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Irréguliers (VI)

On ne se voyait plus. C'était dur, sans elle. Nous étions enfin dans la même ville et je n'arrivais pas à la voir... à l'avoir ? Les deux. J'étais idiot, je savais que venir la rejoindre ne changeait pas notre relation. Ça ne m'avait pas empêché d'espérer.

C'était même pire. Tant que j'étais chez mes parents, je pouvais me rassurer avec la distance. C'était normal qu'elle aille ailleurs, puisque je n'étais pas là. Et ça se passait loin de moi. Je pouvais fermer les yeux, je pouvais faire comme si ça n'arrivait pas, comme si les autres n'existaient pas. Maintenant, je risquais de la croiser main dans la main avec l'un d'eux. Avec ce Taehyung.

Il était beau, ce salopard. Les réseaux sociaux m'avaient affiché sa tronche sans pitié un matin, alors que je consultais mon fil d'actualité sur instagram. Une photo avec Eunha prise dans un restaurant huppé. C'était elle qui l'avait postée, évidemment. Je n'étais sur aucune des photos d'Eunha. De toute façon, je détestais instagram, je ne m'en servais que pour suivre mes artistes préférés et mon compte était quasiment vide. 

Rien à voir avec Kth_95. Les galeries d'art, sa gueule savamment exposée un post sur trois, avec un air de faux naturel exaspérant. Une parfaite mise en scène de soi. Un verre de champagne sur une table blanche en face d'une fenêtre ouverte. Une photo de la moitié de son visage baigné par un rayon de soleil. Des gens dans une rue pavée la nuit -certainement des amis- liés à des comptes de plusieurs dizaines de milliers d'abonnés. Oui, j'avais espionné. Stalké, même. Mais il fallait que je sache.

Pourquoi Eunha m'abandonnait ? Qu'est-ce qu'il avait de plus que moi ?

Soyons honnête, tout. L'argent, la beauté, la popularité... Mais ma noona passait au-dessus de tout ça, non ? Elle était éblouie, je pouvais comprendre, mais elle m'aimait. Elle devait revenir. Je l'aimais, moi. Même sans argent, même sans followers, même sans sac Gucci.

Oui, parce que Taehyung avait un sac Gucci. 

Je le haïssais. Il était l'incarnation de tout ce qui faisait tourner la tête à notre génération et de tout ce qui me posait problème. Il était sûrement intelligent, puisqu'elle restait avec lui. Intéressant même, peut-être cultivé ? Moi aussi, je pouvais lire des bouquins sur Picasso s'il n'y avait que ça pour lui plaire. 

La photo avec Eunha était belle. Malgré la pénombre du restaurant, on les voyait sourire, elle dans une de ses superbes robes simples, d'une élégance à couper le souffle. Lui, en chemise à motifs de créateur, une boucle d'oreille longue à l'oreille gauche, respirant l'assurance et la classe. L'assiette d'Eunha ressemblait à une oeuvre d'art. Ma mauvaise foi ne suffisait pas à me protéger de l'évidence: ils allaient bien ensemble. Ils avaient l'air d'un vrai couple. Mon cœur saignait.

J'ai toujours cru que c'était une expression exagérée, mais non. Je sentais la plaie à chaque battement, le sang dégoulinait à chaque pulsation, et si je ne mettais pas fin à l'hémorragie... ça finirait mal.

Mes premiers partiels approchaient. Si je ne voyais pas Eunha maintenant, ce serait encore pire dans les semaines à venir.

J'avais esquissé un plan d'attaque que je voulais mettre à exécution pendant les vacances de Noël. Inviter Eunha quelque part, la chouchouter, lui rappeler qu'elle était à moi. Prendre l'initiative et raviver la flamme. La connexion spéciale. Notre bulle. Sauf que je n'osais pas.

A chaque fois que je voulais l'appeler, la peur d'être rejeté prenait le dessus. Je craignais d'entendre la phrase que je redoutais plus que tout: "J'ai déjà quelque chose de prévu avec Taehyung.", enrobée de "c'est très gentil" et "je suis désolée Kookie" qui ne feraient absolument pas passer la pilule.

