déclarationxrencontre
Note d'auteur importante à la fin.
Pdv zéro
Levi se redressa sur la branche et activa son équipement pour s'envoler, prêt à quitter la forêt. Aprés avoir parcouru quelques mètres, il s'arrêta en remarquant que la [c/c] ne le suivait pas. Il planta ses grappins dans un tronc d'arbre proche et se retourna pour lui faire face.
-"[t/p] ? Tu ne viens pas ?"
-"je..."
‐"tu l'as déjà rencontrée ?"
-"non, pas encore... et disons que je ne suis pas pressée."
Il se rapprocha d'elle en deux jets de gaz et scruta ses iris, comme pour y déceler les causes de son trouble.
-"t'as peur de quoi au juste ?"
-"je n'ai pas peur Levi !"
Pour rien au monde elle ne lui avouerait qu'elle craignait de la rencontrer car elle représentait une meilleure version d'elle-même.
Elle sentait que cette Sandy était le reflet qu'elle verrait dans un miroir qui s'amuserait à lui montrer qui elle aurait voulu être en ce moment. Une jeune fille au printemps de sa vie, occupant un grade élevé dans l'armée, en bonne santé, ne se baladant pas avec les cicatrices d'une vie passée dans les bas-fonds.
Doucement, Levi approcha sa main de son visage et effleura sa joue. Elle ne se rendit compte qu'après qu'il essuyait l'une de ses larmes.
-"ça va ?"lui demanda t-il, un voile d'inquiétude traversant son regard acier.
-"oui, oui, c'est juste que tout ce qui s'est passé dernièrement... ça m'a fatigué..."
-"rentre te reposer alors. Je vais te raccompagner."
-"pas la p-"
-"[t/p]..."murmura t-il d'une voix grave.
Elle soupira et leva les yeux au ciel.
-"d'accord..."
Ils s'envolèrent tous les deux, le soldat au sol suivant leur échange dont il n'entendait aucun mot, l'air déconcerté. Cette proximité entre les deux capitaines et la soudaine affection du brun l'avaient troublé.
En voyant l'écart entre lui et eux se creuser, il se mit à courir en tentant vainement de les rattraper.
Vivement que j'ai assez d'argent pour pouvoir utiliser mon équipement aussi librement... Si je reste en vie assez longtemps... Soupira le soldat.
Arrivés devant le quartier général, Levi continua d'avancer jusqu'à ce que/qu'[t/p] le retienne par le bras pour attendre le jeune homme qui, leur apparaissait comme un point à l'horizon tellement il était loin. Le noiraud tiqua, grogna quelque chose dans sa barbe et revint vers elle. C'était un parfait exemple de leur relation. Levi avait des plans en en tête, puis [t/p] venait et chamboulait tout, et vice-versa.
Et le pire, c'est qu'ils aimaient cela.
À bout de souffle, le cœur battant la chamade, leur subordonné arriva enfin. Il se fit violence pour forcer sur ses muscles et se mettre au garde à vous, prêt à les conduire vers la caporal-chef Sandy.
-"pas la peine."Levi l'arrêta d'un geste de la main, "tu peux disposer."
Il attendit de les voir disparaître à l'intérieur de la batisse pour s'effondrer sur le sol. Son répit fut de courte durée. Maintenant qu'il avait échappé à la tâche quelque peu pénible de servir de guide à Levi et [t/p] qui lui inspiraient une grande crainte, il pouvait se permettre d'aller rendre visite à Mirianne. Sa meilleure amie -qui était aussi la fille qu'il aimait en secret- lui avait beaucoup manqué.
-"j'espère qu'elle aura fini son entraînement..."se dit-il avec un petit sourire niais.
Levi de son côté avançait en soutenant la [c/c]. Il avait peur qu'elle s'effondre. Depuis son retour, elle lui semblait plus fragile que jamais. Malheureusement, c'était effectivement le cas.
Enfin arrivés au couloir où se trouvaient leurs chambres, [t/p] lâcha le bras de Levi avant de s'y raccrocher encore plus fort qu'avant. Elle se figea sur place, les yeux grands ouverts. La porte du bureau d'Erwin venait de s'ouvrir et une troisième personne apparût dans le couloir.
L'ironie du sort avait fait en sorte que Sandy qu'elle voulait à tout prix éviter soit à quelques mètres seulement d'elle. Non seulement elle s'étaient croisées au moment le moins adéquat, mais en plus, elle avait aussi revêtu une chemise blanche et avait attaché ses cheveux en un chignon d'où s'échappaient quelques mèches rebelles.
Presque rien ne permettait de les différencier maintenant, pas même la différence de la longueur de leurs cheveux [t/p] se vit en Sandy, et quand Sandy se retourna, elle se vit en [t/p].
Chacune aperçut en l'autre ce qui lui manquait. L'une désirait tant la force et la confiance de l'autre, tandis que celle-ci l'enviait d'avoir à son bras l'homme aux cheveux de jais. Pas seumement pour qui Levi était, mais aussi car elle savait qu'il aimait sa jumelle sincèrement, de tout son cœur.
À la folie.
D'un geste synchronisé, chacune des deux baissa son visage et essuya rageusement une larme qui avait échappé à leur vigilance.
Au milieu de cette situation des moins communes, Levi aussi était hébété. Il avait toujours réussi à faire la différence entre les deux jeunes femmes. Tellement qu'au début, il se demandait comment les gens se faisait avoir par une telle comédie. Mais pendant une fraction de seconde, leur ressemblance lui apparût au grand jour, et lui qui était le seul à pouvoir faire bouger les choses se retrouvait à son tour paralysé.
Hanji sortit aussitôt de son bureau elle aussi. Elle ne leur prêta pas attention en essayant d'attraper Moblit qui lui avait pris ses notes en espérant la soudoyer et la forcer à manger un peu puis s'en alla. Son apparition eu au moins l'effet de les sortir de leur tropeur.
Une force invisible les fit tous avancer. Bien qu'elle ait à parler à Levi, Sandy peinait à détacher son regard de [t/p]. Levi se racla la gorge et ne trouva rien à dire. Il se creusa les méninges pour réussir à briser le silence.
-"tu n'étais pas supposée rentrer plus tôt ?"
Un gloussement échappa à la nouvelle arrivante qui détacha enfin son regard de l'autre [c/c]. Levi manquait sensiblement de tact. C'était probablement l'une des choses qui allaient le plus lui manquer en lui.
-"Si, si... J'avais une autre mission secrète que le major m'avait confié. C'est pour ça."elle se tourna à nouveau vers [t/p], "et tu es... la caporal-chef [t/p], je présume ?"
C'est avec une grande tristesse que je vous informe qu'on est à seulement quelques chapitres de la fin. Et par quelques chapitres, j'entends trois ou quatre chapitres. Cinq tout au plus. Cette évidence m'a frappé d'un coup hier, et je n'arriverais certainement jamais à exprimer la peine que j'ai ressenti. "Le jour où nous nous sommes revus" et "Quand nos regards se sont recroisés" ont été les piéces d'une magnifique aventure qui a duré trois ans. J'en parlerais plus à la fin, mais voilà, ça devait arriver un jour, et j'ai l'impression que je vais me séparer de mon enfant, mais je n'y peux rien. Merci à tous, du fond du coeur.
~Caporal Neko
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