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Tourner la page (XXXI)


- Ça fait un mois, Jungkook.

- Ils ont besoin de temps !


Yugyeom m'adorait, là n'était pas la question. Je n'aurais pas supporté de rester chez lui si je m'étais senti indésirable. Au contraire, je participais au tâches ménagères et aux frais comme tout bon colocataire.

Sauf que nous n'étions pas colocataires. J'avais mon propre appartement, que je n'habitais plus. Certes, ce n'était pas la première fois. L'appartement de Yugyeom m'avait déjà servi de refuge l'année précédente. Il fallait d'ailleurs saluer sa loyauté indéfectible et son seuil de tolérance élevé à mes mésaventures.


- Combien de temps encore ? soupira mon meilleur ami. 


C'était la situation globale qui le dérangeait, le fait que personne ne soit à sa place. Je vivais chez lui car Yoongi vivait chez moi, et Hoseok... vivait chez Yoongi. Ça durait depuis la soirée entre danseurs où Joomi m'avait invité. Dans le genre absurde, je ne savais pas si cette soirée battait ou non le record de celle chez Hansol.
Yugyeom avait d'abord cherché à comprendre pourquoi je ne foutais pas Yoongi à la porte de chez moi, sachant qu'il habitait en face, puis avait renoncé.

En plus, pourquoi Hoseok restait-il chez Yoongi ? Mystère. De ce que je savais, "chez Yoongi" était devenu "chez eux" pendant l'été. Hoseok y avait la plupart de ses affaires. Que Yoongi vive chez moi leur permettait d'être proches en gardant leurs distances.

Ce que je comprenais. Il y avait tant de choses à reconstruire entre eux...

J'allais régulièrement chez moi pour relever le courrier, ou pour prendre des affaires. Si Yoongi était là, nous bavardions un moment. Il entretenait bien l'appartement. A l'occasion, par son biais ou directement par message, j'avais des nouvelles d'Hoseok. Il s'astreignait sérieusement à son programme de sevrage et suivait toutes les réunions des Alcooliques Anonymes. Il avait fini par avouer à Joomi qu'il avait brisé son abstinence, sans préciser les circonstances.

Yugyeom et moi n'avions aucun problème de cohabitation. Il ne niait pas les avantages de trouver la vaisselle faite ou le dîner prêt en revenant du travail, et à l'approche des premiers partiels de cette deuxième année, nous passions de longues nuits à réviser ensemble.

Nous venions de rentrer des cours. J'avais une petite demi-heure de battement avant d'aller au studio de danse. Yugyeom, lui, devait rester à la maison. Pour l'instant, aucune différence entre lui et moi, tous les deux en tenue confortable et vautrés sur le lit.


- Non pas que tu me déranges, en plus tu tiens chaud ! s'écria-t-il en roulant sur moi.


Je bourrai son torse de petits coups de poing et le pinçai à travers le t-shirt.


- Dégage, t'es lourd !

- Accepte mon amour, Kookie !

- J'ai pas besoin de ton amour !

- Ne nie pas l'évidence, je suis essentiel à ta vie ! clama-t-il en roulant dans l'autre sens pour me laisser respirer.

- C'est... un peu vrai, reconnus-je.


Surpris, Yugyeom me fit de grands yeux avant de sourire. Il mit sa main dans mes cheveux pour me décoiffer.


- Yah, t'es émotif aujourd'hui. C'est Eunha qui te rend comme ça ?

- Même pas, constatai-je avec un froncement de sourcils.


Sur ces mots, je basculai sur le côté pour relire son message. Après des mois de silence, elle m'avait contacté la veille. 


Salut Kookie !  -emoji étoile filante-

Ecoute, j'ai passé une journée insolite. Je me suis retrouvée à bruncher avec Taehyung et sa copine, heureusement j'avais une amie avec moi, ça m'a évité la crise d'angoisse. Tu les aurais vus, elle comme lui... Insipides ! C'est le mot qui convient.  -emoji bonhomme qui souffle-
C'est bientôt tes partiels normalement, fighting pour tes révisions !  -emoji muscle, emoji pile de livres, emoji 100-

Tu sais, être là avec lui, avec elle, immanquablement, j'ai pensé à nous... à cette journée stupide que j'ai organisé au musée il y a six mois. Ça parait une éternité...