D'autant plus que Taehyung avait certainement loué un chalet entier au pied des pistes dans une station de ski luxueuse, ou réservé un week-end de rêve sur une île lointaine. Eunha et lui étaient du même univers. Ils avaient les mêmes goûts, les mêmes références. Finalement, j'étais resté le petit Kookie qui n'osait pas aller se servir au buffet de l'hôtel. Face à Taehyung, j'avais perdu d'avance.

Et puis il restait de l'espoir. Je connaissais Eunha, je savais qu'elle se lasserait. Il suffisait d'attendre. La poudre aux yeux allait se dissiper et laisserait un grand vide, que seul un mec authentique et proche des réalités pourrait combler. Un mec comme Jeon Jungkook.

Elle allait revenir. Elle reviendrait. Patience.

Le plus douloureux, c'était de ne pouvoir en parler à personne. Pour Yugyeom, Joomi et les autres, Eunha était ma petite amie. Nous filions le parfait amour. Si j'avouais la vérité, ils penseraient tous qu'elle profitait de moi. Que j'étais trop bon trop con, que je me faisais avoir, que c'était malsain, et que j'étais trompé. Non. Elle ne me trompait pas. Nous n'étions pas ensemble. Elle ne profitait pas de moi. Elle m'avait prévenu. 
Si je présentais son aventure avec Taehyung comme un problème dans notre couple, on revenait au même point: elle me trompait, je devais la quitter, elle jouait avec moi, fin de l'histoire.

J'étais coincé. Et j'étais seul.

Pour ne pas sombrer dans la déprime, j'allais souvent au cinéma où travaillait Yugyeom. Je faisais attention à ne pas trop y traîner non plus, et j'inventais des rencards avec Eunha ou des lieux où je devais la rejoindre. Même si je ne la voyais plus, on continuait de s'envoyer des messages tous les jours, ce qui crédibilisait mes mensonges. Son nom s'affichait toujours sur mon téléphone. Pourtant, le contenu des messages était creux. Elle me racontait des anecdotes, ce qu'elle avait vu dans la journée et qui la faisait rire, ou ce qui lui faisait penser à moi. Depuis quand avait-elle besoin d'un rappel pour penser à moi ? Je répondais sur le même ton. Nous n'avions plus de réelles conversations.

Je passais beaucoup de temps à la Maison des Langues. J'entretenais des relations cordiales avec Yoongi-hyung, une succession de "Bonjour, ça va, et toi, cool, à plus" qui nous allait très bien. Par contre, je me rapprochais de mon groupe d'anglais. J'étais resté plusieurs fois avec Jimin, Jin-hyung et Joomi pour boire un café ou faire un tour. Je commençais à les apprécier, surtout Joomi. Elle avait fini par m'inviter chez elle un samedi après-midi.

Nous avions une évaluation de fin de semestre à préparer. Ça ne comptait pas dans notre bulletin, c'était simplement pour savoir où nous en étions et ce que nous avions retenus de nos cours jusqu'ici. Joomi nous avait proposé de venir réviser chez elle, et j'avais accepté sans hésiter. Il y avait Hayoung -une autre fille du groupe avec qui Joomi s'entendait bien- Jimin et Jin-hyung. 

C'était la deuxième fois que j'allais chez quelqu'un de la fac; je m'étais retrouvé chez Yugyeom une fois pour déjeuner. Je n'étais pas nerveux, je connaissais tout le monde. Joomi m'ouvrit en chaussettes, et je découvris à quel point elle était plus petite que moi, sans ses talons. C'était mignon.

- Entre ! Jungkook est arrivé, les gars !

Elle s'écarta pour me laisser passer et je vis les autres se lever des poufs ou du canapé pour me saluer. Il y avait aussi un garçon, à demi-couché sur le lit de Joomi, qui jouait avec son téléphone. Je cherchais dans ma mémoire si je l'avais déjà croisé à la fac, mais son visage ne me revenait pas.

- Kook, je te présente Jung Hoseok, c'est mon meilleur ami. Seokie, Jeon Jungkook, le petit bébé du groupe.

