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Cauchemar

La pénombre m'enveloppait, épaisse comme du brouillard et tellement oppressante que mes mains en tremblaient.

Au milieu de ce noir profond, il n'y avait qu'une seule chose qui me tenait compagnie : mon cœur. Baboum, baboum, résonnait-il en moi. Il étouffait les autres sons, tressautant bien trop rapidement dans ma poitrine compressée par l'angoisse.

Ce qui allait m'arriver ? Je n'en savais rien et je craignais le pire. Quel cauchemar ! Et si, tout à coup, leurs yeux se mettaient à me scruter d'un air mauvais ? Et si on me huait ? Et si on allait jusqu'à m'insulter ? Tant de scénarios se bousculaient dans ma tête, alimentés par une peur panique qui s'emparait de moi.

Je fermai les yeux pour m'isoler, mais le noir devenu encore plus intense m'effraya plus qu'autre chose. Je m'imaginai à nouveau des sourires cruels, sadiques. Des enfants venus se moquer et assister à cette scène d'horreur qui semblait les amuser. Eux et leurs parents. Je voyais sans peine leurs poings serrés, leurs mâchoires carrées, leurs dents crisser. Ils allaient me détester.

Nous détester.

Une traînée de sueur coula le long de ma colonne vertébrale et me trempa de la tête aux pieds. Je n'en pouvais plus.

Baboum, baboum, le noir, baboum, baboum, la peur, baboum, baboum, la sueur, baboum, baboum, leurs visages déformés par la rage.

Un hurlement me sortit de ma torpeur. Un cri que je ne parvenais pas à interpréter. Était-ce un enfant, une femme ? Un cruel spectateur ou la victime qui passait avant moi ? Était-ce un cri de... joie ? D'impatience ? De peur ? Ou le reflet de mon angoisse qui me jouait des tours ?

Je n'en savait rien. Strictement rien. Mais les minutes qui suivirent furent pire que le plus horrible de mes cauchemars. Le noir. Encore et toujours, oppressant et décidé à rester. Mon cœur qui hurlait en moi, l'écho de mes peurs. La sol qui tremblait sous mes pieds. Moi qui ne tenait pas debout, repliée sur moi-même, assise, genoux contre le menton.

Que ça cesse ! Il fallait que ça cesse ! Il suffisait que je pense à autre chose que ce qui allait me tomber dessus. Pour se faire, je tournai la tête vers la gauche.

Une silhouette se détachait nettement dans la pénombre, une adolescente à la posture droite se tenait à mes côtés. Laura. Une amie, une compagne de mauvaise aventure. Elle me fixait aussi, je le sentis.

Alors, je pris sur moi et lui offris un sourire crispé. Mes yeux continuèrent leur chemin et se posèrent derrière Laura. Là, la jupe bouffante d'Émilie fut remarquée dès le premier coup d'œil et instantanément cela me rassura. Elle était là. Comme toujours, prête à me soutenir en cas de doute.

Je soufflai un coup et me retournai. Kyllian et Martin, vers l'arrière, furent plus difficile à discerner. Mais quand j'y parvins, une douce quiétude m'accueillit. Nous étions tous là. Ensemble, prêts à affronter ce qui allait arriver, quoi que cela soit. Nous étions tous présents, tous les cinq, aussi stressés les uns que les autres mais avec eux... Tout devait bien se passer.

D'ailleurs, tout se passa trop vite. Le silence se fit autour de moi, les cris disparurent. Puis une voix s'éleva, claire et un petit discours s'ensuivit. Je n'arrivais pas à l'écouter. Mon cœur se remettait à s'affoler.

Une musique s'éleva et chassa la voix. Les premières notes, sorties d'une batterie augmentèrent la cadence de ma respiration. Les battements de mon cœur s'accordèrent à ceux de la batterie.

À ce moment là, plus moyen de faire demi-tour. La lumière apparut trop brusquement, les projecteurs me firent plisser les yeux. Trop tard pour fuir, tous m'avaient vue. Le sang battant à mes tempes, la tête prête à exploser et le cœur incontrôlable, je tentai de me concentrer sur ce qui m'entourait.

Aucun rires moqueurs finalement. Mais plutôt des yeux brillants, un sourire éclatant de la part de mon grand père et le clin d'œil de ma prof de théâtre.

Alors, un soulagement sans nom m'envahit, ma gorge se dénoua et, en rythme avec la musique, je me relevai et lançai ma première réplique.

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