Je m'excuse pour ce jour-là. Pour tous les autres jours aussi. 

Parmi les hommes qui passent et passeront dans ma vie, tu es de ceux qui m'ont marqués pour toujours. Je porterai une part de toi, Jeon Jungkook, quelque part dans mon âme jusqu'à la fin de ma vie. N'avons-nous pas de merveilleux souvenirs ?

Je t'aime  -cœur rouge-

Prends bien soin de toi. 

-emoji marguerite x 3-  Eunha-noona  -emoji marguerite-


Rien. Décidément, je ne ressentais rien. Ça m'ennuyait presque, de le lire encore une fois. Ses excuses auraient pu -auraient du ?- me faire plaisir, me soulager, ou au moins m'irriter. Au contraire, j'étais d'une insensibilité effrayante. Des excuses, certes, mais le ton général du message indiquait qu'elle n'avait pas changé. Intense, insaisissable, et auto-centrée.

Je n'avais plus l'énergie. J'avais la fac, ma vie avec Yuggie, mes amis de la MDL et le conflit Yoongi-Hoseok à gérer. 

Je sentis Yugyeom pencher sa tête sur mon épaule.


- Ça va ?

- Ça va. Je ne l'aime plus, actai-je.


Mon doigt glissa sur l'écran pour effacer le message, auquel je n'avais pas répondu, auquel je ne répondrais jamais, car la seule réponse possible était Merci de m'avoir laissé partir et qu'elle ne l'aurait pas comprise. Ça n'aurait servi qu'à relancer une conversation dont je ne voulais pas. J'étais libéré d'elle. Devant un Yuggie ébahi, je bloquai le numéro.


- Wow, souffla Yugyeom. Je sais pas si je dois applaudir ou...

- Ne fais rien. Ça n'aurait pas de sens, maintenant qu'elle ne m'importe plus.

- C'est du mépris ? s'enquit-il.

- Non, je lui souhaite une bonne vie, et je ne pense pas qu'il faille se faire du soucis pour elle. C'est plutôt Yoongi qui m'inquiète.


Je remis mon portable à charger et Yugyeom me poussa du lit.


- C'est pas l'heure où tu dois partir ?

- Presque ! râlai-je en me mettant debout.


J'allai me préparer. Je n'avais aucune idée de comment les choses allaient se résoudre. Si rien ne bougeait, aurais-je finalement le cœur de renvoyer Yoongi chez lui ? Cette situation fonctionnait, mais elle ne pouvait être que temporaire.

Je laissai Yugyeom toujours avachi et pris le chemin du studio de danse. J'avais mon téléphone en main et j'effaçais de ma playlist toutes les chansons en lien avec Eunha. Je ne les écoutais plus de toute façon : je les passais systématiquement quand elles se lançaient, depuis des mois. Soudain...


Sunshine_hobi : Salut Jungkook, t'as..


Hoseok sur instagram. Qui voulait savoir si j'étais libre après les cours. Je lui répondis que j'allais à la danse, mais que si c'était urgent on pouvait se voir dans la soirée. Il me proposa d'aller dîner. Je faillis lui demander si c'était un rencard, pour rire, et me ravisais. Inutile d'ajouter de l'huile sur le feu.

Juste avant que je regarde ses cicatrices et qu'il se mette à m'expliquer leur provenance, nous avions admis notre attirance mutuelle. Je n'y avais pas beaucoup songé depuis, sauf une fois, en racontant l'histoire à Yugyeom. J'avais gardé cette réflexion pour moi mais je m'étais interrogé sur la porté de cette attirance du côté d'Hoseok. Est-ce que c'était Je te trouve mignon ou Moi aussi il m'est arrivé de me branler en pensant à toi  ?

Ma période fantasme dans la cuisine de Jin avait -heureusement- pris fin. En fait, ma libido baissait. Vivre chez Yugyeom signifiait l'absence de vie sexuelle, et si lui découchait parfois pour finir la nuit chez une conquête, je ne l'avais pas encore fait.

Je passai l'heure de danse le cerveau débranché, seulement concentré sur les mouvements et la musique. Lorsque je quittai le studio, je n'eus même pas besoin d'écrire à Hoseok. Il était là, juste devant, à m'attendre.

Il me gratifia d'un de ses si beaux sourires. Nous échangeâmes une poignée de main. Je prévins Yugyeom que je mangeais dehors et qu'il ne m'attende pas.


- Comment tu vas ?

- Ça va. Et toi ? Bien, la danse ? Pas trop crevé ?

- Nooon, t'inquiète. Ça me défoule. Ça me sort la tête des révisions des partiels.

- Ah ouais, ça approche ! Tu le sens bien ?

- Moyen pour les oraux, mais ça m'aide de bosser avec Yugyeom. Tu sais où tu veux manger ?

- Y'a une bonne pizzeria dans le coin, si c'est ok ?

- Tu m'emmènes manger italien... taquinai-je en acceptant la proposition.


Il passa un bras autour de mes épaules et me tira contre lui. Ses lèvres s'approchèrent de mon oreille.


- Ne rêve pas, tu payes ta part, murmura-t-il d'un ton faussement aguicheur.


Et il me relâcha aussitôt, tandis que je protestai comme un ado boudeur et qu'il riait.

Le restaurant n'était qu'à quelques rues. Nous commandâmes raisonnablement une carafe d'eau avec nos pizzas, Regina pour moi et Campione pour lui. Je ne m'étais pas trompé : l'ambiance méditerranéenne de la salle et les petites bougies dans des pots en verre à chaque table donnaient à ce dîner l'aspect idéal d'un rendez-vous romantique.


- Tu dois te demander pourquoi on est là...

- C'est un problème avec Yoongi ? devinai-je.

- Yoongi va bien. C'est moi qui ai besoin de te voir.


Par chance, nous n'avions pas encore les pizzas, ce qui m'évita de lui cracher une olive à la figure ou de m'étouffer sur mon fromage.


- Besoin... ?

- Jungkook, il faut qu'on parle de quelque chose.

- Quoi ? fis-je en nous servant deux verres d'eau.


 Je bus le mien immédiatement. 


- T'es au courant que je vais aux meetings AA depuis que j'ai bu chez Yoongi, je suis assidu, ça m'aide beaucoup.

- Je suis super fier de toi.

- Merci, sourit-il. On parle énormément, on écoute aussi, on dit des genres de mantras sur l'alcoolisme. Ça a l'air naze mais ça marche. En plus de la psy, j'ai commencé un stage d'art thérapie. Ça me plait.

- C'est cool ! le félicitai-je.


C'était incroyable de le voir se bouger autant. J'aurais aimé que Yoongi prenne exemple.


- Je réfléchis sur moi, sur ma vie et sur ce que je veux en faire... Je ne peux pas rester avec Yoongi.


Je ne trouvai rien à répondre mais je plongeai mon regard dans le sien, attentif, encourageant. C'était bizarre à entendre et pourtant, il avait raison. C'était évident.


- J'ai cru... j'ai cru que je lui convenais, que je pouvais le réparer. Qu'en étant tous les deux bancals on pouvait se comprendre. C'était faux, j'ai besoin d'une personne stable. D'un garçon équilibré, joyeux, positif, drôle, tendre. J'en ai assez des drames, des pleurs, des crises en pleine nuit. J'ai envie de me coucher dans des bras qui me rassurent, d'avoir quelqu'un qui rentre à l'heure, qui respecte ce que j'ai vécu, qui ne me fait pas sursauter quand il passe derrière moi. J'ai perdu toute confiance en Yoongi. Il abuse de moi comme on l'a abusé, en moins pire bien sûr, mais il reproduit ce qu'il connaît sur moi et je ne peux plus laisser faire. Il pourrait me cogner, un jour. 

- Tu as raison, admis-je timidement.

- J'ai repensé à ce qu'on a vécu, à ce qu'il m'a fait vivre. C'est beaucoup d'amour et beaucoup de violence. Je ne m'en rendais pas compte mais il m'a fait du chantage affectif. J'en faisais aussi, surtout au début, avec les scari'. Si les bases sont malsaines, la relation est quasiment foutue. Pour certains moments au lit, je pourrais presque parler de viols.

- Pourquoi, presque ? questionnai-je avec prudence.

- Parce que j'ai plus de force que lui. Je veux dire, je pouvais le frapper, prendre l'ascendant sauf que si on s'était battu j'avais peur de... que ça aille trop loin. Je préférais laisser...


