas le choix ma petite ! Et arrête de mentir, il te manque. »

Je grognais pendant qu'il me traînait à moitié derrière lui. Seirin avait vaincu Seijuro, qui, en plein match eu un déclic. Son odieuse personnalité avait quitté son corps pour laisser place au vrai Seijuro Akashi. Nous avions donc remporté la Winter Cup. Après ce match, le rose avait tout fais pour me parler. Coincé dans un vestiaire, il avait réussi. Les humbles excuse qu'il m'avait faites m'avait touché, même si cela n'excusait pas son acte. Le temps était passé, je ne comptais pas revenir vers lui de manière romantique, alors, j'avais accepté. Mes parents avaient été ravis de le revoir, bien qu'ils étaient en colère tant j'avais pleuré à l'époque par sa faute.

En arrivant vers le terrain de street dans lequel nous avions l'habitude de venir lorsque nous étions au collège, je remarquais immédiatement les personnes présentes. L'envie de faire demi-tour me prit. Je me stoppai, arrêtant de ce fait Seijuro qui se tourna à demi.

" Si tu ne veux pas lui dire que tu l'aimes, ce n'est pas grave. Mais viens profiter de cet après-midi avec nous."

Je soupirai puis hochai la tête. C'est d'un pas traînant que je le suivais mon poignet toujours dans sa main. Kuroko fut le premier à nous voir, suivis de Kise qui souriait. J'étais mal à l'aise.

" Salut les gars.

- Salut, vous deux ! s'exclama le blond. »

Les salutations permirent aux autres de remarquer que nous étions arrivés. Momoi voulu m'approcher, mais mon regard l'en dissuada rapidement. Une fois sûr que je ne partirai pas, Seijuro me lâcha le poignet. Son geste ne passa pas inaperçu puisque tous, arborait un regard surpris, hormis Aomine qui tentait de dominer la colère qui avait élu domicile dans ses prunelles.

« Vous êtes à nouveau ensemble Akashi-cchi ?

- Non, je suis juste parti la chercher. Elle ne comptait pas venir.

- Sei', tais toi.Je te signale que je n'ai toujours pas envie d'être là,disais-je en gonflant mes joues.

- Oh allez, c'est cool de tous se retrouver, riait Kise en passant son bras autour de mon cou. C'est parti ! "

Les garçons commencèrent à jouer les uns contres les autres, nous laissant Momoi et moi toutes les deux sur le banc. Elle ne tenta pas d'entamer la discussion, et je prenais grand soin de rester loin d'elle. Je ne pouvais pas lui pardonner comme ça. Elle était ma meilleure amie et par deux fois, elle à embrasser les garçons que j'aimais. Même si personnes n'étaient au courant pour Aomine.

Quand le changement d'équipe se fit, Aomine passa près de moi. Ses doigts crochetèrent les miens si rapidement, que je doutais de la véracité de ce que je venais de sentir. S'il avait quelque chose à dire, il le ferait. Les coudes sur les genoux, le visage posé dans les paumes de mes mains, je m'ennuyais. La seule envie que j'avais, c'était de rentrer chez moi. Mon regard cherchait sans cesse celui du bleu, le détaillant afin de voir s'il avait quelque chose à changer depuis la dernière fois que je l'avais vue. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine dès qu'il souriait tandis que des rougeurs se formaient sur mes pommettes. Je le trouvais vraiment beau.

Quand ils prirent Momoi pour jouer, j'en profitais pour me lever. J'avais décliné leur proposition de jeu afin de m'échapper. Je ne pouvais plus supporter de regarder Aomine alors qu'il était à la fois si proche mais si éloigné de moi. Sans un regard en arrière, j'avançais et sortis du terrain. Je chérirai le souvenir de ce moment. Les voir à nouveau réunis et souriant comme lors de leur première année de collège avait été plaisant à regarder.

Deux bras emprisonnèrent ma taille avant de me soulever. Je laissai échapper un cri tout en me débattant, jusqu'à ce que la personne me repose. D'un coup, je me tournai prête à hurler mais la vue du bleu à la peau mate me stoppa dans mon élan. Ses lèvres esquissait le sourire en coin que j'aimais tant. Aomine caressa ma joue d'une main, puis la dévia jusqu'à ma nuque. Son visage s'approcha rapidement du mien afin de plaquer sa bouche contre la mienne.

" Désolé, murmura-t-il. Je suis trop con. Pardonne moi."

Ses lèvres n'arrêtaient pas de capturer les miennes, parlant entre chaque baiser. Les sifflements de nos amis me firent piquer un fard, mais Aomine attendait une réponse. Ma main posée sur son torse, je le fis reculer.

" Stop. Je ne veux plus de ce que nous étions, Aomine.

- Tu n'aimais pas notre relation ?

- La relation, si. Mais justement, nous n'avions pas de relation. Nous n'étions que deux potes qui couchait ensemble et ça je ne veux plus. Je suis amoureuse de toi, Aomine. Je ne peux pas recommencer ce que nous avons fait, car je finirais le cœur brisé.

- Il ne sera pas brisé. Sors avec moi."

J'étais surprise de sa demande. Voulait-il réellement former un couple ? Il prit ma bouche en otage, tendrement, il m'embrassa comme la première fois. Répétant sa demande puisque je n'avais pas répondu. J'optais pour des actes plutôt que des paroles, passant mes bras autour de son cou, le baiser que nous nous échangions s'approfondit lorsque ma langue partis taquiner la sienne. D'un geste habitué, il me souleva par les cuisses afin que je sois plus haute. Le souffle court, nous n'arrivions pourtant pas à nous séparer, repartant à la charge lorsque nos lèvres se quittaient pour prendre une inspiration.

" Trouvez vous une chambre les gars, se moqua Kise."

Sa réplique nous fit arrêter et rire. Son front contre le mien, il répéta une dernière fois sa question et je hochai la tête en me mordant la lèvre inférieure.


∗∙⋅:✯:⋅∙∗


« - Arrête de faire l'idiot Kise, tu va rendre mon fils aussi idiot que toi ! »

Face à eux, je fixais Kise jouer avec notre fils à Aomine et moi. Bien que j'ai porté ce petit neuf long mois, il ressemblait trait pour trait à son père. Du haut de nos vingt-cinq ans, nous avions maintenant une famille. Notre groupe d'amis était soudé et nous faisions en sorte de nous voir souvent.


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Hello, j'espère que tout le monde va bien ! 

Je suis ravie d'avoir pu donner un léger "coup de neuf " à cet os. J'aimerais qu'il soit à la hauteur de vous attente alors, n'hésitez pas à me laisser des commentaires. 

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Je vous dis à bientôt !



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