113 Le volcan
Et le volcan jette dans les cieux son âme brûlante,
Une odeur de souffre monte de ses entrailles béantes,
Menant, avec lui, les enfers jusqu'aux flancs écartés,
Son cœur qui s'enflamme, son pauvre cœur éclaté.
Ses laves couleur de sang se déroulent sur la pente,
Tuant toute vie, la nature, l'espace qui enchante,
Le ciel rouge et noir, le soleil ont perdu la clarté,
Quand le volcan se réveille il vient tout emporter.
Et le volcan pleure sa pluie, son âme de cendre,
Son corps à trop crier finissant de se fendre,
Semble se mouvoir sur ma petite terre effrayée,
Que sa grande colère est venue balayer.
Quand il finira dans un murmure par se taire,
Qu'il aura fait de la verdure un tasde poussière,
Alors, seulement, à l'heure trouble du néant,
Reviendront l'azur, le zéphyr, les nuages blancs.
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