Joomi était à côté de moi et me posa affectueusement la main sur le bras.

Jung Hoseok releva la tête. Il me fallut deux secondes pour comprendre ce qui se passait. C'était mon genre, totalement mon genre. J'adorais son visage. Ses yeux en amande brillaient déjà de sympathie pour moi. Sa peau n'avait aucun défaut. Il dégageait quelque chose de joyeux, de rassurant, pile ce dont j'avais besoin en ce moment. C'était un très beau garçon. Pas comme Taehyung, pas une de ces beautés classiques et évidentes; mais avec un charme particulier et bien plus puissant. Sur moi, en tout cas.

- Salut, le petit bébé, dit Hoseok en m'adressant un sourire à tomber par terre.

Un ange. Je me raclai la gorge et levai les yeux au ciel pour échapper à l'emprise de son regard et me donner une contenance.

- Salut, le meilleur ami.

- Jinnie a ramené un gâteau ! déclara Joomi en s'approchant de la table.

Effectivement, il y avait un cake marbré déjà entamé. 

- Je l'ai fait moi-même, commenta Jin.

- Et c'est une tuerie, ajouta Jimin devant qui reposait une assiette pleine de miettes.

- Tu en veux ?

Joomi tenait le couteau en l'air, prête à me couper une part.

- Laissez-le arriver, rit Hayoung après m'avoir dit bonjour.

- Euh, une petite part, je veux bien, merci.

Je posai mon sac à dos et je cherchai une place libre, ne trouvant que le lit. Je m'assis au bord, à une distance raisonnable d'Hoseok qui s'était rallongé.

- Ne mets pas de miettes, prévint Joomi en m'apportant mon assiette.

- T'inquiète pas, je fais attention.

Quatre paires d'yeux me fixaient pendant que je goûtais le gâteau. Le regard de Jin-hyung était le plus intense.

- Alors ?

- C'est trop bon, Hyung ! Je savais pas que tu cuisinais !

- Ma beauté époustouflante cache bien d'autres qualités.

Hayoung pouffa de rire et Jin lui envoya un baiser en l'air. Je sentis Hoseok bouger derrière moi. Sa tête apparut dans mon champ de vision, toute proche de la mienne.

- T'es en première année de licence, c'est ça ?

J'avalai le bout de gâteau que j'avais dans la bouche, avec la désagréable impression de ne plus avoir de salive.

- Oui, et toi ? Tu es à la fac ?

- Il est danseur, intervint Joomi. Jungkook aussi fait de la danse !

- C'est vrai ?

Hoseok me prit par les épaules comme si son intérêt pour moi avait subitement triplé. Je faillis renverser mon assiette sur le lit. 

- Tu en fais depuis longtemps ?

-De... Depuis que j'ai treize ans.

- Oh, tu dois avoir un bon niveau ! Quel style ?

- Principalement du hip-hop.

- Tu t'entraînes où ?

Hoseok ne me lâchait pas. Il appuyait légèrement ses mains sur mes épaules, son sourire s'élargissait au fil de mes réponses. Je lui donnai le nom du studio où je m'étais inscrit. Il connaissait. Nous étions lancés dans une discussion sur la danse et je ne faisais plus du tout attention aux autres. Hoseok s'animait en parlant de son métier, je pouvais sentir sa passion lui courir dans les veines. Il continuait de se former tout en donnant des cours pour les enfants, et s'était retrouvé plusieurs fois backup-dancer dans des émissions télé. C'était par la danse qu'il avait rencontré Joomi, lors d'un stage. Toute sa vie semblait tourner autour de son art. J'étais admiratif. Jamais je n'aurais eu le courage d'envisager la danse comme une carrière.

- On s'y met ? demanda subitement Jimin.

Les révisions d'anglais m'étaient sorties de la tête. Hayoung et Jin-hyung ouvrirent leurs sacs pour en sortir les cours et des feuilles pour prendre des notes. Hoseok s'écarta de moi.

- Je vous laisse faire, je suis nul en anglais.

Il reprit sa position initiale sur le lit. Joomi initia une interrogation de vocabulaire, nous donnions un mot anglais chacun notre tour et les autres écrivaient la traduction. J'étais très concentré, car nous comptions les points. Je détestais perdre un challenge. Nous fîmes ensuite l'inverse: il fallait trouver le mot en anglais. J'étais moins doué dans ce sens-là, et Jimin me rattrapait progressivement. On enchaînait avec les structures grammaticales où je récupérai les points manquants.

- Qui a gagné ? s'enquit Hoseok à la fin de notre dernière manche.

- Kook et moi ! s'écria Joomi en brandissant sa feuille.

- Bravo, sourit-il pour nous deux.

Son regard s'attarda sur moi et je lui rendis son sourire. Il me plaisait vraiment. 

- Hoseok! Interroge-nous sur les verbes irréguliers au lieu de mater Jungkook.

Je m'étouffais avec ma salive et ma quinte de toux déclencha un éclat de rire général. Joomi regardait son meilleur ami, les poings sur les hanches, faussement boudeuse. Hoseok me tapota le dos et je repris mon souffle, le visage rouge. La grosse honte. 

- Tu veux de l'eau ?

Je secouai la tête. Hoseok n'avait pas l'air gêné par les insinuations de ma camarade. D'ailleurs, il répliqua sans tarder.

- Je dis rien quand tu mates ton Baekhyunee-oppaaa.

- Jung Hoseok, je vais te tuer.

Une trousse vola à travers la pièce et je manquai de me la recevoir en pleine tête. Hoseok me tira en arrière juste à temps et me coucha à moitié sur lui, afin que le projectile atterrisse sur la couette derrière nous. Joomi gagna le lit en quelques enjambées et me récupéra, avant de me pousser vers Jimin et Hayoung. Jin observait la scène en se resservant du gâteau.

- Pas touche à Jungkook ! fit Joomi en grimpant sur son meilleur ami.

- Il m'a l'air tout à fait capable de se défendre seul, c'est un grand garçon.

Hoseok lui tira la langue ce qui l'irrita encore plus.

- T'as pas le droit de balancer des dossiers, parce que sur toi j'en ai des bien craignos !

- Tu me menaces ?

Il agita les doigts et les approcha de ses côtes. Joomi essaya immédiatement de lui prendre les mains mais Hoseok la bloqua et la renversa sur le lit, la chatouillant jusqu'à ce qu'elle hurle de rire.

- Seokie! Seokie! Arrête! A-Ah.. Pitiéééé !

Je la voyais se débattre, les larmes aux yeux. Loin de s'arrêter, Hoseok glissa ses doigts sous son t-shirt. Les joues de Jimin virèrent au cramoisi, Hayoung riait, Jin mangeait sa part de cake d'un air impassible. Je n'avais pas de meilleure amie, et pas d'amie fille d'une manière générale. Je ne savais pas comment on pouvait se comporter dans ces cas-là, mais il me semblait qu'Hoseok allait un peu loin. Il était quand même à quatre pattes au-dessus d'elle. Sur son lit. Devant nous. Les mains sous ses vêtements.

- Ho... seok-hyung ? tentai-je en m'avançant avec la feuille des verbes irréguliers.

Il abandonna la pauvre Joomi hilare, toute décoiffée, pour se tourner vers moi.

- Ah oui, vos révisions.

- M-Merci... Kook... souffla péniblement Joomi entre deux expirations.

- Vous êtes sûrs que vous êtes juste meilleurs amis ? questionna Jimin.

On aurait dit qu'il avait vu la Vierge en personne. Joomi se releva et arrangea ses vêtements.

- Comment ça ? Ah, fit-elle en comprenant ce que Jimin sous-entendait. J'ai pas ce qu'il faut pour sortir avec Hoseok.

- Je suis gay, clarifia aussitôt celui-ci. C'est bon, c'est dit, tout le monde le sait, Jungkook ?

Je me raidis en entendant mon prénom. Il était gay. Jung Hoseok était gay. Nous vivions dans un monde merveilleux.

- Oui ?

- Commencer.

- Quoi ?

- En anglais, commencer.

Il me regardait en penchant la tête, la feuille à la main. Ah oui. Les révisions.

- Begin, began... begun ?

- C'est ça ! Jimin-ah, s'allonger.

- Lie, lay, lain.

- Bien, attraper ?

- Encore moi ? protesta Jimin.

- Oui.

- Pourquoi ?

- Parce que la vie est injuste. Allez!

Jimin fit la moue, mettant en avant ses lèvres pleines. Il s'accouda à la table et posa la tête dans ses mains.

- Catch, caught, caught.

- Jin-hyung, se réveiller.

- Awake... Aw...

- C'est comme break, souffla Hayoung.

- Awoke, awoken !

Les filles applaudirent et Hoseok acquiesça. Je profitais qu'il interroge les autres pour le détailler. Je me demandais si l'effet qu'il me faisait était lié à ma tristesse. Si j'avais envie de quelqu'un d'autre parce qu'Eunha était avec quelqu'un d'autre. Elle ne me sortait pas de la tête. Même quand nous parlions de danse, j'avais eu envie de parler d'elle. De la mentionner. De dire son prénom. Je ne l'avais pas fait. De toute façon, je savais que l'un des membres du groupe d'anglais allait me demander de ses nouvelles devant Hoseok.

La façon dont il tenait la feuille me laissait voir l'intérieur de son bras, et un détail attira mon attention. Une longue ligne blanche, presque droite, au milieu de sa peau. Dans le sens de la veine. 

C'était une vieille coupure, cicatrisée, mais assez profonde pour rester là à vie.

Je savais ce que c'était.

Je l'avais déjà fait, une fois. 

- Jungkook ?

- Hm ?

Hoseok souriait. Il souriait à tout le monde. Depuis que j'étais arrivé, il n'avait pas cessé de sourire.

- Enfoncer.

- Hoseok ! réprimanda Joomi.

Le fautif jeta un regard innocent à sa meilleure amie.

- C'est pas moi, c'est sur la feuille !

- Thrust, thrust, thrust, répondis-je.

- Hayoung, saigner ?

- Bleed, blood, bled ?

- Bled, bled, rectifia Hoseok.

Saigner. J'imaginais le sang qui avait dû couler de cette blessure. Ce n'était pas une petite entaille. 

Était-ce pour se soulager par la douleur ou vraiment pour mourir ? En tout cas, il ne la cachait pas. La marque était bien visible sur son bras, elle faisait partie de lui. Pourquoi avait-il abîmé son corps ? Son outil de travail ? Le temple de son art ? Ça ne me regardait pas, et pourtant j'étais intrigué. Hoseok respirait la joie de vivre, je l'avais senti à l'instant où mes yeux s'étaient posés sur lui. Mais sa cicatrice me faisait douter. N'était-ce qu'une façade ? Ou bien la mauvaise période était derrière lui ? Qu'est-ce qu'il avait traversé ?

Je n'avais pas de trace, sur mes bras. Les seules coupures que j'avais faites n'étaient pas assez profondes, je m'étais arrêté dès que j'avais commencé à saigner. Et je les avais fait dans l'autre sens, perpendiculaires au bras. C'était au début du lycée, j'avais vu une fille dans le bus avec des marques similaires. Son amie lui disait qu'il ne fallait pas recommencer. Elles étaient assises côte à côte et elles parlaient bas, mais j'étais juste derrière. Le soir même, pour voir, j'avais pris un rasoir neuf et je m'étais entaillé le bras. Pour comprendre la sensation. Je n'avais ressenti aucune euphorie, aucun bien-être, simplement une poussée d'adrénaline. La vision de mon propre sang m'avait donné des frissons et je m'étais empressé de tout nettoyer. Je n'avais jamais recommencé.

J'espérais que la coupure d'Hoseok, quelle qu'en soit l'origine, était également une expérience unique. Je me reconcentrai sur les révisions.

- Hurt, hurt, hurt.

En plus d'être irrégulier, ce verbe-là ne variait pas.

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