30 La mort de l'esclave
Les mains entravées, l'homme rugit,
En volute la poussière monte sur ses pieds,
La chaleur est épaisse, l'homme rougit,
Par endroits, les cailloux le font trébucher.
D'autres goguenards, le poussent en riant,
Sur le chemin trop long, le chemin trop blanc,
Le sable l'étouffe, le mauvais sable brûlant,
D'autres veinards, le frappent en riant.
L'homme traînard avance en tremblant,
Le ciel déverse une pluie de flammes et de braises,
Son pas devient lourd sur la terre en fournaise,
L'homme avance traînard bien trop lentement.
D'autres à leur aise, lacèrent de leurs fouets,
Sa peau mise à nue, son corps décharné,
L'esclave perclus de douleurs insensées,
Ne sent même plus ses membres cassés.
L'homme mugit sur le chemin sans retour,
Esclave sans regard, sans faire de discours
Les mains entravées il tombe à genoux,
D'autres sourient, sa vie est au bout.
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