21 La veste
Il y a les révolutionnaires
Et ceux qui ne le sont pas,
Ceux qui aiment la guerre,
Et ceux qui n'y vont pas,
Il est des êtres si fous,
Qu'ils vivent sans foi,
A genoux dans leur trou,
En attendant leur proie.
Il y a les démissionnaires,
Et c'est bien leur droit,
Qui vivent de lumière,
Et qui marchent droit,
Il est des êtres si doux,
Que des larmes parfois,
Glissent sur leurs joues,
Sur des chemins de croix.
Pour ce qu'il est du reste,
Pour ce qu'il est de moi,
Je retourne ma veste,
A l'envers, à l'endroit.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro