63 Matin triste
Mon Dieu, déjà l'aurore qui vient,
Moi qui voulais qu'elle me laisse tranquille,
Mon Dieu déjà le jour qui revient,
Moi qui voulais garder mes rêves fébriles,
Mon Dieu, déjà les bruits de vie qui montent,
Les bruits qui exaspèrent mes espaces,
Mon Dieu, déjà le son des lames de fonte,
Le son de l'aube, sur mon visage des traces.
Mon Dieu, déjà la nuit qui recule,
Moi qui l'aimais comme on aime l'amour,
Mon Dieu, déjà la lune sans crépuscule,
Moi qui chantais à la tombée du jour.
Mon Dieu, déjà l'existence qui désarme,
Mon cœur heureux dans les pénombres,
Mon dieu déjà une journée de larmes
Sans vient ce matin marcher sur l'ombre.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro