Évasionxcopie
Pdv levi
-"arrêtes de me faire chier Hanji! Je fais ce que je veux!"
-"mais Levi! Tu te détruis littéralement les poumons! Enchaîner les paquets de cigarettes ne t'aidera en rien!"
Je lui claque la porte au nez et me retourne vers mon bureau ou je m'affale. La première année, j'ai supporté le fait de la savoir loin de moi. Mais plus le temps passait, plus je perdais littéralement les pédales. J'ai arrêté de me faire des illusions: elle n'a aucun moyen d'être heureuse là-bas.
Je jette le mégot de ma cigarette et en allume une autre. L'amour rend l'être humain tellement faible. Tch....je suis pitoyable.
Conscience: bah pour être pitoyable, tu l'es effectivement.
Merci de me soutenir.
Conscience: tout le plaisir est pour moi.
J'ouvre la montre qu'elle m'a offert et une nouvelle fois, au lieu de consulter l'heure, mon esprit ressasse les évènements passés depuis le jour où nous nous somme revus. Quelqu'un toque à ma porte. Aprés Hanji, c'est au tour d'Erwin de venir me faire chier.
-"levi."
-"oui, merci de me rappeler mon prénom."
-"je suis sérieux."
-"et moi donc."
Il se retourne vers mon bureau et constate avec un effroi qu'il ne tente pas de dissimuler le nombre colossal de mégots s'entassant dans le cendrier.
-"combien de cigarettes as-tu fumé aujourd'hui?"
Et c'est reparti pour un tour.
-"environ trois boîtes."
-"on en est même pas à la moitié de la journée. Tu dois te ressaisir avant l'expédition qui a..."
Je ne l'écoute plus. Ce discours, on me le répète dix fois par jour. C'est soûlant à la fin. (Nda: on dirait moi quand on me dit qu'il faut étudier X))
Durant ces deux ans, tellement de choses se sont passés: le corps de Danna a été retrouvé, vidé de son sang et jeté dans une rivière. Personne ne sait ce qui lui est arrivé, mais c'est sûr que ses assaillants n'y sont pas allé de main morte. Petra et Auruo se sont mariés depuis plus de de cinq mois et les deux sont au anges, en plus de ça, le bataillon acceuille de plus en plus de soldats depuis que nous avons reussis à inscrire plein de nouveaux endroits sur la carte. Nous avons même un nouveau chef d'escouade et une caporal-chef dans nos rangs maintenant: Darek et Sandy.
Je n'avais plus goût à rien: maman, isabel, furlan et maintenant [t/p], c'était la goutte qui a fait déborder le verre. Je ne savais pas ce que j'avais fait pour mériter ça. Ils me manquaient tous terriblement.
Plus d'une fois, j'ai songé à mettre fin à mes jours, laisser un titan me dévorer ou me jetter du haut du mûr, mais à chaque fois, alors qu'il ne me restait plus qu'un pas pour embrasser le vide, leurs visages souriants apparaissaient devant moi.
[t/p] avait été mon dernier repère, le dernier pilier sur lequel je pouvais me reposer. Tout en elle me manquait: son odeur, ses cheveux, ses yeux, son sourire, ses conneries, son rire, la lueur rouge que prenait ses joues quand elle était génée, et même ce "tch" qui, en sortant de sa bouche, était tout simplement adorable.
Cette sensation de vide emplissant mon coeur était écrasante. Rien ne m'aidait à combler le trou, ni les papiers d'Erwin ou les récits plus que chiant d'Hanji, ni les scènes de ménages des nouveaux marriès ou les échanges silencieux avec Mike, tout avait perdu goût. Je m'entraînais, encore et encore, mes heures de sommeil se sont réduites jusqu'au limites, soit une heure toutes les vingt-quatre heures quand je suis au meilleur de ma forme. Et même cette heure de répit est peuplée de cauchemars, et très souvent, la vision de [t/p], MA [t/p] se faisant torturée à la tour revenait à chaque fois, chaque nuit, chaque moment, pour rappeler qu'en à peu près dix ans, mon impuissance face à la situation était la même.
-"Bon, comme tu le sais, l'expédition ne sert cette fois qu'à ramener un déviant pour Hanji. On ne dépassera pas un périmètre de dix kilomètres à la ronde."
-"ouai ouai, j'ai compris, tu peux dégager maintenant."
Il s'en va en soupirant tandis que je me mets à remplir les piles de papiers tous aussi chiant les un que les autres qui se dressent devant moi, et que, en toute évidence, je suis le seul à pouvoir remplir. La première bougie s'éteint. La deuxième aussi. La troisième puis la quatrième. Ce n'est qu'au boût de la dixième que je termine ma paperasse et que je monte sur le toit. Tout le monde dort à cette heure et le couvre-feu a été lancé il y'a longtemps. Malgré tout, une personne est présente sur le toit, une fille aux cheveux [c/c] et aux yeux [c/y].
-"alors Levi, comment s'est passé ta journée?"
-"aussi merdique que mon existence entière. Et toi, qu'est-ce que tu fus là? Il est interdit de venir içi."
-"tu y es bien présent toi."
-"je suis le caporal-chef."
-"eh bien moi aussi je te signale."
La lune se reflète sur sa peau [c/p]. Elle est belle, très belle, mais en même temps pas assez. Ses cheveux ramenés en arrière grâce à une natte faite à la va-vite virvoltent un peu avant de s'écraser doucement sur son dos tandis qu'elle me fixe avec intensité, comme pour sonder mon âme.
Sandy ressemble beaucoup à [t/p], on dirait même que c'est sa copie. Peut-être que c'est pour cette raison que je me sens à l'aise avec elle. Enfin, plus ou moins... Elle a son franc-parler et est à peu-près aussi chiante qu'elle, mais il lui manque son charme, sa douceur, son éclat et sa brouveur.
Conscience: en plus l'omelette de Sandy ressemble à un boût de charbon.
Je ne pense pas que ce soit le meilleur critère de comparaison, mais tu as raison.
-"Laisses moi deviner, tu penses encore à cette [t/p]?"
-"cette [t/p] comme tu dit est la personne la plus formidable que j'aie connu. Ne t'avises plus de parler d'elle ainsi tant que tu ne lui arrives pas à la cheville."
J'allume une énième cigarette et la rapproche de mes lèvres. La fumée s'envole dans le ciel noir puis se dissipe. Comme elle. En fait, tout me rapproche d'elle. Vu qu'elle est mon tout.
~caporal Neko
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