Il ne termina pas sa phrase, agitant sa main comme pour chasser les derniers mots de son esprit. Je connaissais la sexualité débridée de leur couple, par contre j'ignorais qu'ils en étaient arrivés là. Le serveur déposa nos pizzas.


- Bon appétit !

- Bon appétit, répondis-je, sauf qu'aucun de nous ne prit la moindre bouchée.


L'odeur de la pâte, de la sauce tomate et du fromage fondu réveillait mon estomac creusé par la danse. Je découpai une première part.


- Un viol, c'est quand tu n'es pas d'accord. Accepter sous la contrainte ne compte pas, déclarai-je.


Hoseok prit le temps d'encaisser, puis il acquiesça lentement. Il prit son couteau et m'imita, s'attaquant sauvagement au fond de pâte bien cuit. J'étais mal. Je voulais m'excuser, dire que j'étais désolé pour lui. Je m'abstins.


- Je vais quitter Yoongi, annonça-t-il.


Il mordit dans sa part. Je jouais avec un bout de jambon sur la mienne.


- Je voulais te le dire, poursuivit-il en cherchant mon regard -car j'avais baissé les yeux pour couper ma pizza.


- Je crois... que c'est la bonne décision, commençai-je. Je me doute qu'elle était difficile à prendre mais tu as l'air déterminé et c'est une bonne chose. 

- Comment tu crois que Yoongi va le prendre ?


Mal.


- Je sais pas. Sauf que pour une fois, Hoseok, c'est toi qui compte. Tu dois te tenir aux décisions que tu prends pour ton bien-être.

- Ça fait du bien d'être un peu égoïste.

- Je sais !


Je lui adressai un sourire compatissant. Un fil de fromage s'échoua sur sa bouche, qu'il nettoya d'un coup de langue rapide. Je me mis à manger aussi.


- C'est une décision que tu as prise aux AA ?

- C'est le résultat d'un tas de choses. Les réunions ont joué, mais aussi les rencontres, mes réflexions...

- Tu as rencontré... quelqu'un ?


Il se tortilla sur son siège, comme s'il hésitait à m'en parler. Je mastiquai ma pizza avec bonheur, soulagé que la conversation devienne plus légère.


- Pas vraiment rencontré. Je le connaissais déjà, de loin, parce qu'on fréquente les mêmes personnes. On ne se parlait pas, c'était un beau mec mais j'étais avec Yoongi, et lui ne me montrait pas d'intérêt. Une fois, je me suis confié à lui après une soirée. Il a été adorable. On s'est rapproché comme ça.

- Mmh, il sait qu'il te plait ?

- Oui, on se l'est dit. Je sais pas si ça va marcher vu qu'il est jamais sorti avec un mec, mais il coche tous les critères dont j'ai parlé avant.

- Tu veux quitter Yoongi pour te mettre avec lui ?

- S'il est d'accord ? Je ne sais pas s'il est prêt pour ça, et il connait Yoongi alors...

- Attends, il est à la fac ?

- J'te dirai pas qui c'est !


Hoseok m'en avait encore peu parlé et pourtant je lui trouvais tous les symptômes d'un mec en plein crush. Hors de question de ne pas le tourmenter davantage.


- Je le connais ?

- Je ne dis rien.

- Ça veut dire oui ! Il est à la fac et je le connais, est-ce qu'il a mon âge ? Ou plus vieux comme Yoongi ?

- Il est plus jeune que moi.


Plus jeune. A la fac. Attirance réciproque. Connait Yoongi. N'est jamais sorti avec un gars. Plus équilibré, drôle et tendre, je ne pouvais pas juger.


- Il danse ...?

- Étonnamment bien !

- Hoseok...

- Oui ?


Seigneur. Comment rendre encore plus compliquée une situation déjà en bordel ? Et ce putain d'Hoseok, les yeux remplis d'innocence feinte, la bouche pleine de viande et de fromage.


- Pourquoi tu voulais me voir ce soir ?


Il avala sa bouchée et s'essuya les mains sur sa serviette.


- Tu prends soin de Yoongi depuis longtemps. On en a parlé l'autre jour avec lui. Ce que tu fais, nous laisser vivre comme ça, lui laisser ton appart', c'est plus que ce qu'on aurait osé te demander. Dis-moi... qu'est-ce que tu ressens pour lui ?

- De la colère, répondis-je sur le champ. Pour son attitude, pour ce qu'il t'a fait, pour ce qu'il se fait à lui-même.

- Tu n'agis pas comme quelqu'un qui est en colère...

- A quoi ça servirait ? 


Mais Hoseok posait le doigt sur un point que j'avais volontairement occulté. En quoi cela m'importait-il ? Pourquoi laissais-je Yoongi vivre chez moi si longtemps ? Brusquement, j'avais envie d'avouer que j'avais couché avec lui pendant l'été. Nous n'étions pas ivres, ni l'un ni l'autre. J'étais simplement à bout. Eunha venait de me porter le coup de grâce. J'aurais succombé à n'importe qui.

Succombé ? N'était-ce pas moi qui avait embrassé Yoongi ? J'avais plutôt le souvenir qu'il s'était laissé faire, pas qu'il ait profité de moi et mon chagrin. 

Hoseok, si j'étais sorti avec Hoseok ce soir-là ? ...non. Il m'aurait consolé, au mieux j'aurais dormi dans ses bras. Ça n'aurait pas été jusque là.


- Il y a quelque chose entre vous, je l'ai senti dès le début.

- Non ! Enfin pas comme ça !


Je ne pouvais pas dire qu'on était seulement amis. Nous n'étions pas amis. Nous étions voisins, connaissances, sauf qu'on n'embrasse pas ses connaissances. Yoongi et moi ? Bonjour la relation tordue ! Surement pas, j'avais eu ma dose.


- En tout cas, reprit Hoseok, il se comporte mieux quand tu es là qu'avec moi. Tu le calmes. Regarde, quand il a croisé son ancienne collègue, c'est chez toi qu'il est venu. Je ne veux pas le blesser. Je l'aime encore ; on s'aime encore. La séparation va être très dure. Je veux m'assurer que tu seras là pour lui. J'aurais pu être jaloux de toi, mais je te le confie.

- Qui va s'occuper de toi... ?

- Le garçon dont je t'ai parlé, j'espère. Sinon il faudra que je m'en charge moi-même. Ça ira, Kook.

- ... c'est pas moi, hein ?


Je sentis son pied frôler mon mollet sous la table. Un sourire enjôleur fleurit sur ses lèvres.


- T'es pas un peu trop gourmand ? Le beurre, l'argent du beurre, le cul du crémier...


Je piquai un fard monumental et reculai ma chaise en chassant son pied avec le mien.


- T'es con putain !

- Allez, t'as toujours voulu qu'on t'invite pour un plan à trois.


Je fis mine de vomir sur mon assiette. Hoseok se tordait de rire.


- Respire, mon chou, c'est pas toi.

- C'est qui alors ?

- Je t'ai dit que je gardais le secret.


Je fis défiler quelques noms mais Hoseok tenait bon. Il ne réagit à aucun de ceux de ma promo, ou de la MDL. Il me glissa encore des petites taquineries jusqu'à la fin du dîner, auquel je répondais avec amusement. 

Il n'était pas très tard quand nous sortîmes de table. Je raccompagnai Hoseok et, au dernier moment, j'allai sonner en face, chez moi, au cas où Yoongi y serait.

Il était là.

Il m'ouvrit rapidement, il était sobre. L'appartement était propre.

Il demanda pourquoi je venais, j'inventai une histoire à propos d'un papier administratif qu'il me fallait. Il ne se préoccupa pas de l'heure qu'il était, et ne posa pas d'autres questions.

Malgré sa sobriété, je le trouvais terne. Est-ce qu'il avait maigri ?

Il m'assura qu'il mangeait normalement, que tout ce qui le tourmentait était son couple qui se cassait la gueule.

Je pris une chaise, je l'écoutai. Il vidait son sac.

Hoseok lui manquait. Ils ne parvenaient pas à un accord. Leur relation, sans être mauvaise ou agressive, ne tenait plus à rien.

"Tout s'écroule." répétait-il.

Comme toujours, je jouais mon rôle d'intermédiaire. J'étais venu prendre la température pour la rupture à venir, et les résultats n'étaient pas bons.

Pourtant, j'allais m'assurer que Yoongi y survive. Hoseok m'avait confié cette ultime mission.

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