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la Mort

La mort de mon père a changé ma vie.

Souvent, dans les livres et les films, ceux qui perdent un proche hurlent, pleurent et se vengent.

Jamais je n'aurais eu la force de faire cela. Jamais je n'aurais su me venger. J'avais déjà assez de mal à respirer.

Peut-être nous ment-on dans les fictions, ou bien est-ce moi qui suis différent.

Ce jour-là, tout ce que je sais, c'est qu'il a signé la fin de ma vie. Quand on m'a annoncé sa mort, mon cœur s'est brisé en mille morceaux. Irréparable.

Je me suis effondré, incapable de faire quoi que ce soit d'autre. Le sol m'a accueilli, mes genoux se sont brisés contre celui-ci, froid comme le marbre, insensible à ma douleur. Il m'a laissé chercher du réconfort en moi même.

À genoux contre celui-ci, je n'ai pas eu la force de me relever avant longtemps. Il reflétait mon état: immobile, glacé. Moi. À la différence près que moi, en plus, j'étais brisé.

Je n'avais plus aucune volonté, ni vivre, ni manger, ni rire, ni pleurer.

Rien ne m'intéressait. Je voulais juste que tout s'arrête. Que ce hurlement dans ma tête cesse. Que cette voix arrête de me hurler que j'étais seul à présent.

Qu'on me laisse seul d'un côté, mais d'un autre j'avais besoin de réconfort. Mais quel réconfort après tout ? Aucun, rien ne pouvait me soulager, puisqu'il n'était plus là.

Puisque la caresse de sa barbe naissante sur sa joue, je ne la sentirai jamais plus. Puisque ses bras puissants ne me sèreront plus dans leur étreinte rassurante. Puisque son sourire n'illuminera plus mon cœur.

Je me suis raccroché à ce que je pouvais. J'ai un jour trouvé la force de me relever, d'ouvrir la bouche et mâcher ma nourriture, bien que sa chaise vide fut un supplice.

Après ce jour-là, comme je l'ai dit, je me suis raccroché à ce que j'ai pu. Je me suis réfugié dans les films. Pas n'importe lesquels. Ceux que je visionnais avec lui. Ceux dans lesquels je me plongeais à ses côtés.

Il m'arrivait en faisant ça d'oublier. J'arrivais à m'imaginer qu'il était là, assis à mes côtés, réussissais à voir ses réactions dans ma tête.

Je ne m'étais jamais rendu compte qu'il occupait la moitié de mon cœur fragile. Enfin, avant que cette moitié ne me soit arrachée. Avant que ses petits battements ne se fassent moins puissants. Avant que je ne vive à regret, parce qu'il le fallait. Parce que ma mère ne supporterait pas une seconde mort.

Ça a été pire pour elle que pour moi je pense. Mais je ne peux le dire avec certitude. Ce que je sais, c'est que je ne l'ai plus jamais vue en train de sourire. Elle n'a plus jamais fait de blagues, à arrêté d'être aussi extravagante qu'avant.

Et dire que je m'en plaignais. Que je lui reprochais de me faire honte en public tant elle était folle. Si j'avais su, alors, à quel point sa joie m'était précieuse !

Ne plus voir de sourire de sa part ne m'a pas aidé à sortir de ma bulle. À faire des efforts pour revivre, retrouver un sens à cette vie si précieuse et fragile.

Elle ne tient qu'à un fil,
De jour en jour elle défile,
Ne nous laisse aucun répit,
Elle est cruelle la vie.

Elle m'a brisé
Le jour ou la sienne s'est arrêtée
Elle m'a regardé
M'a laissé me décomposer.

Un jour on fait son deuil,
Cette étape à franchir seul
Dans un moment de faiblesse
Ou chaque sourire nous agresse

****
Ceci est le mélange d'un tag et d'une inspiration du moment.

(le tag consistait à écrire un poème, mais je ne suis pas trop douée pour ce genre, donc je m'excuse d'avance)

J'espère que le reste vous a plu,
Bisous,
Dream

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