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Le bonheur

Nouvelle écrite en commun avec la fantastique Amayasami !!!!

J'espère que le mélange de nos deux plumes vous plaira, je vous laisse découvrir notre texte !
***

Le bonheur est éphémère. Il est lâche aussi. Chaque jour, il risque de vous abandonner à votre malheur.
Mais il est aussi notre meilleur allié, tenta difficilement de se réconforter Jimmy. Peine perdue. Tandis que son regard s'étendait sur le désastre qui l'entourait, il ne croyait plus au bonheur.

"Je ne crois que ce que je vois" Or, ce qu'il voyait se résumait à la destruction, le sang, les cris et les pleurs...

Pourtant la journée avait si bien commencé ! Ce matin, sa femme lui avait rappelé qu'ils devaient se rendre a l'hôpital pour l'échographie du 7ème mois. Il se sentait heureux. Il se souvenait très bien s'être dit, "un enfant à naître, c'est le plus pur des bonheurs". Il avait eu hâte d'entendre de nouveau ce petit coeur battre frénétiquement. Il voulait même faire une petite surprise à Maria, en l'emmenant choisir un de ces fauteuil à bascule pour la chambre du bébé.
"Tant de choses vaines"murmura-t-il pour lui-même.

Maintenant il se retrouvait coincé dans un enfer qu'il ne pouvait même pas nommer.

Qui aurait pu prévoir un tremblement de terre d'une telle intensité au beau milieu de la France ? La poussière provoquée par l'effondrement du bâtiment dans lequel Jimmy se trouvait avait recouvert toutes les surfaces et saturait l'atmosphère.
On aurait dit un décor de film lugubre, tout était d'un gris cendré rappelant la perte et la mort.
Le pauvre homme cherchait désespérément à se dégager la jambe. Malheureusement pour lui, une poutre combinée à tout un tas de gravats l'empêchaient de faire le moindre mouvement.

Engourdi par la douleur, il replongea dans ses pensées. Il revoyait des yeux bleus éclatants, brillants de malice. Il se représentait sans peine le sourire rayonnant de Maria lui faire face. Surtout, il s'imaginait tant bien que mal des pommettes rouges, des grosses joues si douces, une peau lisse. Celle d'un bébé. Son bébé. Leur bébé.

Un cri transperçant lui fit un choc brutal et le ramena dans le présent. Paniqué, secoué par l'intensité du hurlement et la douleur qui s'en détachait, il chercha frénétiquement du regard l'origine de ce son épouvantable à entendre. Son regard passa rapidement sur le sang des blessés, les corps des morts, les restes des bâtiments détruits. Il ne s'arrêta qu'une fois qu'il la vit...

Il avait reconnu sa voix, bien sûr. Mais quand il vit son petit ventre rebondi, il sentit ses entrailles se retourner.
Que faisait-elle là ? Elle n'était pas censée être là ! Non! Elle devait être à la maison, en sécurité. Il devait aller la chercher dans quelques heures pour partir à l'hôpital... Non, elle n'avait vraiment rien à faire là.
Pourtant c'était bien sa femme qui l'appelait à l'aide.

Il ne comprenait pas, essayait de se recentrer sur la réalité, d'analyser ce qui se déroulait sous ses yeux.
Toujours dans l'incapacité d'esquisser le moindre mouvement, il ne pouvait même pas se rapprocher d'elle. Alors il se mit a crier, crier de toutes ses forces.
_Maria! MARIA !

Que pouvait-il faire d'autre ? Il n'en savait rien. Il n'avait pas la force de réfléchir. Juste celle de crier, pleurer et paniquer. Sa femme le fixa droit dans les yeux. Il les vit. Les admira et se secoua. "Je dois la sortir de là, nous sortir de là ! "

Il se pencha vers les débris qui retenaient sa jambe prisonnière. Avec un grognement de rage et de douleur, il tira de toute ses forces sur celle-ci. Le douleur fusait, parcourait son corps entier, le faisant trembler et transpirer. Mais à chaque fois qu'il faiblissait, deux éclats bleus lui donnaient la force de continuer.
Avec un cri animal il sortit d'un coup sec sa jambe.
Trop de douleur. Trop de sang. Trop de tout. Trop, trop trop.

Jimmy avait réussi à se dégager, poussé par l'envie désespérée de rejoindre son aimée. Mais il ne savait pas que le bloc qui le retenait captif empêchait aussi son sang de s'écouler hors de son corps. Il ne pouvait pas deviner qu'en se dégageant il ne ferait qu'aggraver les choses. Il ne se doutait pas qu'à peine debout il retomberait aussi sec, terrassé par la douleur que provoquait l'hémorragie.

Mais ça ne l'empêcha pas d'avancer. Non. Il était déterminé, alors il rampa. Au milieu des débris, des gravats, il se propulsait comme il pouvait avec ses bras et sa jambe valide. Laissant une traînée de sang sur son passage, il faisait tout ce qui était en son pouvoir pour se retrouver auprès de Maria.
Il était presque arrivé quand une deuxième secousse se fit sentir.

Le morceau de pierre sur lequel il se trouvait fut violemment secoué et l'envoya valser dans les airs. À quelques centimètres à peine du dernier appui fixe sur lequel il avait pu poser ses bras, mais c'était assez pour qu'en atterrissant, il fut trop éloigné de l'endroit où il se trouvait avant.

L'endroit depuis lequel il voyait Maria. Elle avait été si proche, il aurait pu tendre le bras pour la toucher, ne serait-ce que l'effleurer. Un simple contact avec elle aurait suffit à lui donner la force de continuer à lutter, la force de survivre.

Mais non. Le destin avait joué avec lui, s'était montré cruel. Et il s'acharnait. Les gravats secoués dans tous les sens lui tombèrent dessus, ouvrirent sa peau, laissèrent son sang s'ajouter à celui des autres victimes.
Les gravats continuaient de tomber, ils l'enterraient doucement, lui donnant du mal à respirer, lui obstruant peu à peu la vue. Il ne voyait presque plus rien. Seul son bras et la moitié de son visage faisaient face à l'air frais. Le reste de son corps, écrasé par le poids du bâtiment détruit, n'avait plus de contact avec le monde extérieur.
Seul restait la douleur. Telle des vagues s'écrasant contre la plage puis s'enfuyant après; elle parcourait son corps entier, le secouant de spasmes, puis elle repartait avant de revenir plus puissante à chaque fois.

Dans les rares moments où il était épargné, Jimmy ne pensait qu'à une chose.
Maria.
Un son s'échappa de ses lèvres sanglantes et tremblantes. Faiblement il murmura:
_Maria, je t'aime.

Alors qu'il sentait son souffle se raréfier et son coeur battre de moins en moins vite il entendit le bruit bien distinct des sirènes hurlantes. Ainsi donc les secours avaient trouvé une route praticable pour les rejoindre. Seulement il savait que pour lui c'était trop tard. Il pouvait juste espérer qu'ils trouveraient sa tendre Maria et qu'ils lui viendraient en aide.
Jimmy se dit que finalement le bonheur c'était peut-être simplement de pouvoir être en vie.

***
Si des incohérences vont ont marqués, signalez les, c'est parfois difficile d'écrire à 2 !

Surtout, n'hésitez pas à laisser vos remarques, idées d'amélioration, appréciations,...

On espère que ça vous a plu !
(même si c'était pas joyeux joyeux 🙈mais bon, venant de la part de 2 sadiques rassemblées...)

DreamEatRead11 et Amayasami

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