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Chapitre 7 -Sans dessus dessous-

Aujourd'hui c'est l'anniversaire du lycée, celui-ci a 50 ans.

Et d'après Finn c'est une journée spéciale.

Les classes de mon année devront former des groupes de 7 personnes, puis ces groupes s'affronteront entre eux dans plusieurs catégories de combats.

Et je souhaite réellement de ne pas être dans le groupe de Louis.

Ça fait déjà une semaine que je ne lui parle plus.

Depuis qu'il s'est un peu trop " rapproché " de moi à mon goût.

Mais une rumeur court qu'il est en couple avec une certaine Violette, une fille du lycée. J'ai son visage en tête. Elle est pas trop moche. Du genre grande brune bien foutue.

De toute façon je m'en fous. C'est qu'un gars. Et il s'est trouvé sa bande de pote donc il a plus besoin de me suivre partout pour se faire des amis.

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" Allo ? Lydia ? " mon téléphone vibre.

" Thomas tu es où ? " sa voix électrique me perce le tympan droit.

" Je suis près du local d'informatique, avec Finn on attend que madame Reader forme les groupes. Tu devrais nous rejoindre "

" Oui j'arrive, je t'aime à plus "

" Moi aussi bye " je mets en veille mon smartphone.

Il est exactement 8h45, dans 15 minutes, chaque équipe sera prête.

Je vois Lydia arriver en courant, elle s'approche et presse ses lèvres contre les miennes, je lui renvoie son baiser et me détache doucement.

Je lui souri et observe ses yeux verts et rieurs. Elle est magnifique quand elle ne fait pas sa peste.

Je la retourne ensuite contre moi et serre mes bras autour de sa taille pour lui prendre les mains.

" L'équipe numéro 1 sera composée de Finn Handerson, Violette Séchelles, Lydia Caris, Gaëlle Dario, Julia Sembraz, Eliott Flambot et Léo Claws. "

Ça y est ! La plupart de mes amis se retrouvent dans une équipe et moi je suis à part.

" L'équipe numéro 2 ; Malia Monte, Thomas Records, Chloé Frane, Jean Polin, Maximilien Carins, Emilie Tilion et Paul Bonar. "

Merde. Je ne connais personne, ce ne sont que des paumés et intellos d'autres classes. Je suis tout seul, Super !

Je pars rejoindre la bande, nous sommes l'équipe verte. Une jeune fille m'applique sur le visage une épaisse couche de gouache couleur pomme sur la joue.
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Notre première compétition est avec l'équipe rouge.

On a un tir à la corde.

Et avec les joueurs que je me tape je vais pas faire long feu.

Je me met à l'avant pour mettre plus de puissance.

Je commence à tirer, on se fait humilier, l'autre équipe arrive presque à nous faire courir vers eux.

Et d'un coup j'ai une facilité énorme à tirer la corde vers moi !

Alors je commence à pouvoir enfin reculer, et voilà que les adversaires se retrouvent à la limite rouge du nœud de la corde.

On a gagné !

Je lâche tout et brandis les bras en l'air en souriant de toute mes forces, me retourne et attrape la première personne derrière moi dans mes bras, je la sers et lui crie :

"Bien joué ! "

Je me retire et vois le visage enjoué de Louis.

Mon visage se raidi, mais qu'est-ce qu'il fout là ?

" Waa, calme-toi mon pote, on a juste gagné la bataille, pas encore la guerre "

" Tu n'étais pas avec les bleus tout à l'heure ? Pourquoi tu es là ? " dis-je le regarde interrogatif.

" Paul ne se sentait pas bien alors madame Reader ma envoyé à sa place. Et heureusement d'ailleurs, vous vous faisiez laminer ! " il rigole et me fais un clin d'œil.

Je me détends, il est quand même sympa. Je ne comprends pas comment j'ai pu réagir comme ça. Il m'a seulement tenu la main et si ça tombe il n'a pas fait exprès.

" Oui tu as vu ? Merci en tout cas " je laisse sortir mon sourire et mes fossette apparaissent.
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Je regarde pars la fenêtre, le temps est horrible et il pleut. Heureusement, l'entrainement a été annulé à cause de la compétition d'aujourd'hui.

Je me suis éclaté !

Louis et moi avons sauvé l'honneur de l'équipe, on a gagné la médaille de bronze !

Nous n'avons pas arrêter de parler et je le trouve très cool.

Il fait de la guitare et est passionné de dessin.

On s'entend méga bien.

En fait, là je l'attend.

Il est censé passer à la maison pour qu'on puisse faire le devoir d'Espagnol ensemble.

Je ne comprends rien à cette langue, pour moi rajouter des " o " à la fin des phrases est largement suffisant.

La sonnerie est en marche, je cours jusqu'au hall et ouvre la porte.

Louis est trempé, il rentre et se frotte les pieds sur le paillasson.
Sa tête est recouverte de sa capuche et ses mains sont entrées dans ses poches.

Il à l'air totalement abattu.

Je lui retire son sweat-shirt mouillé et vois ses cheveux en bataille.

Je descend mon regard vers son visage et observe un énorme bleu sur son œil gauche.

Je déglutis lentement.

" Louis ça va ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Qui t'a fait ça ? " un ton apeuré s'empare de ma voix.

Une larme ruisselle sur sa joue il ne dit rien.

Je me place devant lui et pose mes mains sur ses épaules.
Je le fixe.

" Dis- moi qui t'as fait ça, s'il te plait " un sentiment de colère m'envahit.

" C'est mon père. " il part vers le salon et s'assied sur le fauteuil.

Je me rapproche doucement et vient me mettre à côté de lui.

" Pourquoi il t'a frappé ? "

" Parce que je ne suis pas le fils qu'il aurait voulu avoir. "

" Comment ça le fils qu'il aurait voulu avoir ? Tu es quelqu'un de super cool, je le sais alors que je ne te connais que depuis 2 semaines Je ne comprends pas... " mon cœur se durcit.

" Je ne suis pas "cool " . Je devrais être intelligent, fort en sport, adulé des filles, avoir pleins d'amis, être à l'écoute de son père. Toi, Thomas tu es un de ces un gars , tu es comme ça. Mais moi, je ne suis rien. "
Je ne dis rien. Je ne sais pas quoi dire. Je ne sais pas quoi faire.

je reste silencieux et finis par dire.

" Ecoute Louis, moi je te trouve vraiment super alors si ton père ne le voit pas c'est ,et je suis désolé de dire ça, un gros con. Il n'a le droit de te battre pour aucune raison. Et je te jure que si ça se reproduit je suis prêt à en parler à la police. " Les mots sont sortis en masse et tous seuls.

" Merci " il me regarde dans les yeux et pose sa tête sur mon épaule.

Je le laisse faire.

Ensuite, il se dégage et nous faisons le devoir d'Espagnol, sans parler de l'incident.
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Louis est rentré chez lui, j'ai pu essayer de le réconforter tant bien que mal.
Je me sens comme chamboulé. Le voir triste ma complètement retourné.

Enfin bref. Demain je le vois, et c'est ça qui compte. J'espère seulement qu'il ira mieux.

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